Archive pour le 9 novembre, 2008

Les Turcopole les Espions des Templiers !

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Turcopole

Les turcopoles, ou turcoples, étaient des archers montant des chevaux arabes, équipés légèrement et habillés à la turque. En français, le mot apparaît au XIIe siècle.

L’étymologie semble indiquer qu’au départ ces troupes auxiliaires étaient constituées de combattants d’origine turque (polos = poulain, dans le sens d’enfant), des Seldjoukides christianisés. Mais ce corps reçut aussi des combattants d’ascendance mixte, de père croisé et de mère chrétienne d’Orient, arménienne, grecque ou syrienne, appelés « poulains », ou de père turc et de mère grecque. On pouvait y trouver, plus généralement encore, des combattants issus de la population chrétienne locale, de mœurs et de type orientaux donc, voire des musulmans christianisés (Syriens, Bédouins, etc., ou des soldats turcs capturés sur les champs de bataille préférant la conversion à la mort), ce pourquoi les Mamelouks les considéraient comme traîtres et renégats, ne montrant aucune pitié envers ceux qu’ils capturaient : après Hattin, en 1187, Saladin fit exécuter les turcopoles prisonniers comme apostats.

Ils étaient essentiellement au service des divers ordres militaires établis à Chypre, à Jérusalem, à Rhodes et autres lieux, et servaient à contrer la tactique turque de harcèlement s’appuyant sur des forces plus mobiles que les lourds chevaliers francs. Ils étaient commandés par un frère Sergent, appelé Turcopolier. Plus tard, l’Ordre teutonique appela sa propre cavalerie indigène Turkopolen.

Les turcopoles étaient des mercenaires que l’on pouvait louer le temps d’une campagne militaire. Plus typés que les combattants venant d’Occident, ils pouvaient facilement servir d’espions ou d’éclaireurs et infiltrer les terres ennemies. Outre les services qu’ils rendirent aux ordres religieux, ils furent aussi à la solde de Byzance qui, tout comme envers les Almogavres, ne leur montra pas toujours une grande reconnaissance. C’est pourquoi il leur arriva, au début du XIVe siècle, de s’allier à ces derniers lorsqu’ils se furent mortellement brouillés avec Andronic II Paléologue.

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L’equipement du Templier !

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Le cheval

Un ordre de chevalerie ne va pas sans cheval. Ainsi, l’histoire de l’ordre du Temple fut intimement liée à cet animal. Pour commencer, un noble qui était reçu dans l’ordre pouvait faire don de son destrier, un cheval de combat que les écuyers tenaient à destre, c’est à dire à droite. Après 1140, on comptait de nombreux donateurs de la grande noblesse léguant aux Templiers des armes et des chevaux.

Pour équiper son armée, l’ordre du Temple fournissait trois chevaux à chacun de ses chevaliers dont l’entretien était assuré par un écuyer (article 33 de la règle). Ces chevaux devaient être harnachés de la plus simple manière exprimant le vœu de pauvreté. Selon la règle  » Nous défendons totalement que les frères aient de l’or et de l’argent à leur brides, à leurs étriers et à leurs éperons ». Parmi ces chevaux se trouvait un destrier qui était entraîné au combat et réservé à la guerre. Les autres chevaux étaient des sommiers ou bêtes de somme de race comtoise ou percheronne. Ce pouvaient être aussi des mulets appelés « bêtes mulaces ». Ils assuraient le transport du chevalier et du matériel. Il y avait aussi le palefroi, plus spécialement utilisé pour les longs déplacements.

Selon les retraits, la hiérarchie de l’ordre s’exprimait à travers l’attribution réglementaire des montures. Les retraits commencent ainsi : « Le maître doit avoir quatre bêtes… » indiquant l’importance du sujet. D’ailleurs, les trois premiers articles du maître de l’ordre portaient sur son entourage et le soin aux chevaux. On apprend ainsi que les chevaux étaient nourris en mesures d’orge et qu’un maréchal-ferrant se trouvait dans l’entourage du maître.

Parmi les chevaux du maître se trouvait un turcoman, pur sang arabe qui était un cheval de guerre d’élite et de grande valeur car très rapide.

Quatre chevaux étaient fournis à tous les hauts dignitaires, sénéchal, maréchal, commandeur de la terre et du royaume de Jérusalem, commandeur de la cité de Jérusalem, commandeurs de Tripoli et d’Antioche, drapier, commandeurs des maisons (commanderies), turcopolier. Les frères sergents tels que le sous-maréchal, le gonfanonier, le cuisinier, le maréchal-ferrant et le commandeur du port d’Acre avaient droit à deux chevaux. Les autres frères sergents ne disposaient que d’une seule monture. Les turcopoles, soldats arabes au service de l’ordre du Temple, devaient fournir eux-même leurs chevaux.

C’était le maréchal de l’Ordre qui veillait à l’entretien de tous les chevaux et du matériel, armes, armures et harnais, sans lesquels la guerre n’était pas possible. Il était responsable de l’achat des chevaux et il devait s’assurer de leur parfaite qualité. Un cheval rétif devait lui être montré avant d’être écarté du service. Les destriers étaient équipés d’une selle à « croce » (à crosse), appelée aussi selle à arçonnière, qui était une selle montante pour la guerre et qui permettait de maintenir le cavalier lors de la charge. Les commanderies du sud de la France, mais aussi celles de Castille, d’Aragon et de Gascogne, étaient spécialisées dans l’élevage des chevaux[. Ceux-ci étaient ensuite acheminés dans les États latins d’Orient par voie maritime. Pour cela, ils étaient transportés dans les cales des nefs templières et livrés à la caravane du maréchal de l’ordre qui supervisait la répartition des bêtes selon les besoins. Lorsqu’un Templier mourait ou était envoyé dans un autre État, ses chevaux revenaient à la maréchaussée

Rares sont les représentations des Templiers. Il nous est cependant parvenu une peinture murale d’un chevalier du Temple en train de charger sur son destrier. Il s’agit d’une fresque de la chapelle de Cressac en Charente, datant de 1170 ou 1180.

L’équipement militaire

Le noble des XIIe et XIIIe siècle devait se faire confectionner un équipement complet (vêtement et armes) pour être adoubé chevalier. Ce matériel, nécessitant essentiellement des métaux, valait une fortune et pesait environ cinquante kilos. Les chevaliers Templiers devaient disposer d’un tel équipement.

La protection du corps était assurée par :

-  un écu (ou bouclier) de forme triangulaire, pointe en bas. Il était fait de bois et recouvert d’une feuille de métal ou de cuir. Il servait à protéger le corps, mais sa taille fut réduite dans le courant du XIIe siècle pour être allégé et donc plus maniable.

-  une cotte de mailles constituée de milliers d’anneaux en fer d’un centimètre de diamètre entrelassés et parfois rivetés. Cette cotte était constituée de quatre parties : les chausses de mailles attachées à la ceinture par des lanières de cuir, le haubert protégeait le corps et les bras et le camail ou coiffe de mailles. Un mortier ou casquette en cuir était posé sur la tête pour supporter le heaume. Les mains étaient protégées par des gants en mailles appelés gants d’arme (article 325 de la Règle). Il est à noter que le haubert fut raccourci au genou au cours du XIIIe siècle pour être plus léger.

-  un heaume sans visière mobile ou un chapeau de fer, ce dernier ne protégeant pas le visage.

Le sous-vêtement se composait d’une chemise de lin et de braies. La protection du corps était renforcée par le port de chausses de cuir attachées par des lanières, et un gambison ou gambeson en cuir. Pour finir, le surcot, porté sur la cotte, est aussi appelé jupon d’arme ou cotte d’arme. Il était cousu d’une croix rouge, insigne de l’ordre, devant comme derrière. Il permettait de reconnaître les combattants Templiers sur le champ de bataille comme en tout lieu. Le baudrier, porté autour des reins, était une ceinture spéciale qui permettait d’accrocher l’épée et de maintenir le surcot près du corps.

Les armes

Selon Georges Bordonove, le Templier recevait une épée, une lance, une masse et un couteau lors de sa réception dans l’ordre.

Maniée à deux mains, l’épée avait un double tranchant et un bout arrondi. En effet, elle devait être maniée de façon à frapper de « taille », c’est-à-dire avec le tranchant. Elle était pratiquement employée comme une masse d’arme dans la mesure où il était impossible de transpercer une cotte de mailles avec. Toutefois, contre un ennemi qui n’avait pas cette protection, l’épée se révélait plus efficace et plus élégante que la masse.

La masse d’arme templière était principalement une masse dite turque aux pointes saillantes. L’épée et les masses servaient à frapper l’ennemi de manière à lui briser les os. Les blessés mourraient alors d’hémorragie interne. La lance était une perche en bois terminée par une pointe en fer forgé appelée tête de fer. Chaque frère détenait trois couteaux dont un couteau d’arme, un autre « de pain taillé » qui servait à manger et un canif à lame étroite.

http://www.histoiredumonde.net/article.php3?id_article=1180

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Sauvetat, Hopital des Templiers !

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A la Sauvetat, commune voisine de Champeix, se trouve la commanderie du Temple.
C’est ici que les Templiers blessés et invalides venaient se faire soigner lors des guerres de religion.
L’entrée se faisait par un porche exigu et long d’environ 10 mètres. Celà permettaient aux occupants de bien contrôler ceux qui voulaient y entrer.

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La Guerre et les Chretiens

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Le pacifisme ne tient guère de place dans l’Antiquité gréco-latine. La guerre paraît alors une activité naturelle à laquelle il faut sans cesse se préparer. Ce point de vue est partagé de tous, y compris des philosophes. C’est ainsi que Socrate, lui-même ancien combattant, s’adressant à ses jeunes disciples, les engage à ne pas négliger l’entraînement physique et sportif, non pas pour les Jeux Olympiques, mais pour la guerre : ‘Vous éviterez ainsi d’être tués bêtement, et surtout d’être faits prisonniers.’

La plupart des grandes personnalités politiques de l’époque sont aussi militaires : Alexandre, Hannibal, Scipion, César… La guerre imprègne tout : les enfants apprennent à lire avec la guerre de Troie, les artistes s’efforcent d’illustrer la passion du combat.

Toute cette culture est balayée par le christianisme. Jésus n’a jamais porté les armes. Il n’est pas mort en soldat, sur le champ de bataille, mais en croix, comme un esclave. Il repousse son ami qui, dans un moment dramatique, veut le défendre par l’épée : ‘Celui qui frappera de l’épée périra par l’épée.’ Saint Paul affirme l’universalité du christianisme et, après lui, Tertullien (3ème siècle) son internationalisme : les Barbares sont nos frères en Christ. Au lieu de chercher à nous débarrasser d’eux, nous devons leur apporter l’Évangile et les accueillir en frères. Nous avons là les bases du pacifisme internationaliste chrétien, qui sera présent dans les esprits pendant mille ans, presque jusqu’à la fin du Moyen Âge. Bien sûr, les chrétiens feront la guerre comme tout le monde, mais leur pacifisme se fera toujours sentir. Les grands théologiens (saint Augustin, saint Thomas d’Aquin) poseront le problème de la ‘guerre juste’, une question que n’aurait pas comprise Alexandre ou César.

Le peuple chrétien n’a aucune sympathie pour les gens de guerre, qu’il regarde comme de mauvais chrétiens tout barbouillés de sang et de péchés. L’Église s’efforce de les rendre présentables en instaurant la chevalerie. Enfin, et c’est le plus important, les chrétiens sont de piètres conquérants, bien qu’ils soient de très bons soldats, bien équipés. L’exemple le plus fort est celui des croisades.

Le but de la croisade n’est pas d’anéantir les musulmans mais de les convertir. Cela est éclatant dans les actes du dernier et du plus fameux des croisés : Louis IX, roi de France. Avant de combattre, il adjure ses adversaires de le rejoindre en Christ. Lors de sa dernière croisade, devant Tunis, il fait plus : il propose au sultan de Tunis de se constituer otage et de rester son prisonnier aussi longtemps qu’il le voudra, pourvu qu’il se convertisse au christianisme. Louis est mort de la peste avant de connaître la réponse.

Au 13ème siècle, un autre peuple, un vrai conquérant celui-là, émerge dans l’histoire : le peuple mongol. En quelques décennies, tandis que les chrétiens sont refoulés par les musulmans, les Mongols s’emparent de la Chine, de tous les royaumes musulmans d’Asie que les chrétiens ont à peine égratignés, de Bagdad, de Damas, d’Alep et de la Russie ! Comment font-ils, eux ? Leur roi, Genghis Khan, nous l’explique simplement : quand une ville me résiste, je tue tout le monde. Je détruis tout et je mets le feu. Après quelques exemples de la sorte, les portes s’ouvrent souvent toutes seules.

 

De la guerre moderne…

Les croisades sont l’échec d’une civilisation. Les chrétiens vont s’en détourner complètement et remettre à l’honneur les valeurs contre lesquelles ils s’étaient insurgés mille ans auparavant : celles de l’Empire romain.

Nous savons tous qu’à la Renaissance, les chrétiens ont adopté l’architecture, l’art, le droit, la littérature de l’Empire romain, mais surtout sa politique, qui se résume simplement : ‘La volonté du roi est la loi.’ Mieux encore, à la suite de la Réforme, le roi devient souverain en matière de religion, il la façonne même à son gré. Dans ces conditions, il n’a plus de leçons à recevoir de l’Eglise ni de personne, et surtout pas en matière de politique et de guerre. Les rois s’y adonnent avec d’autant plus d’ardeur que, au Moyen Âge, les armements ont fait d’immenses progrès. Les deux principaux concernent l’artillerie et la construction navale.

La fortification de pierre était devenue presque inexpugnable, ce qui rendait les guerres interminables (guerre de Cent Ans). Mais la nouvelle métallurgie fournit la parade, avec le canon de bronze tirant des boulets de fer. Ce canon fait brèche en une après-midi dans une forteresse qu’il fallait parfois assiéger un an ! La guerre en est toute ragaillardie.

La construction navale n’était pas le domaine d’excellence des Anciens. Ils ne se risquaient guère à déplacer une armée par mer. C’est pourquoi les Romains construisaient tant de routes. Mais, au 16ème siècle, les chrétiens disposent d’une arme terrible : le navire, qui peut porter la guerre à l’autre bout du monde. Et sur le voyage, que fait-on ? On tue, on pille, on brûle. Comme les Mongols, qui ont conquis l’Asie en quelques décennies, les chrétiens s’emparent de tous les océans du monde, et des rivages qui vont avec. Et cela peut être prodigieusement payant !

Dès lors, la guerre moderne a cause gagnée, on ne l’arrêtera plus. Elle va croître en puissance, en prestige et en rentabilité jusqu’à nos jours. Le militarisme regagne le terrain qu’il avait perdu au Moyen Âge, la guerre reprend la place qu’elle avait dans l’Antiquité.

http://www.rotary.belux.org/fr/news/00470.shtml

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