Note Préambulaire : La vision qui suit découle à la fois de l’histoire officielle et de travaux de recherche réalisés en particulier grâce à un Cardinal attaché au Vatican (Archives et Bibliothèque). La réalité de la création de l’Ordre est évidemment inconnue dans ses détails et dans ses buts réels. Le texte qui suit est la vision la plus sincère que nous puissions communiquer et c’est celle qui sert de bases de références à notre Ordre comme à celui de la Fraternité d’Orient et de Thèbes. Elle est différente de la version officielle et pourra choquer certains mais c’est notre libre credo et tous les personnages cités ont bien existé.
La constitution visible de l’Ordre du Temple a pour point de départ une rencontre au couvent du mont OLYMPE en 1054, de différents Initiés sous la conduite du Grand Maître Michel PSELLOS, lui-même conseiller d’ISAAC 1° COMNENE.
La Tradition fait état de la présence de Frédéric de LORRAINE et de Gérard de BOURGOGNE, lesquels occuperont tous deux quelques années plus tard le trône de Saint Pierre, l’un Frédéric de LORRAINE dès 1057 sous le Nom d’ETIENNE IX, l’autre en 1059 sous le Nom de NICOLAS II. La Tradition rapporte encore que c’est à cette occasion que Michel PSELLOS aurait également reçu voeu de Odon de LAGERY, alors âgé de 12 ans et qui occupera à son tour le Trône de Saint Pierre sous le Nom d’URBAIN II en 1088.
Nous préciserons ici au lecteur que Michel PSELLOS, le Byzantin, fut en son temps le restaurateur de la Philosophie Platonicienne, laquelle n’est pas sans rapport avec l’ORDRE, lorsque l’on sait que l’un des buts de l’ORDRE était d’établir la République d’ Europe, voire une République Universelle basée sur les principes de l’ATLANTIDE …
Michel PSELLOS avait été initié aussi par le Maître arabe IBN AL – HAYTHAM HAZIN, qui passait pour l’un des Physiciens et Mathématiciens les plus habiles du Monde, adepte et développeur lui-même des théories Pythagoriciennes.
Ils créent entre eux l’ORDRE DE LA FRATERNITE D’ORIENT ET DE THEBES, Ordre ayant lui-même survécu aux ans et qui a été le « moteur de la résurgence visible » de notre Ordre, dans sa forme actuelle en 1989…
Parmi eux, il faut signaler la présence importante de DAR EL HICKMET HAKEM, le Fondateur au CAIRE vers 1010 – 1015, de la » Maison de la Sagesse « .
Trente deux années plus tard, soit en 1086, avec l’appui de Odon de LAGERY, lequel occupera le Trône de Saint Pierre en 1088 sous le nom de URBAIN II, ils rencontrent l’ORDRE d’AMUS et désignent les Neuf Chevaliers qui seront chargés de créer la Nouvelle Chevalerie et effectuent un important voyage qui s’achèvera en 1090 à CONSTANTINOPLE, où Hugues de Payens et Godefroy de Saint Omer sont initiés par Michel PSELLOS.
En 1095, Odon de LAGERY, devenu URBAIN II, lance l’appel pour la première croisade.
Dans ce contexte, Hugues de PAYENS et GODEFROY de SAINT OMER poursuivent leur objectif et retrouvent Michel PSELLOS à CONSTANTINOPLE aux premiers jours de 1096, en compagnie du Grand Maître MELCHISSEDEC Le Jeune, qui était l’Ambassadeur de HASSAN BEN SABBAH, Chef des HASHASHINS, connu sous le nom « du VIEUX de la MONTAGNE ».
Ils sont alors initiés par lui aux ‘‘secrets’’ de PYTHAGORE et aux ‘‘Sublimes Connaissances’’ d’Orient et d’Occident, d’où, à l’origine visible les 7 degrés initiatiques de l’Islam chez les Templiers. Ils poursuivent leur « voyage » jusqu’en Orient où ils sont présentés à Nicolas STETATE qui présidait aux corporations de bâtisseurs byzantins. Avec deux religieux, l’un de CITEAUX, frère Jean, l’autre de LUXEUIL, Frère Jacques, ils se rendent au Tibet et, selon la tradition, pénètrent en AGARTHA au Tibet par la porte du Soleil d’Or au symbole du soleil flamboyant.
De retour en France, ils rencontrent Etienne HARDING qui organise une rencontre entre Hugues de PAYENS et THEOCLETE, 77ème Successeur de Saint Jean. C’est de Théoclète que Hugues détient ses pouvoirs sur l’Ordre en création.
Hugues et Godefroy passèrent alors Neuf années à recruter, et à initier à leur tour, ceux qui deviendront leurs compagnons d’armes dans leur projet fabuleux, et parmi les premiers desquels il faut compter Guy de BOURGOGNE, qui occupera, lui aussi le Trône de Saint Pierre en 1119 sous le Nom de CALIXTE II.
Dans le courant de l’Automne-Hiver 1098/1099, de retour en France, ils rencontrent Bernard de CLAIRVAUX, lequel les initie aux secrets des Ordres religieux et les incite à donner à leur projet la forme d’un Ordre Religieux Militaire, seule forme juridique possible à l’époque, même la chrétienté n’était déjà plus le contenu qui était beaucoup plus universel et à le terme ‘‘Domine’’ avait plus de sens que le seul mot Dieu.
Au Solstice d’été de l’année suivante, le 24 Juin 1099, ils fondent l’ORDRE DU TEMPLE. La cérémonie se déroule dans une étrange propriété de la Forêt de TROYES, aujourd’hui appelée Forêt du TEMPLE, elle-même au sein de la Forêt d’ORIENT. Les soubassements de cette propriété, qui deviendra par la suite le siège secret de l’Ordre, reposent sur ONZE Colonnes. Ils Jurent secret, chacun adossé à l’une des Onze colonnes de ce lieu.
Ils sont 9 Chevaliers de France, accompagnés de Bernard de CLAIRVAUX et de Guy de BOURGOGNE, le » Moine Rouge » (en raison des couleurs de sa famille), qui porte épée sur la lame de laquelle on peut lire » In Nomine Domini « … encore une fois ONZE…
Cette épée, selon une certaine tradition, sera remise plus tard, au cours de la Troisième Croisade, à un Roi venu de Bretagne, qui deviendra presque tout aussi légendaire que celui auquel il se réfère, savoir ARTHUR, et ce, sous le Nom de RICHARD 1°, surnommé « Coeur de Lion ». Relevons ici pour l’anecdote historique que ce Roi Anglais reçut les sacrements du mariage dans l’Eglise Templière de CHYPRE et que, plus tard, il fut inhumé à CHALUS, en France, sous protectorat de l’Ordre du Temple. Son gisant est aujourd’hui en l’Abbaye de FONTEVRAUX. Toute cette période du Moyen Age est marquée, nous l’avons dit, par la Domination Intellectuelle et la Puissance de l’Eglise de Rome. Il est Impossible à quiconque de ne point plier genoux devant elle et son épouvantable et toute permanente Inquisition rôdant partout.
Les Initiateurs de l’ORDRE le savent et c’est d’ailleurs la raison de leur longue préparation qui ne compte pas moins de 3 successeurs au Trône de Saint Pierre dans les « fondateurs ».
Bernard de CLAIRVAUX, lui aussi est « choisi » (par Etienne HARDING) et formé selon ce grand dessein et c’est ce qui explique notamment son immense notoriété alors qu’il n’était encore âgé que d’une vingtaine d’années… C’est lui qui fut choisi pour « structurer » le projet sous forme d’un ordre religieux, partant du principe que c’est de l’intérieur d’une telle puissance que l’on peut agir et non de l’extérieur…
L’Ordre est officiellement créé le 24 Décembre 1118 à JERUSALEM sous la Règle provisoire des Chanoines de Saint Augustin et placés sous le Régime de l’Ordre du Saint Sépulcre. Dans le même temps, ils créent l’Ordre des Compagnons, qui allait devenir » l’aile de génie » des Templiers.
Dans le courant de l’hiver 1127, en FRANCE, ils achèvent les préparatifs de cette structuration en Ordre Militaire et Religieux et Bernard de CLAIRVAUX, sous autorité de Hugues de CHAMPAGNE, ( Oncle de Hugues de PAYENS et Véritable Fondateur de CLAIRVAUX), réunit un Concile à TROYES le 13 Janvier 1128 pour donner une Règle propre à l’Ordre « dit de la Milice du Christ ».
Cette première règle n’a pas été écrite par l’Abbé de CLAIRVAUX, elle avait été préparée par les Chevaliers eux-mêmes, aidés en cela de Guy de BOURGOGNE et d’Etienne, Patriarche de Jérusalem.
Cette première règle fait référence au Pape SAINT HILAIRE. Elle fut « remise » à l’Ordre par le Pape HONORIUS. Elle est frappée de la Croix Papale (Croix de Lorraine), dont le sceau a été inversé.
La mission de Bernard de CLAIRVAUX quant à la règle fut sa mise en forme calligraphiée latine, encore que cette tâche fut confiée à un humble moine-scribe répondant au nom de Jehan Mihiel (Jean Michel).
Le seul écrit de l’Abbé de CLAIRVAUX pour l’Ordre fut le LIBER AD MILITES TEMPLI: DE LAUDE NOVAE MILITIAE » (Livre à l’adresse des Chevaliers du Temple: Eloge de la Nouvelle Chevalerie. Encore que ce livre a également été écrit à la demande de Hugues de Payens comme le prouve le texte lui-même dans son prologue:
« …. Semel, et secundo, et tertio, nisi falor, petisti ma me, Hugo carissime, ut tibi tuisque commilitonibus scriberen exhortationis sermonem, et adversus hostilem tyrannidem, quia lanceam non liceret, stilum vibrarem, asserens vobis non parum fore adiutorii, si quos armis non possum, litteris animarem.
Ce qui se traduit par: » A une, à deux, et même à trois reprises, sauf erreur, mon très cher Hugues, tu as sollicité de ma part un écrit d’exhortation pour toi et tes compagnons d’armes. Tu voulais que, à défaut de lance, je brandisse ma plume contre le tyran ennemi, car tu m’affirmais que je vous serais d’un réel secours, en vous encourageant par un texte, puisque je ne puis le faire par les armes.
Il s’agit d’ailleurs plus d’un « Traité » que d’un texte ou d’une lettre. La datation de celui-ci n’est d’ailleurs pas certaine: il a des dates limites qui sont, d’une part le Concile de Troyes de 1129 et la date de mort de Hugues de Payns, soit 1136. Les historiens les plus sérieux datent ce texte de l’année qui a suivi le Concile de Troyes, soit 1130, tout au moins pour sa publication.
Approche historique à partir de recherches réalisées de 1973 à 1975
Travaux dirigés par Laurent Dalliez et David Chelmann