Archive pour octobre, 2010

Voie de L’Ordre des Templiers

Le Cherchant

Celui qui cherche, qui a médité sur son état d’être, sur son avenir et le
pourquoi d’ici-bas, a constaté, et c’est un acte de volonté, que le travail
spirituel de ce plan est surtout un acte de décision. Et, comme c’est une
décision à prendre entre le matériel et le spirituel, on ne peut pas l’appeler
un plan spirituel, c’est une limite, une frontière entre les deux.

Le Cherchant que nous pouvons aussi appeler le profane, est celui qui a entendu
quelque chose en lui-même peut-être à la suite de lourdes épreuves quel qu’en
soit l’origine, de graves déceptions profanes, les voies du Seigneur sont
insondables lorsqu’il lance un appel vers quelqu’un.

C’est celui qui a entendu un appel spirituel ou qui est suffisamment avancé lui
même pour ne plus se contenter du plan purement matériel. Il perçoit en lui
quelque chose de supérieur. Et cela est facile à voir. L’organisation du monde
lui semble injuste ou incomplète, son intérêt dans les plaisirs usuels et
sensuels décroit, il se sent poussé à penser par lui-même, au lieu d’accepter
les idées des autres, dans un monde qui se veut libre, c’est la grande
tentation. Cet homme, cette femme, qui le fait parfois dans un but égoïste ou de
domination de l’esprit de classe, est au moins à une étape au dessus de
l’indifférence. Il ou elle accomplit un travail de recherche dans un désir
constant de passer toute chose dans le creuset de leur véritable valeur.

Béni soit celui ou celle qui aujourd’hui encore dans ce monde troublé, sait
encore et de nouveau faire la différence entre les vraies valeurs et les valeurs
qui fatiguent, découragent et passent . Ce postulant ou chercheur sur le parvis
de l’Ordre est déjà SERVANT pour son entourage. Remarqué par les autres, il ose,
ces autres, les réveiller de leur léthargie ou se fait rejeter.

Cette étape ne sera pas longue, si le cherchant est sincère, s’il veut
apprendre. Mais, Frères et Sœurs, si son mécontentement ne vient que d’un
caractère aigri, si son manque de satisfactions des conditions existantes n’a
pas d’autres bases que l’envie de ceux qui sont plus fortunés que lui, et si ses
recherches sont limitées par les préjugés de race ou de classe, il restera
toujours dans cet état et ne deviendra rien d’autre qu’un trouble-fête, un
excentrique ou un agitateur.

Le Néophyte- Le Servant

Il a accompli par la potentialité de sa volition un acte de volonté; il a pris
la décision de s’engager et ici commence, déjà et surtout chez nous et de plus
en plus, le travail Spirituel déjà essentiel. Ce Travail le transforme, le
transmute. Cela nous le voyons souvent, et avec joie ce qui prouve que nous
sommes vrais.

Ce frère Servant est l’ex-chercheur conscient d’être sur sa propre voie,
conscient d’avoir trouvé la réalisation et la concrétisation de son aspiration
intime, entre l’Âme et son Dieu. Cela, Frère et Sœurs, dans l’ensemble du
dogme, car le Temple a de nombreuses voies : religieuses, occultes, mystiques,
et pourquoi pas sociales. Pour cette raison il est toujours très dangereux de
convertir dans le monde spirituel, car, même les Ordres Initiatiques ont des
degrés.

Celui qui est rentré dans l’Ordre et qui a trouvé sa propre voie forme un lien
entre la hiérarchie Spirituelle et Invisible de notre Ordre dans les plans
Supérieurs, c’est à dire du Plan Vertical et l’Ordre Psychique proprement dit,
le Plan de la Terre, la branche horizontal de la Croix du Temple. Il se prépare
à devenir un serviteur du Temple, de l’Esprit dans le Temple Éternel. Il brille
ce membre homme ou femme, il donne de la Lumière, même s’il n’est qu’un débutant
conscient qui doit lutter encore pour maintenir sa décision ; et la intervient
la nécessité de l’entourer, de l’aimer, la nécessité de la grande fraternité.
Et, permettez-nous d’être simple dans nos expressions et de comparer la porte
Spirituelle de notre monde hiérarchique invisible a un courant électrique qui ne
passe que si deux bouts de fil sont joints pour que les circuits soient fermés.
Cela est aussi destiné aux Officiers de l’Ordre, aux anciens de l’Ordre, à ceux
qui accomplissent un Travail Particulier dans les cercles intérieurs.

Ce Servant commence a manier, à maîtriser sa Force.

La Force Spirituelle des Plans Supérieurs peut être comparée au courant passant
dans une ampoule électrique. Dans cette dernière le courant qui passe librement
par les fils de substance résistant tels que le carbone, le tungstène ; sous
cette résistance, le courant chauffe le carbone ou le tungstène à la chaleur
blanche, ce qui donne de la Lumière.

Une vie matérielle peut être comparée à ce fil de carbone ou de tungstène qui
donne de la Lumière par sa résistance au courant spirituelle. Une grande partie
du Travail du Servant est donc inconsciente. C’est de l’intérieur qu’il
travaille.

Un travail Spirituel commencé laisse, même si on l’abandonne, des traces
inaltérables. Il brille comme une petite Lumière dans le toit du monde où son
devoir le place et souvent il n’a pas la moindre idée que son faible rayon, même
vu de loin, a donné a un autre cherchant, a un passant, l’étincelle que celui-ci
cherche depuis longtemps.

Il est déjà Porteur d’Étincelles.

L’Écuyer

Le Frère ÉCUYER est déjà le véritable Serviteur, et nous avons vu que la
différence entre le chercheur et le Néophyte consiste dans le fait que ce
dernier a trouvé sa Voie, alors que le postulant ne l’a pas encore trouvé. Nous
avons vu aussi que la Ligne, la Limite ou la Frontière entre le Servant et
l’Écuyer, le Serviteur, est que ce dernier a été définitivement accepté comme
participant dans l’œuvre Initiatique.

Il ne dépend que de sa volonté, de son libre-arbitre d’y persister. Déjà, il
fait don de lui-même. Chaque jour, même involontairement, il pénètre davantage
dans les profondeurs du Grand-Œuvre.

Évitons ici de parler de « grades », d’initiations, surtout dans les divers Ordres
Initiatiques. Mais si on veut regarder les plans d’initiation comme un vaste
Temple (La Pyramide), le postulant tourne autour de l’édifice sans trouver
l’entrée. Le Servant est sur les marches du Temple et regarde par la porte
ouverte, tandis que l’Écuyer est dans le Temple même.

L’Écuyer est celui qui apprend le métier de Chevalier
C’est déjà un Chevalier non encore adoubé
C’est aussi l’étape la plus difficile

L’Écuyer a été admis dans le Temple et il peut être tenté de penser qu’il peut
tout voir, tout comprendre, tout faire. L’impatience le ronge, l’ambition le
saisit et peut-être la vanité le pousse à faire un vol d’ Icare qui le conduira à
une chute.

Le premier travail qui lui est demandé par sa simplicité est important. Le
Servant le considère comme terre à terre. On lui demande souvent quelle est la
nature de ses méditations. La rédaction de rapports afin de mieux le suivre ;
très souvent on est même appelé pour des raisons spirituelles mais que seul le
Maître connait, à lui demander comment il gagne sa vie, quelles sont ses
difficultés dans ce monde profane, ses difficultés professionnelles ou
familiales ou autres.

C’est un très mauvais signe pour cet Écuyer s’il laisse voir l’indifférence, la
paresse, le dégoût du travail ou l’irresponsabilité envers ses simples devoirs.
Nous exigeons de lui, Frères et Sœurs Servants, nous demandons dans notre
Ordre, un travail honorable, un travail consciencieux, un travail joyeux, une
vie modèle. UN EXEMPLE

Les sorties ou joutes oratoires, telles que ‘je n’aime pas mon travail » ou « je
déteste faire ceci ou cela » feront tomber la foudre sur la tête de cet Écuyer.
Nous le rappelons hautement car nous le devons :

Celui qui ne peut pas maîtriser son travail matériel, est incapable
d’entreprendre un travail spirituel.

Celui qui n’a pas un travail matériel, ne peut pas accomplir le don de l’abandon
d’un jour de ce travail matériel pour se consacrer à un travail purement
spirituel car pour pouvoir faire un don, il faut posséder, il faut avoir, et je
pense à tous ceux, Frères et Sœurs, qui ont accompli ce geste dans l’Ordre ou
ailleurs.

Le Frère ÉCUYER est déjà le véritable Serviteur, et nous avons vu que la différence entre le chercheur et le Néophyte consiste dans le fait que ce dernier a trouvé sa Voie, alors que le postulant ne l’a pas encore trouvé. Nous avons vu aussi que la Ligne, la Limite ou la Frontière entre le Servant et l’Écuyer, le Serviteur, est que ce dernier a été définitivement accepté comme participant dans l’œuvre Initiatique.

Il ne dépend que de sa volonté, de son libre-arbitre d’y persister. Déjà, il fait don de lui-même. Chaque jour, même involontairement, il pénètre davantage dans les profondeurs du Grand-Œuvre.

Évitons ici de parler de « grades », d’initiations, surtout dans les divers Ordres Initiatiques. Mais si on veut regarder les plans d’initiation comme un vaste Temple (La Pyramide), le postulant tourne autour de l’édifice sans trouver l’entrée. Le Servant est sur les marches du Temple et regarde par la porte ouverte, tandis que l’Écuyer est dans le Temple même.

L’Écuyer est celui qui apprend le métier de Chevalier
C’est déjà un Chevalier non encore adoubé
C’est aussi l’étape la plus difficile

L’Ecuyer a été admis dans le Temple et il peut être tenté de penser qu’il peut tout voir, tout comprendre, tout faire. L’impatience le ronge, l’ambition le saisit et peut-être la vanité le pousse à faire un vol d’Icare qui le conduira à une chute.
Le premier travail qui lui est demandé par sa simplicité est important. Le Servant le considère comme terre à terre. On lui demande souvent quelle est la nature de ses méditations. La rédaction de rapports afin de mieux le suivre ; très souvent on est même appelé pour des raisons spirituelles mais que seul le Maître connait, à lui demander comment il gagne sa vie, quelles sont ses difficultés dans ce monde profane, ses difficultés professionnelles ou familiales ou autres.

C’est un très mauvais signe pour cet Écuyer s’il laisse voir l’indifférence, la paresse, le dégoût du travail ou l’irresponsabilité envers ses simples devoirs. Nous exigeons de lui, Frères et Sœurs Servants, nous demandons dans notre Ordre, un travail honorable, un travail consciencieux, un travail joyeux, une vie modèle. UN EXEMPLE

Les sorties ou joutes oratoires, telles que ‘je n’aime pas mon travail » ou « je déteste faire ceci ou cela » feront tomber la foudre sur la tête de cet Écuyer. Nous le rappelons hautement car nous le devons :

Celui qui ne peut pas maîtriser son travail matériel, est incapable d’entreprendre un travail spirituel.

Celui qui n’a pas un travail matériel, ne peut pas accomplir le don de l’abandon d’un jour de ce travail matériel pour se consacrer à un travail purement spirituel car pour pouvoir faire un don, il faut posséder, il faut avoir, et je pense à tous ceux, Frères et Sœurs, qui ont accompli ce geste dans l’Ordre ou ailleurs.
Il arrive parfois- et nous le constatons souvent dans notre Ordre qu’au Serviteur soient accordés les dons d’un guérisseur soit des malades physiques, soit de troubles psychiques ou spirituels ou alors des possibilités d’influence sur des astralités. Il est dans l’obligation – et nous le précisons bien- de les employer mais, Frères et Sœurs, dans l’humilité. A l’Ecuyer, il n’est pas permis de cacher ses pouvoirs dans une serviette et de les enterrer, ni de les exploiter pour gagner la renommée ou la richesse. Et si nous parlons de pouvoirs, ne confondons pas avec les « marchands de pouvoirs », avec ceux qui recherchent les pouvoirs.

Nous voulons bien préciser cela :
Les pouvoirs pour vous et dans notre Ordre ne sont que les conséquences de votre Vie Initiatique; ce sont les conséquences tout à fait normales de votre Vie Spirituelle.

Il faut toujours être soupçonneux de la renommée et de la richesse, car ce sont souvent des indications qu’on n’est pas sur le bon chemin.

Mais quelle que soit la nature du Travail de l’Écuyer et de ce qu’il est serviteur, la règle demeure inchangée :

tout service sur le plan physique doit être entrepris avec un but Spirituel.

Il deviendra ensuite une joie et un bonheur. Et je citerai cet exemple pour ceux qui peut-être veulent guérir par un magnétisme Spirituel, ainsi que nous l’apprenons dans nos Maisons : vous ne pouvez pas guérir le corps sans guérir et vous inquiétez de l’Âme et de sa personnalité. Il faut que vous rétablissiez – et vous êtes l’intermédiaire, le Serviteur entre le haut et le bas- dans cet individu , dans l’homme malade- car le malade n’est que des-harmonie- l’Harmonie entre le physique et le Spirituel.

Nous pourrions, bien entendu, nous étendre indéfiniment sur ce sujet. Ce n’est pas l’heure, ni le lieu, ni l’emplacement. Dans nos écrits, nous éveillons, nous guidons, nous vous conduisons, mais ils vous appartient à vous seuls et librement de vous laissez conduire, de vous laisse guider
Le Travail sur le second plan se trouve apparemment par lui-même, tôt ou tard, mais généralement moins de deux ans après le commencement spirituel, car et surtout, et maintenant de plus en plus, s’il travaille en Maison, en commun avec ses Frères et Sœurs, ou simplement dans une Grange. L’Ecuyer se trouvera avec une responsabilité spirituelle. Une personne malade qu’il faut soutenir, une personne surchargée de travail ayant besoin d’aide, quelqu’un sous une influence néfaste qui pourra trouver une meilleure vie sous l’influence d’une franche amitié, un homme, un désespoir qu’il faut nourrir d’optimisme comme un affamé ou tout autre cas semblable ; Servir l’Ordre, l’aimer, l’honorer et par delà l’Ordre la Hierarchie.

L’Ecuyer-Serviteur doit surtout, et si possible, travailler en Maison : d’abord pour avoir le contact avec ses Frères et Sœurs et ses Officiers, et ensuite, par ce contact même, avoir conscience qu’il est entré et fait partie d’une Fraternité Conscient, qu’il faut apprendre à se supporter, à supporter les autres, base essentielle d’une Communauté.

L’Ecuyer, ensuite, par son travail en Maison, son dévouement même s’il ne travaille pas en Maison, sera jugé non seulement par sa volonté d’aider, mais aussi par l’acuité de sa perception des besoins des autres et par les résultats de sa propre influence.

Celui a qui les Entités, pour ne pas dire encore les Maîtres Supérieurs ne remettent pas de Travail et de Responsabilités, même ici bas, peut être bien sûr qu’il n’ira pas loin dans la vie Spirituelle, car celui qui ne peut pas Servir ne peut pas Commander.

Ils sont appelés :

 

- Grand-Maître : Sire, Trés Sage Grand-Maître, Excellence

- Sont appelés Monseigneurs, les Sénechals, Grand Maréchals, Grand Prieurs et
Lieutenants Généraux

- Les Commandeurs de Province sont appelés Tras Respectables Commandeurs

- les Commandeurs de Chevaliers sont appelés Commandeurs (leur titre étant
Maître pendant les réunions.

- Le turcopolier est appelé Frère Turcopolier

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- les membres entre eux se nomments Frères et Soeurs

Publié dans:L'ordre des Templiers |on 17 octobre, 2010 |1 Commentaire »

Arrestation des Templiers

Ce matin, dès l’aube, toutes les polices et les gens d’armes de France et de Navarre, ont investi près de trois mille demeures sur l’ensemble du territoire, pour en arrêter tous les occupants. En fin de journée, l’opération est terminée et il est encore impossible de connaître le nombre exact de ces arrestations. Elles continueront plus tard, dans toute l’Europe, jusqu’à la fin de l’année. Nous sommes le vendredi 13 octobre 1307.

C’est bien ce vendredi 13 qui sera à l’origine d’une croyance populaire, de bon ou de mauvais présage, qui persiste encore aujourd’hui, 700 ans après. Jaloux de leur puissance et de leur richesse, inquiet de leur pouvoir auprès du pape, ou bien mal informé par une campagne délétère, le roi de France, Philippe IV Le Bel, fait arrêter tous les Templiers du royaume, pour apostasie et mauvaises mœurs. L’Affaire est menée par Guillaume de Nogaret, qui fait adresser, dans le plus grand secret, dés le 14 septembre, des « lettres closes » à tous les Baillis et Sénéchaux du royaume, à n’ouvrir « qu’à jour dit ». Ce matin du vendredi 13, de Nogaret lui-même, dirige l’arrestation de près de 140 Templiers de la Maison Centrale de Paris. Sur tout le territoire, ils sont incarcérés, puis interrogés et torturés. Ceux qui réussissent à s’échapper sont repris le jour même. On leur propose le pardon ou la mort. Très peu abjureront. Peu de temps après, ils sont condamnés au bûcher, et dés le 12 mai 1310, 54 Templiers sont brûlés à Paris.

La malédiction : Lors du Concile de Vienne, le 20 mars 1312, l’Ordre est dissout, et leurs biens sont confisqués. Ce n’est que le 18 Mars 1314, que le Grand Maître des Templiers, Jacques de Molay monte sur le bûcher. Ce jour-là, il va maudire ses tortionnaires, pour leur « traîtrise du vendredi 13 ». En effet, la veille, le jeudi 12 Octobre 1307, Jacques de Molay assistait aux obsèques de Catherine de Valois, belle sœur du roi, pendant lesquelles, il porta même un des « Cordons du Poêle », honneur suprême.
La Mémoire populaire retiendra la mort du pape Clément V, à Roquemaure du Gard, dans la nuit du 19 au 20 avril 1314, puis celle de Philippe le Bel, dans les six mois qui ont suivi, comme le prévoyait la malédiction de Jacques de Molay .
« Pape Clément, roi Philippe, Chevalier Guillaume, avant qu’il soit un an, je vous cite à comparaître au tribunal de Dieu ! Maudit ! Maudit ! Soyez maudits jusqu’à la septième génération ! »

A Nîmes et sa région, tout a commencé par cette « lettre close » du 14 septembre 1307, adressée à Bertrand Jourdain de l’Isle, Sénéchal de Beaucaire. Les chevaliers du roi, Henry de la Celle et Oudard de Maubuisson, sont nommés commissaires de la sénéchaussée, pour l’arrestation du 13 octobre. La suite de cette mission est de faire l’inventaire de leurs biens, et de les interroger sur les faits qui leur sont reprochés. De Nîmes, oú réside le Sénéchal de Beaucaire, les ordres sont donnés, là aussi dans le plus grand secret, sur toute la région.

Ce vendredi 13, donc, aux premières lueurs du jour, les « Gens d’armes » de la sénéchaussée investissent près d’une dizaine de Commanderies, et plus d’une cinquantaine de maisons. Trente-trois Templiers sont arrêtés à la commanderie d’Alès, quarante-cinq à Aigues-Mortes enfermés à la Tour de Constance, soixante à Beaucaire et cent cinquante à la commanderie de Nîmes ; soit deux cent quatre-vingt-huit membres de l’Ordre. C’est dire l’importance de la Maison de cette ville, à Paris par exemple, ils n’étaient que cent quarante. Parmi les Templiers arrêtés dans notre région, il y avaient quelques commandeurs, et quelques chevaliers, mais surtout, un très grand nombre de servants. Ils venaient des maisons oú eurent lieu les arrestations, mais aussi des maisons de Calvisson, Aubais, Générac, Montfrin, et Saint-Gilles. A Alès, certains même, venaient des commanderies de Montpellier, Jallès en Ardèche et Le Puy-en-Velay.
Dés le 08 novembre 1307, de Maubuisson lui-même, dirige les interrogatoires des prisonniers d’Aigues-Mortes, oú était retenu Bertrand de Falgues, Commandeur de Saint-Gilles. Le 16 novembre suivant, il poursuit ses investigations à Nîmes, c’est le début de l’Inquisition et des tortures. En 1308 et 1309, débutent les enquêtes pontificales, Clément V est déjà installé en Avignon depuis 1305, l’évêque de Nîmes Bertrand de Languissel prend à son tour les réponses des Templiers. On transférait facilement les détenus d’une prison dans l’autre, d’Aigues-Mortes à Alès, ou de Beaucaire à Nîmes, pour éviter les « réponses convenues »et les faire passer entre les mains de plusieurs inquisiteurs différents. Il y a eu torture, et peut-être bûcher. Toujours est-il qu’en juin 1310, le Concile de Nîmes prononça la condamnation des Templiers du Languedoc. Certains meurent sous la torture, d’autres se parjurent et sont libérés, d’autres enfin sont transférés à Carcassonne ou à Paris et passeront par le bûcher entre 1310 et 1314. Vers la fin de 1312, vingt-deux Templiers, arrêtés en 1307 et incarcérés à Alès, sont absouts.

A cette même époque, Guillaume de Nogaret achète de nombreux biens sur Nîmes, sa région, et en Vaunage, avant de mourir au printemps 1313, à Paris.

A Montpellier et ses environs, les évènements de 1307 ont marqué, là aussi l’histoire de notre région. Lors de l’inventaire des biens des Templiers, entamé dés la fameuse « lettre close » du 14 septembre, car il fallait bien répertorier les sites avant d’organiser les arrestations du vendredi 13 au matin, Oudard de Maubuisson donne une liste impressionnante de commanderies et de maisons, dépendantes de l’Ordre en Provence, réparties le long de la côte méditerranéenne, et limitées au Nord, par les autres possessions du Temple en Quercy et Rouergue. Ce patrimoine, dans certains cas, est encore bien visible de nos jours. Il faut citer à l’Ouest de Montpellier les commanderies du Mas neuf et de Launac, à l’Est Vauguières près de Mauguio, puis Castries et Saint-Michel de Bannières, Lunel et Marsillargues, et enfin Bruyère, sur la commune actuelle de Saint Christol. Dans un périmètre plus large, autour de Montpellier, on notera Lodève, Clermont-l’Hérault, Tiberet, Cazouls, Nébian, Pézenas, Peyrat et Périès, pour ne citer que les plus significatives. Imaginons qu’il en est de même pour l’Aude avec Narbonne, Douzens, Carcassonne, Bezu ou Campagne sur Aude, on comprend facilement que sur la France entière, près de trois milles commanderies ont été visitées, ce vendredi 13, au même instant. C’est cette dernière prouesse, pour l’époque, qui rend l’évènement aussi exceptionnel. Tous les Templiers ont été arrêtés, enfermés dans les places fortes, de Nîmes à Carcassonne, certains même, à l’intérieur de leurs propres commanderies, dans lesquelles ils ont subi la Question, et parfois la torture.
Après son arrestation à Aigues-Mortes, puis son transfert à Alès pour interrogatoires sous la torture, le Commandeur de Saint-Gilles, Bertrand de Falgues (appelé sur certains documents Bernard de Salgues), finira par faire des aveux le 29 août 1311, quatre ans plus tard. Il était accompagné de Pons Gaillard, Commandeur de Launac, et Bertran da Silva, chevalier lui aussi de la Maison de Montpellier. Ce même jour, ils avouent tous les trois, qu’à Montpellier une « Tête magique » est conservée, et qu’elle est apparue sous la forme d’un « Chat parlant la langue des hommes ». Selon la tradition, un trésor serait enfoui à l’emplacement de la commanderie de Montpellier.

Le 20 mars 1312, Clément V, par le Concile de Vienne, confisque tous les biens ayant appartenu aux Templiers pour les confier à la Couronne, puis plus tard aux Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem. Entre temps, certains droits, et quelques domaines ont été acquis par des Seigneurs peu scrupuleux. Nous ne retiendrons que Guillaume de Nogaret, qui avait déjà réalisé la même démarche en 1294, avec les biens des Anglais, et en 1306, avec ceux des juifs, sur notre seul Languedoc

knighttemplarpatlewis.jpg

Publié dans:L'ordre des Templiers |on 13 octobre, 2010 |1 Commentaire »

OSMTH Templier a genou

 

templareinpreghiera1.jpg

 

Au petit matin du 13 octobre 1307, tous les Templiers de France sont arêtés, sur ordre de Philippe LE BEL alors Roi de France. Les Sénéchaux et les Baillis du royaume conduisant une opération de police dans le secret absolu et dirigée par Guillaume de Nogaret.


Ils seront interrogés sous la torture par les commissaires royaux avant d’être remis aux inquisiteurs dominicains…

Frères, reposez en paix, nous assurons la relève et votre mémoire !

 

Soyons dignes de leurs souffrances, de leurs engagements, de leur exemple.

Dans cet esprit commun, prenons la capacité dans notre idéal, pour faire rayonner à nouveau un harmonieux espoir de paix, d’amour pour les êtres qui nous entourent, pour l’humanité.

Que la paix soit avec eux, qu’elle migre dans nos cœurs et dans nos esprits

 


 

NON NOBIS, DOMINE, NON NOBIS, SED NOMINI TUO DA GLORIAM

Publié dans:L'ordre des Templiers |on 13 octobre, 2010 |Pas de commentaires »

Prière de l’Ordre

Ter sancte, ter potens Deus, incomprehensa Trinitas : O lux perenis! Propriis O
ter beata gaudiis! O vera semper Unitas! O una semper Veritas! O sancta seper,
quae bonum diffundis omne, Charitas! Te densa circùm nubila, te circùm
inaccessum jubar, quod iutùs ardent Angeli circùm trementes cernere. Te
confitetur in tuo et plebs renata nomine ; Firmâque praelibat fide Amor, quod
ambit, praemium. Da posse quod jubes, Pater ; Da csire, Fili, quod doces ; Fac
coede toto, Spiritus, Nos velle, quod probas bonum. Qui nos creavit, laus Patri
; Laus qui redemit Filio ; Qui charitate nos foves , Sit par tibi laus,
Spiritus, Amenist24710022knightontheattack.jpg

Publié dans:L'ordre des Templiers |on 5 octobre, 2010 |Pas de commentaires »

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