Archive pour novembre, 2010

Planète Gaïa n°4 / 39 et L’Ordre des Templiers

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Planète Gaïa n°4 / 39

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Planète Gaïa, tel est le nom de la nouvelle revue spécialement conçue pour vous, c’est-à-dire
pour des lecteurs exigeants, intéressés par une information libre et une culture alternative. Toutes
les grandes thématiques relatives à la pensée et à l’activité humaine y seront traitées sans tabous,
de manière simple, attractive et sérieuse. Notre démarche vise à apporter des réponses authentiques
aux questions que vous vous posez, concernant la spiritualité, les philosophies, les religions,
les civilisations, le symbolisme, la santé, les médecines alternatives, les techniques de développement
personnel, les mystères historiques et artistiques…Pour autant, nous ne négligerons pas les
faits de société et l’avenir de la planète parce que, en tant que citoyens et habitants de la Terre,
nous sommes tous concernés. INFORMER et AGIR, tel est notre but.
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Planète Gaïa n°4 / 1
PLANETE GAÏA
12 rue de Beaugency
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Courriel : contact@planetegaia.com
Directeur de publication :
Gérard Confino
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Rédacteur en chef :
Nadine Bourhis
nadine@planetegaia.com
Maquettiste :
Gérard Confino
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Conseiller de rédaction :
Richard Khaitzine
richard@planetegaia.com
Abonnement / Publicité :
Gérard Confino
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Ont collaboré à ce numéro :
Richard Khaitzine, Jean-Claude Genel,
Thierry Piras, Gérard Confino, Déborah
Bourhis, Arnaud de l’Estoile, Dominique
Paupy, Gérard Willery, Nadine Bourhis,
René Ménétrey.
Remerciements :
Merci à tout ceux qui depuis deux ans ont
cru à notre projet et nous ont soutenu dans
ces dures épreuves.
Crédits photos, illustrations :
Gérard Confino. Photo D.R
Internet : http://www.planetegaia.com
Prix de vente : France 6,5 €
Publication : Trimestriel
Editeur : Edition MERGANE
12 rue de Beaugency
41290 Oucques
Imprimé en France
Imprimerie GRUEL
2 et 4 rue Frincambault
41102 VENDÔME
Dépôt légal : à date de parution
Les articles et les publicités contenus dans
ces pages paraissent sous la seule responsa-
bilité de leur auteur ou des annonceurs.
Tous droits réservés, reproductions totales
ou partielles interdites sans autorisation
expresse de Planète Gaïa.
Voici le temps de l’Avent qui annonce les fêtes de Noël et son cortège de festivités et de présents.
L’équipe de « Planète Gaïa » avec son dernier numéro de l’année, a donc décidé de vous
faire également deux cadeaux :
Nous offrons en partenariat avec Willy Struzinski, le patron des éditions Médiadit, qui publient
entre autres les livres de Richard Khaitzine, écrivain que vous avez déjà eu le plaisir de lire
dans nos pages et que vous retrouverez aussi dans celui-ci, offre aux cinquante futurs premiers
abonnés ou réabonnés à notre revue un livre au choix de Richard Khaitzine : Parole de Messie
ou Le syndrome de la pie voleuse.
Dans mon dernier éditorial, je vous avais fait une promesse : vous faire rencontrer des templiers
«les templiers du 3ème millénaire ». J’ai tenu ma parole.
Le dossier de notre numéro 4 est entièrement consacré à l’Ordre du Temple. A l’ancien et historique
Ordre par un premier article de Richard Khaitzine sur les rapports des templiers avec
l’alchimie à travers une fameuse règle secrète et autres mystères, mais je n’en dévoilerai pas
plus, je vous les laisse découvrir par vous-même.
Ainsi qu’un autre écrit d’Arnaud de l’Estoile sur l’histoire du Temple et les différentes questions
qui se posent sur leur survivance.
Cette dernière partie de l’article sera le tremplin pour vous présenter l’ « Ordre Souverain et
Militaire des Templiers de Jérusalem », Ordre templier moderne et héritier sinon historique
mais spirituel des « pauvres chevaliers du Christ ». Nous vous présentons les interviews exceptionnelles
de deux des plus grands dignitaires de cet ordre en France, le Grand Prieur pour la
France, son excellence Gérard Willery et le Grand commandeur fondateur de Roumanie, le
chevalier Dominique Paupy, également commandeur de la commanderie Saint-André à Paris.
Nous poursuivrons ce voyage extraordinaire dans le monde de la chevalerie par la visite d’une
ancienne commanderie templière, celle d’Arville, qui vous plongera dans l’univers quotidien de
l’Ordre au temps des croisades. Une promenade dans le jardin médiéval vous familiarisera avec
les plantes employées à l’époque dont (la menthe poivrée) le safran, bien connu(e) aujourd’hui,
mais qui nous vient d’orient. Une fiche vous en expliquera toutes les vertus et son histoire.
Enfin nous terminerons notre voyage par un reportage sur la « Commémoration de la mort de
Jacques de Molay, dernier Grand Maître de l’Ordre ». Plusieurs cérémonies ont eu lieu à Paris
les 19,20 et 21 mars dernier. Plus de 400 participants de 30 nations différentes se sont déplacés
pour ces différentes solennités.
Nous abordons également avec l’article de Jean-Claude Genel, le phénomène des Crop Circles.
Vous avez certainement entendu parler de l’apparition mystérieuse de ces grands dessins dans
les champs de céréales. Mystification ou « signatures cosmiques » comme tendrait à le croire
l’auteur ?
Vous prendrez connaissance également d’un entretien de ce même auteur avec Thierry Savona
sur une communication « médiumnique » avec la regrettée chanteuse Dalida, qui de l’autre
monde nous parle toujours et encore d’amour.
Et bien sur, un article sur le chamanisme, cette fois ci écrit par un chaman urbain, psychanalyste
de surcroit.
Nous avons eu un immense plaisir à préparer ce numéro et nous espérons qu’il en sera de même
pour vous de le lire. L’année se termine. Pour nous le bilan est positif. Nous avons écouté
vos réflexions, vos suggestions et nous sommes heureux que du premier numéro au dernier de
cette année, vous avez constaté une nette amélioration de notre travail. Vous nous avez encouragé
et donné une formidable énergie pour continuer cette aventure et vous satisfaire toujours
plus.
Merci chères et chers lectrices et lecteurs, et pour ne pas faillir à la tradition, nous vous souhaitons
de joyeuses fêtes de Noël, ainsi que tous nos voeux pour l’année nouvelle.
La rédaction
PLANETE GAÏA

 

SOMMAIRE
Crop Circles, Signatures cosmiques
Jean-Claude Genel : page 2
Le chamanisme en ville
Thierry Piras : page 4
Rencontre avec une Etoile.
Jean-Claude Genel : page 6
Le safran
Déborah Bourhis : page 8
Exista-t-il une perversion de l’Ordre
du Temple ?
Richard Khaitzine : page 9
Présentation d’un ordre Templier,
L’OSMTH
Nadine Bourhis : page 14
Les Templiers : Histoire et survivance.
Arnaud de l’Estoile : page 15
Agenda : page 19
Rencontre avec Gérard Willery,
Nadine Bourhis et
Gérard Confino : page 23
Visite de la commanderie d’Arville
Nadine Bourhis : page 29
Rencontre avec Dominique Paupy
Nadine Bourhis et
Gérard Confino : page 34
Commémoration de la mort du dernier
Grand Maître
Jacques de Molay
Nadine Bourhis : page 38
Le coin des bouquins : page 40
 

Publié dans:L'ordre des Templiers |on 25 novembre, 2010 |1 Commentaire »

La fin des Templiers Comment disparut une puissance gênante

La fin des Templiers

Comment disparut une puissance gênante

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Évènement majeur du règne de Philippe le Bel (1285-1314), la disparition de l’ordre du Temple témoigne des rapports conflictuels qu’il entretenait avec Rome.

Une part de mystère entoure toujours les conditions brutales, rapides et efficaces de la suppression de cet ordre fondé au tout début du XIIe siècle.

Après la chute de Saint-Jean-d’Acre en 1291, les Templiers, qui représentaient encore à la fin du XIIIe siècle une puissance politique de premier ordre dans une Europe déchirée par les luttes intestines, sont privés de leur première raison d’être, la protection des pèlerins.

Des princes jaloux de leur pouvoir

Inventeurs de la lettre de change, les Templiers jouaient un rôle d’intermédiaires financiers qui les rendait précieux, indispensables, et surtout dangereux aux yeux de bien des princes.

Jaloux de tous les pouvoirs que rencontrait le sien, mais aussi envieux de la fortune des Templiers, Philippe le Bel, après avoir recueilli des témoignages sur les pratiques initiatiques hérétiques de l’ordre, décida, sans préavis, de le supprimer.

Le 13 octobre 1307, la quasi-totalité des Templiers connus en France furent arrêtés à l’issue d’une opération de police savamment organisée.

Or, bien que l’ordre dépendait directement de lui, Clément V n’apprit ces arrestations qu’après coup. La procédure fut en effet lancée par le roi et poursuivie par ses propres agents : les Templiers avouèrent leurs fautes sous la torture des commissaires royaux. Aucune règle canonique ne fut respectée.

Impressionné, cependant, par les aveux obtenus, le pape ne protesta que mollement et se décida à demander à tous les souverains d’arrêter à leur tour les Templiers.

Il espérait ainsi reprendre l’initiative à Philippe le Bel et poursuivre lui-même la marche du procès. C’était mal connaître le roi français, qui s’opposa fermement au pape : il obtint la convocation d’un concile général à Vienne, sur le Rhône (1311-1312), qui solda l’affaire des templiers et confirma aussi l’installation du pape en Avignon.

Certes, c’était un territoire toujours étranger à la Couronne de France, mais en pleine zone d’influence et possession de son parent le roi de Naples – cependant suzerain de l’Église. Philippe le Bel obtint également de Clément V l’annulation de tous les actes des précédents pontifes, Boniface VIII et Benoît XI, hostiles à la France.

Une sentence administrative

En France, les exécutions sur le bûcher débutèrent en 1310. Dans d’autres pays d’Europe, les chevaliers de l’ordre du Temple parvinrent tant bien que mal à se défendre.

Le gros des effectifs fut condamné sans surprise à l’issue du concile viennois, alors que la commission conciliaire échoua à faire accorder aux Templiers les droits de la défense. Du reste, elle n’insista pas : convaincus que le roi et le pape s’étaient entendus pour supprimer l’ordre, les pères conciliaires renoncèrent à le défendre et acceptèrent sa dissolution, non par sentence juridique mais par mesure administrative.

Les Hospitaliers de l’ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem héritèrent de leurs biens. Les derniers dignitaires Templiers furent jugés en décembre. Parmi eux, Jacques de Molay, grand maître de l’ordre, rétracta les aveux lâchés sous la torture – comme la plupart de ses frères. Dès lors, il fut jugé relaps et condamné au bûcher – comme la plupart de ses frères.

La légende rapporte qu’avant de mourir, il maudit le pape, le roi et son conseiller Nogaret, qui moururent dans les trois années qui suivirent. Relatée six siècles plus tard par Maurice Druon, cette malédiction fit de lui l’auteur à succès des Rois maudits.

Quant à un éventuel trésor que les Templiers auraient laissé derrière eux, s’il n’a jamais été retrouvé, son mythe ouvrit la voie à d’innombrables spéculations, dont la moindre n’est pas celle qui entoure encore aujourd’hui Rennes-le-Château et l’étrange richesse subite de l’abbé Saunière.

Fabien Cluzel

Publié dans:L'ordre des Templiers |on 19 novembre, 2010 |1 Commentaire »

L’ordre des Templiers: entre légende et vérité historique

L’ordre des Templiers: entre légende et vérité historique

18 oct. 2010 célestine salliot

Templiers au combat - domaine public

Templiers au combat – d

Qu’en est-il réellement de l’histoire de ces moines-soldats? Le roi Philippe le Bel les a-t-il fait disparaître pour s’approprier leurs richesses?

L’Ordre est fondé en 1129, par Hugues de Payns. Il s’occupe de la protection des pèlerins, et de la défense du royaume de Jérusalem. Quelques années avant sa création, en 1095, lorsque le pape Urbain II prêche la première croisade, son but est de protéger les pèlerins, sur la route de Jérusalem et de reprendre le Saint-Sépulcre (le tombeau du Christ). En 1099, Jérusalem est prise par Godefroy de Bouillon. C’est dans ce contexte que sont fondés les Templiers, au début, simple milice créée en Orient, nommée les chevaliers du Christ et du Temple de Salomon et chargée de protéger le Saint-Sépulcre. Les Templiers partent ensuite en Occident, recruter des membres. Par la suite, des bulles pontificales officialisent le statut de l’Ordre, qui dépend exclusivement de la papauté.

Le temps de la grandeur

Les Templiers construisent des commanderies partout en Europe afin d’assurer le recrutement et de former spirituellement et militairement les frères de l’ordre. Ils s’établissent dans des forteresses en Orient, qui sont des établissements économiques, politiques, et religieux. Ils transportent, par mer, des hommes, des vivres, de l’or, vers l’Orient. Ils négocient le rachat de prisonniers auprès des émirs arabes ou turcs, et parfois avancent la rançon. Ils bénéficient de dons en terres et en argent, qui leurs permettent de financer leurs missions. Des particuliers ou de institutions (et les rois eux-mêmes) leur confient leurs biens. Ils prêtent aussi de l’argent. Leurs « clients » les remboursent à une valeur supérieure, quand il y a conversion de monnaies (le prêt à intérêt étant interdit par l’Eglise). Ils sont donc à la fois guerriers, religieux et banquiers. Ils possèdent un véritable domaine au nord de Paris et sont exemptés d’impôt par le roi, ils ont également le droit de faire justice eux-mêmes, sur leurs propriétés. Or, la rivalité est intense avec l’ordre des Hospitaliers, eux aussi moines-soldats, établis en Orient, à la même époque. En effet, les Templiers sont très riches et puissants, grâce notamment, à une judicieuse gestion de leurs biens.

«Le temps de la décadence»

Cependant, à la fin du XIIIe siècle, le roi Philippe IV le Bel (1268-1314) est en conflit avec le pape Boniface VIII. La question est: qui, du pouvoir spirituel du pape ou du pouvoir temporel des rois, est supérieur à l’autre pour faire régner la loi sur le territoire national? Les juristes du roi cherchent à exalter la puissance de la souveraineté royale. Or, les Templiers dépendent exclusivement du pape en matière de juridiction: ce qui limite le pouvoir du roi sur son propre territoire. Les Templiers représentent 15000 hommes, dont 1500 chevaliers: c’est une force armée importante, et entièrement dévouée au pape.

Le pape Clément V (successeur de Boniface VIII), souhaite fusionner les Hospitaliers et les Templiers, ce que refuse Jacques de Molay, alors grand maître du Temple. Le pape et le roi se seraient alors rencontrés, quelques mois avant l’arrestation des Templiers… Le pape enquête sur l’Ordre, partant de rumeurs sur des pratiques obcènes. Par ailleurs, après la chute de Saint-Jean d’Acre (ville du royaume latin de Jérusalem), en 1291, la Terre Sainte semble perdue. Les chrétiens d’Orient, dont les Templiers, sont expulsés. Se pose, dès lors, la question de l’utilité de l’Ordre. Leurs citadelles d’Orient coûtent très chères, et parfois même, ils doivent payer les musulmans afin de pouvoir rester en Terre Sainte: l’Ordre est ruiné.

La chute

Le 13 octobre 1307, les 138 Templiers de Paris, comme tous leurs confrères sur le territoire français, sont arrêtés par les agents du roi. Ils sont emprisonnés, torturés et accusés de blasphèmes: notamment de cracher sur la Croix, de pratiquer la sodomie, et de pactiser avec le Diable. Remis au pape, ils sont traduits devant des tribunaux ecclésiastiques (sous les pressions du roi), en 1309, 1310, et 1311. Quarante succombent à leurs tortures, trois seulement n’avouent pas, et cinquante sont brûlés vifs. Les autres sont condamnés à la prison à vie, mais le roi les fait brûler à Paris, le 12 mai 1210, dont le grand maître.

Un héritage controversé

Existe-il un trésor des Templiers? Personne ne l’a jamais trouvé. Est-ce de l’or, des bijoux? Le lendemain de l’arrestation, leurs biens ont été mis sous séquestre, Philipe le Bel a l’intention de les redonner aux Hospitaliers, au bout d’une dizaine d’années. Or, selon les archives du Vatican, la veille de l’arrestation, des membres importants de l’Ordre auraient quitté la France, sur dix -huit bateaux, en partance pour l’Espagne et le Portugal. Emportent-ils leur trésor? Sont-ils au courant de l’arrestation? Selon certaines thèses, le vrai trésor des Templiers seraient un savoir étonnant, accumulé pendant une centaine d’années, ainsi que deux flottes (une en Atlantique, l’autre en Méditerranée). Lorsqu’ils arrivent en Espagne et au Portugal, ils montent l’ordre de Montessa en 1317, puis deviennent les chevaliers du Christ, en 1319. Or, ce sont l’Espagne et le Portugal qui organisent les premières expéditions en Afrique et en Inde; et qui découvrent l’Amérique au XVe siècle. De plus, la croix de l’ordre de Montessa est visible sur les bateaux de Christophe Colomb, lorsqu’il part traverser l’Atlantique, en 1492. Coïncidences? La science des Templiers, serait- elle à l’origine de ces événements majeurs?

Source:

  • Sous la direction de Bernard Guillaume et Deschodt Jean Pierre ; Mythes et polémiques, le retour de la dispute ; Studyrama, 2008.
Publié dans:L'ordre des Templiers |on 19 novembre, 2010 |Pas de commentaires »

Templiers et Francs-Maçons: la piste écossaise

Templiers et Francs-Maçons: la piste écossaise

16 nov. 2010 Vincent Bréquigny

La Franc-Maconnerie est elle l’héritière des Templiers? Pourchassés par Philippe le Bel, les chevaliers se sont-ils réfugiés en Ecosse. Hypothèse historique

De nombreux historiens ont développé des théories basées sur un long et complexe travail de recherche et la collecte de témoignages concernant un éventuel lien entre l’ordre des Templiers et les Francs-Maçons.

La version la plus connue de cette hypothèse historique voit les Templiers se réfugier en Ecosse à l’aube du XIVe siècle, pour échapper aux persécutions dont ils étaient les victimes. Ils se seraient par la suite fondus au sein de la population locale, tout en transmettant aux générations suivantes les secrets du Temple. Secrets qui auraient fini par trouver une résurgence sous un ordre nouveau, celui de la Franc-Maçonnerie, qui nait justement autour de 1599, à Edimbourg… en Ecosse.

Lien entre Templiers et Francs-maçons : une hypothèse qui repose sur des faits avérés

Pour étayer cette thèse, il est tout d’abord intéressant de s’attarder sur les faits historiques.

L’ordre des Templiers, qui avait la particularité d’être composé de moines chevaliers, avait été fondé en 1129, afin d’assurer la protection des pèlerins qui se rendaient en terre sainte et aussi de guerroyer face aux infidèles, lors des croisades et de la reconquête de Jérusalem.

Les Templiers étaient soutenus de manière considérable par l’Eglise et la plupart des grands royaumes chrétiens d’Occident, qui financèrent les campagnes templières, ainsi que leur fonctionnement en général. Cela permit à l’ordre de s’implanter au sein de monastères appelés commanderies, à la fois en terre sainte et en Europe.

Un ordre riche et puissant mais jalousé

Les templiers jouissaient d’une excellente réputation et devinrent peu à peu très puissants, à la fois financièrement et politiquement. Comme ils avaient en charge de conserver la fortune de certains souverains ou seigneurs, ils agissaient comme des banques de l’époque. En outre, ils bénéficiaient de nombreux privilèges et passes droits commerciaux qui confortaient leur richesse.

Durant près d’un siècle et demi, l’ordre des Templiers fut ainsi considéré comme l’une, voir la plus puissante, des institutions de l’époque. Au point de sembler aussi solidement enraciné que l’église chrétienne.
Cependant le vent tourna à la fin du XIIIe siècle, avec la perte définitive de la Terre Sainte en 1291. La légitimité de l’ordre était ainsi remis en cause car son utilité première, à savoir combattre les infidèles au Moyen-Orient, n’avait plus cours. Peu à peu leur statut s’effrita, et un autre événement finit par définitivement sceller leur sort.

Les ambitions du roi de France, Philippe IV le Bel

A l’époque le Roi de France, Philippe IV dit le Bel avait une ambition démesurée pour son royaume: il voulait en faire le plus puissant d’Europe. Le problème c’est qu’il manquait cruellement d’argent, le financement des croisades ayant vidé les caisses. Une situation qui contrastait avec l’immense richesse accumulée par les Templiers. Tant d’argent nourrissait donc beaucoup de convoitises, notamment celle de Philippe.

Cependant le Temple bénéficiait encore de la protection du pape et de l’Eglise.

Pour arriver plus facilement à ses fins, le roi de France fit assassiner le pape de l’époque, Boniface VIII avec lequel il était en conflit, ainsi que son successeur Benoit XI. Il favorisa par la suite l’accession d’un évêque Français, Clement V, au titre de Pape (il déplaça par la suite le Saint Siège de Rome à Avignon). Une fois l’Eglise mise dans sa poche Philippe, disposait d’une liberté d’action dont il ne se priva pas.

Cependant il ne pouvait agir sans raisons contre l’Ordre, car cela aurai pu générer l’intervention d’autres Etats se positionnant en défense du Temple.

Il réussit enfin à trouver une ouverture avec le témoignage d’un ancien Templier, Guillaume de Nogaret qui, en 1305, lui avoua des pratiques obscènes à effectuer lors des rites d’entrées dans l’ordre.

Il n’en fallu pas plus au Roi de France pour faire enfler ce témoignage en preuves accablantes envers les Templiers qui furent bientôt accusés d’hérésie et d’homosexualité entre autres , faits plus que condamnables pour l’époque.

La destruction de l’ordre

Philippe savait aussi que pour réussir son attaque contre le Temple, composé de chevaliers plus qu’aguerris au combat, il fallait agir rapidement et coordonner ses actions.

Ainsi il donna l’ordre à tous les Sénéchaux et Baillis du Royaume de procéder à l’arrestation de tout les Templiers au cours de la journée du vendredi 13 octobre 1307.

La plupart des Templiers se rendirent bizarrement sans combattre, quelques uns s’enfuirent mais nous y reviendrons. Il est difficile de connaître avec exactitude le nombre de templiers qui furent arrêtés ce jour là, mais on l’estime à peu près à 400 sur les 600 chevaliers présents en France à l’époque. D’autres furent capturés les jours suivants.

Cependant l’absence de réaction des Templiers lors de cette journée d’arrestation au delà de l’effet de surprise réel, est trop incompréhensible pour ne pas susciter d’interrogations.

Il semblerait que les Templiers avaient anticiper depuis quelques temps le complot qui se tramait contre eux, et , qu’ils avaient du coup, agis en conséquence.

Pour de nombreux historiens même si les Templiers avaient sans doute un espoir de voir une issue favorable à toute cette histoire, ce qui expliquerai en partie qu’il aient acceptés de se faire arrêter sans se défendre, il est plus que plausible qu’ils aient par mesure de précaution organiser la sauvegarde de certains éléments d’une haute importance pour eux.

Qu’il s’agisse du supposé trésor légendaire, ou de codes et lois précises et inhérents à leur ordre, ou plus généralement à des secrets d’ordre ésotériques, politiques, religieux ou autres.

La flotte des Templiers disparaît

L’élément le plus troublant qui pourrait corroborer cette thèse est la disparition inexplicable de la flotte des Templiers quelques temps avant que ne débutent les arrestations.

A cette époque les Templiers possédaient un nombre considérable de bateaux et autres navires qui représentaient une des plus importantes et plus puissantes flottes d’Europe.

Suite aux arrestations et persécutions qui eurent lieu par la suite, il n’y a jamais eu d’explications concernant ce fait. Aucun document en France à cette époque ne mentionne le cas de la flotte des Templiers, tout comme aucun registre en Europe ne fait état d’une arrivé massive de navires Templiers cherchant à fuir le royaume de France. D’autant plus que ce choix aurait été vain car les arrestations ne se limitèrent pas à la France mais se propagèrent à toute l’Europe.

Trois hypothèses subsistent alors, si l’on considère le fait qu’une partie des Templiers a pris la mer emportant avec eux certains biens ou documents primordiaux à leur yeux.

  • Première hypothèse : les Templiers se sont installés en Terre Sainte, là où ils possédaient anciennement bon nombre de commanderies. On sait de source sûre que certains chevaliers, dont le nombre est toutefois très réduit, ont effectué ce choix, prenant même des patronymes arabes. Cependant il est quasiment impossible qu’une arrivée aussi massive n’ai engendré aucune mention dans les textes arabes de l’époque. Car si tel avait été le cas une information de ce type aurai été un formidable outil de propagande et représenté un tel camouflet contre les chrétiens qu’on imagine mal les Arabes et autres Sarrasins ne pas l’utiliser.
  • Seconde hypothèse: ce groupe de Templiers a trouvé refuge en Scandinavie et particulièrement en Norvège, aux confins de l’Europe et au sein d’un territoire qui n’était pas sous la coupe du Pape ou du Roi de France. Mais cette hypothèse même si elle ne peut être repoussé en bloc, paraît peu crédible toutefois, car à cette époque la population scandinave était infime et les Templiers ne possédaient aucune connexion, ni aucun endroit leur appartenant pour pouvoir s’y implanter rapidement.
  • Dernière possibilité, retenue par un grand nombre d’historiens : les Templiers restants se sont installés en Ecosse.

L’Ecosse, terre d’asile?

Au regard des preuves et du contexte de l’époque la piste écossaise est incontestablement la plus crédible.

Tout d’abord l’Ecosse est le seul pays de l’époque ou les persécutions envers les Templiers n’eurent pas lieu. Plus généralement tout les pays de l’actuel Royaume Uni (Angleterre, Irlande, Pays de Galles) ne montrèrent clairement pas la même ardeur que la France à agir envers les Templiers. Pour le dirigeant de ces contrées, les accusations formulées contre l’Ordre n’étaient pas vraiment fondées. Cependant, la pression du Pape et de Philippe le Bel eut raison du Roi anglais Edouard II qui finit par prendre les mesures nécessaires envers le Temple, non sans rechigner.

Mais le pouvoir d’Edouard ne s’étendait pas sur l’Ecosse qui était à cette époque en plein processus d’indépendance, entamé par William Wallace à la fin du XIIIe siècle et poursuivi par Robert Le Bruce, fraîchement couronné Roi d’Ecosse en 1306.

Il en va de même pour le Pape qui n’avait plus d’autorité en Ecosse après avoir excommunié Le Bruce quelques temps auparavant.

Seul la relation entre Robert Le Bruce et Philippe Le Bel peut faire émettre quelques réserves: à cette époque les relations franco-ecossaises étaient particulièrement étroites et même scellées par l’Auld Alliance.

Toujours est il que l’Ecosse pouvait apparaître comme le territoire parfait pour les Templiers en vue de s’établir sans être poursuivis.

Encore fallait-il y arriver en Ecosse et surtout de la manière la plus discrète possible.

Par la route? Impossible car les hommes de Philippe quadrillaient tout le territoire et, hormis pour un ou deux chevaliers isolés, cette hypothèse ne peut être validé.

L’autre solution est donc une fuite par la mer, ce qui expliquerai donc la disparition de la flotte de l’Ordre.

Néanmoins, même par la mer, il n’existait alors qu’un chemin pour atteindre l’Ecosse: il fallait remonter par la côte ouest de l’Irlande, car la côte est était contrôlée par les navires et troupes anglaises. Ce qui explique, là encore, qu’il y ait si peu de documents faisant état de cette traversée des Templiers.

Une fois débarqués en Ecosse, les Templiers étaient ainsi en sécurité, à l’abri des persécutions orchestrées par Philippe Le Bel et soutenues par le Pape Clément V. Celles-ci s’achevèrent par la dissolution de l’Ordre, lors du Concile de Vienne en 1312, puis par l’exécution du Grand maître, Jacques de Molay et d’un autre templier, Geoffroy de Charnay, brulés vifs sur l’Ile aux Juifs, à Paris, en 1314.

La même année, deux mois après ces exécutions, eu lieu en Ecosse une des plus grandes batailles livrées sur le sol britannique, qui permit aux Ecossais dirigés par Robert Le Bruce d’acquérir pour plusieurs siècles leur indépendance.



Templiers et Francs-Macons: la transmission d’une tradition

La Franc-Maconnerie est elle l’héritière de l’Ordre des Templiers? Pourchassés par Philippe le Bel, les moines-chevaliers se sont-ils réfugiés en Ecosse? Comment y seraient-ils parvenus?Les Templiers et l’indépendance écossaiseCette écrasante victoire obtenue pourtant en infériorité numérique est à mettre au crédit de la stratégie mise en place par Le Bruce et notamment par l’utilisation de carrés de piquiers (schiltrons), qui eurent raison de la cavalerie anglaise. Il est également précisé de façon historique qu’en se dévoilant au dernier moment, la cavalerie écossaise a définitivement scellé l’issue de la bataille. Mais le point étrange c’est que le gros de l’infanterie anglaise a fui devant cette cavalerie. Pourtant, selon de sérieuses références historiques de l’époque, elle était principalement composée de guerriers peu aguerris. Il est donc difficile de croire qu’une poignée de cavaliers écossais peu expérimentés aient mis ainsi en déroute l’immense armée d’Edouard.

L’une des thèses défendue par les historiens qui voient un lien entre les Templiers et les Francs-Maçons est de penser que certains Templiers ont participé à la bataille de Bannockburn, afin de remercier Le Bruce de leur offrir cette sorte «d’asile politique».

D’une part, cela concorde au niveau des dates. D’autre part, à cette époque, une poignée de Templiers à cheval pouvaient engendrer l’effroi au sein d’une grande armée comme celle des Anglais.

Un oubli a mettre sur le compte du patriotisme écossais ?

Même si certains témoignages peuvent laisser penser que tel était le cas, il n’est pas clairement fait mention dans les textes d’époque d’une présence templière lors de cette bataille.

La raison en est simple: cette bataille est un immense symbole pour l’Ecosse qui infligea alors à l’ennemi anglais une défaite prépondérante dans sa quête d’indépendance. Il est donc évident que mettre en avant la présence de Templiers lors de cette victoire aurait, quelque part, conféré moins d’éclat au courage et au patriotisme écossais.

Toujours est il que de nombreux éléments limpides ou plus confus nous permettent de dégager une hypothèse fort probable de templiers étant implantés en Ecosse bien après la dissolution de l’ordre en 1312 et en accord avec le roi d’Ecosse, Robert Le Bruce. Qu’ils aient ou non été présents Bannockburn ce jour glorieux de l’histoire écossaise.

Que sont devenus les Templiers ?

Mais que sont ils alors devenus? Il est évident qu’ils ne pouvaient ouvertement continuer à exister et à agir sous l’étendard de l’Ordre du Temple. Pour bon nombre d’entre eux, ils furent assimilés à la population locale. La plupart reçurent des terres et devinrent des notables écossais.

Beaucoup tentèrent néanmoins de perpétuer les principes et le modèle templier par le biais d’organisations néo-templières, qui pullulèrent à cette époque, de manière clandestine ou non.

Parmi elles, on peut relever le célèbre Ordre de la Jarretière, fondé en 1348 par Edouard III d’Angleterre et qui prévaut encore de nos jours. Ou encore l’Ordre de la Toison d’or et l’Ordre de Saint Michel, en France, dont furent membres certains des plus éminents sujets de l’époque, tel Charles de Bourbon. Tous ces ordre n’avaient bien évidemment ni la taille ni l’aura du Temple. Ce n’était pas non plus des ordres militaires, mais plutôt des organisations à fortes connotation symbolique, regroupant un certaine élite.

Néanmoins un seul ordre à fonction militaire de cette époque peut apparaître, après une minutieuse observation, comme le descendant direct du Temple sur bon nombre de points: il s’agit de la Garde Ecossaise.

La Garde Ecossais, héritage des chevaliers du Temple.

Fondé en 1422 par le roi de France Charles VII (même si on peut fortement présumer que l’origine officielle de l’ordre date de 1410, voire d’avant), la Garde Ecossaise avait comme fonction d’assurer la protection personnelle du souverain français, et ce jusqu’à sa disparition définitive lors de la chute des Bourbons, en 1830.

Sa composition est, d’ailleurs, l’un des éléments les plus troublants.

Durant des siècles on y note la présence quasi-continue des plus importants et puissants clans Ecossais, tel que le Clan Campbell, le Clan Sinclair, le Clan Hamilton, le Clan Seton, le Clan Stuart ou le Clan Montgommery, entre autres.

Ces même clans sont historiquement rattachés à la période charnière vue précédemment: celle de la fin des Templiers et de l’indépendance Ecossaise.

Ainsi pour ne citer qu’eux, les Seton, les Stuart ou les Sinclair de l’époque étaient des proches de Robert Le Bruce. Et l’origine de ces familles est également lié de près ou de loin aux Templiers, comme en attestent de nombreux documents de l’époque, notamment ceux récemment mis à jour par les descendants du Clan Sinclair.

Le mystérieux Clan Sinclair

Le Clan Sinclair, justement, ou plus exactement Saint-Clair, est une illustre famille écossaise d’origine Normande (de l’époque de Guillaume le Conquérant), dont certains membres ont marqué l’histoire. C’est le cas de William de Saint-Clair, l’un des chefs de la révolte écossaise contre Edouard Ier d’Angleterre et compagnon de William Wallace à la fin du XIIIème siècle. Mais aussi celui de son fils, Sir William Saint-Clair, mort en Andalousie en chemin pour la Terre Sainte, pour y enterrer le coeur de Robert Le Bruce.

c’est encore le cas d’un autre William Sinclair, chancelier et régent d’Ecosse au XVe siècle, dont l’histoire retient surtout qu’il fut le dessinateur des plans de la célèbre Rosslyn Chapel, l’un des symboles historiques de la Francs-Maçonnerie, dont la tradition dit «Qu’en 1441, Jacques II d’Ecosse, nomma Saint-Clair patron et protecteur des maçons Ecossais (entendons ici maçons opératifs et pas encore Francs-Maçons), que la fonction était héréditaire, qu’après sa mort en 1480, ses descendants tinrent des réunions annuelles à Kilwinning». Kilwinning etant le nom d’une ville écossaise, mais aussi le nom de la première loge maçonnique du monde.

L’Amérique aussi

Il est également avéré que d’autres membre des clans écossais cités précédemment étaient eux aussi rattachés à la création ou tout du moins à l’histoire de la Franc-Maçonnerie, à travers les siècles. Notamment durant une période prépondérante tant de l’histoire de notre monde que de celle de la maçonnerie, à savoir l’indépendance des Etats-Unis et la tentative de création d’une République Maçonnique souhaitée par d’illustres Francs-Maçons, tels que certains des Pères fondateurs de la nation américaine comme Georges Washington, Thomas Jefferson ou Benjamin Franklin.

Pour certaines personnes le lien entre l’Ordre des Templiers et la Franc-Maçonnerie peut paraître alambiqué, improbable, et tenant plus de propos que certains Francs-Maçons ont délibérément mis en avant afin de créer le mythe de la Franc-Maçonnerie que d’une vérité authentiquement certifiée.

Toujours est-il qu’il demeure des faits historiques si troublants de par leur nature ou sur la durée dans le temps, qu’ils ne peuvent pas être totalement occultés si l’on souhaite faire une analyse objective. A vous de jugez.

 

Vincent Bréquigny.677391549464078809951000009690992082358586760055n.jpg

Publié dans:L'ordre des Templiers |on 19 novembre, 2010 |1 Commentaire »

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Publié dans:VALEURS DE FRANCE |on 18 novembre, 2010 |Pas de commentaires »

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