La Garde Pontificale Romaine

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La Garde Pontificale Romaine

Chapitre I : prologue

La Garde Pontificale Romaine a pour postulat de défendre les préceptes d’Aristote et de la Foi, l’Église Aristotélicienne et ses représentants à Rome et dans les États Pontificaux, tout particulièrement Sa Sainteté le Pape.
Elle est partie intégrante des Sanctes Armées que dirige le Cardinal Connétable de Rome et est l’élite des Armées Papales.
De par ces faits, elle se soumet exclusivement à l’autorité intemporelle de Rome et de Sa Sainteté le Pape.
En conséquence de quoi, tout membre de la Garde Pontificale Romaine s’emploiera uniquement a ce postulat.

Article 1.1 : l’essence spirituelle du Postulat du garde pontifical
-Un garde pontifical se doit de servir l’Église Aristotélicienne et se doit de la défendre, ainsi que ses préceptes et ses valeurs selon Aristote et le Livre des Vertus;
-Il reconnaît, respecte et est fidèle à l’Église Aristotélicienne;
-Il reconnaît, respecte, croit et applique et fait appliquer ce qui est contenu dans le dogme Aristotélicien;
-Il doit être un fervent Aristotélicien et ne jamais remettre en cause la primauté de la papauté sur n’importe quelle autre couronne;
-Il doit être baptisé.
Être garde pontifical est un grand honneur, c’est le meilleur corps armé de l’Église et il est composé des meilleurs hommes. Toute son existence doit être dévouée au service de notre Saint-Père et de l’Église.

Article 1.2 : l’essence militaire du Postulat du garde pontifical
La Garde Pontificale a pour devoir de sécuriser le Saint Siège, Rome et les États Pontificaux.

-A donc l’obligation de protéger Rome contre toute action visant à assaillir, troubler, déstabiliser ou détruire le Saint Siège, Rome et les États Pontificaux, par tout moyen nécessaire à la bonne entreprise de son devoir de garde et de défense;
-A donc en outre devoir de prévention ou d’action contre toute agression physique contre le Pape et les représentants de la Sainte Église Aristotélicienne au Saint Siège, à Rome et dans les États Pontificaux, par tout moyen nécessaire à la bonne entreprise de son devoir de garde et de défense.
La Garde Pontificale Romaine est et constitue le dernier rempart entre les forces du mal et le Saint-Père.

Article 1.3 : des missions spécifiques de la Garde Pontificale

-La Garde Pontificale se doit de protéger l’intégrité physique du Saint-Père;
-Elle se doit de contrôler les entrées et sorties de la cité de Rome;
-Elle est de facto responsable des entrées au Palais Pontifical, aux bureaux du Secrétaire d’État et aux appartements privés du Pape ainsi qu’aux Palais des différentes Congrégations et Offices;
-Elle se doit d’accompagner le Pape dans tous ses déplacements;
-Elle est chargée d’escorter les Cardinaux ou les émissaires étrangers de marque au Saint Siège, à Rome et dans les États Pontificaux;
-Elle est responsable de la sûreté et de l’ordre public au Saint Siège;
-Elle est responsable de la sûreté et de l’ordre public à Rome, en collaboration avec la Milice Romaine;
-Elle est responsable de la sûreté et de l’ordre public dans les États Pontificaux, en collaboration avec la Prévôté des villes et cités;
-En cas de croisade, la Garde Pontificale ne suivra les croisés qu’en cas d’extrême urgence et uniquement sur demande exprès du Pape, de la Curie et du Cardinal chargé des Saintes-Armées.
Article 1.4 : du droit de recours aux armes de la Garde Pontificale
Le droit de recours aux armes est étendu ci-après à :

-La légitime défense;
-La rébellion à la légitime autorité des clercs de l’Église Aristotélicienne;
-La rébellion à la Garde Pontificale dans l’exercice de ses attributions;
-Le passage en force de points de contrôle, de barrages ou de blocus;
-L’entrée non autorisée dans le Palais Pontifical ou dans un Ministère par un individu non-reconnu;
-L’entrée non autorisée dans une enceinte réservée à la Garde Pontificale Romaine par individu non-reconnu;
-Les tentatives d’évasion;
-Par réquisition écrite du Connétable, du Camerlingue ou du Pape;
-Pour les outrages envers le Saint Père ou l’Eglise Aristotélicienne.
Chapitre II : préceptes de la Garde Pontificale Romaine

Article 2.1 : les douze commandements régissant la vie du garde épiscopal

1) Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement.
2) Son Saint Nom tu respecteras, fuyant blasphème et faux serment.
3) Le jour du Seigneur garderas, en servant Dieu dévotement.
4) Tes père et mère honoreras, tes supérieurs pareillement.
5) Meurtre et scandale éviteras, haine et colère Identiquement.
6) La pureté observeras, en tes actes soigneusement.
7) Le bien d’autrui tu ne prendras, ni retiendras injustement.
8 ) La médisance bannira, et le mensonge également.
9) En pensées, désirs, veillera à rester pur entièrement.
10) Bien d’autrui ne convoiteras pour l’avoir malhonnêtement.
11) Foi et Raison te guiderons simultanément.
12) Seuls Aristote et Christos tu loueras, évitant les faux prophètes.
Article 2.2 : le Code Général de Conduite du garde pontifical.
Le garde épiscopal doit toujours garder en mémoire et doit toujours respecter les dix commandements.

Il se doit toujours agir dans l’esprit et le respect de son serment et de la foi aristotélicienne.
Il se doit de croire ce que l’Église enseigne et doit appliquer ses directives.
Il se doit de se repentir de toutes ses faiblesses et se défendre contre elles.
Il se doit de s’acquitter de toutes ses tâches envers l’Église Aristotélicienne ou ses représentants
Il se doit de ne pas mentir et respecter la parole donnée.
Il se doit de rester ferme et faire face à l’adversité avec abnégation.
Il se doit de faire preuve de courage, de bravoure et de générosité.
Il se doit de ne pas se comporter avec lâcheté ou traîtrise.
Article 2.3 : le Code spécifique de Conduite du garde pontifical.

Il se doit de faire preuve d’honneur et de droiture même en cas de situations extrêmes
Il se doit de demeurer au péril de sa vie, si ce sacrifice peut sauver le Saint Père
Il ne craint pas la mort, car il dévoue sa vie à l’Église Aristotélicienne
Il se doit de ne pas laisser insulter sa Sainteté le Pape ou les Institutions Romaines
Il se doit de faire preuve de retenue et de tempérance
Il se doit au secret le plus absolu sur ses tâches, missions ou sur ce qu’il pourrait entendre
Il se doit de ne pas faire plus de deux sommations
Il se doit en vertu des principes d’Aristote, d’user de la coercition avec graduation
Il se doit de traiter avec respect les individus qu’il appréhende
Le garde pontifical romain représente le bouclier personnel du Pape, il se doit à son image d’être étincelant, infranchissable et irréprochable
Chapitre III : du recrutement et de l’intégration au sein de la Garde Pontificale Romaine :

Article 3.1 : des Conditions générales de recrutement

-Tout fidèle, homme ou femme , aristotélicien et baptisé peut postuler;
-Tout postulant devra se présenter au Château en y inscrivant son véritable pseudo au sein des royaumes ou du Saint Empire et sans user d’aucun artifice maléfique visant à dissimuler ce dernier.
En outre :

-Il ou elle devra ne pas être fiché comme membre d’une organisation hétérodoxe, secrète, ou criminelle;
-Il ou elle devra ne pas être fiché comme criminel.
Article 3.2 : des Conditions Particulières de recrutement

-Tout postulant devra avoir une expérience significative dans le métier des armes;
-Tout postulant devra être un vétéran et avoir participé au moins a un combat;
-Tout postulant devra avoir recommandation et candidature appuyé par trois Prélats;
-Tout postulant devra être membre d’un Ordre Militaro-Religieux reconnu ou de la Garde Épiscopale depuis plusieurs mois.
De facto tout postulant devra montrer états de service irréprochables au sein de ces Ordres ou de la Garde Épiscopale par document ou certificat les attestant .
Ne peuvent prétendre entrer dans la garde :

-Les fidèles faisant partie d’une organisation militaire, non rattachées aux Saintes Armées;
-Les fidèles faisant partie d’un Conseil Ducal/Comtal sauf pour le poste de Porte Parole;
-Les religieux;
-Les Vidames.
Article 3.3 : démarche de recrutement
Les postulants devront se présenter à la Caserne principale de la garde Pontificale Romaine.
Une fois la demande enregistrée, les postulants devront alors laisser un message à l’entrée pour se présenter.
Dans le même temps les postulants devront présenter dossier comprenant :

-Lettre de motivation adressée au Commandeur de la Garde Pontificale;
-Lettres de recommandations demandées en vertu de l’article 3.1.2 de la présente charte;
-Attestation du Grand Maître de l’Ordre auquel ils appartiennent validant leur appartenance et leurs états de service;
-Attestation de participation a au moins un combat majeure ou bataille.
Ce dossier sera soumis au Conseil de la Garde Épiscopale.
Les postulants auront plusieurs entretiens avec le Préfet des Vidames et le Commandeur de la Garde Pontificale après enquête de moralité.
Après acceptation de la candidature les postulants passeront recrues dict garde novice.

Chapitre IV : de la formation des gardes pontificaux

De part sa fonction et ses attributions, la Garde Pontificale bénéficie d’une formation.

La recrue devra passer un mois au sein d’une Caserne de la Garde Pontificale Romaine pour suivre sont entraînement.

La formation se déroulera selon deux phases distinctes : la formation théorique et la formation pratique. Les deux phases dureront le temps nécessaires.

La recrue pourra être interrogée et notée à tout moment par un instructeur papal lors de la formation durant laquelle il pourra recevoir des interrogations notées.
Les notes seront classées de 0 à 20, 20 étant la meilleure note.

Le fait d’être présent dans une des Casernes de la Garde Pontificale Romaine ne donne aucun droit au garde novice. Il appartient à un Bataillon d’Instruction mais ne peut entreprendre d’actions sans l’assentiment direct de son Officier Supérieur.

L’intégration des gardes novices aux Bataillons d’Instruction se fait pour une durée indéterminée en fonction des besoins. Bien qu’après deux mois, les gardes novices seront convoqués pour statuer sur la continuité ou non de leur formation.

Article 4.1 : formation théorique religieuse

-Apprentissage religieux du Dogme Aristotélicien qui est affiché au sein de la Caserne Papale;
-Compréhension de la Religion Aristotélicienne;
-Lecture du Droit Canon;
-Assimilation des valeurs aristotéliciennes.
Article 4.2 : formation pratique physique et militaire

-La maîtrise parfaite du langage et du RP;
-Apprentissage du maniement des armes;
-Entraînements sur le terrain (duel-simulation RP bataille).
Article 4.3 : de la vérification des acquis des formations
La maîtrise parfaite du langage sera évaluée tout au long de la formation de la recrue.
Durant toute la phase de formation pratique physique et militaire, la recrue pourra être interrogée sur ses connaissances théoriques et pourra être noté à la convenance de l’instructeur papal en charge de la recrue.
Il sera noté durant des combats (duel-simulation RP bataille).
Les notes vont de 0 à 20, 20 étant la plus forte note.

Nota : pendant toute la durée de la formation, le Préfet des Vidames possède un droit de veto sur toute décision prise par les instructeurs de la Garde Pontificale Romaine ou de l’Officier en charge de la recrue.

Article 4.4 : de la discipline pendant la formation
Durant cette période, la recrue s’obligera à passer au moins une fois à la caserne tous les jours sous peine de se recevoir un blâme par ses instructeurs.

Deux blâmes engendrent une peine de prison. Si cet évènement se renouvelle à deux reprises, les instructeurs papaux peuvent déposer une demande de licenciement du garde novice.

Article 4.5 : visite médicale
La recrue devra passer une visite médicale au cours de laquelle il recevra une inspection totale de ses capacités physiques. Le médecin en charge de l’osculation devra remettre un rapport écrit au corps des instructeurs Papaux. Ce dernier déterminera une note au dossier.

Article 4.6 : de l’intégration définitive
Après cette formation les instructeurs de la Garde Pontificale Romaine devront rendre un dossier complet à leur hiérarchie avec avis favorable ou défavorable.
La décision finale revient au Commandeur de la Garde Pontificale. Le Préfet des Vidames conserve son droit de veto quant à l’acceptation définitive du garde novice.

Le garde novice ainsi intégré sera garde pontifical.
Son affectation définitive sera déterminée après commission en fonction des effectifs et des desiderata du garde novice.

Être garde pontifical est un honneur et un privilège rare.
Faire partie de la Garde Pontificale Romaine, c’est faire partie de l’élite, mais c’est aussi une charge ou les maîtres mots son Foy et Abnégation envers l’Eglise Aristotélicienne et le Saint Père.

Les membres d’Ordres Militaro-Religieux ou d’Ordres de Chevalerie Alliés Aristotéliciens seront placés en détachement complet leur temps de service. Ils se placent sous le commandement unique du Commandeur de la Garde Pontificale Romaine. Leur tâche ne saurait souffrir de dispersion.

Il devra alors prêter serment :

« Je jure de servir avec fidélité, loyauté et honneur le Souverain Pontife [nom du Pape] et ses légitimes successeurs, ainsi que de me consacrer à eux de toutes mes forces, offrant, si cela est nécessaire, ma vie pour leur défense. J’assume également ces engagements à l’égard de la Curie et des cardinaux pendant la vacance du Siège apostolique. Je promets en outre au Commandeur et aux autres supérieurs respect, fidélité et obéissance. Je jure d’observer tout ce que l’honneur exige de mon état. »
La nouvelle recrue s’avance alors solennellement, pose la main sur le drapeau de la Garde et dresse le pouce, l’index et le majeur de la main droite (symbole de la Trinité) en récitant :

« Moi, [nom de la recrue], je jure d’observer loyalement et de bonne foi tout ce qui vient de m’être lu. Aussi vrai que Dieu et nos Saints Patrons m’assistent.
Parce ce serment fait, je deviens et demeurerais membre de la Garde Pontificale Romaine»

Publié dans : L'ordre des Templiers |le 5 mai, 2010 |6 Commentaires »

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6 Commentaires Commenter.

  1. le 27 août, 2010 à 15:16 skip écrit:

    bonjour,
    quand le site parle de garde pontificale romaine , il s’agit bien de la garde Suisse ?
    Merci au(x) personne(s) pouvant m’éclairer .

  2. le 29 août, 2010 à 0:44 nonnobisdominenonnobissednominituodagloriam écrit:

    Voici la reponse
    http://www.oeuvres-uof.org/chevpontif/fonctionnement.htm

  3. le 29 août, 2010 à 9:14 skip écrit:

    Merci beaucoup ,donc la garde pontificale ne protège pas directement le saint-père ?

  4. le 29 août, 2010 à 9:41 nonnobisdominenonnobissednominituodagloriam écrit:

    VATICAN
    Service de renseignement civil : Section pour les relations avec les etats
    Service de renseignement civil : CS-SCV SIV (Comite pour la securite de l’Etat de la Cite du Vatican)
    Forces Speciales civiles : Gardes Suisses
    Forces Speciales civiles : Groupe d’Intervention Rapide
    Forces Speciales civiles : Departement Anti sabotage
    Type d’ACCREDITATION DU SIV au VATICAN :

    secretarii
    camerieri segreti
    coppiere segreto
    scutifero segreto
    camerarius secretus
    sacrista secretus
    scalco secretus
    bibliotheca secreta
    camerae secretae
    capella secreta
    archivum secretum

    C’est au Château Saint-Ange, que l’on commença à parler des «Archives Secrètes Vaticanes» (Archivum Secretum Vaticanum)
    puis maintenant c’est quatre-vingt cinq kilomètres de rayonnage, recueillie dans plus de six cent trente fonds différents (s’accordant dans un ensemble documentaire au caractère unitaire) et en constante augmentation (chaque année les différentes représentations pontificales à travers le monde, la Secrétairerie d’Etat et les différentes Congrégations déposent des centaines d’unités aux Archives), et couvre un arc chronologique continu de plus de 800 ans

    Gendarmerie de l’État de la Cité du Vatican

    La gendarmerie de l’État de la Cité du Vatican est une des forces de sécurité publique du Vatican.

    Fondée en 1816 par Pie VII, réformée par Pie IX, puis dissoute par Paul VI le 14 septembre 1970, avec deux autres corps armés pontificaux, la Garde noble et la Garde palatine, subsistant comme Corps de vigilance de l’État de la Cité du Vatican, avant de prendre son appellation actuelle.

    Elle est composée d’environ 130 personnels, dont 8 officiers.

    Missions
    Les fonctions de police de sûreté de l’État et des personnes et des biens qui se trouvent sur le territoire de la Cité du Vatican, ainsi que les fonctions de police judiciaire et de police de la circulation routière, exercées jusqu’en 1970 par la gendarmerie pontificale, ont alors été dévolues au Corps de vigilance de l’État de la Cité du Vatican, composé d’un peu plus de cent hommes (Agents de vigilance), dépendant directement de la commission pontificale pour l’État de la Cité du Vatican, en vertu de la Loi n° CLXVIII du 25 mars 1991 émanant de cette commission.

    En 2002, le pape Jean-Paul II a décidé de donner la direction des services de sécurité et de protection civile de la Cité du Vatican à la Gendarmerie et aux Pompiers du Vatican et la loi n° CCCLXXIV du 2 janvier 2002 (entrée en vigueur le 1er février 2002) a remplacé la dénomination de 1970 en Corps de la Gendarmerie de l’État de la Cité du Vatican, en conservant la structure et les fonctions du corps de vigilance.

    En plus de la sécurité interne de l’État, les gendarmes ont pour mission la protection et la défense du Souverain Pontife y compris lors de ses déplacements hors du Vatican. Sur la Place Saint-Pierre et en Italie, cette mission est assurée en collaboration avec les forces de sécurité italiennes, en vertu du Concordat de 1929. Hors des frontières du Vatican, la sécurité rapprochée du Pape est assurée par les gendarmes en accord avec les autorités de police du pays hôte.

    Le 13 mai 1981, après avoir tiré sur Jean-Paul II, le Turc Alì Agca fut bloqué sur la place Saint-Pierre par la gendarmerie vaticane qui le remit immédiatement aux forces de l’ordre italiennes.

    La sécurité extérieure de la Cité du Vatican est assurée par les forces de sécurité italiennes, qui disposent d’un Inspectorat de sécurité publique près le Vatican, dont l’état-major est situé Piazza Citta Leonina, à quelques pas des colonnades de la Place Saint-Pierre.

    Recrutement et organisation
    Les gendarmes sont recrutés parmi les citoyens italiens agés de 20 à 25 ans, de foi catholique éprouvée et anciens membres des forces de sécurité italiennes (polizia, carabiniers, garde de finance), mesurant au moins 1m74. Les élèves gendarmes sont titularisés après deux ans de stage, à l’issue d’un examen spécial d’aptitude.

    Les gendarmes vivent en caserne durant leurs deux premières années de service. Ils assurent la faction aux postes de garde de la poste vaticane, de la gare ferroviaire, de l’héliport, du gouvernatorat, ainsi qu’à l’entrée des musées, à l’Annone (supermarché du Vatican) et dans les jardins du Vatican. Ils ont en charge le contrôle de la circulation dans la cité du Vatican. Leur service s’effectue par roulement de 48 heures.

    La gendarmerie est organisée hiérarchiquement : La discipline et le fonctionnement sont du ressort de l’inspecteur général[1].

    L’inspecteur général est assisté d’un vice-inspecteur vicaire et d’un vice inspecteur.

    Grades
    Les grades de la gendarmerie de l’État de la Cité du Vatican sont :

    agente (agent) ;
    agente scelto (agent choisi) ;
    vice assistente (vice assistant) ;
    assistente (assistant).
    Les promotions de grade ont lieu après sept ans de carrière pour les personnels notés au niveau « optimal ».

    Armement
    Les gendarmes sont actuellement dotés d’un pistolet automatique Glock 17 (parabellum 9mm), porté de manière apparente. Ils disposent aussi de quelques armes plus puissantes, comme les pistolets-mitrailleurs Beretta M12, également utilisés par la police italienne. Contre d’éventuelles émeutes ils ont en dotation des bâtons téléscopiques, des pulvérisateurs au poivre et des gaz lacrymogènes.

    Uniforme
    Autrefois vêtus, lors des cérémonies, comme les grenadiers de l’Empire, les gendarmes portent actuellement en service courant une tenue bleu foncé[2] avec une casquette aux armes du Saint-Siège. En hiver, il revêtent par-dessus une cape de même couleur, doublée de rouge.

    Pour certains services d’honneur, ils conservent l’uniforme de l’ancienne gendarmerie pontificale, soit la petite tenue avec le képi, soit la grande tenue avec le bonnet à poil ou le bicorne et les aiguillettes blanches, héritées, comme celles des gendarmes français, de l’uniforme de la maison militaire du roi de France.

    Aumônerie
    Un aumônier est affecté à la gendarmerie vaticane. Ce poste a été tenu de nombreuses années par Mgr Virgilio Noe, actuellement cardinal du titre de Notre-Dame Reine des apôtres.

    Citoyenneté
    Les gendarmes, citoyens italiens, ne possèdent pas la citoyenneté vaticane, contrairement aux gardes suisses qui l’obtiennent, de façon temporaire, pendant la durée de leur service.

    Notes et références
    ↑ Depuis juin 2006, l’inspecteur général du corps de la Gendarmerie de l’État de la cité du Vatican est Domenico Giani, ancien officier de la garde de finance (Guardia di Finanza) qui a servi dans les organes de l’information et de la sécurité de la présidence du conseil des ministres italiens. Domenico Giani était, depuis 1999, le bras-droit de Camillo Cibin, ancien commandant de la Gendarmerie du Vatican.
    ↑ Cet uniforme remplace la tenue grise du Corps de vigilance.
    RépondreCiterNotifier

  5. le 29 août, 2010 à 10:08 skip écrit:

    merci beaucoup pour ces précisions !

  6. le 6 novembre, 2014 à 17:59 GCP écrit:

    HISTOIRE GARDE CORSE PAPALE.
    La présence de Corses dans l’entourage des Souverains Pontifes remonte au moins à l’époque où Pépin le Bref a attribué l’île au Pape Étienne II en 755, avant sa donation par Charlemagne en 774 à Adrien 1er.La paroisse de San Grisogono est élevée au rang d’église nationale des Corses dès 1445 et fut le lieu de sépulture de nombreux officiers Corses au service du Saint-Siège.Au XVI° siècle, une colonie Corse nombreuse et prospère, faite de commerçants, d’ecclésiastiques, d’étudiants y peuplent un quartier du port. On les trouve dans l’entourage immédiat ou dans la famille des papes, tant ecclésiastes que laïcs.
    Le service des Corses remonte au règne de Léon IV qui régna de 847 à 855. Rome fut alors le refuge de nombreuses familles corses qui fuyaient les pillages barbaresques. Ce pape les utilisa pour le peuplement d’Ostie et pour la garde de l’enceinte ou « Mure di Leone IV ».
    Comme les troupes ne sont pas permanentes on en ignore le nombre.
    Entre 1468 et 1471, quatre compagnies de gens d’armes (cavalerie lourde) Corses sont entretenues et soldées à Rome. Sous les règnes des Papes Alexandre VI (1493-1503) et Jules II (1503-1513) ces compagnies sont multipliées. Sous le pontificat de Jules II, l’armée pontificale atteint le chiffre de 12 000 hommes de toutes provenances et de toutes nationalités, et pas nécessairement catholiques.
    En 1502, en prévision d’une action contre les Turcs, une flotte de guerre forte de 13 galères est armée, les équipages recrutés sur toutes les côtes latines.
    Après la déroute de Lautrec devant Naples en 1528, les débris de l’armée française remontent vers le nord à travers les États de l’Église. Parmi eux les bandes Corses au service de France, soit 3 000 hommes. 600 s’arrêtent à Rome, et y prennent du service à la solde de Clément VII (1523-1534). Parmi ces troupes, les compagnies des Capitaines Sampiero Corso et Raffaelo Corso.
    Après le sac de Rome en 1527, par les troupes impériales, la Papauté prend de la distance et adopte une position de neutralité dans le conflit qui oppose François 1er et Charles Quint, et elle n’intervient plus.
    Il faut attendre la bataille navale de Lépante le 7 octobre 1571 pour voir l’armée pontificale prendre part à la campagne navale de la Chrétienté contre les Turcs. Des équipages Corses montent les galères armées par l’Église.
    Cette campagne navale sonne la fin des Papes guerriers. A partir de ce moment, les troupes vont devenir permanentes. Un service régulier est créé. La Garde Corse est organisée.
    Leur présence dans les troupes pontificales est attestée bien après la dissolution de la Garde Pontificale Corse, notamment parmi les sbires. La date de création est ignorée. Selon certains, sous Grégoire XIII (1572-1585), sous Clément VIII en 1603 ou sous Paul V en 1607.
    Il semble que cette Garde Corse ne soit pas une création mais une réorganisation d’unité déjà existante.
    L’ambassadeur vénitien Paolo PARUTA relate qu’en 1595, 600 Corses se trouvaient en service, et que ce nombre fut porté à 1 000. Giovanni DOLFIN, successeur de PARUTA, note qu’en 1598, les Corses n’étaient plus 600.En 1604, une émeute populaire provoquée par l’ambassadeur d’Espagne donne à la ville un aperçu de la guerre de rues. Clément VIII établit une garnison Corse à Rome et fait remettre en état l’artillerie du château Saint Ange.
    La Garde participe également à toutes les cérémonies publiques romaines, processions, réceptions d’ambassadeurs, visites de monarques, et exécutions capitales.
    Grégoire XIII a durant son règne renforcé la police romaine contre le banditisme. Clément VIII a continué son œuvre. Dès son accès au trône, il lance une grande opération de nettoyage dans les Marches. A cette époque les révoltes de paysans ne sont pas rares, et une ville comme Rome attire en son sein une foultitude de gens sans aveux.
    La raison d’emploi des Corses à ce rôle équivalent à la Maréchaussée, semble justifié par le fait que les Corses sont étrangers aux intrigues qui secouent la noblesse romaine, et la pratique de leur langue leur permet des rapports aisés avec la population civile.
    Les Corses ont joui d’une grande estime publique tout au long de leur service en raison des qualités traditionnelles de leur race : probité, sobriété, courage, discipline, bonnes mœurs et piété.
    Les Corses sont également bien représentés en Cour, Bartoloméo de Vivario, général des Galères, amiral en chef de la flotte pontificale dans les années 1560, ou J. R. CASELLA, Mestre de Camp Général.
    Un monument est érigé pour célébrer cette reconnaissance publique. En 1587, le Pape Sixte V célèbre la victoire de Sampiero Corso et ses compagnies au service de France à Uriage, sur des Suisses qui voulaient envahir le Dauphiné. Les Suisses étant reconnus comme les meilleurs fantassins de leur temps.
    Sixte fait peindre une fresque vantant la qualité militaire des Corses. Cette allégorie est toujours visible.En 1617, la Garde est forte de 600 hommes articulés en 3 compagnies de 200 hommes, réparties entre Valletri, Ascoli et Romagne.
    En 1623, l’effectif est redistribué en 4 compagnies. Une compagnie tient garnison dans la Maritime et la Campanie, une autre dans la Marche, une autre en Ombrie et la dernière en Romagne.
    En 1628, le corps est augmenté d’une cinquième compagnie qui tient garnison dans Rome.
    En 1639, Urbain VIII réduit l’effectif à 300 hommes et ramène la totalité des compagnies à Rome. Leur service comprend la garde des portes, services de police et d’honneur. Au moment où la Guerre de Trente Ans éclate, le pape redoutant les exactions de 1527, renforce le château Saint Ange, et fait construire une manufacture d’armes.
    Alexandre VII rétablit ses effectifs à 600 hommes. Les 2/3 du corps demeurent à Rome, l’autre 1/3 à la périphérie. C’est sous le pontificat d’Alexandre VII que le corps prend officiellement le titre de Garde Corse. Chaque compagnie vit dans une caserne.

    RECRUTEMENT

    Officiers et soldats sont tous des insulaires, et viennent des pieve de la partie montagneuse de l’En-deça des monts. Les gens du littoral et des villes s’y trouvent en minorité. Les officiers proviennent des familles nobles ou notables, et recrutent leur compagnie dans leur pieve d’origine. On y relève le nom de deux colonels de cette Garde : Suzonne POZZO di BORGO et GENTILE.
    La liste des déserteurs suite à l’incident de 1662, fournit quelques données statistiques, recrutement, age et condition de deux compagnies.
    Compagnie FRANCHI : 2 de Bastelica, les autres de Monte Maggiore, Corté, Vallerustia, Pietraverde, Orezza, Corra, Belgodère, Santa Maria, Zevacu, Santa Reparata.
    Compagnie SAVELLI : Bastelica, Volpajola, Cassano, Bastia.
    Le plus âgé à 40 ans, le plus jeune 19, la moyenne est de 26 ans. Beaucoup savent lire et écrire. Certains sont mariés et vivent avec leur famille à Rome.
    Les célibataires prennent leur repas ensemble dans une auberge tenue par un compatriote.

    Chaque compagnie dispose d’une caserne et d’un sous quartier dans lequel plusieurs postes sont tenus en permanence. Notamment la caserne de la Trinité des Pèlerins, construite par un marchand de Calvi, enrichi par le commerce avec les Indes. En comparaison, l’armée française ne s’encasernera en 1692.L’action se passe en 1662, Louis XIV veut racheter Dunkerque alors possession de l’Angleterre, à son cousin Charles II Stuart, remonté sur son trône après Cromwell en 1660. Charles II a besoin de liquidités et les trois millions et demi de livres que lui proposent Louis XIV sont les bienvenus.
    Le parti dévot (Rome, Espagne, Venise, Malte) estime que cette somme pourrait être plus utile pour lutter contre l’expansion des Turcs en Méditerranée.
    Le pape Alexandre VII veut promouvoir une ligue contre les Turcs, à laquelle s’opposent Louis XIV et Colbert. Des incidents entre dévots qui veulent empêcher le rachat de Dunkerque et partisans du Roi de France éclatent dans Rome. Des incidents surviennent à partir du mois de juin 1662, avec l’arrivée du nouvel ambassadeur du Roi Très Chrétien, le duc de Créquy, opposant Gardes Pontificaux et gardes de l’Ambassade.
    Un garde Corse du nom de Giovanni de Calenzana est blessé au cours d’une rixe avec les Gardes de l’ambassadeur qui les ont traités « d’espions du pape ».
    Le dimanche 20 août, à la sortie de la messe, les gardes de Créquy poursuivent deux Gardes Corses, Domenico de Rogliano et Gio Battista d’Ajaccio. Domenico se réfugie chez l’habitant, mais Gio Battista est mortellement blessé. Dans la soirée, les gardes ajacciens, sous les ordres du capitaine Savelli de Corbara décident de venger leur camarade.
    Ils se mettent en place aux abords de la Place Farnèse où se situe l’Ambassade. Ils tentent de barrer la route au carrosse de la marquise de Créquy belle-sœur de l’ambassadeur. Elle réussit à échapper à ses assaillants qui la poursuivent à coups de pierres. L’épouse de l’ambassadeur est moins chanceuse. Elle a passé sa journée à visiter les églises, et rentre à l’ambassade aux flambeaux. Il est 23 heures. Les Corses lui barrent la route, le carrosse tente de faire demi-tour. Un page de 20 ans du nom de Bertaud est tué à la portière du carrosse par Andrea Crovero* (quatrième aïeul de Napoléon).
    Les gardes de l’ambassade chargent sous les ordres de leur capitaine Antoine Duboys qui est mortellement touché. Ils sont une trentaine de Corses qui attaquent l’ambassade, malgré les ordres du capitaine de’Franchi qui comme Savelli, commande une compagnie. Des coups de feu sont tirés des fenêtres. Des passants sont tués, dont un mendiant aveugle, un garçon libraire, un portefaix et deux boulangers.
    Les tambours battent le rappel, mais rien n’y fait.
    Le 22 août, huit Gardes dont Pietro de Montemaggiore, Carlo d’Ampugnano, Paolo Maria Pozzo di Borgo, fils d’un colonel au service pontifical, et le meneur Andréa Crovero*, s’embarquent pour la Corse.
    Cette attaque met Louis XIV dans dans une grande fureur. L’affaire est grave, car les mis en cause appartiennent à la noblesse ou aux familles notables insulaires. A Rome une enquête est ouverte, qui sera terminée le 21 novembre.
    Fabio d’Ajaccio et Paolo Maria Pozzo di Borgo, sont entendus et déposent le 29 août, Pietro Ansaldi de Santa Reparata, le 26 septembre, ainsi que Mattéo et Simone de Bastelica.
    Neuf Gardes sont enfermés aux Carceri Nuove et mis à la torture extraordinaire. Mateo d’Ilario de Pietralba est torturé trois fois pour avoir tiré des coups d’arquebuse place Farnèse. Il est pendu le 16 décembre sur la Piazza Campo dei Fiori pour le meurtre du capitaine des gardes de l’ambassade.
    Louis XIV ne décolère pas, il en demande plus au Pape. La condamnation des coupables ne lui suffit pas. Il envoie un corps expéditionnaire dans les états du pape en 1664 pour laver l’affront fait au duc de Créquy. Louis XIV obtient gain de cause.
    Par le traité de Pise, signé le 12 février 1664, il obtient que les Corses soient décrétés hors d’état de servir « tant à Rome que dans l’État ecclésiastique » (Article XII), et l’érection d’une pyramide de marbre noir vis à vis de l’entrée de la caserne des Corses (Article XIII) en exécration de l’odieux attentat commis par les soldats Corses contre la personne de Son Excellence le duc de Créquy.
    Il fait frapper une médaille pour commémorer l’événement. Un légat se rendra à Versailles pour présenter des excuses officielles.En 1668, le pape Clément IX demandera et obtiendra que cette pyramide infamante soit abattue. Ce sera l’occasion pour Louis XIV de frapper une nouvelle médaille.Louis XIV accepta que ce monument soit détruit selon les souhaits de Clément IX, successeur d’Alexandre VII.
    La Garde Corse dissoute, les Gardes s’en vont pour la plupart au service de Venise.
    Ainsi s’achève par la volonté de Louis XIV le service des Corses auprès des souverains pontifes. Comme les Gardes Suisses ils auraient pu fastueusement célébrer en 2006 le cinq centième anniversaire de leur création.

    infos: J-N.POIRON.

    Ce qui est inconnu de l’histoire est que le Pape ne se sépara pas des Corses il ne fit que retirer le nom garde corse. Il y eu des Corses dans sa garde jusqu’à sous Napoléon 1er. Entre temps la Corse devint Française par la force et par la guerre et seuls les Suisses furent reconnus pour la garde Pontificale. Ce fut une tragédie alors que durant des siècles les Corses furent de fidèles serviteurs de la papauté ils payèrent très cher la saute d’humeur d’un certain roi de France qui se prenait pour le soleil.
    CYRNIORUM FORTIA BELLO PECTORA.

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