
Pourquoi un Guide Encyclopedique des Ordres Européens ?
Pour tout Contact / Jean Y COLLIN guideencyclopedique@neuf.fr Parce qu’il n’existe pas de guide moderne.
Des multiples ouvrages, auxquels il sera fait référence, ont traité dans un passé plus ou moins proche, (tandis que de nouveaux travaux en font l’ « aggiornamento »), du même sujet. Certains on traité des Ordres dans un cadre plus ou moins rapproché de l’europe, mais seulement au sens, encré dans les concepts politiques et sociaux de la première moitié du XXème siècle.
D’autres, purement nationaux, se sont dédiés au marché des collectionneurs, négligeant le sens historique de la création et, politiquement, du message signifié par le port (ou l’absence) des insignes de ces ordres par les dignitaires politiques et diplomatiques lors de visite et cérémonies officielles ou protocolaires.
Les Livres historiques, de même que les biographies, qu’elles quelles soient, n’énoncent pas toujours le détail des récompenses (Ordres, décorations, portraits de souverains en médaillon, armes d’honneur ( pour ses deux cas enrichi d’or, de diamants et de pierreries), octroyés par les souverains, soit parce que l’information ne fut pas suffisamment connue, soit parce que les auteurs n’y attachèrent qu’une importance secondaire.
L’Histoire,
L’Europe est une entité géographique mais aussi, depuis un millénaire, une entité culturelle. Les migrations des peuples qui la composent ont permis de lui donner une civilisation commune. Elle est restée pourtant avec ses différences spécifiques à chaque nation. Chacune est restée jalouse de ses spécificités, que leurs chefs n’ont pas manqué de développer à leur propre avantage pour conserver le pouvoir et porter un titre de « Prince Souverain ». Ils ont tous eu besoin d’hommes liges et en ont fait leurs chevaliers.
Cette civilisation commune fait que tous les souverains d’Europe utilisent, depuis plusieurs siècles déjà, des moyens similaires pour les fidéliser à leur couronne et distinguer leurs meilleurs sujets, « Ils les honoraient en les intronisant au sein d’un Ordre Chevaleresque ».
Ces Ordres devenus rapidement prestigieux n’avaient qu’une classe, strictement réservée, et ils furent sévèrement codifiés. Une religion commune (à cet époque chrétienne et catholique) a renforcé leur structure monolithique et discriminatoire.
Au cours du temps, et particulièrement dans la première moitié du XIXème siècle, ces distinctions ont changé de signification en perdant la notion des prérogatives attribuées à la seule classe de la noblesse chrétienne. Elles se sont diversifiées en y introduisant la notion de Mérite et divers grades au sein même de l’Ordre. Les distinctions honorifiques se sont alors transformées sur le principe même de leur affectation dans la seconde moitié de ce même siècle en les ouvrant à toutes les classes, sans distinction ethnique, ni de religion (sauf exceptions). Quelques très rares Ordres aux origines multiséculaires, ont conservé quasi intacts les symboles les rattachant à la Chevalerie.
Les Ordres ont partout en Europe un esprit et une organisation d’une similitude remarquable.
Jusqu’à maintenant, il n’existait pas d’ouvrage exhaustif mettant en relief cette marque de notre commune civilisation. Cette évidence a conduit des chercheurs spécialisés provenant de divers pays à créer notre Association pour la rédaction d’un ouvrage sur l’évolution comparative de cette Europe des Distinctions.
Il s’agissait pour l’Association des Auteurs de créer un Guide général des Ordres, ce qui constitue une forme originale de la « Maison Europe ».
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Présentation de l’ouvrage.
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Le Guide Encyclopédique des Ordres Européens de Chevalerie et de Mérite est destiné à tout public en général, aux historiens, aux professionnels et aux amateurs éclairés.
Il a pour objet d’être, à la fois un instrument de recherche, un document culturel et scientifique, car on peut dire que la phaléristique a été presque totalement ignorée dans les formations académiques ou universitaires. Seule, l’étude personnelle permet d’acquérir une connaissance approfondie en la matière.
La phaléristique () ne se limite pas à la recherche d’objets de collection. C’est une science auxiliaire de l’histoire dont l’étude doit être conduite dans le cadre d’une vaste fresque encyclopédique.
Nous voulons également développer la philosophie qui conduit les hommes à rechercher des marques tangibles d’honneur destinées à proclamer les mérites de ceux qui les ont reçues. Nous nous efforçons de donner au lecteur les éléments nécessaires à une brève approche historique des états dont elles sont issues. Cette approche permet une meilleure compréhension des événements qui ont conduit les Empereurs, Rois ou Chefs d’états à la création de chaque Ordre.
On ne peut dissocier l’histoire des Ordres de celle des phaléristiciens, artistes, artisans et créateurs de médailles, tenant compte de la somme de connaissances, du savoir-faire, de la dextérité, de la qualité et des soins dont elles font l’objet de la part de leurs concepteurs et fabricants. Le Guide n’obéit à aucun mobile événementiel et s’efforce de traiter, avec un maximum d’impartialité, de tous les pays de l’Europe, quels qu’aient pu être leurs régimes, passés ou présents. Confrontés à un choix difficile, nous avons arbitrairement admis de donner pour point de départ à nos travaux, les ordres existant et en vigueur au début du XVIIIème siècle.
Nous devons signaler à nos futurs lecteurs qu’il existe déjà pour chaque pays de nombreux et excellents ouvrages présentant les Ordres ayant disparu antérieurement au XVIIIème siècle. Nous en donnerons la nomenclature, non exhaustive, mais la plus étendue possible.
Nous prendrons en compte tous les Ordres existant à cette époque dans tous les états que l’Europe comportait à cette période de l’histoire.
Conscients des multiples implications et de l’influence réciproque que ces ensembles géopolitiques ont exercé au sein de l’Europe – d’une manière formelle les uns sur les autres -, nous recherchons les preuves de ces implications et les caractères communs de notre civilisation européenne.
Il nous est impossible, par contre, de passer sous silence certaines grandes institutions ou congrégations reconnues internationalement qui ont leurs propres Ordres.
L’Ordre de Malte, plus précisément, constitue un véritable État au sens du droit international public. Il est reconnu à ce jour, comme tel, par près de 60 autres États. Certains, comme la France, le reconnaissent en qualité de personne internationale. C’est d’ailleurs en ce sens, que le 5 septembre 1983, a été signé un accord entre, d’une part « l’Ordre Souverain Militaire et Hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte » ; et d’autre part, la France représentée par Monsieur le Ministre des Relations Extérieures. Les décorations de l’Ordre de Malte sont, à ce titre, reconnues officiellement, en France par la Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur. La plupart des états étrangers permettent également à leurs nationaux d’arborer les décorations de l’Ordre de Malte.
D’autres Ordres ne sont pas dans la même situation que l’Ordre de Malte, mais jouissent d’une reconnaissance spéciale. Compte tenu du fait que les États qui les avaient créés ont perdu leur caractère étatique, ils n’ont plus d’existence légale ; mais ils ont un tel prestige et une telle notoriété, que nul ne pourrait les qualifier de « faux Ordres».
C’est pourquoi ils prennent aussi rang dans le Guide Encyclopédique.
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Organisation de l’Ouvrage:
L’ouvrage est organisé de la manière suivante.
- Avant-propos :
Il est inclus dans le Guide et s’efforce de faire partager aux lecteurs les idées et les intentions qui président à l’écriture de l’ouvrage.
- L’Introduction :
Elle est destinée à faire découvrir la réalité des Ordres, l’histoire de leur origine, de leur développement et des valeurs dont ils sont l’expression. Elle est suivie par
- Le Glossaire :
A l’aide de textes illustrés de dessins de différentes couleurs, il permet de suivre le vocabulaire spécifique à la Phaléristique et à l’Héraldique et de reconnaître avec certitude tous les éléments qui constituent le bijou d’un Ordre.
Mais aussi d’en comprendre la symbolique.
- La Nomenclature :
Chrono-historique, elle est la base du Guide et son épine dorsale (nous la pensons et l’espérons quasi exhaustive), elle prend en compte tous les ordres, traités par pays ou états et par date de fondation.
C’est une lourde tâche, en toute franchise, à cause de la riche et complexe histoire de l’Europe. A cela, s’ajoutent aussi leurs mutations au sein même des états, en raison de la dispersion ou du regroupement de ceux-ci.
La nomenclature permet de s’assurer rapidement que l’ordre examiné a, ou a eu, une existence légale. Elle précise également les dates de sa création, éventuellement celle de son abolition, voire de sa recréation pour certains.
- Le Corpus :
Ensemble des chapitres que l’on retrouve pour tous les pays faisant l’objet du Guide Encyclopédique.
Il se subdivise en trois grands premiers chapitres :
- Présentation Historique,
- Dynasties,
- Listes patronymiques et alphabétiques de personnalités.
- Présentation Historique, Il traite de l’historique des états dans la qui donne un aperçu de l’histoire de cet état suivi des chapitres sur les « Dynasties » qui donne pour les royaumes, empires et principautés la succession des monarques et de leur généalogie succincte, qui en furent les chefs de l’état, durant la période intéressant le Guide.
- Listes patronymiques et alphabétiques de personnalités. Elles ont pour but d’offrir à tout particulier, chercheur, phaléristicien ou même généalogiste, un accès rapide à l’objet de sa recherche (personne dont il veut connaître les distinctions, ou ordre dont il veut connaître ou vérifier les titulaires).
Les professionnels et collectionneur pourront également trouver là matière à affiner leur étude d’un bijou et la succession éventuelle de ses possesseurs et des « Ordres», de chaque pays, état par état, – chacun des Ordres représentant un Chapitre.
Après le chapitre « Présentation Historique » et pour de presque tous les états sont représentés un portrait officiel du monarque ou du président de l’état avec la liste de ses distinctions honorifiques.
Il s’accompagne parfois celui d’un de ses plus remarquable gouvernant dans les mêmes conditions
Le corpus en lui-même est composé de trois parties à la fois littéraires et techniques, notamment :
- 1ère Partie :
Recherche historique et anecdotique ayant pour objet de présenter dans les pays, le ou les fondateurs des Ordres couverts par le Guide. Cette partie historique apportera également des renseignements plus généraux, tant sur les raisons de la création, que du développement des Ordres dans ces pays. Elle évoquera, en fin de chapitre, le plus possible de personnages historiques de premier plan, civils ou militaires, honorés de ces Ordres. Quand elles existeront auprès les Ministères ou des Archives Nationales ou dans des Almanachs et que nous en aurons connaissance, nous en publierons les listes.
Les titres spécifiques de la première partie sont respectivement :
Création de l’Ordre, Attribution de l’Ordre,
Nominations dans l’Ordre. Le paragraphe Nominations dans l’Ordre est une innovation en la matière. En effet, le guide apporte, dans la mesure des possibilités archivistiques les listes les plus exhaustives possibles des récipiendaires, ordre par ordre. Cette introduction permet différents types de recherches : d’abord ceux qui en furent distingués et à quelle époque, les généalogistes familiaux y trouveront souvent confirmation d’une donnée intéressant leur généalogie. Les experts et les collectionneurs confirmeront la trace d’un bijou de l’ordre, celle de son authentification par le lien de la descendante. D’autre part, ce travail en profondeur qui pourrait sembler fastidieux, fait ressortir, par rapprochement la valeur relative de l’ordre pour l’État et dans la population.
- 2ème Partie :
Elle regroupe essentiellement tous les Ordres en vigueur ou parfois éphémères et disparus, durant le XIXème siècle et les principales modifications officielles de leurs statuts.
Le titre spécifique en est :
Structure de l’Ordre. - 3ème Partie :
Pratique et matérielle, elle donnera une description détaillée des différents types de bijoux, insignes des Ordres, médailles adjointes et parfois commémoratives, divers fabricants et fabrications, les noms et origines de ces principaux fabricants, les planches de rubans dans leurs couleurs d’origine avec leurs modifications. Le tout est accompagné d’un maximum d’illustrations.
Les titres spécifiques en sont:
Insignes de l’Ordre, Ruban de l’Ordre,
Fabricants. Suivent deux autres chapitres :
- Les Personnages Illustres :
Le point commun de tous ces personnages est qu’ils furent tous porteur de la Légion d’Honneur au plus haut niveau de classe de celle-ci.
C’est sur un choix, qui pourrait sembler arbitraire, d’un ensemble de personnages des XIXème et XXème siècles, de premier plan (social, politique ou militaire), qui permettent, grâce à la diversité des Ordres dont ils furent honorés, de bâtir une thèse sur la valeur toute morale des Ordres et l’analogie de ceux-ci dans leurs attributions, mais aussi une interprétations des relations diplomatiques des états et faire apparaître les contradictions créés par les modifications des alliances et leurs revirement entre les « Grands » (Angleterre, Autriche, Espagne, France, Prusse, Russie) entre 1820 et 1900.
- Les Méthodes de Fabrication :
Textes écrits par ou en collaboration avec différents fabricants français et étrangers, ainsi que par la Monnaie de Paris sur les Méthodes de fabrication, les problèmes inhérents à ces fabrications et les commentaires des fabricants.
- Les Index :
Ils compléteront les moyens de recherches, permettant l’identification rapide de chaque Ordre.
Ils sont partagés en deux groupes, le premier par légendes et exergues, couleurs, symboles héraldiques et toute autre manière que chacun maîtrisera bien vite.
Le second par noms des fondateurs.
- La Bibliographie Générale :
Ensemble des ouvrages édités ou non, soigneusement sélectionnés et auxquels le Guide se réfère. A cet égard, l’apport des spécialistes était de la plus haute importance et les nombreuses correspondances échangées avec eux nous ont largement aidés dans ses recherches. Nous publions les plus importantes, celles inédites ou provenant de personnages aux origines dynastiques nous apportant des éclairages particuliers sur les ordres de leur famille.
Dans nos investigations les collaborateurs du Guide ont été particulièrement attentifs à éviter les erreurs résultant de compilations successives, qui ont maintenu quelques méprises.
- La Nomenclature Bibliographique :
Elle se caractérise par la liste d’un ensemble d’ouvrages édités qui permettra aux amateurs et aux chercheurs d’accéder aux ouvrages des meilleurs auteurs. Ces ouvrages sont cités, non comme ayant servi de références au Guide, mais en raison de leur existence et de leurs qualités.
L’ouvrage se terminera par la TABLE DES MATIèRES précédée des deux chapitres suivants :
- Le Rôle Général :
Il est ouvert, pour honorer de leur active participation à notre ambitieux travail d’équipe : les Personnalités, les Membres d’Honneur, les Membres Fondateurs Coauteurs, les Membres Titulaires et les divers participants, qui seront cités avec leur accord. C’est grâce à la collaboration des Membres Coauteurs de l’Association, que ce Guide pourra se réaliser.
- Les Remerciements,
Ils apportent à tous ceux qui ont cru et participé à la réalisation de l’ouvrage, la reconnaissance des auteurs à leur action de soutien.
Aux membres correspondants bénévoles, souvent eux-mêmes auteurs d’ouvrages qui jouissent dans leur pays d’une grande notoriété, nous adressons nos plus vifs remerciements.
Par leurs encouragements en nous accordant l’autorisation de nous référer à leurs travaux et publications, ils contribuent à l’enrichissement du Guide. En mettant à notre disposition leurs documentations et leurs collections, ils nous apportent une grande quantité de documents iconographiques ou holographiques souvent inédits.
Nous devons une mention particulière à Mesdames et Messieurs les Conservateurs des Musées et leurs collaborateurs, auxquels nous avons eu si souvent recours. En faisant confiance à notre action, ils nous ont conseillés dans nos recherches et ouvert leurs Musées et leurs vitrines pour notre documentation.
Au début de chaque chapitre des remerciements spécifique sont présentés à ceux qui en sont les principaux collaborateurs.
C’est grâce à tous que ce Guide aura le mérite d’être une véritable Encyclopédie.
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INTRODUCTION AUX ORDRES.
Depuis les temps les plus reculés et au moins depuis que l’homme vit en groupes constitués et hiérarchisés, le principe même des récompenses, pour l’acte ou les actes particuliers d’un individu ou d’un groupe d’individus au sein de la communauté, est connu.
Au temps les plus anciens, cette reconnaissance s’est le plus souvent exprimée par l’attribution d’une marque physique offerte par le ou les représentants du groupe, à ou aux auteurs de l’action.
Qu’il s’agisse de tatouages, de cailloux de couleurs, de coquillages pour les peuplades aux civilisations peu élaborées, de couronnes de fleurs ou de feuilles, de coiffes emplumées, de bijoux, de vêtements, d’armes spéciales, de statues et de monuments chez les Grecs et les Romains, qui créeront le premier objet destiné à récompenser les légionnaires sous la forme de Phalères (1), du partage même du butin, fait en fonction de sa place dans la hiérarchie ou de son action au cours des combats. Pourtant rien ne lie entre eux les récipiendaires, à part leur appartenance au clan ou à l’armée.
Les Ordres de Chevalerie au début de l’époque médiévale son déjà une institution internationale dont les membres étaient pairs, la chevalerie, forme chrétienne de la condition militaire, laissait à ses membres toute liberté d’évolution et ne leur imposait que le respect d’un idéal commun.
Un second lien va ce créer entre ces hommes avec l’apparition des « Ordres Charitables » qui se constituèrent pour aider et soigner les pèlerins, sur le chemin des hauts lieux de pèlerinages et de Jérusalem.
Les communautés monastiques religieuses sont à l’origine de tous les futurs ordres de chevalerie qui se constituèrent durant cette période du XIème siècle, en leur transmettant leurs règles. Ces confréries de moines soldats, très hiérarchisées, où une forte discipline était observée, devinrent vite puissantes, riches et illustres, et rendirent de si importants services aux causes qu’elles servaient que les princes, tant dans le but de renforcer leur autorité que de rehausser l’éclat de leur couronne, créèrent des ordres dont ils s’instituèrent Grands Maîtres et dont les membres étaient unis à eux par un serment d’allégeance.
Cette institution de la chevalerie qui existait donc depuis les temps mérovingiens et le début du Moyen âge, avait donné un éclat prestigieux au titre de Chevalier. Celui-ci était conféré, aux hommes qui s’étaient distingués par leur bravoure et leur loyauté après une cérémonie particulièrement solennelle « l’Adoubement ».
Ce titre était si convoité, que la plupart des souverains de l’Europe se faisaient un honneur de le porter eux-mêmes.
La légende du roi Arthur et des Chevaliers de la Table Ronde reste un des grands moments de la poésie féodale.
L’ensemble des Chevaliers adoubés de cette époque, ne constituait certes pas un « Ordre » obéissant à un chef ou à un Grand-Maître. Ils n’étaient même pas liés entre eux par l’Adoubement. Ils partageaient tout au plus quelques règles de vie et de morale issues de la religion chrétienne et ne portaient pas de signe distinctif.
C’est de l’origine latine du mot Ordre « ORDO » : celui qui appartient à une classe sociale (ordre des Sénateurs, ordre des Chevaliers, ordre des Plébéiens), celui qui fait partie d’un groupe social, par extension d’un groupe religieux, que va naître cette notion d’Ordre Chevaleresque.
En Occident, la vie monastique se développe après 370, il lui faudra cent soixante ans avant de trouver son mode de vie. Saint-Benoît de Nursie fonde, en 529, en Italie, le monastère de Mont-Cassin. Il établit la Règle des Bénédictins qui donne au monachisme occidental sa forme définitive. Elle impose de vivre dans un monastère, pauvreté et chasteté, obéissance à l’abbé, travail obligatoire, devoir d’hospitalité en s’occupant des pauvres et de l’enseignement. Ils vivent d’élevage et d’agriculture. Ces règles ordonnent jusque dans leurs moindres détails les actes de leur vie au quotidien. Les membres de l’Ordre (abbés, moines, frères convers) font vœu pour leur vie entière de vivre et de respecter ces règles. Bientôt leurs protections vont s’étendront aux pèlerins et plus tard aux croisés sur les chemins des lieux Saints.
Ces devoirs sont édictés par un chef religieux, avec l’approbation et la garantie du siège apostolique (Saint Grégoire le Grand 590-604) ; les Ordres bénéficieront de privilèges et exemptions remarquables par rapport aux autres groupes de population.
Historiquement, les ordres religieux seront véritablement fixés à l’assemblée d’Aix-la-Chapelle dans les années 815 à 817 sous la direction de Saint Benoît d’Aniane. Ils recevront la protection de Charlemagne et des papes Étienne V et Pascal Ier. Les membres des communautés devront appliquer rigoureusement la règle bénédictine.
L’ère des croisades débutera en 1095 avec le pape Urbain II (1088-1099) et des foules entières se trouveront sur les chemins des pèlerinages. Durant celles-ci, certaines congrégations religieuses participeront à la lutte armée en s’adjoignant des laïcs qui porteront les armes pour eux.
Il faut dire que certains Ordres sont déjà installés sur la route des pèlerins et même jusque dans les lieux Saints. Ils sont protégés depuis le quatrième siècle par l’Empire byzantin devenu entre temps l’Empire Orthodoxe Grec.
Avec l’invasion seldjoukide de la Palestine et la perte de Jérusalem par l’Empire de Constantinople, l’accès en ces lieux de ferveur religieuse et de prière sera plus difficile. Au début, l’église du Saint-Sépulcre, géré par des moines, négocie avec les envahisseurs musulmans des conditions acceptables pour rester dans les lieux et y recevoir les pèlerins. Ils vivent, sinon en bonne intelligence avec les califes, du moins tolérés par l’Islam moyennant de fortes redevances
Le durcissement des rapports entre musulmans chiites et sunnites (Turcs et égyptiens) qui se disputent Jérusalem changera les relations avec les pèlerins. Il faudra alors compter avec les brimades, parfois le pillage et le massacre des pèlerins qui n’ont pas la possibilité de s’acquitter des droits que les musulmans turcs exigent d’eux pour les laisser pénétrer dans l’enceinte de la ville. Cette situation, dans cette deuxième moitié de l’an mille où la ferveur religieuse en Occident est décuplée par la grande crainte de la fin du monde dont on sort tout juste, entraînèrent le pape Urbain II depuis Clairmont d’Auvergne en novembre 1095 à prêcher la première croisade ().
Après le désastre et le massacre des croisés conduits par Pierre l’Ermite (), la première croisade, dite des Barons () Elle empruntera quatre routes à travers l’Europe pour se retrouver à Constantinople où elle passe des accords avec l’empereur et partira pour sa destination par Nicée, première victoire et premiers massacres. Ceux-ci sur leur route sont aussi dramatiques pour les musulmans que ceux qu’ils ont fait subir aux malheureux pèlerins de Pierre l’Ermite. Ils prendront Antioche d’assaut, puis, le 15 juillet 1099, Jérusalem dans un bain de sang.
En 1099, il y a déjà dans la ville – lors de sa prise par Godefroy de Bouillon – des « Frères Hospitaliers de Saint Jean » bien implantés.
Les Frères Hospitaliers accueillent charitablement le vainqueur et s’empressent auprès des croisés, mais sans doute déjà, prévoient un sombre avenir pour leur relations futures, car, dès cet instant et grâce aux donations de Godefroy de Bouillon, ils préparent leur propre défense d’où émerge un premier Grand-Maître en la personne de Gérard.
En plus de leurs actions caritatives et charitables, ces congrégations organisent la lutte en recevant dans leurs rangs des guerriers laïcs ou des chevaliers peu fortunés, qui trouvent gîte et couverts et bientôt gloire en échange de leur force et de leur bravoure. Avec le temps on donne, à ces ensembles, un seul titre celui de « Chevaliers » : Chevaliers de Saint Jean de Jérusalem, Chevaliers du Temple, Chevaliers Teutoniques, Chevaliers de Calatrava, etc., en fonction de leurs origines, de leur point de résidence, de leur Saint-Patron, etc.
Ceux qui les composent sont issus d’origines diverses et les ordres sont véritablement mixtes. D’une part, les religieux qui sont voués aux tâches de dévotion à la religion catholique et se dévouent en plus à celles hospitalières. D’autre part, les chevaliers sont le bras armé de l’Ordre.
Bientôt, la renommée aidant, une sélection rigoureuse s’établit pour leur admission dans les rangs de l’Ordre. Les membres doivent être nobles et apportent avec eux leurs écuyers et gens d’armes. Ce sont eux qui font la gloire des Ordres. Pour se reconnaître entre eux, les membres d’un même Ordre portaient sur leurs habits sacerdotaux, leur côte de maille ou leur armure, une marque distinctive. Le plus souvent sous forme d’une chasuble blanche ou de couleur (la coule), ornée des marques de l’Ordre de diverses formes. Ces coules se différencient surtout par la couleur et la forme spéciale de leurs Croix. Ces marques distinctives sont restées dans la mémoire des nations bien après la disparition des Ordres.
A la perte du Levant par les chrétiens, une part importante de ces ordres disparaît ; certains, les cinq plus grands, survivent : Ordres de Saint Jean de Jérusalem (Malte), du Temple, Teutonique, du Saint Sépulcre et de Saint Lazare.
Les Ordres acquièrent une puissance et une richesse considérable car leurs membres, de haute et grande noblesse, leurs apportent des biens et des dons importants. Leurs monastères constituent d’immenses fortunes mobilières et immobilières. Les Ordres s’enrichissent aussi de différents commerces de l’argent.
En principe soumis à l’autorité papale (ils doivent à ceux-ci leurs bulles d’approbation, leurs règles, leurs privilèges et bien entendu leur bénédiction), mais aussi aux différents souverains qui, en échange de leur aide, leurs ont concédé d’énormes territoires et privilèges. Ils échappent facilement à celle de ces souverains temporels auxquels leurs Grands-Maîtres ou certains grands dignitaires opposent souvent un véritable antagonisme politique. La puissance de certains ordres est telle que leurs plus hauts représentants ne cèdent le pas qu’aux monarques. Les souverains, mais aussi la noblesse, prennent ombrage de cette puissance et de cette richesse, ce qui attire les ordres dans des luttes où ils épuisent fatalement leurs forces. Ils sont sécularisés ou bien dissous, de par la volonté des souverains avec l’appui ou la connivence de la papauté, à laquelle ils ont également échappé, du fait même de leur fonctionnement. Chaque Ordre vit sous l’autorité d’un Grand-Maître élu par les dignitaires de l’Ordre et auquel les Chevaliers jurent obéissance. Cette disposition est à l’origine même du problème.
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Très tôt pourtant, en Occident, les souverains comprennent le parti qu’ils peuvent tirer de cette notion d’Ordre, comme le définit l’origine latine du mot.
C’est ainsi que, le roi Edward III d’Angleterre (le premier en 1348), le Duc de Savoie, en 1362, le duc de Bourgogne, en 1429, les rois Louis XI en 1469, puis Henri III, en France, l’empereur et roi, Charles Quint, pour l’Espagne et l’Autriche, Marie Thérèse d’Autriche, d’autres encore et bien entendu leurs successeurs, surent attirer pour se les attacher personnellement ou à leur dynastie des hommes de fortes personnalités, en les faisant membres d’Ordres laïques sous le haut patronage de Saints, le tout avec la Bénédiction du Saint-Siège.
En France, l’Ordre de Saint Michel, par ses statuts et sa durée, est le plus ancien que nous possédions de cette sorte, créé par Louis XI. Nous en possédons les statuts. Cet Ordre de Saint Michel, qu’il crée quarante ans après l’Ordre de la Toison d’Or, est véritablement le prototype de ce qui a été exposé précédemment. Le choix en ce quinzième siècle, de l’Archange Saint Michel, est sans doute une survivance du culte voué à celui-ci durant tout le Moyen-Age. Mais il faut surtout y voir la volonté du roi de disposer d’un Ordre dont il serait l’unique Grand-Maître et dispensateur. D’autres Ordres l’ont sans doute précédé, comme les Ordres de la Sainte Ampoule, de l’étoile, de la Couronne de Frise, etc., qui paraissent bien avoir existé. Pour beaucoup ils relèvent plus de la légende que de la réalité et malheureusement, sans leurs statuts nous ne savons rien de suffisant sur leur histoire ni souvent à quoi ressemblaient leurs insignes. Ils avaient tous disparu au XVIIIème siècle.
Pour augmenter le prestige de leurs Ordres les souverains demandaient une approbation papale – ce qui confère à l’Ordre un caractère sacré auquel les Chevaliers sont attachés par le Serment. De cette manière, l’appartenance à l’Ordre les contraint, en même temps, à une obéissance aveugle à leur Grand-Maître, qui était également leur souverain.
Les Ordres de Chevalerie impériaux, royaux ou princiers sont composés à l’origine uniquement de Chevaliers (nobles d’origines militaires), en nombre très restreint (24 pour la Jarretière, 25 pour la Toison d’Or, 25 pour le Saint Esprit). Ces nobles, le plus souvent de très haute lignée, sont capables soit de servir sous les armes, soit de réunir autour d’eux de nombreux hommes d’armes ou des partis influents.
Pour distinguer les membres de l’Ordre des autres dignitaires de leur cour, on leur attribue un ensemble de signes distinctifs, souvent ostentatoire. De là, la naissance des bijoux d’Ordre. Au début, la pratique la plus courante consiste en une représentation du Saint Patron de l’Ordre,’ suspendue par un cordon de soie ou de tissu, très vite ils sont remplacés par un collier (ensemble de motifs en plaques et chaînes d’or, rehaussé d’émaux et de pierreries). Plus tard on place cette représentation au centre d’une Croix émaillée, puis l’on y ajoute devises et souvent dessins héraldiques, issus des armoiries des fondateurs.
Les Chevaliers membres d’un ordre portent le vêtement de l’Ordre. Ce vêtement est essentiellement composé d’un riche manteau de cour sur lequel on a brodé ou cousu une représentation des insignes de l’Ordre. Cette représentation deviendra la Plaque métallique mobile de l’Ordre qui se portera sur la poitrine pour les grades les plus élevés, en même temps que la Croix suspendue au ruban. Peu à peu, le port du collier, sans doute en raison de son prix, est remplacé par un ruban d’une couleur déterminée, porté en sautoir (scapulaire) ou encore en écharpe et auquel est suspendu le bijou de l’Ordre. Cet usage n’a pas lieu pour les Grand-Maître et les dignitaires de l’Ordre, ou ceux des membres qui font fabriquer leur collier.
Les membres de l’Ordre obéissent à des règles de « Tradition » qu’ils doivent fidèlement respecter et qui s’accompagnent d’un rituel précis : « Réception dans l’Ordre », « Prestation de Serment des récipiendaires », « Procession solennelle des membres de l’Ordre » (à date fixe), « Office des morts » et surtout par le « Repas Anniversaire », présidé par le Grand-Maître (faut-il y voir un rappel de la Cène et en même temps des banquets des Chevaliers de la Table ronde du roi Arthur ?).
Tous ces Ordres de Chevalerie impériaux ou royaux n’ont qu’une classe de Chevaliers et en nombre restreint pour que l’Ordre représente la récompense suprême.
L’importance de tous ces Ordres, que l’on qualifierait aujourd’hui de confrérie très fermée ou même de secte (ce qui serait injurieux dans la mesure où le but est bien différent des sectes modernes) a une influence sur le comportement de ses membres. Les auteurs contemporains, les historiens, ont souvent décrit le déroulement des cérémonies. Certains des membres donnent souvent lieux à l’écriture de leur biographie. Par-là nous savons à quel point ils sont attachés à l’Ordre à ses devoirs et à ses prérogatives.
Tous les actes des rituels de « Tradition » sont bien connus par des récits, des gravures et de nombreux tableaux de maîtres représentant différents membres de ses anciens Ordres de Chevalerie dans l’accomplissement des rites de leurs Ordres.
De même, nous avons de nombreux témoignages de la fierté qu’en éprouvaient les récipiendaires, par la statuaire : on possède un grand nombre de bustes de Chevaliers portant les insignes de l’Ordre. On peut encore rencontrer ces derniers sur de nombreux gisants et sur tous les attributs des armoiries. A ce sujet, on peut signaler la statue du gisant de Michel de Montaigne, qui bien que titulaire de l’Ordre de Saint-Michel et de l’Ordre du Saint-Esprit, ne porte à sa dernière demeure que celui de Saint-Michel.
L’apparition de la Réforme pose d’importants problèmes aux souverains « Grand-Maître », soit qu’ils adoptent eux-mêmes la Réforme et ne peuvent alors plus conserver un Ordre qui tient une part de sa notoriété du pape (Hohenzollern), soit que des Chevaliers l’ont adopté et il faut les exclure au risque de les voir se retourner contre leur propre Ordre.
Il n’existe alors pas de méthode connue pour pallier cette situation. On assiste alors à un durcissement des règles dans les ordres eux-mêmes et à la création de nouveaux ordres qui permettent, sans exclure les anciens membres d’un Ordre, de l’abandonner et de créer de nouvelles catégories de membres avec certains des anciens et les nouveaux.
L’Ordre du Saint-Esprit en est un des exemples frappant, par rapport à l’Ordre de Saint Michel.
Il en est de même pour le « Mérite Militaire » fondé par Louis XV. Il est exclusivement réservé, dès lors, dans les pays de religion catholique, aux Catholiques, Apostoliques et Romains et qui plaçaient la religion avant tout et, dans les pays protestants, à ceux professant la Religion évangélique. Chez les protestants apparaît déjà une notion de mérite.
Par la suite, à la fin du XVIIème siècle et durant le XVIIIème siècle, lorsque la notion de « mérite » entre dans l’attribution des récompenses – pour élargir notamment le champ des possibilités d’attribution, on procède à la constitution de nouveaux Ordres. Ils se subdivisent en grades ou classes. Ils sont le plus souvent portés à trois classes (parfois deux seulement), désignées le plus souvent par les appellations de : Chevalier, Commandeur et Grand-Croix, véritable survivance de la chevalerie, ou première, deuxième et troisième classe pour en effacer cette même notion. Les échanges entre familles royales deviennent aussi une coutume diplomatique, sous forme d’échanges pour marquer la parenté ou l’alliance. Ce qui du reste présente de nombreux problèmes dans les cas de renversement d’alliances.
C’est au XIXème siècle que la nécessité d’encore élargir le champ des récompenses fait introduire une quatrième (Grand-Officier ou Grand Commandeur), puis une cinquième classe (Officier). Cette unification des formes des subdivisions a le mérite de permettre aux États des échanges à grades égaux
L’Europe suit en cela, avec un peu de retard, l’initiative de l’Empereur Napoléon Ier, qui a créé la Légion d’Honneur, en 1804, directement à cinq classes. Cet Ordre le premier où seule la notion de mérite entre en ligne de compte, peut être accordé à titre civil ou militaire, sans distinction de race ou de religion. Les récipiendaires ne peuvent être promus au grade supérieur que suivant leur mérite, mais ils partent toujours du grade le moins élevé.
Son attribution pour la première fois le 15 juillet 1804 est, à bien des égards, inspirée du faste des anciens Ordres de Chevalerie. Il en va de même que sa division en Cohortes, avec ses Membres, ses Dignitaires, sa Chancellerie et son Grand-Maître.
C’est ainsi que l’on voit naître de nouveaux Ordres en Espagne et au Portugal dès 1815.
Ainsi les États Germaniques, à partir de 1830, sont peu à peu conquis par la gloire posthume de l’empereur Napoléon, après la parution du Mémorial de Sainte-Hélène. Beaucoup de rois et de princes créent de nouveaux Ordres sur le même principe que celui de la Légion d’Honneur.
Pour éviter de trop différencier les membres d’un même Ordre, certains pays préférèrent conserver l’appellation de Chevalier en la qualifiant de 1ère, 2ème, 3ème, 4ème et 5ème classe – la plus basse ayant le chiffre le plus élevé.
C’est à la fin du XIXème et au XXème siècles, que l’on voit apparaître une autre sorte de récompense, les Ordres de Mérite spécialisés, réservés à récompenser certaines catégories professionnelles.
La plupart de ces Ordres ne sont qu’à trois classes (Chevalier, Officier, Commandeur) ou 1ère, 2ème et 3ème classe, mais dépendent le plus souvent du Ministère en charge de la catégorie qu’ils honorent et n’ont pas de Grand-Maître.
De nos jours la plupart des pays disposent :
- D’un Ordre de Mérite Militaire, réservé à la récompense des actions guerrières ou les longs services militaires.
- D’un ou plusieurs Ordres de Mérite Civils plus spécialement destinés à honorer les services rendus à l’État ou au développement industriel, commercial et agricole, ou au rayonnement des Arts et des Lettres et de la culture en général.
- D’Ordres de Mérite mixte ayant deux divisions bien distinctes, l’une civile et l’autre militaire.
- Souvent elle est marquée par une différence des couleurs du ruban et surtout la distinction militaire par l’adjonction d’épées croisées.
- Il existe une quatrième catégorie d’Ordres de Mérite complets qui récompensent indistinctement les Mérites Civils ou les Mérites Militaires et dont l’insigne et le ruban sont les mêmes dans les deux cas.
Actuellement, on est arrivé à une définition générale des Ordres qui permet de dire :
Les récipiendaires sont les membres d’une institution civile, créée par un État souverain et sous la protection du chef de l’État qui en est le Grand-Maître. Ils sont dotés de statuts instituant des classes à l’intérieur de l’Ordre, ainsi que les devoirs des membres. L’Ordre et ses membres sont sous la responsabilité d’un ministère ou parfois d’une chancellerie qui lui est propre. Les membres sont admis, à l’origine en fonction de leurs Mérites, Civils ou Militaires, tandis que la différence des classes et grades internes est due aux promotions successives ou en fonction de nouveaux mérites ou à l’ancienneté.
Ces deux dernières conditions ne sont pas respectées lorsqu’un État attribue une distinction, à un chef d’État lors d’une visite officielle, dans le cadre de ce que l’on appelle un échange, ou lors de l’attribution à des personnalités étrangères exceptionnelles. Cette disposition, ainsi que la précédente, et celle sur le port des décorations officielles se retrouve dans les statuts de tous les Ordres issus du XIXème siècle. Tous les Ordres modernes se portent sensiblement de la même manière, suspendus à un ruban, en écharpe, en sautoir ou en boutonnière, suivant le grade ; de même, les insignes sont de tailles variables et de matériaux différents (bronze, argent, vermeil, or) suivant les mêmes règles.
La plupart d’entre eux ont conservé du passé l’appellation de Grand-Maître réservé généralement au chef de l’État qui est le plus haut dépositaire de l’Ordre et qui en garantit les institutions.
Le Grand-Maître porte le collier de l’Ordre, symbole de sa charge. Certains Ordres attribuent également un collier de l’Ordre aux Grands Dignitaires de l’Ordre ou le réservent, à titre exceptionnel, aux souverains et aux autres chefs d’États. Cette pratique, assez rare, ne modifie pas les classes de l’Ordre.
Ils sont en fait gérés par une Chancellerie et les promotions se font sur proposition d’un ministère et après vérification par la Chancellerie du bien-fondé de la demande. Les promotions successives se font parfois à l’ancienneté, mais souvent pour de nouveaux mérites. Certains Ordres sont complétés par des médailles pour honorer les personnes dont les mérites sont remarquables mais insuffisants pour justifier de l’attribution de l’Ordre. Ces médailles de mérite peuvent être d’or, de vermeil, d’argent ou de bronze. Elles sont souvent suspendues au même ruban que l’Ordre, toutefois il y a parfois des différences quant à la taille et aux couleurs. D’autres ont encore une classe supérieure avec l’attribution d’un Collier de l’Ordre. Pour les mérites civils ou militaires particuliers ou réservés à des militaires de haut rang, ainsi qu’à des ministres, souverains ou chefs d’États.
***
PORT DES INSIGNES ET DéCORATIONS
Le port des Ordres et décorations est, dans chaque État, régit par des lois très strictes et semblables à celles que nous citons ci-dessous et qui sont elles particulières à la France.
Extrait du courrier de la Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur.
N° 1929 CB.FS.
Pon des O. Nx d. 131 FD
Du 14 juin 1994
Adressé au Guide Encyclopédique des Ordres de Chevalerie et de Mérite Européens :
J’ai l’honneur, en réponse à votre courrier du 13 juin courant, de vous préciser qu’aux termes de l’article R 160 du code de la Légion d’Honneur et de la Médaille Militaire (décret n° 62-1472 du 28 novembre 1962).
« Toute décoration étrangère, quelle qu’en soit la dénomination ou la forme, qui n’a pas été conférée par une puissance souveraine, est déclarée illégalement et abusivement obtenue. ».
Il suit de là, qu’aux yeux de la Grande Chancellerie, sont seules authentiques les décorations décernées par la République Française et celles émanant d’un État souverain. En cette dernière hypothèse toutefois, l’article R 161 du Code de la Légion d’Honneur précité, dispose que : « Tout français qui a obtenu une décoration étrangère, ne peut l’accepter et la porter que sur autorisation délivrée par arrêté du Grand-Chancelier de la Légion d’Honneur. »
L’article R 173 du même code, punit d’une amende prévue par les contraventions de troisième classe, toute personne qui aura porté une décoration étrangère qui n’aurait pas été conférée par une puissance souveraine et sanctionne d’une amende prévue pour les contraventions de la deuxième classe, tout français qui aurait porté sans avoir obtenu l’autorisation prévue par l’article R 161, une décoration conférée par une puissance souveraine étrangère.
Pour ce qui est « Ordres étrangers » à caractère religieux, charitable ou hospitalier, autre que ceux qui dépendent directement du Vatican, la Grande-Chancellerie ne peut reconnaître que les Ordres qui bénéficient de la protection juridique ou spirituelle du Saint-Siège : l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem et l’Ordre souverain de Malte (avec extension, pour des raisons historiques à sa branche du Grand Bailliage de Brandebourg de l’Ordre de Saint Jean de Jérusalem). En conséquence, l’acceptation et le port par des français d’une distinction conférée par les Ordres précités est soumise à la procédure prévue aux articles R 161 et suivants du Code de la Légion d’Honneur et de la Médaille Militaire.
Sous le bénéfice de ce qui précède, il vous apparaîtra qu’à l’heure actuelle, du moins, outre les Ordres nommément cités au paragraphe ci-dessus, la France ne reconnaît donc que les seuls Ordres de chevalerie et de mérite créés par un État souverain. Elle ne peut consentir à l’acceptation et au port de distinctions conférées par ceux-ci que si ces dernières continuent d’émaner effectivement de cette puissance. Ceci exclut, dès lors, par exemple, qu’un Français puisse être autorisé à les accepter et à les porter dans l’hypothèse où elles lui auraient été remises par un prince n’ayant jamais régné ou un souverain ayant cessé de le faire puisque les décorations en cause seraient, alors, susceptibles de tomber sous le coup de l’article R. 173 déjà cité.
S’agissant des dispositions pénales applicables à la création, à la collation et au port de certaines décorations et grades honorifiques, celles-ci sont contenues au titre IV du Code de la Légion d’Honneur et de la Médaille Militaire, issu du décret n° 81-1103 du 4 décembre 1981. Vous en trouverez, sous ce pli, reproduction pour votre information.
En outre, les infractions de port ou usage illégal de décorations réglementées par l’autorité publique, d’usurpation de titres et d’usage irrégulier de qualité, se trouvent, désormais, prévues et réprimées par les articles 433-14 à 433-18 du nouveau Code pénal.
Je vous prie…/…
Extrait du décret n° 81/1103 du 4 décembre 1981, Article Ier.
DISPOSITIONS PENALES
- Article R. 171
Est interdite la création ou la collation par des personnes physiques ou morales privées ou par des personnes morales publiques autres que l’État de décorations ou insignes de distinctions honorifiques présentant une ressemblance soit avec des décorations ou insignes conférés par l’État français, soit avec des décorations ou insignes conférés par une puissance étrangère souveraine.
Est également interdite la création ou l’attribution de grades ou de dignités dont la dénomination présente une ressemblance avec les grades et dignités conférés par l ’État français ou par une puissance étrangère souveraine.
Les infractions aux dispositions qui précèdent sont punies des peines prévues pour les contraventions de 5ème classe.
- Article R. 172
Sera puni d’une amende prévue pour les contraventions de 4ème classe quiconque aura porté en public des insignes, rubans ou rosettes présentant une ressemblance avec ceux des décorations conférées par l’État français ou qui aura fait usage de grades ou dignités dont la dénomination présente une ressemblance avec les grades et dignités conférés par l ’État.
- Article R. 173
Sera puni d’une amende prévue pour les contraventions de 2ème classe tout Français qui aura porté, sans avoir obtenu l’autorisation prévue par L’article R. 161, une décoration conférée par une puissance souveraine étrangère.
Sera punie d’une amende prévue pour les contraventions de 3ème classe toute personne qui aura porté une décoration étrangère qui n’aurait pas été conférée par une puissance souveraine.
Nous aborderons maintenant le sujet qui pose le plus de questions au public et qui malheureusement donne aussi lieu à toutes les histoires possibles.
**
A qui, pourquoi et comment donne-t-on un Ordre ?
La réponse à ces questions est clairement définie par la loi française et nous proposons de larges extraits significatifs du Décret n° 62-1472 du 28 novembre 1962, extraits du Code de la Légion d’Honneur et de la Médaille Militaire.
Le Président de la République.
Sur le rapport du Premier Ministre …/..Vu la Constitution et notamment son Article 37 ;
Vu l’article 1er de la loi du 29 floréal An X ;
Le Conseil d’Etat entendu ;
Le Conseil des Ministres entendu.
Décrète
Article 1er – Il est institué un code de la Légion d’Honneur et de la médaille militaire, conformément au texte annexé au présent décret. Ce code ne peut être modifié ou complété que par décret pris en Conseil d’Etat et en conseil des ministres.
Article 2 - Sont abrogés pour autant qu’ils concernent la médaille d’honneur et la médaille militaire.
Les arrêtés du 13 et du 23 messidor an X. La loi du 9 juillet 1836 article 17.
…/…
Suit une liste de 73 décrets et lois abrogés qui se terminent par : Le décret n° 61/347 du 6 avril 1961 Ainsi que toutes dispositions antérieures contraires à celles du présent code.
Article 3 - Le Premier ministre, le garde des sceaux, ministre de la Justice, le ministre des Affaires Étrangères, le ministre des Armées, le ministre des Finances et des Affaires économiques, le ministre des anciens combattants et victimes de guerre, le secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre chargé de la fonction publique et le Grand Chancelier de la Légion d’Honneur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au journal officiel de la République française.
Fait à Paris le 28 novembre 1962
C. de Gaulle
Président de la République
Reproduction intégrale des statuts de l’Ordre de la Légion d’Honneur
Livre premier
Légion d’Honneur
Titre premier
Objet et composition de l’Ordre.
Chapitre premier
Organisation générale
Articles R 1, R2 , R 3, R 4, R 5, R 6, R 7.
Chapitre II
LE GRAND-MAITRE
Articles R 8 et R 9
Chapitre III
Le Grand Chancelier
Article R 10
Chapitre IV
Le Conseil de l’Ordre de la Légion d’Honneur
Articles R 11, 12, 13
Chapitre V
Admission et avancement dans l’Ordre
Articles R 14 et 15
Titre II
Nomination et promotion dans l’Ordre
Chapitre Ier
Conditions de nomination et de promotion
Articles R 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27
Chapitre II
Modalités de nomination et de promotion
Articles R 29, 30, 31, 32, 33, 34 et 35
Chapitre III
Dispositions, dérogation
Articles R 36 à R 47
Titre III
Réception dans l’Ordre
Chapitre Ier
Effets de la réception
Articles R 48 à 50
Chapitre II
Brevets
Articles R73 à 76
Chapitre III
Traitements
Articles R 77 à 84
Chapitre IV
Electorat
Article R 85
Chapitre V
Honneur et préséance
Articles R 86 à 88
Titre V
Discipline
Chapitre Ier
Pleine discipline
Articles R 89 à 97
Chapitre II
Procédure disciplinaire
Articles R 98 à 105
Chapitre III
Décision et exécution
Articles R 106 à 111
Titre VI
Administration de l’Ordre
Chapitre Ier
Attribution du Grand Chancelier
Articles R 112 à 118
Chapitre II
Attribution du Conseil de l’Ordre de la Légion d’Honneur
Article R 119
Chapitre III
Régime financier
Article R 120
Titre VII
Maisons d’éducation
Chapitre Ier
But de l’institution
Articles R 121 à 123
Chapitre II
Fonctionnement des établissements
Article R 124
Chapitre III
Administration des maisons d’éducation et personnel
Articles R 125 à 127
Titre VIII
Attribution de la Légion d’Honneur aux étrangers
Chapitre Ier
conditions d’attribution
Articles R 128 à 130
Chapitre II
Modalités d’attribution
Articles 131 à 135
Le livre II est consacré à la médaille militaire.
Livre troisième.
Autorisation d’accepter et de porter des décorations étrangères.
(Ce chapitre a déjà été traité précédemment.)
Pour tous les pays de l’Europe, les dispositions sont donc très semblables avec parfois des spécificités comme pour le port des insignes et s’ils sont ouverts à tous ou réservés à une classe ou un sexe.
Nous devons aussi aborder ici le sujet de la valeur vénale des décorations.
Cette discussion fait l’objet de nombreuses polémiques, que nous allons tenter d’éclaircir.
S’il existe des prix pour l’achat des Croix et des insignes d’un Ordre auprès des marchands spécialisés, vendant des objets neufs. Fabriqués le plus souvent par la « Monnaie », aux normes des descriptifs des statuts et des décrets d’application, ou par des fabricants agréés qui exécutent les bijoux des décorations et dont les prix sont codifiés et affichés.
En revanche la revente de tels objets ayant été conféré par un État, mais dont l’achat est laissé à la charge du récipiendaire, ne peut faire que l’objet d’une vente de gré à gré qui est du ressort de la brocante ou de l’antiquité.
Il n’existe pas de cote officielle, même s’il y a des catalogues de vente et de prix, proposés par des marchands ou des tentatives de cote semblable aux catalogues numismatiques ou philatéliques.
D’autre part, certains Ordres doivent, de par leurs statuts, être rendus au décès du récipiendaire.
Il n’est dès lors pas nécessaire de parler de leur prix.
On peut toutefois expliquer leur présence sur le marché par le fait que, soit les héritiers n’ont pas respecté cette clause, le plus souvent par ignorance, soit le défunt est mort dans un pays étranger. Soit l’Ordre avait pu être attribué à titre « Etranger » et personne n’était au courant des dispositions légales.
Les ambassades et les consulats sont pourtant habilités à recevoir le retour des insignes d’un Ordre qui serait dans ce cas.
Parfois la dispersion de collections ou de fonds privés font l’objet de ventes publiques. Ces ventes tombent sous le coup des lois régissant le commerce et la valeur des objets qu’elles dispersent dépend plus de l’engouement des amateurs que d’une valeur marchande établie.
Dans cette valeur entre bien sûr des éléments tels que la matière, plus ou moins précieuse, de sa fabrication, son poids, sa taille, sa rareté, mais aussi le prestige de l’Ordre auquel il appartient, ainsi que la qualité de celui qui le portait. Ces derniers éléments étant tout subjectifs.
L’on peut dire que la valeur d’un Ordre est inestimable car en fait il représente une valeur morale.
La mode (courante au XIXème siècle) pour les grades les plus élevés de faire exécuter sa décoration chez un orfèvre, est aujourd’hui révolue à bien des égards – encore que rien dans la loi ne l’interdise, pour autant que le bijou soit conforme aux statuts.
Lorsque de tels objets sont en vente, alors entre bien entendu la notion de valeur vénale, car ils peuvent être considéré comme de simples bijoux.
Le législateur français a prévu cette situation, dans le cadre de la succession, les décorations, quelle qu’en soit la matière, sont toujours hors héritage et ne font pas partie de l’actif.
Il n’est pas de notre rôle de donner un avis sur le sort réservé aux représentations, de ce qui fut parfois l’honneur et la fierté de celui qui les avaient reçu, mais nous devons constater qu’il est bien triste de les voir sur certains marchés, à terre, au milieux des objets les plus hétéroclites.
***
NOMENCLATURE des Ordres
ALLEMAGNE
Empire :
Ordre pour le Mérite
|
1660-1740
|
Anhalt :
Ordre du Mérite Civil et Militaire
|
1811-1812
|
Ordre d’Albert l’Ours
|
1836-1918
|
Ordre du Mérite pour les Sciences et les Arts
|
1873-1918
|
Bade : Grand-duché
Ordre de le Fidélité
|
1715-1918
|
Ordre Militaire de Charles Frédéric
|
1807-1918
|
Ordre du Lion de Zoeringen
|
1812-1918 |
Ordre de Berthold 1er Zoeringen |
1877-1918
|
Bamberg :
Ordre « Pour le Mérite »
|
1797 -1803
|
Bavière : Maison de
Ordre de Saint Hubert ou du Cor
|
1444 -1918
|
Ordre Chevaleresque de Saint Michel
|
1693 -1837
|
Ordre de Saint Georges
|
1729 – * * *
|
Bavière : Royaume de
Ordre de Saint Michel ( 1880-1837 )
|
1693 -1887
|
Ordre Royal de Saint Michel
|
1887 -1918
|
Ordre des Dames de Sainte Anne de Wuszbourg
|
1714 -1918
|
Ordre de Sainte Elisabeth
|
1766 -1918
|
Ordre du Lion de Palatinat
|
1768 -1808
|
Ordre des Dames de Sainte Anne de Munich
|
1784 -1918
|
Ordre Militaire de Maximilien Joseph (1807 )
|
1797 -1918
|
Ordre du Mérite Civil et de la Couronne de Bavière
|
1808 -1918
|
Ordre Royal de Thérèse
|
1824 -1918
|
Ordre Royal de Louis de Bavière
|
1827 -1918
|
Ordre de Maximilien pour les Arts et les Sciences
|
1853 -1918
|
Ordre Royal du Mérite Militaire
|
1866 -1918
|
Ordre du Service Sanitaire Militaire
|
1914 -1918
|
Brandebourg-Bayreuth :
Ordre de la Couronne
|
1660 -1712
|
Ordre de la Sincérité ou de l’Aigle Rouge
|
1705 -1791
|
Brunswick : duché
Ordre d’Henri le Lion
|
1834 -1918
|
Francfort :
Ordre de la Couronne
|
1813 -1814
|
Hanovre : duché et royaume
Ordre de Saint George
|
1839-1866
|
Ordre des Guelphes
|
1815-1866
|
Ordre d’Ernest Auguste
|
1837-1866 |
Hesse Darmstadt : Grand Duché
Ordre du Mérite de Hesse
|
1807-1831
|
Ordre de Louis
|
1831-1918
|
Ordre de Philippe le Magnanime
|
1840-1918
|
Ordre du Lion d’Or
|
1876-1918
|
Ordre de l’Etoile du Brabant
|
1914-1918
|
Ordre des Dames de l’Etoile du Brabant
|
1914-1918
|
Hesse Cassel : Maison
Ordre de la Maison du Lion d’Or
|
1770-1866
|
Ordre de Guillaume
|
1851-1866
|
Ordre du Mérite Militaire
|
1769-1866
|
Ordre du Casque de Fer ou du Heaume de Fer
|
1814-1816
|
Hesse Nassau :
Ordre du Mérite d’Adolphe de Nassau
|
1900-1918
|
Hohenlohe :
Ordre de la Flamme d’Or
|
1757-1770
|
Ordre des Chevaliers du Phoenix
|
1770-1829
|
Hohenzollern : Maison de
Ordre Princier de la Maison de Hohenzollern
|
1841-1851 |
Ordre « Bene Merenti » |
1935-1940 |
Isenburg Birstein :
Ordre de la Maison « Pour mes Amis«
|
1809-1815
|
Lippe Dermolt :
Ordre Princier de la Croix d’Honneur de Lippe
|
1859-1918
|
Ordre de la Maison de Lippe
|
1869-1918
|
Ordre de Léopold
|
1906-1918
|
Ordre de Berta
|
1910-1918
|
Ordre de la Rose de Lippe pour les Arts et les Sciences
|
1898-1918
|
Mecklenbourg Schwerin : Maison
Ordre du Griffon
|
1864-1918
|
Ordre de la Couronne de Wendes
|
1884-1918
|
Mecklenbourg Strelitz :
Ordre de la Maison de la couronne de Wendes
|
1864-1918
|
Nassau Dillenbourg :
Ordre de la Chasse ou du Noble Divertissement
|
1712-1739
|
Nassau :
Ordre de la Maison de Nassau du Lion d’Or
|
1858-1866
|
Ordre du Mérite d’Adolphe de Nassau
|
1858-1866
|
Oldenburg :
Ordre du Duc Pierre Frédéric Louis
|
1838-1918
|
Croix de Frédéric Auguste
|
1914-1918
|
Prusse : Royaume
Ordre du Cygne
|
1843 1440 1848
|
Ordre de la Générosité
|
1667-1740
|
Ordre Supérieur de l’Aigle Noir
|
1701-1918
|
Ordre de l’Aigle Rouge
|
1734-1918
|
Ordre « Pour le Mérite »
|
1740-1918
|
Ordre de Saint Jean de Prusse
|
1812-1852
|
Ordre de la Croix de Fer
|
1813-1918
|
Ordre de Louise
|
1814-1918
|
Ordre du Mérite Civil des Sciences et Arts
|
1842-1933
|
Ordre de la Maison de Hohenzollern
|
1851-1918
|
Ordre du Cerf Blanc de Saint Hubert
|
1859-1930
|
Ordre de la Couronne
|
1861-1918
|
Ordre de la Croix du Mérite
|
1871-1918
|
Ordre de Guillaume
|
1896-1918
|
Ordre du Mérite de la Couronne Prussienne
|
1901-1918
|
Reuss :
Ordre de la Croix d’Honneur
|
1858-1918
|
Ordre Noir
|
?
|
Salzburg : Évêché
Ordre de Saint Rupert de Salzburg
|
1701- ? ?
|
Saxe : Maison
Ordre Militaire de Saint Henri
|
1736-1918
|
Ordre de la Couronne de Rue
|
1807-1918
|
Ordre du Mérite Civil
|
1815-1918
|
Ordre d’Albert le Valeureux
|
1850-1918
|
Ordre de Sidonie
|
1871-1918
|
Ordre de Marie-Anne
|
1906-1918
|
Saxe Weimar : Grand Duché
Ordre du Faucon Blanc ou de la Vigilance
|
1732-1918 |
Saxe : Duchés de Altenbourg, Cobourg, Gotha, Meiningen
Ordre de la Maison Ernestine (Blanche)
|
1833-1835
|
Ordre du Mérite pour les Arts et Sciences
|
1874-? ? ? |
Saxe-Cobourg-Gotha :
Ordre de la Probité Allemande
|
1690-1833
|
Ordre de Saint Joachim
|
1771-1804
|
Saxe : Royaume
Ordre Militaire de Saint Henri
|
1736 -1829 -1918
|
Ordre du Mérite Civil
|
1815-1918
|
Ordre d’Albert le Valeureux
|
1850-1918
|
Saxe Weissenfels
|
|
Ordre de la Noble Passion
|
1704-1746
|
|
|
|
Saxe Hildburghausen :
Ordre de l’Heureuse Alliance
|
1749-1756
|
Schaumburg-Lippe :
Ordre de la Croix d’Honneur
|
1890-1918 |
Ordre de Sainte Anne
|
1753-1796
|
Schleswig-Holstein-Gottorp :
Schwarzburg Sondershausen :
Ordre de la Croix d’Honneur de Schwarzburg
|
1816-1918 |
Ordre de Schwarzburg |
1868-1918 |
Schwarzburg Rudolstadt |
|
Ordre « Pour les Dames »
|
1750-1799
|
Ordre de la Croix d’Honneur
|
1857-1918
|
Ordre pour les Arts et les Sciences
|
1912-1918
|
Thurn et Taxis :
Ordre de la Parfaite Amitié
|
1720-1806
|
Warldeck Pyrmont :
Ordre du Mérite Militaire
|
1854-1918
|
Ordre du mérite Civil
|
|
Ordre Princier de la croix du Mérite
|
1857-1918
|
Westphalie :Royaume
Ordre de la Couronne de Westphalie
|
1808-1813
|
Würtenberg : Royaume
Ordre de la Tête de Mort (pour Dames )
|
1652-1720
|
Ordre de Saint Hubert ou de la grande Chasse
|
1702 – 1807
|
Ordre de l’Académie
|
1702 – ?
|
Ordre du Mérite Militaire de Charles
|
1759 – 1818
|
Ordre de l’Aigle d’Or
|
1807 – 1818
|
Ordre du Mérite Civil
|
1806 – 1818
|
Ordre de la Couronne de Würtenberg
|
1818 – 1918
|
Ordre du Mérite Militaire
|
1818 – 1918
|
Ordre de Frédéric
|
1830 – 1918
|
Ordre d’Olga
|
1871 – 1918
|
Wurzburg :
Ordre de Saint Joseph
|
1807 – 1814
|
Weimar : République 1919 – 1930
Ordre pour le Mérite de l’Aigle Germanique
|
1922 – 1930 |
IIIème Reich
1934-1945)
Ordre du Sang
|
1937 – 1938
|
Ordre de l’Aigle Germanique
|
1937 – 1943
|
Ordre de la Croix de Fer
|
1939 – 1945
|
Ordre du Mérite de guerre
|
1939 – 1945
|
Ordre de la Croix Allemande de Guerre
|
1941 – 1945
|
Ordre Germanique du Grand Reich
|
1942 – 1945
|
République Fédérale :
Ordre du Mérite de la République Fédérale
|
1951 – * * *
|
Ordre pour le Mérite des Sciences et des Arts
|
1952 – * * *
|
Ordre Evangélique de Saint Jean
|
1951 – * * *
|
Länders de R. F. A.
Bavière :
Ordre du Mérite de Bavière
|
1957 – * * *
|
Ordre Bavarois de Maximilien pour les Sciences et les Arts
|
1980 – * * *
|
Hesse :
Ordre du Mérite de Hesse
|
1989 – * * *
|
Basse Saxe :
Ordre du Mérite de Basse Saxe
|
1961 – * * *
|
Saar :
Ordre du Mérite de Sarre
|
1974 – * * *
|
Rhénanie Palatinat :
Ordre du Mérite de Rhénanie Palatinat
|
1981 – * * *
|
Westphalie – Rhin du Nord :
Ordre du Mérite de Westphalie Rhin du Nord
|
1986 – * * *
|
Berlin :
Ordre du Mérite Berlinois
|
1987 – * * *
|
République Démocratique :
Jusqu’en 1990
Ordre de Karl Marx
|
1953 – 1991
|
Ordre de Schornhorst
|
1954 – 1991
|
Ordre national du Mérite
|
1954 – 1991
|
Ordre de la Bannière du Travail
|
1954 – 1991
|
Ordre de l’Etoile de l’amitié des Peuples
|
1959 – 1991
|
ALBANIE :
Royaume
Ordre de l’Aigle Noir: Principauté
|
1914 – 1922
|
Collier d’Honneur d’Albanie
|
1922 – 1931
|
Ordre de la Fidélité
|
1926 – 1944
|
Ordre de Skanderbert (occupation italienne)
|
1925 – 1944
|
Ordre Héroïque de la Bravoure (Trimnia)
|
1928 – 1939
|
République Populaire
Ordre des Héros du Peuple
|
1945 – * * *
|
Ordre des Héros du Travail Socialiste
|
1945 – * * *
|
Ordre des Mères Héroïques
|
1945 – * * *
|
Ordre de la Liberté
|
1945 – * * *
|
Ordre de Skanderbert
|
1945 – * * *
|
Ordre de l’Etoile des Partisans
|
1945 – * * *
|
Ordre du Travail
|
1945 – * * *
|
Ordre Militaire de Service
|
1945 – * * *
|
Ordre pour Acte de Courage
|
1945 – * * *
|
Ordre de l’Etoile Rouge
|
1945 – * * *
|
Ordre à la Gloire des Mères de Famille
|
1945 – * * *
|
AUTRICHE :
Empire : 1805 – 1918
Ordre Teutonique
|
- 180- 1871
|
Ordre de la Toison d’Or.1128
|
1429 – 1712 – * * *
|
Ordre de la Croix Etoilée
|
1668 – 1918
|
Ordre d’Elisabeth Thérèse.
|
1749 – 1918
|
Ordre de Saint Etienne de Hongrie.
|
1764 – 1918
|
Ordre Militaire de Marie-Thérèse 9 avril 1693
|
1757 – 1918
|
Ordre Militaire d’Elisabeth Thérèse
|
1757 – 1918
|
Ordre de Léopold
|
1808 – 1918
|
Ordre de la Couronne de Fer. ( 1805 )
|
1816 – 1918
|
Ordre de François-Joseph.
|
1849 – 1918
|
Ordre d’Elisabeth.
|
1898 -1918
|
|
|
|
République Fédérale 1919-1938
Ordre Allemand ou Ordre Teutonique
|
1929 – 1938
|
Ordre du Mérite de Malte
|
1929 – 1938
|
Insigne d’Honneur du Mérite de la Croix Rouge
|
1914 – 1923
|
Insigne d’Honneur du Mérite de la République
|
1922 – 1938
|
Insigne d’Honneur de la Croix Rouge
|
1929 – 1938 |
III ème REICH 1938-1945 (voir IIIème REICH)
République
Insigne d’Honneur du Mérite
|
|
Insigne d’Honneur de la République d’Autriche
|
1952 – * * *
|
Insigne d’Honneur pour les Arts et les Sciences
|
1955 – * * *
|
Insigne d’Honneur du Tyrol
|
1955 – 1964
|
Ordre du Mérite de la Croix Rouge
|
1955 – * * *
|
Insigne d’Honneur du Mérite la Basse Autriche
|
1960 – * * *
|
Insigne d’Honneur du Mérite de Burgenland
|
1961 – * * *
|
Grand Insigne d’Honneur de la Haute Autriche
|
1963 – * * *
|
Insigne d’Honneur du Voralberg
|
1963 – * * *
|
Insigne d’Honneur du Salzburg
|
1965 – * * *
|
Insigne d’Honneur du Mérite de Vienne
|
1967 – * * *
|
Ordre de l’Aigle du Tyrol
|
1970 – * * *
|
Insigne d’Honneur du Steiermark
|
1971 – * * *
|
Insigne d’Honneur de la Haute Autriche
|
1973 – * * *
|
Ordre Allemand ou Ordre Teutonique (Ordre privé)
|
1950 – * * *
|
Ordre du Mérite de Malte
|
1950 – * * *
|
BELGIQUE Royaume
Ordre de Léopold
|
1832 – * * *
|
Ordre de l’Etoile Africaine
|
1888 – 1961
|
Ordre Royal du Lion
|
1891 – 1961
|
Ordre de la Couronne
|
1897 – * * *
|
Ordre de Léopold II
|
1900 – * * *
|
BULGARIE :
Royaume
Ordre de la Bravoure ou Royal Militaire
|
1879 1880 – 1950
|
Ordre Royal de Saint Alexandre
|
1881 – 1948
|
Ordre du Mérite
|
1883 – 1947
|
Ordre du Mérite Civil
|
1891 – 1947
|
Ordre du Mérite Militaire
|
1900 – 1947
|
Ordre des Saints Apôtres Cyrille et Méthode
|
1909 – 1950
|
Ordre de la Bienfaisance
|
1908 – * * *
|
Ordre de la Croix Rouge
|
1900 – * * *
|
République Populaire 1944-1991
Ordre du 9 Septembre
|
1944 – 1991
|
Ordre pour le Courage Militaire
|
1944 – 1991
|
Ordre des Libertés du Peuple
|
1945 – 1991
|
Ordre des Héros Socialistes du Travail
|
1945 – 1991
|
Ordre de la République Populaire de Bulgarie
|
1946 – 1991
|
Ordre de Georges Dimitrov
|
1950 – 1991
|
Ordre des Mères Héroïques
|
1950 – 1991
|
Ordre de Cyrille et Méthode
|
1950 – 1991
|
Ordre du Drapeau Rouge du Travail
|
1950 – 1991
|
Ordre du Drapeau Rouge
|
1950 – 1991
|
Ordre à la Gloire des Mères
|
1950 – 1991
|
Ordre du Cavalier de Madara
|
1966 – * * *
|
Ordre de l’Etoile de Planina
|
1966 – * * *
|
Ordre du Mérite et du Courage Civique
|
1966 – 1991
|
Ordre de la Rose (pour les Dames)
|
1965 – * * *
|
Ordre des XIII Siècles de la Bulgarie
|
1981 – 1991
|
Royaume du DANEMARK :
Ordre de l’Eléphant
|
1450 – * * *
|
Ordre du Dannebrog
|
1671 – * * *
|
Ordre de l’Union Parfaite
|
1732 – 1770
|
Ordre de Mathilde
|
1771 – 1772
|
Royaume d’ESPAGNE :
Ordre de Calatrava (Castille 1158)
|
1489 – * * *
|
Ordre de Saint Jacques de l’Epée (Castille 1170)
|
1493 – * * *
|
Ordre d’Alcantara (Castille 1156)
|
1495 – * * *
|
Ordre de Notre Dame de Montésa (Castille 1316)
|
1587 – * * *
|
Ordre de la Toison d’Or (Bourgogne 1429)
|
1701 – * * *
|
Ordre de Charles III
|
1771 – * * *
|
Ordre de la Reine Marie-Louise (pour les Dames)
|
1792 – 1931
|
Ordre de Saint Alexandre
|
|
Ordre Militaire de Saint-Ferdinand
|
1811 – * * *
|
Ordre de Saint Hermenegilde
|
1814 – * * *
|
Ordre d’Isabelle la Catholique
|
1815 – * * *
|
Ordre Royal Militaire d’Isabelle II
|
1833
|
Ordre de la Bienfaisance
|
1857 – * * *
|
Ordre de la Rose Blanche
|
|
Ordre de Marie Victoire des Arts et des Sciences
|
1871 – 1873
|
Ordre Royal de Marie Christine Militaire et Civil
|
1890 – * * *
|
Ordre Royal des Chevaliers d’Espagne
|
1809 – 1813
|
Ordre du Mérite Militaire
|
1864 – * * *
|
Ordre du Mérite de la Croix Rouge
|
1864 – * * *
|
Ordre du Mérite Naval
|
1866 – * * *
|
Ordre d’Alphonse XII
|
1902 – 1931
|
Ordre du Mérite Agricole
|
1905 – 1939
|
Ordre du Mérite Civil de la Santé
|
1922 – 1931
|
Ordre du Mérite Civil
|
1926 – 1931
|
Ordre Colonial de Mehdalia (Maroc espagnol)
|
1926 – 1956
|
République (1931-1936)
Ordre du Mérite de la République
|
1931 – 1936
|
Ordre Civil de l’Afrique
|
1933 – 1936
|
République Nationaliste (1936-1975)
Ordre de la Libération de l’Espagne
|
1936 – * * *
|
Ordre du Joug et des Flèches
|
1937 – 1943
|
Ordre d’Alphonse X
|
1939 – * * *
|
Ordre du Mérite Agricole
|
1942 – * * *
|
Ordre du Mérite Civil
|
1942 – * * *
|
Ordre du Mérite Civil de la Santé
|
1943 – * * *
|
Ordre de Cisneros
|
1944 – * * *
|
Ordre de la Croix de Saint Raymond de Penefort
|
1944 – * * *
|
Ordre du Mérite Aéronautique
|
1945 – * * *
|
Ordre Coloniaux:
|
|
Maroc espagnol
Ordre Militaire de Loyauté
|
1946 – 1956
|
Ordre d’Hassania
|
1949 – 1956
|
Ordre d’Afrique
|
1950 – 1956
|
Ordre du Mérite Postal
|
1960 – * * *
|
République de FINLANDE :
Ordre de la Croix de la Liberté
|
1918 – 1960
|
Croix de la Liberté. Croix de MANNERHEIM
|
1940 – 1945
|
Ordre de la Rose Blanche
|
1919 – * * *
|
Ordre du Lion de Finlande
|
1942 – * * *
|
FRANCE : Royaume :
Ordre de Saint Michel
|
1469 – 1789
|
Ordre du Saint Esprit
|
1578 – 1789
|
Ordre de Saint Lazare et de N. Dame du Mont Carmel
|
1607 – 1789
|
Ordre de Saint Louis
|
1693 – 1789
|
Mérite Militaire (Institution)
|
1759 – 1789
|
Empire :
Ordre de la Légion d’Honneur
|
1802 – * * *
|
Ordre de la Couronne de Fer
|
1805 – 1815
|
Ordre Royal de l’Union (Hollande)
|
1806 – 1815
|
Ordre Royal des Mérites (Hollande)
|
1806 – 1815
|
Ordre des deux Siciles (Royaume de Naples)
|
1808 – 1819
|
Ordre Royal d’Espagne
|
1809 – 1813
|
Ordre de la Couronne de Westphalie
|
1809 – 1815
|
Ordre des Trois Toisons d’Or
|
1809 – 1813
|
Ordre Impérial de la Réunion
|
1811 – 1816
|
Restauration : (de 1814 a 1848 )
Rétablissement des Ordres de l’Ancien Régime jusqu’en 1830 et conserve la Légion d’Honneur
|
Second Empire :
Médaille Militaire
|
1852 – * * *
|
Les Palmes Académiques
|
1850 – * * *
|
IIIème, IVème et Vème République :
Ordre du Mérite Agricole
|
1883 – 1963
|
Ordres Coloniaux
|
|
Ordre Royal du Cambodge
|
1864 – 1963
|
Ordre de l’Etoile d’Anjouan
|
1874 – 1963
|
Ordre du Dragon d’Annam
|
1886 – 1963
|
Ordre du Nichan el Anouar
|
1887 – 1963
|
Ordre de l’Etoile Noire du Bénin
|
1889 – 1963
|
Ordres des Ministères : 12
|
(supprimés en 1963)
|
Ordre du Mérite Maritime
|
1930 – * * *
|
Ordre de la Libération (n’est plus attribué depuis 1947)
|
1940 – * * *
|
Ordre des Palmes Académiques
|
1955 – * * *
|
Ordre du Mérite Militaire
|
1957 – 1963
|
Ordre des Arts et des Lettres
|
1957 – * * *
|
Ordre National du Mérite (remplace les Ordres des Ministères)
|
1963 – * * *
|
Royaume de GRANDE BRETAGNE
Ordre de la Jarretière
|
1348 – * **
|
Ordre du Bain
|
1399 – * * *
|
Ordre du chardon ou de Saint André
|
1540 – * * *
|
Ordre de Saint Patrick (Patrice)
|
1783 – 1922
|
Ordre Royal de Guelphes
|
1815 – 1837
|
Ordre de Saint Michel et Saint George
|
1818 – * * *
|
Ordre de l’Etoile des Indes
|
1861 – 1947
|
Ordre de l’Empire des Indes
|
1878 – 1947
|
Ordre de Saint Jean de Jérusalem
|
1888 – * * *
|
Ordre Royal de Victoria
|
1896 – * * *
|
Ordre du Service distingué
|
1802 – * * *
|
Ordre du Mérite
|
1902 – * * *
|
Ordre de l’Empire Britannique
|
1917 – * * *
|
Ordre des Compagnons d’Honneur
|
1917 – * * *
|
Ordre du Service Impérial
|
1920 – * * *
|
Victoria Cross
|
|
Victoria Royal
|
|
Ordre des Chevaliers Bacheliers
|
1926 – * * *
|
Ordre Familial de la Reine Elisabeth II
|
1953 – * * *
|
Ordre de Birmanie
|
1940 – 1948
|
GRECE : Royaume
Ordre Royal du Sauveur (création: 1829)
|
1833 – 1973
|
Ordre de Georges Ier
|
1915 – 1973
|
Ordre du Phénix
|
1926 – 1973
|
Ordre de la Bienfaisance
|
1948 – 1973
|
Ordre de Saint Georges et Saint Constantin
|
1935 – 1973
|
Ordre d’Olga et Sophie
|
1936 – 1973
|
Ordre de la Croix de la Valeur
|
|
République
Ordre de l’Honneur
|
1973 – * * *
|
Ordre du Sauveur
|
1975 – 1984 – * * *
|
HONGRIE : Royaume
Ordre des Chevaliers de l’Eperon d’Or
|
1310 – 1918
|
Ordre de Saint Etienne de Hongrie
|
1764 – 1918
|
Ordre du Vitez ou Insignes des Héros
|
1920 – 1944
|
Ordre Royal du Mérite Hongrois
|
1922 – 1944
|
Ordre des Héros
|
1920 – 1944
|
Ordre de la Croix Rouge de Hongrie
|
1922 - ?
|
Ordre de la Couronne Sacrée de Saint Etienne
|
1934 – 1942 – 1949
|
Ordre du Mérite de la République
|
1946 – 1949
|
Ordre de la Liberté Hongroise
|
1946 – 1949
|
Ordre de Kossuth
|
1948 – 1949
|
République Populaire
Ordre des Héros du Travail Socialiste
|
1953 - *?
|
Ordre du Drapeau Rouge
|
1953 - *?
|
Ordre de la Liberté Hongroise
|
1953 - *?
|
Ordre de l’Etoile Rouge du Mérite
|
1953 - *?
|
Ordre du Mérite Militaire
|
1953 - *?
|
Ordre du Mérite du Drapeau Rouge
|
1953 - *?
|
Ordre du Drapeau Rouge du Travail
|
1953 - *?
|
ISLANDE
Ordre du Faucon Islandais
|
1921 – * * *
|
ITALIE
Royaume des Deux Siciles :
Ordre Constantinien de Saint Georges
|
1522 – 1734 – 1861
|
Ordre Royal de l’illustre Saint Janvier
|
1738 – 1861
|
Ordre de Saint Ferdinand
|
1808 – 1861
|
Ordre des deux Siciles
|
1808 – 1861
|
Ordre de Saint-Georges de la Réunification
|
1819 – 1861
|
Duché de Mantou :
Ordre de la Rédemption
|
1608 – 1853
|
Ordre Militaire de la Conception
|
1617 – 1853
|
Ordre du Duc Alexandre
|
1806 – 1853
|
Ordre de Maria Elisa (pour les Dames)
|
1843 – 1853
|
Ordre Royal de François 1er
|
1829 – 1861
|
1. Royaume de Naples :
Ordre de Saint Ferdinand et du Mérite
|
1800
|
Duché de Parme et Lucque :
Ordre Militaire de Saint-Georges
|
1833 – 1847
|
Ordre de Saint Louis du Mérite Civil
|
1836 – 1847
|
Duché de Savoie :
Ordre de Notre Dame de l’Annonciation
|
1362 – 1861
|
Ordre de Saint Maurice
|
1434 – 1793
|
Ordre de Saint Maurice et Lazare
|
1793 – 1861
|
Ordre Militaire de Savoie
|
1815 – 1861
|
Ordre Civil de Savoie
|
1831 – 1861
|
Grand Duché de Toscane :
Ordre du Mérite de Saint Joseph
|
1814 – 1908
|
Ordre de Saint Etienne
|
1561 – 1839
|
Ordre du Mérite Militaire
|
1853 – 1909
|
Ordre du Mérite Civil
|
1853 – 1909
|
Royaume d’Italie
Ordre de l’Annonciation
|
1869 – 1943
|
Ordre de Saint Maurice et Lazare
|
1449 – 1815
|
Ordre Militaire de la Savoie
|
1816
|
Ordre de la Couronne d’Italie
|
1868 – 1943
|
Ordre du Mérite du Travail
|
1901 – 1943
|
Ordre Colonial de l’Etoile d’Italie
|
1914 – 1943
|
Ordre de l’Aigle Romain
|
1942 – 1943
|
République :
Ordre Militaire d’Italie
|
1947 – * * *
|
Ordre pour le Mérite du Travail
|
1923 -194 - * * *
|
Ordre des Saints Maurice et Lazare
|
1947 – 1951
|
Ordre de la Couronne d’Italie
|
1947 – 1951
|
Ordre Colonial de l’Etoile d’Italie
|
1947 – 1951
|
Ordre du Mérite de la République
|
1951 – * * *
|
Ordre de l’Etoile de la Solidarité d’Italie
|
1947 – * * *
|
Ordre de Vittorio Veneto
|
1968 – * * *
|
LIECHTENSTEIN :
Ordre du Mérite de la Principauté de Liechtenstein
|
1937 – * * *
|
LUXEMBOURG :
Ordre de la Couronne de Chêne
|
1841 – * * *
|
Ordre du Lion d’Or de Nassau
|
1858 – * * *
|
Ordre du Mérite Civil et Militaire d’Adolphe de Nassau
|
1858 – * * *
|
Ordre de la Résistance
|
1946 – * * *
|
Ordre du Mérite
|
1958 – * * *
|
Ordre National du Mérite Sportif
|
1976 – * * *
|
MONACO :
Ordre de Saint-Charles
|
1858 – * * *
|
Ordre du Mérite Culturel
|
1952 – * * *
|
Ordre des Grimaldi
|
1954 – * * *
|
Ordre de la Couronne
|
1960 – * * *
|
MONTENEGRO : Royaume
Ordre de Danilo ou de l’Indépendance
|
1853 – 1919
|
Ordre de Saint Pierre
|
1869 – 1919
|
Ordre de Pétrovich Njegosh
|
1897 - ?
|
Pays Baltes
ESTONIE : République
Ordre de l’Etoile Blanche
|
1928 – 1940
|
Ordre de la Croix de la Liberté
|
1919 – 1940
|
Ordre de la Croix Rouge
|
1919 – 1940
|
Ordre de la Croix de l’Aigle
|
1928 – 1940
|
LETTONIE : République
Ordre Militaire de Lacplecis
|
1919 – 1940
|
Ordre des Trois Etoiles
|
1924 – 1940
|
Ordre de Vestardus
|
1928 – 1940
|
LITHUANIE : République
Ordre de la Croix de Vytis
|
1918 – 1940
|
Ordre du Grand Duc Gedeminas de Lithuanie
|
1928 – 1940
|
Ordre de Vytautas le Grand
|
1930 – 1940
|
POLOGNE :
Royaume (ou Ière République)
Ordre de l’Aigle Blanc (devint russe)
|
1707 – 1831
|
Ordre Saint Stanislas de Pologne (devint russe)
|
1765 – 1831
|
Ordre Militaire Virtuti Militari
|
1792 – 1832
|
II ème République
Ordre de l’Aigle Blanc
|
1921 – 1939
|
Ordre Militaire Virtuti Militari
|
1919 – 1939
|
Ordre de la Renaissance de la Pologne
|
1921 – 1939
|
Gouvernement en exil 1939-1945
Ordre de l’Aigle Blanc
|
1939 – 1945
|
Ordre de Guerre Virtuti Militari
|
1939 – 1945
|
Ordre Pologna Restituta
|
1939 – 1945
|
République populaire
Ordre de la Croix de Grunwald
|
1943 – 1985
|
Ordre Pologna Restituta
|
1944 – 1990
|
Ordre Virtuti Militari
|
1944 – 1990
|
Ordre des Bâtisseurs de la Pologne Populaire
|
1949 – 1984
|
Ordre de l’Etendard du Travail
|
1949 – 1990
|
Ordre du Mérite de la République Populaire de Pologne
|
1974 – 1990
|
IIIème République
(Rétablissement des distinctions anciennes en 1992)
Ordre de l’Aigle Blanc
|
1992 – * * *
|
Ordre Pologne Restituta
|
1992 – * * *
|
Ordre Virtuti Militari
|
1992 – * * *
|
Ordre du Mérite de la République de Pologne
|
1990 – * * *
|
PORTUGAL :
Royaume :
Ordre du Christ
|
1317 – 1910
|
Ordre Militaire de Saint Benoit d’Aviz
|
1162 – 1789 – 1910
|
Ordre de Saint Jacques de l’Epée
|
1290 – 1789 – 1910
|
Ordre de Sainte Isabelle (pour les Dames)
|
1801 – 1910
|
Ordre de Notre Dame de Villa Viscosa
|
1819 – 1910
|
Ordre Militaire de la Tour et de l’Epée
|
1459 – 1832 – 1910
|
Insigne d’Honneur des Trois Ordres (Christ, Aviz, St. Jacques)
|
1850-1910
|
Insigne d’Honneur des deux Ordres (Aviz, Christ)
|
1850 – 1910
|
République :
Ordre de Saint Benoit d’Aviz
|
1910 – * * *
|
Ordre de Saint Jacques de l’Epée
|
1910 – * * *
|
Ordre du Mérite et de la Valeur Militaire de la Tour et l’Epée
|
1917 – * * *
|
Ordre du Christ
|
1918 – * * *
|
Ordre de l’Instruction Publique
|
1919 – * * *
|
Ordre du Mérite Agricole et Industriel
|
1926 – * * *
|
Ordre de « Benemerencia »
|
1929 – * * *
|
Ordre Impérial (Colonial)
|
1932 – * * *
|
Ordre du Prince Henri du Portugal (Don Enrique)
|
1960 – * * *
|
Ordre du Mérite Commercial
|
|
ROUMANIE :
Royaume
Ordre de l’Etoile de Roumanie
|
1877 – 1944
|
Ordre de la Couronne de Roumanie
|
1866 -1881 – 1947
|
Ordre d’Elisabeth
|
1878 – 1947
|
Ordre pour le Mérite Culturel
|
1881 – 1947
|
Ordre de Charles 1er
|
1906 – 1947
|
Ordre de Michel le Brave
|
1916 – 1947
|
Ordre de la Reine Marie
|
|
Ordre de Ferdinand Ier
|
1929 – 1947
|
Ordre du Mérite Aéronautique
|
1930 – 1947
|
Ordre pour la Milice
|
1930 – 1947
|
Ordre du Mérite pour la Science et les Arts
|
1931 – 1947
|
Ordre Roumain de Hohenzollern
|
1931 – 1947
|
Ordre de « Bene Merenti »
|
1932 – 1947
|
Ordre de la Fidélité
|
1932 – 1947
|
Ordre du Mérite de l’Agriculture
|
1932 – 1947
|
Ordre de la Maison Régnante
|
1935 – 1947
|
Ordre « pour le Mérite »
|
1937 – 1947
|
Ordre Militaire de Saint-Georges
|
1940 – 1947
|
République Populaire
Ordre de l’Etoile de la République Populaire Roumaine
|
1948 – 1989
|
Ordre du Travail
|
1948 – 1989
|
Ordre de la Défense de la Mère Patrie
|
1949 – 1989
|
Ordre des Mères Héroïques
|
1951 – 1989
|
Ordre Maternel de la Gloire
|
1951 – 1989
|
Ordre de Tudor Vladimirescu
|
1951 – 1989
|
Ordre pour les Services Spéciaux
|
1958 – 1989
|
Ordre du 23 août 1944
|
1959 – 1989
|
Ordre Socialiste de la Mère Patrie
|
1963 – 1989
|
2. RUSSIE : Empire et U R S S :
Empire
Ordre de Saint-André
|
1698 – 1917
|
Ordre de Pierre le Grand
|
|
Ordre de Saint Alexandre Nevsky
|
1725 – 1917
|
Ordre de Saint Georges
|
|
Ordre de Saint Vladimir
|
1782 – 1917
|
Ordre de Sainte Anne
|
|
Ordre de l’Aigle Blanc
|
1831 – 1917
|
Ordre de Saint Stanislas
|
|
République Populaire d’URSS
Ordre de Lénine
|
1930 – ?
|
Ordre de l’Etoile Rouge
|
1930 – ?
|
Ordre du Héros de l’Union Soviétique
|
|
Ordre du Patriote de Guerre
|
1942 – ?
|
Ordre de Suvarov
|
1942 – ?
|
Ordre de Kutuzov
|
1942 – ?
|
Ordre d’Alexandre Nevsky
|
1942 – ?
|
Ordre de Bogdan Khmelnitsky
|
1943 – ?
|
Ordre de Ushkov
|
1944 – ?
|
Ordre de Nakhimov
|
1945 – ?
|
Ordre de la Gloire
|
1943 – ?
|
Ordre de la Victoire
|
1943 – ?
|
SAINT MARIN, République
Ordre Equestre de Saint Marin
|
1859 – * * *
|
Ordre de Sainte Agathe
|
1923 – * * *
|
SAINT SIEGE, État du Vatican
Ordre Suprême du Christ
|
1320 – * * *
|
Ordre du Saint Sépulcre
|
1746 – * * *
|
Ordre de Saint Grégoire le Grand
|
1831 – * * *
|
Ordre de l’Eperon d’Or
|
1841 – * * *
|
Ordre de Saint Sylvestre
|
1841 – * * *
|
Ordre de Pie IX
|
1847 – * * *
|
Ordre de la Rose d’Or
|
|
Croix Pro Ecclesia et Pontifice
|
1881
|
SERBIE : Royaume
(1878-1929)
Ordre Militaire de Takovo
|
1865 – 1903
|
Ordre de Nathalie
|
1878 – 1903
|
Ordre de la Croix Rouge
|
1878 – 1915
|
Ordre de l’Aigle Blanc
|
1883 – 1903
|
Ordre de Saint Sava
|
1883 – 1915
|
Ordre Royal de Miloch le Grand
|
1899 – 1903 |
Ordre de Karagorgevitch |
1904 – 1915
|
SUEDE, Royaume
Ordre de l’Amour du Prochain
|
1708 – 1751
|
Ordre de Louise Ulrique ou Ordre de l’Eventail
|
1744 – 1780
|
Ordre des Séraphins
|
1334 – 1748 – * * *
|
Ordre de l’Etoile Polaire ou du Nord
|
1748 – * * *
|
Ordre de l’Epée
|
1748 – * * *
|
Ordre de Wasa
|
1772 – * * *
|
Ordre de Charles XIII
|
1811 – * * *
|
REPUBLIQUES TCHEQUE ET SLOVAQUE :
SLOVAQUE :
Ordre de la Croix de Slovaquie
|
1940 – 1945
|
Ordre du prince Prbina
|
1940 – 1945
|
Ordre de la Croix de Guerre Victorieuse
|
1939 – 1945
|
TCHEQUE :
Ordre du Faucon (Sokol)
|
1918 – 1938
|
Ordre de la Couronne de Fer de Monza
|
1919 – 1920
|
Ordre du Lion Blanc
|
1922 – 1938
|
Ordre de Charles IV
|
1936 – 1938
|
Ordre de la Liberté
|
1918 – 1938
|
Ordre de Saint-Lazare
|
1937 – 1938
|
Gouvernement de Londres : (1942-1945)
Ordre Militaire du Lion Blanc pour la Victoire
|
1945 – 1948
|
Ordre National du Soulèvement Slovaque
|
1945 – 1948
|
Ordre de Jean Ziska de Tocnov
|
1946 – 1948
|
Ordre Militaire pour la Liberté
|
1946 – 1948
|
République Populaire de TCHECOSLOVAQUIE
Ordre du 25 février 1948
|
1949 – 1990
|
Ordre du Socialisme
|
1951 – 1990
|
Ordre de la République Tchécoslovaque
|
1951 – 1990
|
Ordre du Travail
|
1951 – 1990
|
Ordre de Clément Gottwald
|
1951 – 1990
|
Ordre des Héros de la République Tchécolovaque
|
1955 – 1990
|
Ordre de l’Etoile Rouge du Travail
|
1955 – 1990
|
Ordre Militaire de l’Etoile Rouge
|
1955 – 1990
|
Ordre du Drapeau Rouge
|
1955 – 1990
|
Ordre du Mérite
|
1957 – 1990
|
Ordre du Lion Blanc
|
1961 – 1990
|
Ordre de la Victoire de Février
|
1973 – 1990
|
TCHECOSLOVAQUIE :République Fédérative Tchèque et Slovaque
Ordre du Lion Blanc
|
1990 – * * *
|
Ordre de Thomas Garrigue Masaryk
|
1990 – * * *
|
Ordre de Milan Rastislav Stefanik
|
1990 – * * *
|
YOUGOSLAVIE : République Populaire Fédérale.
Dissolution de la Fédération en 1990
royaume
(1929-1945)
Ordre de la Couronne de Yougoslavie
|
1929 – 1941
|
Ordre de l’Aigle Blanc
|
1918 – 1941
|
Ordre de Saint Sava
|
1918 – 1941
|
Ordre de Karageorge
|
1918 – 1941
|
CROATIE : (10 avril 1941-1945)
Ordre Militaire de la Triple Feuille de Fer
|
1941 – 1944
|
Ordre de la Couronne du Roi Zvonimir
|
1941 – 1944
|
Ordre du Mérite de l’Oustascha (civil et militaire)
|
1941- 1944
|
YOUGOSLAVIE :
République Socialiste Fédérative 1945 – 1992
Ordre du Héros National
|
1943 – 1992
|
Ordre de l’Etoile Partisan
|
1943 – 1992
|
Ordre de la Libération Populaire
|
1943 – 1992
|
Ordre de la Bravoure
|
1943 – 1992
|
Ordre de la Fraternité et de l’Unité
|
1943 – 1992
|
Ordre du Travail
|
1945 – 1992
|
Ordre de la Liberté
|
1945 – 1992
|
Ordre du Mérite « Pour le Peuple »
|
1945 – 1992
|
Ordre du Drapeau de Yougoslavie
|
1947 – 1992
|
Ordre des Héros du Travail Socialistes
|
1948 – 1992
|
Ordre du Drapeau de Guerre
|
1952 – 1992
|
Ordre de l’Armée Populaire
|
1952 – 1992
|
Ordre du Mérite Militaire
|
1952 – 1992
|
Ordre de la Grande Etoile de Yougoslavie
|
1954 – 1992
|
Ordre de l’Etoile de Yougoslavie
|
1954 – 1992
|
Ordre de la République
|
|
***
GLOSSAIRE
ÉLÉMENTS DE TYPOGrAPHIES
Les éléments typographiques que nous donnons sont seulement destinés à une meilleure compréhension des termes que nous employons. Ils sont tous extraits de textes héraldiques mais en raison des différents pays que nous abordons nous ne garantissons pas qu’ils soient employés de la même manière partout.
Nous nous sommes efforcés de rechercher les termes modernes les plus appropriés pour ceux que nous n’avions pas trouvé dans les traités d’héraldiques afin que les descriptions des ordres soit les plus claires possibles.
Éléments constituant le bijoux d’une dÉcoration :
Croix
Plaque de poitrine
vocabulaire des Éléments héraldiques
Blasons :
Chiffres et Symboles.
Couleurs et Emaux
Les couleurs héraldiques sont codifiées d’une manière commune à tous les pays. Les principales couleurs sont les couleurs fondamentales et leurs dérivées directes, soit le bleu, le rouge et le jaune pour les couleurs fondamentales et le vert, l’orange et le violet pour les dérivées.
Plus le blanc ou argent et le noir, le jaune est souvent remplacé par l’or.
Rien n’empêche en phaléristique d’utiliser d’autres couleurs, surtout si celles qui composent l’ordre n’ont pas de rapport avec l’héraldique ou si certaines couleurs sont spécifiques à une famille.
Pour le bleu par exemple, on parlera de : bleu roi, bleu de Prusse, etc.
Les couleurs sont souvent remplacées dans les dessins anciens par leurs symboles que nous donnons ici, le thème n’est donné qu’à titre indicatif mais n’a sans doute pas une vraie valeur héraldique.
- d’Argent : argent ou blanc, pas de hachure, ou le couleur blanche (signe d’eau).
- d’Azur : bleu, hachures horizontales (représente le ciel).
- de Gueule : rouge, hachures verticales (représente aussi le feu et la pureté).
- DE Pourpre : rouge vif légèrement violacé (représente la justice, le sommet de la hiérarchie épiscopale).
- d’Or : or ou jaune, pas de trait seulement un pointillé régulier ou non (symbole de la richesse).
- de Sable : noir, traits croisés verticaux et horizontaux (la mort, la tristesse).
- de Sinople : vert, traits diagonaux du haut droite vers la gauche (représente la nature, l’espérance).
On peut ajouter aux couleurs fondamentales :
la Sanguine :
l’Orange :
Mélange du rouge et du jaune, représenté par des traits verticaux et en diagonale de droite et de gauche.
le Tannι :
Mélange du rouge et du noir, traits en diagonale de gauche à droite et de droite à gauche et traits horizontaux.
la Carnation :
Couleur d’un carnation claire,
le Diapré :
Il faut ajouter les Pannes ou fourrures :
A/ L’Hermine :
mouchettes de Sable sur fond d’Argent, la contre Hermine, mouchettes d’Argent sur font de Sable.
B/ le Vair :
clochettes formant un ensemble dont les unes sont debout et d’Argent et les autres renversées et d’Azur.
vocabulaire
Aigle : toujours au féminin, l’aigle héraldique est de face ; l’animal peut être représenté avec une ou deux têtes. à une tête celle-ci est tournée vers la dextre, si non elle est dite « contournée », stylisé dans sa forme. Les ailes déployées de toute leur envergure vers le haut, se dit : « éployées ». Vers le bas, se dit « au vol abaissé ». Couronnées ou non. Avec fréquemment, pattes, griffes, tête et bec d’or. Les ailes, les rémiges de la queue et le reste du corps sont d’émail noir (sable) le plus souvent, mais rien n’empêche l’utilisation d’une autre couleur. L’aigle de l’empire français est représentée au naturel, en or, tête à gauche ou à droite, posée ou non sur les rayons de la foudre.
bras : paré, revêtu d’une manche, armé, revêtu d’une armure.
Couronné :
Il existe différentes couronnes symbolisant les souverains, voir couronnes.
Plantes fleurs et fruits :
CHARDON, CEP DE VIGNE, BUISSON, CHENE, SAPIN, PIN, FEUILLES DE CHENE ET GLANDS, GERBE DE BLE, EPI DE BLE servent régulièrement dans la construction des armes des royaumes et principautés.
Diamanté :
Partie d’une pièce d’un bijou, taillée en forme de diamant.
Dragon :
Animal mythique et symbolique qui représente en occident le mal ou le diable.
Partie antérieure de lion couvert d’écailles, oreilles pointues, ailes de vampire, pieds de griffon, queue terminée en dard.
ETOILE : normalement a 5 « rais » ou « rayons », la pointe supérieure est en pal. Si elle en a plus, le nombre est indiqué.
Pentalpha : étoile réduite à un filet entrelacé dite aussi étoile Chérifienne.
Didelta : étoile à 6 rais entrelacés, réunion de 2 lettres delta grecque entrelacées, dites aussi bouclier de David.
Faucon : oiseau aux ailes éployées, tête et pattes griffues de face, avec ou sans bonnette.
Paons : se dit rouant lorsqu’il est présenté de face faisant la roue.
Pal : dressé verticalement.(ex. Epée en pal)
Pélican : l’animal au naturel et aux ailes éployées, se perce la poitrine pour nourrir ses petits menacés de mourir de faim, se dit aussi « Pélican avec sa Pitié »
phénix : oiseau mythique, généralement représenté sur un bûcher
FLEUR : Tiercefeuille, Quartefeuille, Quintefeuille, fleuron héraldique à 4 ou 5 pétales ou feuilles pointues.
Fleuron : fleur de lis ou autre très stylisé servant à suspendre la croix ou en cul-de-lampe.
foi : poignée de main (deux Dextrochères se serrant la main)
franc armé : ce dit d’un cavalier bardé de fer de pied en cap, l’épée au point, le tout d’une seule couleur , sauf pour le bouclier qui parfois sert a porter l’écu d’une famille.
Griffon : Tête, poitrine, ailes et pattes d’un Aigle de profil ; corps et queue de Lion rampant a la queue léopardée.
HippocrÈme :
Hippogriffe :
HYDRE : serpent d’eau écaillé avec des pattes palmées et armées, se terminant en 7 têtes de serpent menaçantes.
LéopardÉ :
Licorne : cheval armé au milieu du front d’une corne droite.
Lion Armé :
Lion couronnÉ :
LionnÉ :
Lion Passant :
LUNE : croissant de profil
Main : se dit appaumée si elle montre sa face interne.
MONDE : dit aussi Globe Impérial ou Globe Crucigère (attributs du monde : cerclé en face, bande horizontale, cintré en demi-pal : sur l’hémisphère supérieur ; croiseté : surmonté d’une petite croix)
PASSANT : sur un blason et en héraldique, se dit d’un homme ou d’un animal placé sur ses pieds, dans l’attitude de la marche. Le léopard est passant, le lion rampant. Plusieurs animaux passants placés les un au-dessus des autres avec la tête dans le même sens de l’écu se disent : passants l’un sur l’autre ; s’ils ont la tête dans des directions différentes ils sont dits : contre passants.
PhylactÈres : banderole sur laquelle sont inscrites les paroles prononcées par les personnages d’un tableau ou d’un vitrail, par extension banderole sur laquelle est inscrite la devise ou une explication ayant trait au tableau.
Rameau : subdivision d’une des branches d’une famille. Petite branche d’un arbre symbolique : rameau d’olivier, rameau de laurier, rameau de chêne, etc.
RAMÉ (ée) : sur un blason et en héraldique, se dit des bois d’un cerf ou d’un daim d’un émail différent de celui du corps.
ROSE : églantine de face et sans tige, avec 5 pétales entre lesquelles apparaissent 5 feuilles. Le centre est parfois formé par 5 autres pétales. On dit que la rose est tigée et feuillée si elle porte lesdits attributs.
SOLEIL : disque d’or entouré de 16 rais alternativement droits ou flamboyants.
TREFLÉE : fleur héraldique à 3 ou 4 pétales lobées.
Trinacrie : Symbolise les trois caps de la Sicile, emblème en forme de trois jambes droites saisies en pleine course et reliées au niveau de la cuisse.
Les Chiffres et les Symboles
Les Anneaux
Les anneaux qui servent à la suspension des décorations sont, on peut facilement l’imaginer, tous différents en fonction de leur taille bien sûr mais aussi de la façon dont il sont fabriqués et de la manière par laquelle ils sont raccordés aux objets qu’ils doivent suspendre.
On détermine d’abord la façon dont ils sont raccordés aux bijoux : mobiles, fixes, soudés, ronds, ovales, à ressorts
Les Couronnes :
Chaque couronne à un symbole particulier et désigne un personnage bien défini, il n’est pas de notre propos d’enseigner l’héraldique et nous nous contenterons d’aborder ici celles des couronnes qui nous incombent.
Impériales :
Les couronnes impériales se caractérisent par
Royales :
Les couronnes royales se caractérisent par
Princières :
Les couronnes princières se caractérisent par
La Tiare :
Les Épées
Épées Croisées :
Il s’agit d’épées ajoutées à une décorations pour des raisons distinctes. Quand l’Ordre a deux divisions, une militaire et une civile, la division militaire porte les épées croisées ; elles peuvent passer par le centre de la croix ou être interposées entre l’ordre et le symbole qui la surmonte (couronnes diverses), au-dessus de ce symbole ou sur le ruban
En Pal :
Épée nue pointe en l’air
Brandie :
Dextrochère et Sénestrochère :
Bras droit ou gauche seul avec sa main, peut être armé d’une épée ou d’autre symboles.
Palmes
Le plus souvent employées sous forme de couronnes : de laurier, de chêne, d’olivier, etc. Dans certains Ordres on les a panachées, chêne et olivier, laurier et chêne, laurier et olivier. Parfois une seule palme d’une seule sorte dans le centre ou une couronne supportant l’Ordre ou l’anglant ; toutes les compositions sont acceptables, les palmes peuvent être en or, en argent, émaillées, de vert ou plus rarement d’une autre couleur, avec ou sans fruits.
Chêne :
Dans la forme héraldique issue du Moyen Age et considérée comme conventionnelle, les feuilles de chêne représentent °°° mais, faute de connaissances ou pour d’autres raisons, ceux qui créèrent de nouvelles armoiries ou des décorations au XIXème siècle et à fortiori le XXème ne les ont pas forcément prises dans ce sens.
Lauriers :
Conventionnellement et déjà bien avant le Moyen-Age, au temps des empereurs romains, les lauriers étaient réservés au triomphe et par extension à la victoire.
Olivier :
De même les palmes d’oliviers étaient elles
Rayons
La diversité de représentation des rayons peut se répertorier comme suit :
-Lisses, lisse entouré de godrons, lisse avec filets.
- Diamantés,
- rayons solaires, rayonnants, ondulés, serpentants.
Centres
Le centre des bijoux des ordres
Rubans
Tous les Ordres sont associés à un ruban de couleur.
Il arrive – mais cela n’est pas fréquent – que l’insigne de l’ordre ne soit pas suspendu à ce ruban et soit porté sans ruban. Le ruban alors représente la décoration sur le vêtement porté par le récipiendaire.
La plupart des rubans sont en moire de soie à une ou plusieurs couleurs.
La largeur du ruban, des bandes de couleurs et le nombre qui le composent sont strictement définis dans les statuts de chaque ordre. Si on constate des différences sur les largeurs, il peut s’agir d’une fabrication artisanale en temps de guerre par un gouvernement en exil. Dans ce cas, ses modifications sont connues et répertoriées. Dans d’autres situations, elles peuvent être l’objet d’une indélicatesse. Dans les deux cas, l’amateur sera bien inspiré d’en parler à un expert.
Les rubans, auxquels sont suspendus les ordres, peuvent se présenter sous différentes formes suivant leurs origines territoriales. Les pays germaniques et les pays de l’Est utilisent souvent un pliage en forme de pyramide renversée. Les Allemands d’avant 1914 portaient très souvent leur décoration en brochettes dont les rubans étaient
Pour les Officiers d’un Ordre, en général, le ruban est orné d’une rosette de forme ronde faite dans un morceau du ruban de l’ordre et cousu sur le ruban. La largeur de la rosette est très souvent définie dans les statuts ou dans les ordonnances relatives à leur fabrication.
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23 mai 1999 jeudi 8 mai 2003 19 octobre 2006
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La ville de Jérusalem sera prise par les Turcs en 1076.
Le nom de croisé venant du fait qu’ils portent sur leur vêtement une croix de tissu cousue.
La croisade de Pierre l’Ermite et Gauthier sans Avoir se terminera après des souffrances, des privations et des maladies effroyables, par le massacre complet des pèlerins par les Turcs à en 1096.
Pour tout Contact / Jean Y COLLIN guideencyclopedique@neuf.fr