Les chefs occidentaux des ETATS d’ORIENT durant les croisades

 Les chefs occidentaux des ETATS d'ORIENT durant les croisades dans L'ordre des Templiers roayume_jerusalem_titre


GODEFROI DE BOUILLON
Chef des armées de Meuse et du Rhin – Fils d’Eustache comte de Boulogne
Premier Roi élu de Jérusalem, mais  préféra plutôt le titre d’Avoué du St sépulcre
mais resta le chef durant son court règne de 1099/1100

BAUDOUIN 1er DE BOULOGNE
D’abord comte d’Edesse en 1098 il devint Roi de Jérusalem. Régna de 1100 – 1118
Frère de Godefroi,  il épousa Godvère de Tosny puis Adelaïde de Sicile.

BAUDOIN DU BOURG
Ancien Comte d’Edesse (1100 à 1118) prit le nom de Baudouin II
Roi de Jérusalem de 1118 à 1131 -  Prisonnier des turcs de 1122 à 1124
Guillaume de Bures fut nommé régent durant sa captivité

FOULQUES V
Comte d’Anjou et Roi Jérusalem de 1131 à 1143
Il épousa Mélisende (fille de Baudouin II)
Elle assurera la régence pour son fils né en 1129

BAUDOIN III
(fils de Foulques V) Roi de Jérusalem de 1143 à 1163 – Suscita la 2è Croisade
Epousa Théodora  la nièce de Manuel Comnène, empereur de Byzance

AMAURY 1er
(frère du précédent) Roi de Jérusalem de 1163 à 1173
Epousa  Marie Comnène, puis Agnès de Courtenay

BAUDOUIN IV
Fils d’Amaury 1er dit le roi lépreux Roi Jérusalem de 1174 à 1185
Désigna Baudouin V comme successeur

BAUDOUIN V
Roi de Jérusalem de 1185 à 1186 (L’enfant roi )- tutelle par Jocelin III comte d’Edesse
Fils de Guillaume de Montferrat  et de Sybille, soeur de Baudouin IV

GUY DE LUSIGNAN et SYBILLE
Roi de Jérusalem de 1186 à 1192 Prisonnier à Hattin, libéré en 1188.

CONRAD DE MONTFERRAT
Avr. 1192 assassiné en quinze jours

HENRI II
comte de Champagne et roi de Jérusalem de 1192 à 1197
par son mariage avec Isabelle d’Anjou Reine de Jérusalem : 1192 – 1205

AMAURY II de Lusignan
Roi de Chypre de 1194 à 1205 et Jérusalem de 1198 à 1205
par son mariage avec la veuve d’Henri II de Champagne mais ne put en prendre possession

princes_antioche_titre dans L'ordre des Templiers


BOHEMOND  DE  TARENTE
Fils de Robert Guiscard (1098 – 1111) Prisonnier de 1100 à 1103
Retourna en Occident et épousa Marie De Constance du Roi de Philippe 1er

TANCREDE  DE  HAUTEVILLE
Neveu de Bohémond 1er – Prince normand de Sicile
Prince d’Antioche de 1101 à 1103 et de 1104 à 1111
Epousa Cécile de France fille de Philippe 1er et de Bertrade Montfort

ROGER DE  SALERNE
Prince d’Antioche de 1112 à 1119 Fils de Richard de Salerne

BOHEMOND II
Prince d’Antioche de 1126 à1131 –
Maria Alix de Jérusalem (fille de Baudouin II) - Mort au combat avec  les syriens

RAYMOND DE POITIERS
Fils de Guillaume IX d’Aquitaine
et Prince d’Antioche de 1136 à 1149

RENAUD  DE  CHATILLON
Prince d’Antioche 1153 – 1160 - (Prisonnier de 1164 à 1176)
(Seigneur du Krak de Moab)

AIMERY  DE  LIMOGES
Patriarche d’Antioche -
assura la régence sous la minorité de Bohémond III

BOHEMOND III
Prince d’Antioche de 1163 à 1201
Nur al-Din le fit prisonnier en 1164

 

BOHEMOND IV
Prince d’Antioche et comte de Tripoli 1201 – 1233

 

1.  LES  COMTES   DE  TRIPOLI

BERTRAND  DE  TOULOUSE
1er comte de Tripoli Fils de  RAYMOND de St Gilles et de Elvire de Castille

PONS  DE  TRIPOLI
mort en 1138 Fils du précédent

RAYMOND II  DE  TRIPOLI
mort en 1152 maria Hodierne de Jérusalem, fut assassiné par un ismaélien

RAYMOND III  DE  TRIPOLI
mort en 1187 épousa ECHIVE (comtesse de Tibériade)

BOHEMOND IV
deviendra également prince d’Antioche après la capture
de son père et de son frère aîné.

 

2.  LES  COMTES  D’ EDESSE

 

BAUDOUIN  DU BOURG  DE  BOULOGNE
épousa Morfia la fille du prince Gabriel d’Arménie. Etant prisonnier des syriens
Son neveu Tancrède Hauteville administra le comté de 1104 à 1108

JOCELIN  DE  COURTENAY
cousin de Baudouin du Bourg . Comte d’Edesse : 1118 à 1131
Jocelin fut capturé par Balak

BEAUDOUIN II  - Régent du Comté
Etant à son tour également capturé par les syriens c’est Eugène Garnier
qui fut nommé Régent à la place des 2 princes prisonniers de Jérusalem et Antioche

JOCELIN II  DE  COURTENAY
Comte d’Edesse 1131 – 1143 , il épousa Béatrix

JOCELIN III  DE  COURTENAY
prince déchu de l’héritage d’Edesse

 

3.  LES  EMPEREURS  DE  BYZANCE / CONSTANTINOPLE

 

ROMAIN   DIOGENE
Empereur de 1067 – 1071

ALEXIS  COMNENE
Empereur  de 1082 à 1118,  il épousa Irène Doukas

JEAN  COMNENE
Empereur de 1118 à 1143

MANUEL COMNENE
Empereur de 1143 à 1180

ANDRONIC COMNENE
Empereur de 1183 à 1185

ISAAC  ANGE
Empereur  de 1185 à 1195

ALEXIS  ANGE
Empereur de 1195 à 1204 dernier empereur
avant la mise à sac de Constantinople par les
soldats de la 4è croisade de 1204.

 

 

 

Publié dans : L'ordre des Templiers | le 25 août, 2011 |Pas de Commentaires »

La Première Croisade

La Première Croisade dans L'ordre des Templiers prem_croisade


 

  • 1088 - Un moine bénédictin français est élu sous le nom d’Urbain II et succède au Bienheureux Victor III.
  • 1095 - Urbain II en personne accorde, lors du concile de Clermont, une indulgence plénière à tous les croisés qui iront libérer le tombeau de Jésus. Pierre l’Ermite la prêche et se fait assister par des volontaires qui parcourent les villages d’Europe. En Allemagne près du Mont Donnersberg, la plus haute montagne du Palatinat un chevalier-brigand  » Emich de Leiningen «  entend parler de cette croisade et y voit un moyen de piller ses concitoyens, en particulier les riches juifs. Il prétend qu’il reçoit les stigmates du Christ et qu’il possède une croix miraculeusement imprimée dans sa chair !Les juifs de Rhénanie sont les premières victimes. A Mayence treize cent juifs sont massacrés, malgré la résistance des évêques, seigneurs des grandes villes, des milliers de juifs sont massacrés, volés et brûlés dans les grandes villes comme : Speyer, Cologne, Trèves et Worms. Pour les juifs une nouvelle ère de persécution commence et déjà dans les quartiers autour des synagogues naissent  » les premiers Ghettos-juifs d’Europe », où des dizaines de milliers de familles juives complètement ruinées furent emprisonnées. D’ailleurs lorsque les hordes sauvages ne trouvèrent pas assez de juifs à piller, elles attaquèrent et rançonnèrent les villages chrétiens…
    D’un sang froid et d’une audace inouïe, le fils du comte De Leisingen, véritable chevalier pillard, n’hésite pas à livrer bataille avec ses huit mille partisans, au roi Coloman de Hongrie. Son armée de brigands sera taillée en pièces avec une terrible violence et lui-même ne devra son salut car l’excellente rapidité de son cheval, pendant ce temps une autre troupe de brigands commandée par un certain Volkmar s’attaque à la communauté des juifs de Prague (Bohême) et y cause des ravages. 

    En France Pierre l’Ermite arrive à rassembler environ 20 000 personnes recrutées dans toutes les souches de la société : paysans sans armes, femmes, enfants, aventuriers ou condamnés de droit commun attirés par les effets de l’indulgence plénière, qui promet la réhabilitation et le pardon civil en cas de retour. Après bien des misères c’est une troupe amaigrie comparable aux vagabonds qui arrivent en 1096 à Byzance où l’empereur les fait immédiatement traverser en Turquie. Là, les attendent en embuscade toute la cavalerie turque du sultan  » Kilij Arslan  » les massacrera presque tous devant Nicée.

    pierre_lermite dans L'ordre des Templiers

  • 1096 - Quelques mois après ce massacre la rumeur rebondit en Europe, puisqu’on ne peut pas punir les musulmans, on intensifiera la lutte contre les juifs de l’Est et du Nord.
  • 1096 - (Fin de l’année) départ de la grande croisade des barons qui se donnent rendez-vous à Byzance.
  • 1096 - Le roi d’Allemagne et le roi de France étant tous les deux frappés d’excommunication (PHILIPPE 1er pour avoir divorcé et remarié en 1092 Bertrade de Montfort ). La croisade des barons et chevaliers européens est commandée par Godefroi de Bouillon, Robert de Normandie, les deux comtes Baudouins des Flandres et Raymond IV comte de Toulouse, dont les petits-fils subiront dans un siècle la croisade des gens du Nord sur leurs propres terres. C’est ce qu’on appela la croisade des barons.
  • 1097 - Nicée tombe le 29 juin en se rendant à l’empereur de Byzance les drapeaux sont immédiatement hissés sur les remparts et les croisés sont très déçus de pas pouvoir piller la ville.
  • 1097 - Bataille de Dorylée le 5 juillet, Kilij Arslan et Ghazi sont écrasés, le sultan lui même abandonna son camp avec toutes les richesses et son trésor personnel qui le suivait partout. Du côté turc les pertes sont énormes (certains historiens mentionneront 80 000 morts abandonnés sur le champ de bataille) Puis l’armée franque entame une marche forcée de quatre mois vers Antioche, assoiffée et accablée par un soleil de plomb.
    Arrivés le 20 Octobre devant Antioche, ville immense dont le mur d’enceinte fait plus de dix km de longs, entrecoupés d’environ 400 tours fortifiées et une citadelle surplombant de 200m les bas quartiers de la ville. La ville aurait pu être prise d’assaut, mais dans ce cas, elle aurait été remise entre les mains des alliés grecs. Raymond IV de Toulouse, Adhémar de Monteil (évêque du Puy et représentant du pape), de Godefroi de Bouillon et de Bohémond de Tarente, préférèrent d’un commun accord entamer un siège devant les remparts qui allait durer jusqu’au 3 juin 1098. Siège pénible au cours duquel les croisés affrontèrent la famine la soif, suivies de pluies torrentielles, le froid hivernal et bien entendu le cortège de maladies et d’enterrements. Ce n’est que grâce à la complicité d’un officier arménien (Firûz) qui permit à un groupe d’escalader une tour durant la nuit, que les portes de la ville furent ouvertes au gros de l’armée franque qui s’engouffra dans la cité pour surprendre l’ennemi dans son sommeil.Heureusement pour les croisés, car le lendemain matin l’armée syrienne de Kurbuqa était également arrivée devant les remparts. D’assiégeants les francs étaient devenus assiégés. L’atabek Kurbuqa ne regrettera jamais assez d’avoir perdu trois semaines au siège d’Edesse, alors qu’une demi-journée aurait suffit pour sauver Antioche entièrement livrée au pillage des francs.
    Cette ville aurait pu être rapidement délivrée du siège turc, si Etienne comte de Blois n’avait affirmé à l’empereur de Byzance que la ville était déjà tombée et que tous les croisés étaient morts. La situation semblait désespérée lorsqu’un moine Pierre Barthélémy fit une découverte douteuse mais qui redonna un moral d’acier aux troupes : la découverte de la sainte lance qui perça le flanc de Jésus-Christ (malgré que la soi-disante vraie lance se trouvait déjà à Byzance !) le moine sorti de terre un morceau de fer rouillé qui galvanisa les troupes. Les chefs qui souriaient entre eux s’emparèrent de la relique et grâce à l’objet doué d’une force surnaturelle, l’armée des francs sortit de la ville pour affronter l’ennemi
    Les turcs furent si surpris qu’ils firent preuve d’un manque total de cohésion entre ses positions. Elles furent écrasées par l’armée des croisés. Dévalisé, abandonné et désespéré l’infortuné atabek de Mossoul se replia dans sa ville au grand galop.
    Au fur et à mesure que l’armée chrétienne avançait les chrétiens ( en majorité grecs ) des villes d’ Artah, Maresse, Chaysar… se débarrassèrent des turcs et ouvrir grandes les portes aux croisés. 

     

  • 1098 – le 11 décembre après quinze jours de résistance, les notables de la ville de Maara (Ma’arat) voisine d’Antioche obtiennent de Bohémond la vie sauve pour tous les habitants s’ils se rendent.
    A l’aube environ quinze mille habitants furent tous égorgés ou passés par le fil de l’épée, malgré la promesse du nouveau Maître d’Antioche. Le chroniqueur franc Raoul de Caen affirma : « les nôtres faisaient bouillir des païens adultes dans des marmites et fixaient des enfants sur des broches et les dévoraient grillés. Ces faits furent confirmés dans une lettre officielle des chefs adressée au pape depuis la Palestine : –  » une terrible famine a mis l’armée dans la cruelle nécessité de se nourrir des cadavres de sarrasins et de chiens!… »
  • 1099 - le 13 janvier pendant que les chefs croisés se disputent pour le partage des terres nouvelles, un vent de fronde circule dans le bas de l’armée : les soldats affamés ne sont pas venus pour conquérir la Syrie, mais pour délivrer la Palestine. Alors ils détruisirent toutes les fortifications de Maara, ville martyre des syriens et mirent le feu à la plupart des maisons.
    Lorsque les esprits furent calmés Godefroi de Bouillon et Robert de Flandres décidèrent de rester près d’Antioche pour agrandir leur royaume, tandis que le comte de Toulouse, Robert de Normandie et Tancrède de Flandres continuèrent leur longue marche vers Jérusalem en emmenant avec eux Barthélémy et sa sainte lance.
    Sur leur passage les émirs encore très impressionnés par l’écrasante victoire de Dorylée et les abominations commises dans Maara, proposèrent de payer un tribut en or comme un droit de passage et offrir des guides pour faire avancer les croisés en les poussant loin de leurs terres ! Arrivé devant Arqua, la ville située au nord de Beyrouth et à côté de Tripoli, Raymond fut ébloui par les richesses de la cité et dédaignant les cadeaux que lui offrait le gouverneur, il mit le siège à la ville.
    Des espions lui ayant assuré que le calife de Bagdad était en route avec une grande armée, Raymond paniqué fit venir d’urgence Godefroi qui était entrain de mettre le siège à une autre ville appartenant également aux émirs de Tripoli. Godefroi étant accouru pour rien, se fâcha contre Raymond et accusa Pierre Barthélémy d’être un imposteur. Comme Barthélémy se défendait de toute son ardeur le chapelain du comte de Normandie exigea l’épreuve du feu qui devait prouver si sa lance était vraie.
    Le malheureux moine s’élança avec sa lance au travers des fagots allumés et rendit l’âme deux jours plus tard couverts d’atroces brûlures.
    Godefroi avait gagné la partie et le comte de Toulouse après avoir accepté de l’or, des chevaux et des vivres du cadi de Tripoli, leva le siège et marcha en direction de Jérusalem.
    Or en août 1198 pendant que les croisés maintenaient le siège d’Antioche, les fatimides du vizir égyptien al-Afdal avaient reprit Jérusalem à l’émir Soqman, lieutenant du sultan perse. Le vizir du Caire fit même une proposition qui laisserait aux croisés tous les territoires conquis dans le nord, mais laissait la Palestine à l’Egypte. Les barons s’offusquèrent et rejetèrent hargneusement l’offre du vizir qui vexé les considéra dès lors comme ses ennemis.
  • 1099 - Le 28 janvier l’armée de Raymond arrive devant Hosn-el-Akrad, où se trouve en haut d’un piton une vieille citadelle désaffectée occupée par quelques paysans arabes qui y ont trouvé refuge. Les paysans se sentant perdus devant l’assaut des croisés imaginèrent un stratagème : ils ouvrirent grandes la porte d’entrée en chassant leur bétail devant eux. Dans le camp des croisés affamés ce fut la panique, tout le monde abandonna l’assaut et se rua sur les animaux en fuite. Même les gardes du comte de St Gilles délaissèrent sa tente pour avoir leur part du butin.
    Le lendemain lorsque l’armée rassasiée se représenta devant les remparts, ils constatèrent que la forteresse était vide et que les paysans avaient fuit pendant la nuit. Raymond en profita pour occuper la place et en faire son quartier de commandement. Après de lourds travaux, cette forteresse deviendra quarante ans plus tard  » la fameuse citadelle KRAC des templiers. »
  • 1099 - le 7 juin les croisés arrivent sous les remparts de Jérusalem où par crainte de trahison les arabes égyptiens avaient déjà expulsé tous les chrétiens de la ville. Pendant ce temps des navires gênois avaient réussi à s’emparer du port de Jaffa.
    Dès lors les prêtres et moines lavèrent les soldats dans le Jourdain pour les purifier et organisèrent maintes processions avec palmes, croix et chants liturgiques sous les quolibets et les rires amusés des arabes. Mais leur joie ne durera guère… 

    godefroi

  • 1099 - le 15 Juillet vers midi Godefroi et son frère aîné le comte Eustache furent parmi les premiers croisés à se hisser en haut des remparts pendant que la muraille Nord était envahie à son tour. A toute vitesse les défenseurs se replièrent vers le temple et Iftikhar al-Dawla gouverneur de Jérusalem, cerné par les provençaux se rendit avec son entourage au comte de Toulouse qui en toute loyauté respecta sa promesse de vie sauve, formulée avant la prise des remparts. Toutes les autres promesses données par les autres commandants ne furent pas respectées.
    La ville sombra dans un sinistre carnage et ruissela de sang.
    Pendant deux jours les croisés se livrèrent à un des plus abominables massacre de l’Histoire. Les portes furent enfoncées, les civils, hommes, femmes, enfants, vieillards furent exécutés sans distinction, ni pitié. Toute la communauté juive fut enfermée dans une synagogue où l’on mit le feu, il n’y eu aucun survivant. En deux jours environ 60.000 personnes furent exterminées, or il n’y avait dans la ville sainte que dix pour cent de juifs!…

 Rapport de Raimondo d’Aquilérec concernant la prise de Jérusalem

 

Des musulmans étaient décapités, d’autres tombaient des remparts criblés de flèches, d’autres enfin brûlaient dans les flammes ! A travers les rues et les place publiques de la ville sainte on voyait des amoncellements de pieds, de mains et de têtes coupées imprégnées de sang coagulé…Dans l’ancien temple de Salomon où les musulmans avaient l’habitude de célébrer leur fêtes religieuses on avançait avec du sang jusqu’à la hauteur des genoux… Après la prise de la ville, il était beau de voir devant le Saint Sépulcre, la dévotion des pèlerins qui manifestaient leur joie en chantant au Dieu vainqueur et triomphant par des chants inexprimables en paroles !

Le 12 août 1099, l’armée égyptienne arriva enfin à Ascalon, le vizir qui croyait toujours en possible collaboration avec les francs envoya un ambassadeur pour discuter avec les nouveaux chefs de Jérusalem. Mais ceux-ci sachant que l’armée égyptienne était à leur portée, les croisés foncèrent sabre au clair sur le campement égyptien installé devant Ascalon. Encore une fois la surprise fut totale puisque même les éclaireurs n’eurent pas le temps d’annoncer l’arrivée des cavaliers.

L’armée du grand Vizir sera décimée avec ses 10 000 hommes et comme des soldats égyptiens s’étaient réfugiés dans la cité d’Ascalon, de nombreux civils furent également massacrés avec les fuyards. En quelques mois toutes les places fortifiées de Galilée se rendirent aux croisés avec les ports du littoral méditerranéen.

Carte des territoires croisés en Orient

 

 

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Publié dans : L'ordre des Templiers | le 25 août, 2011 |Pas de Commentaires »

- CODIGO TEMPLARIO –

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- CODIGO TEMPLARIO –

Los que son Soldados del Temple, son soldados de Dios. Como tales, deben siempre andar con Dios y ser más que simples mortales.

Deben conducirse con Humildad y ser los más honorables, los más nobles, los más corteses, los más honestos y los más caballerosos.

El Templario debe servir a la Orden y no esperar ser servido por ella. Que lo que colabore lo haga en servicio de Dios y no debe esperar recompensa, salvo el saber que con ello honra a la Orden y a Dios por su Devoción.

El Templario no debe causar a ninguna criatura herida o daño, sea esta criatura humana u otra, sea por ganancia, placer o vanidad. Al contrario, el Templario debe intentar llevar la justicia a todos aquellos que no la reciben, porque todos somos Hijos de Dios y a todos ha concedido Dios el don de la vida.

Ante todos los seres, el Templario debe demostrar caballerosidad, cortesía y honestidad, teniendo presente que son testigos de Dios.

Un templario debe vivir cada día como un crítico del día anterior; de esta manera, cada nuevo amanecer será un paso hacia una mayor nobleza.

Ningún Templario deberá ofender de forma alguna a una persona u otro ser.

Para todos, el Templario debe ser un ejemplo de caballerosidad.

Ninguna mujer deberá temer nada de un Templario, ni de sus palabras ni de sus acciones.

Ningún niño deberá padecer tampoco ese temor.

Ningún hombre, no importa cuán rudo sea, deberá temer a un Templario.

Donde hay debilidad, allí el Templario debe llevar su fuerza. Donde no hay voz, allí el Templario debe llevar la suya. Donde están los más pobres, allí el Templario debe distribuir su generosidad.

Un Soldado del Temple no puede estar esclavizado por creencias sectarias u opiniones estrechas.

Dios es la verdad y sin Dios no hay verdad.

El Templario debe siempre buscar la verdad porque en la verdad está Dios.

Jamás un Templario debe deshonrar a otro, porque dicha conducta le deshonrará a él y llevará descrédito a la Orden.

Publié dans : L'ordre des Templiers | le 6 août, 2011 |1 Commentaire »

OSMTH ESPAGNE

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Publié dans : L'ordre des Templiers | le 20 juillet, 2011 |1 Commentaire »

Le Sang des Templiers

 

 

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Le Sang des Templiers

 

Date de sortie cinéma : 20 juillet 2011

Réalisé par Jonathan English
Avec James Purefoy, Paul Giamatti, Kate Mara, plus

Titre original : Ironclad
Long-métrage américain , britannique . Genre : Action , Aventure
Durée : 02h01min Année de production : 2011
Distributeur : Metropolitan FilmExport

 

Synopsis : En 1215, le roi d’Angleterre, Jean, a été contraint de signer la Magna Carta, un document qui assure la liberté du peuple et constitue désormais la base du droit commun en Angleterre. Furieux d’y avoir été forcé, il lève une armée de mercenaires et commence à piller le pays pour reprendre le pouvoir. Il est sur le point d’atteindre Londres et de remporter la victoire, mais un dernier obstacle se dresse encore sur sa route : le château de Rochester. À l’intérieur, rassemblée par le baron Albany, une petite bande de guerriers rebelles s’est jurée de retenir le roi Jean jusqu’à l’arrivée des renforts. Elle compte un chevalier Templier ; Isabel, la dame du château, mais aussi des mercenaires endurcis comme Beckett et des jeunes soldats tels Guy, qui va goûter à la bataille pour la première fois – et peut-être bien la dernière. Chacun a ses espoirs, ses démons et ses secrets. De part et d’autre de la muraille, les deux camps sont prêts à tout pour l’emporter et l’heure de l’affrontement approche…

Publié dans : L'ordre des Templiers | le 13 juillet, 2011 |3 Commentaires »

CODE DE DEONTOLOGIE des CHAPITRES TEMPLIERS

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CODE DE DEONTOLOGIE des CHAPITRES TEMPLIERS

 

1) Respectueux des libertés de chacun, profondément attachés au civisme, nous nous engageons à n’avoir aucune activité politique ou débat partisan au sein de nos Ordres.

2) Les signataires s’engagent à respecter intégralement les lois du pays qui les accueille dans leur vie quotidienne et, en particulier :

- à respecter la libre circulation et domiciliation de leurs membres,
- à respecter les droits de l’homme et de la femme,
- à respecter les valeurs du couple et de la famille et à tout faire pour les défendre activement.

Ils s’engagent en outre, à ne jamais intervenir dans une politique extérieure, dans la limite du respect des droits de l’homme et du citoyen.

3) Laissant à chacun sa conscience propre face au Dieu de son cœur, nous nous engageons à laisser toute personne libre du choix de son engagement religieux.

4) Nous nous engageons à la plus grande tolérance, vertu fondamentale de notre démarche tant intérieure qu’extérieure.

5) Notre respect des autres Ordres n’est pas limitatif tant que ces dernières ne contreviennent pas aux droits fondamentaux de l’homme et du citoyen. Les signataires s’engagent à la plus grande transparence quant à leurs alliances éventuelles.

6) Nous nous engageons à respecter les droits fondamentaux des enfants. Nous reconnaissons que l’engagement ne peut être qu’un acte clair, délibéré et conscient. En conséquence, aucun mineur ne peut être reçu dans les Ordres signataires.

7) La signature au présent code implique la prohibition de toute drogue illicite au sein des Ordres. Elle engage en outre la non délivrance d’ordonnances ou de produits toxiques.

8) Les signataires s’engagent à ne pas utiliser les messages subliminaux dans leur pratique.

9) les signataires s’engagent à ne pas utiliser l’hypnose en dehors d’un contrôle médical et, en ce cas uniquement, lorsque la maladie met la vie de la personne en danger de mort.

10) Les signataires s’engagent à respecter la liberté individuelle dans le domaine médical, en particulier à ne jamais soustraire un patient aux soins du corps médical, à ne jamais soumettre leurs membres à un régime alimentaire obligatoire, et plus généralement, à proscrire tout procédé qui tendrait à entraver l’exercice éclairé de leur libre arbitre.

11) Les signataires s’engagent à se tenir indépendants de tous professionnels de l’ésotérisme (voyant, parapsychologue… Dont la vocation est commerciale). Si de tels membres existent au sein des associations, ils ne peuvent agir qu’en leur nom propre et jamais sous couvert des signataires de ce code. Les signataires s’engagent de plus, à ne jamais pratiquer de voyance concernant l’avenir d’une personne.

12) Les signataires s’engagent à dénoncer toute exploitation de la superstition tournant autour de la fin du siècle et de la notion d’apocalypse.

13) Les signataires s’engagent à ne pas monnayer les sacrements comme à ne pas se faire rémunérer dans l’exercice du soin spirituel.

14) Les signataires s’engagent à rester prudents en matière d’exorcisme, de possession ou d’envoûtement et à ne jamais se faire rémunérer s’ils interviennent comme prêtres dans une telle affaire.

15) Les signataires s’engagent à respecter la femme comme l’égale de l’homme dans ses droits et complémentaire dans sa spécificité.

16) Les signataires s’engagent à ne pas faire de l’argent un but de leur Ordre. Ils s’engagent, de plus, à ne pas faire du non-paiement de la cotisation une clause systématique d’exclusion.

Tout signataire qui dérogerait à cette charte serait considéré comme exclu de l’Ordre de fait dès connaissance des faits.

Publié dans : L'ordre des Templiers | le 9 juillet, 2011 |Pas de Commentaires »

Le septième Templier

Le septième templier

Le septième Templier dans L'ordre des Templiers arton25889-b34ce de Eric Giacometti et de Jacques Ravenne

 

Fleuve Noir, 09/06/2011 – ISBN 9782265088528


Présentation de l’éditeur

1307. Le roi Philippe le Bel et le pape Clément V ordonnent l’anéantissement total de l’Ordre du Temple. Mais dans l’ombre des commanderies, sept templiers vont organiser sa survivance par-delà les siècles.

De nos jours, le commissaire franc-maçon Antoine Marcas reçoit l’appel désespéré d’un mystérieux frère, sur le point d’être assassiné, qui lui transmet la piste d’un secret fabuleux : le trésor des templiers. Au même moment à Saint-Pierre de Rome, le pape s’apprête à bénir la foule quand il est abattu par un tireur d’élite…

Du Paris initiatique aux arcanes occultes du Vatican, découvrez dans le nouveau Giacometti et Ravenne les étapes codées d’un parcours ésotérique, placé sous le signe de la croix du Temple…

Publié dans : L'ordre des Templiers | le 20 juin, 2011 |Pas de Commentaires »

Prière des Templiers

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1- Prière que les templiers faisaient dans leurs prisons lorsqu’on leur eut refusé, comme hérétiques, de les admettre à la célébration des saints offices.
Sancti spiritus adsit nobis gratia. Maria, Stella maris, perducat nos ad portam salutis. Amen. Domine, Jesu Christe, sancte pater, aeterne Deus, omnipotens, sapiens creator, largitor, administrator benignus, et carissimus amator, pius et humilis redemptor, clemens, misericors salvator, Domine, te deprecor humiliter et exoro ut illumines me, liberes et conserves fratres Templi, et omnem populum tuum chistianum turbatum.
Tu, Domine, qui scis nos esse innocentes, facias liberati, ut vota nostra et mandata tua in humilitate teneamus, et tuum sanctum servitium et voluntatem faciamus ; contumelias iniquas, non veras, contra nos oppositas per graves oppositiones, et malas tribulationes et tentationes, quas passi fuimus, et pati ulterius non possumus.
Omnipotens, aeterne Deus, qui beatum Joannem evangelistam et apostolum tuum valde diligis, qui super pectus tuum in caena recubuit, et cui secreta caeli revelavis et demonstravis, et stante in ligno sanctae crucis, pro redemptione nostra, sanctissimam matrem tuam virginem commendavis, in cujus honore gloriose fuit facta, et fundata religio ; pro tua sancta misericordia liberes et
conserves, prout tu scis nos esse innocentes a criminibus contra nos oppositis, et operas possideamus, per quas ad gaudia paradisi perducamur, per Christum dominum nostrum. Amen
Traduction
Dieu éternel et tout-puissant, sage créateur…, sauveur clément et miséricordieux, ô Seigneur, je te demande humblement, et je te supplie de m’illuminer, de délivrer et conserver tous les frères du Temple, et tout ton peuple chrétien, que trouble le scandale de nos malheurs.
0 toi, mon Dieu, toi qui sais que nous sommes innocents, procure-nous notre délivrance, afin que nous accomplissions dans notre humilité, et nos voeux et tes préceptes, afin que nous remplissions ton service pieux et ta volonté sainte : délivre-nous de ces affronts cruels et non mérités que nous causent nos grands désastres, nos terribles épreuves, et nos affreuses tribulations. Nous avons tout souffert jusqu’à présent ; mais nous n’avons plus la force de résister
désormais.
Par ta sainte miséricorde, délivre-nous et conserve-nous ; tu sais que nous sommes innocents des crimes dont on nous accuse.

Publié dans : L'ordre des Templiers | le 15 juin, 2011 |4 Commentaires »

AUX TEMPLIERS,

 

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AUX TEMPLIERS,

Ils reviennent les Preux Chevaliers, Fidèle escorte

Du Grand Prédestiné.

Ils brandissent l’Etendard au Pied de Lion

Ils ont versé et bu le sang de l’Epine,

Et ils ont cueilli la Rose d’Or. Mais qui les précède … ?

La Guerrière Séductrice au Lys de Cristal

Qui éclaire des mille feux de l’Amour.

De Sept Lieux dans le Temps,

Ils sont revenus les Preux Chevaliers.

L’Empereur, au Temple de la Vierge,

Est déjà couronné.

Et la Colombe a réuni dans son bec, avec

Le brin d’Olivier, les quatre coins du

Merveilleux Manteau Etoilé.

Marie Jeanne EDEL

Publié dans : L'ordre des Templiers | le 13 juin, 2011 |Pas de Commentaires »

L’ombre du temple – Les dessous de l’Histoire d’un procès inique

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Christian Rollat

Broché

Sortie prévue le : 20/06/2011

Editeur: Christian Rollat

ISBN: 978-2-9527049-4-6

EAN: 9782952704946
 

 

Un ouvrage historique qui remet les pendules à l’heure, qui utilise les archives secrètes du Vatican, toutes transférées à Paris par Napoléon Ier en 1810 et qui dévoilera la face cachée du procès de l’Ordre du Temple.
Les Templiers, tout le monde en parle, chacun dit la sienne. Pourquoi cet engouement qui survit encore 700 ans après le Concile oecuménique de Vienne et qui tenta de les condamner jusqu’au-boutisme sans preuve tangible ? Bibliophile invétéré, Christian Rollat soulève le rideau sur ce déni de justice, sur le double-jeu de Clément V. La messe était-elle déjà dite ? « Nous sommes innocents Clément, tu l’as reconnu à Chinon en août 1308 et tu nous trahis encore en 1311 ! » Le pape Bertrand de Got, frappé de népotisme, se bouche les tympans.
Les pères réunis au sein de la cathédrale St-Maurice s’insurgent. L’auteur tire le fil de la pelote, secoue les tabous de l’Historiquement correct. Qu’on le grave en 2012 dans la primatiale Saint-Maurice : « l’Ordre du Temple a été dissous ici, jamais condamné » ; Ses dignitaires sont coupables d’avoir enduré la torture, sans aucune autre forme de procès. Le Concile marque le début des fantasmes ésotériques inutiles.
En 2011, C.Q.F.D

Publié dans : L'ordre des Templiers | le 6 juin, 2011 |1 Commentaire »
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