Archive pour le 11 mai, 2007

La Paix de Dieu et La Trêve de Dieu en temps de Guerre

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 La naissance de l’idée de Paix de Dieu.

La paix, est à la fin du Xème siècle le résultat du comportement d’un peuple de « saints ». Mais maintenir la paix publique résume les obligations d’un gouvernement. Cependant l’organisation de la paix par les laïcs prêtait à la critique depuis la fin de l’empire carolingien. Mais l’idée que les évêques et abbés puissent s’en mêler n’avait rien de choquant. Rangés parmi les grands des royaumes depuis l’époque des carolingiens, ils avaient pris l’habitude de participer aux assemblées du qui se tenaient autour des rois et des princes et n’ignoraient rien des « questions temporelles ». Certains d’entre eux, titulaires des droit de ban, exerçaient en fait des fonctions qui en faisaient les premiers responsables du maintien de la paix.Chefs d’une Eglise, ils étaient plus intéressée que quiconque à la protection de ses clercs et ses biens contre toute violence et autre usurpation. En un mot, que les évêques aient pris l’initiative de la paix en Auvergne et en Aquitaine ne doit pas étonner.
En effet, La « Paix de dieu » se développe en Aquitaine, en Languedoc, en Bourgogne et petit à petit dans tout le reste du royaume de France.

Nous pouvons avancer une definition de cette paix « générale » : La paix de Dieu est un serment de nature publique prononcé devant une assemblée par ceux qui portent les armes séculières jurant ainsi la paix générale.
Mais attention : il ne s’agit pas d’un mouvement de piété ou de charité. le but de la paix de dieu est de limiter et d’encadrer la violance des guerres privées (faides ou faida).

La plupart des serments entrainent l’etablisement d’un compromis entre laïcs armés et ecclésiastiques. Un compromis juridique et foncier qui a probablement eu tendance à accélérer la mise en place de la seigneurie.

La Trêve de Dieu.

Définition :

Le mot vient du germain : Triuga Dei et signifie en fait une fidélité, un engagement. C’est une suspension temporaire de toute activité guerrière. Un arrêt qui couvre seulement la journée du samedi dans un premier temps mais qui augmente par la suite du mercredi soir au lundi matin. Cette interdiction est aussi effective pendant l’Avent, le temps de Noël, le Carême et le temps pascal, puis lors des fêtes de la Vierge. 

 la Trêve de Dieu :

L’idée que la trêve de Dieu serait une nouvelle paix de Dieu est fausse. La trêve est un complément presque « nécessaire » à la paix de Dieu. D’après Marc Bloch c’est « encore la manière la plus radicale de juguler les pulsions agressives de la société médiévale occidentale. »

Dés les années 1023/1025 la période de trêve est respectée. Exemple : C’est en Catalogne en 1027 que l’on voit apparaît dans les actes la trêve de Dieu. C’est aussi là une image, une copie de l’ancienne législation carolingiennes. C’est par ailleurs au concile d’Arles de 1037 et de 1041 que s’affirme cette prohibition de la guerre pour le Sud du royaume de France. Ces interdits sont en fait approfondis d’un concile à l’autre (Nouveau concile de Narbonne en 1054).

Conclusion :

La paix et la trêve de Dieu sont donc issues d’un mouvement général qui tend à limiter la guerre privé dans le monde médiéval occidental. Née au Xème siècle elle est et reste le plus sur symbole de paix jusqu’à sa « récupération » par les souverains temporels ( le Roi de France, l’Empereur, les comtes de Catalogne) comme par exemple : La reconquête du territoire royal par Louis VI sur ses vassaux félons dans les années ou il fût associé au pouvoir de son père (1100/1108.). La paix de Dieu est suivie et complétée par la trêve de Dieu qui réaffirme le désir de non-violence en occident.

Publié dans:L'ordre des Templiers |on 11 mai, 2007 |Pas de commentaires »

L’Art de la Guerre au Moyen Age

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La vision traditionnelle de la guerre au Moyen Âge en Europe était empreinte de l’image du chevalier dominant le champ de bataille médiéval entre 800 et 1400. Ces chevaliers étaient enserrés dans leurs armures et dotés de lances, écartant, embrochant et abattant les troupes à pied qu’ils trouvaient sur leur chemin avant de s’affronter entre eux pour décider du sort de la bataille. Mais l’ère des chevaliers prit fin lorsque l’infanterie, grâce à des armes nouvelles (les armes à feu) et à la renaissance d’anciennes pratiques (les grandes formations de soldats armés de piques) réussit à reconquérir une position dominante sur les champs de bataille. La vision du chevalier dominateur était renforcée par la création artistique et par les rares récits mettant en scène des nobles chevaliers, ignorant totalement les roturiers et les paysans qui combattaient à pied. Ainsi, l’imagerie du chevalier maître du champ de bataille et d’une guerre réduite à des charges de cavalerie ne reflète pas la réalité.

Les troupes à pied étaient un élément important de toutes les armées du Moyen Âge. Elles combattaient au corps à corps et se servaient d’armes de jet (diverses sortes d’arcs et plus tard des armes à feu). Pendant les sièges de châteaux, voire de villes fortifiées, ces fantassins jouaient un rôle essentiel dans les deux camps.

L’art de la guerre au Moyen Âge était en fait dominé par les sièges de toutes sortes ; les batailles à découvert entre armées étaient en réalité peu fréquentes. Les armées se livraient plutôt des sortes de grandes parties d’échecs, prenant châteaux et villes importantes et évitant tout engagement pouvant entraîner des pertes importantes.

Lorsqu’une bataille rangée avait toutefois lieu, la puissance des chevaliers pouvait effectivement avoir des effets dévastateurs. Si une charge déterminée de la cavalerie lourde pouvait s’avérer décisive, la victoire revenait cependant beaucoup plus sûrement à celui des deux camps sachant utiliser au mieux ses trois corps d’armée, à savoir l’infanterie, les troupes armées d’armes de jet et la cavalerie. Il ne faut pas non plus négliger d’autres facteurs qui ont toujours pesé sur l’issue des batailles, à savoir un usage intelligent du terrain, le souci de maintenir le moral des troupes, mais aussi le commandement, la discipline et la tactique.

Stratégie

La stratégie militaire médiévale avait pour objectif de contrôler le substrat économique de la richesse et donc la capacité à lever des armées. Au début de cette époque, ceci consistait surtout à piller ou défendre la campagne, car celle-ci était la source principale des revenus (élevage et cultures). Progressivement le contrôle des bourgs prit plus d’importance, car ceux-ci constituaient des centres de richesse provenant du commerce et de l’artisanat.

La défense et la prise des châteaux était un élément clef de la guerre, car ils défendaient les fermes. Les guerriers occupant le château contrôlaient leur voisinage. Lorsque la taille des bourgs augmentaient, ils étaient également fortifiés. Le contrôle du bourg devint peu à peu plus précieux que celui du château.

Les armées de terrain manœuvraient pour prendre les places fortifiées plus importantes et pour piller la campagne ou pour empêcher l’ennemi de faire de même. L’objectif des batailles rangées était de mettre fin aux destructions causées par les invasions ennemies. Par exemple, la bataille de Hastings en 1066 visait à stopper l’invasion des terres anglo-saxonnes par les Normands. Les Anglo-saxons la perdirent et les Normands, sous la conduite de Guillaume le Conquérant, passèrent plusieurs années à établir un contrôle de l’Angleterre par une campagne de conquête. Un autre exemple est celui de la bataille de Lechfield en 955 qui opposa les bandes armées des Germains et Hongrois venues de l’Est. La victoire décisive des Germains, sous le commandement d’Otto Ier, mit fin aux invasions hongroises. La défaite des Maures en 732 par Charles Martel arrêta les attaques des musulmans et les força à se cantonner à la péninsule ibérique.

Les batailles de Crécy, Poitiers et Azincourt, qui se sont déroulées pendant la Guerre de Cent ans entre les Anglais et les Français, avaient toutes pour but de stopper les incursions anglaises. Les Français les perdirent toutes trois et les attaques des Anglais se poursuivirent. Toutefois, dans ce cas, les attaques ne suffirent pas aux Anglais pour établir un contrôle permanent et se furent finalement les Français qui gagnèrent la guerre.

L’objectif des Croisades était de prendre possession des places fortes les plus importantes de la Terre Sainte, afin d’assurer le contrôle de cette région. Les guerres saintes avaient pour but de briser le contrôle établi par une des deux parties. La victoire de Hattin en 1187 par les Sarrasins sous l’égide de Saladin permit de reconquérir Jérusalem.

Tactiques de Combat

D’affrontements entre bandes armées peu organisées, les batailles médiévales devinrent lentement des combats où la tactique et les manœuvres avaient leur importance. Cette évolution s’est faite en partie suite à l’émergence de nouveaux types de soldats et d’armes et à l’apprentissage du maniement de ces dernières. Les premières armées de l’Âge sombre n’étaient composées que de fantassins. Avec l’apparition de la cavalerie lourde, les meilleures armées devinrent des groupes de chevaliers. On emmenait les fantassins pour qu’ils dévastent les cultures et fournissent la main d’œuvre nécessaire lors des sièges. Pendant les batailles, les dangers qui guettaient les fantassins venaient des deux parties au combat, lorsque les chevaliers cherchaient à engager un combat individuel. C’était surtout le cas pour les fantassins du début de la période qui étaient soit enrôlés de force soit des paysans sans entraînement militaire. Les archers étaient également utiles lors des sièges, mais ils courraient le risque d’être écrasés par les chevaux.

À la fin du 14me siècle, les stratèges savaient mieux discipliner leurs chevaliers et parvenaient à coordonner leur armée. Dans l’armée anglaise, les chevaliers respectaient les grands archers (même s’il le faisait à contrecœur), car ces derniers avaient prouvé leur valeur sur de nombreux champs de bataille. La discipline s’améliora également car de plus en plus de chevaliers se battaient contre argent sonnant et trébuchant et non plus pour l’honneur et la gloire. En Italie, les soldats mercenaires acquirent une certaine renommée, car dans leurs rangs les pertes étaient faibles, même lors des longues campagnes. Déjà à cette époque, tout soldat, quel que fut son rang, était un atout dont il fallait prendre soin. Des armées féodales cherchant la gloire, on passa aux armées professionnelles dont l’objectif était de survivre afin de profiter de la solde.

Tactiques de la Cavalerie

La cavalerie était généralement divisée en trois groupes ou divisions qu’on envoyait à la bataille l’une après l’autre. La première vague devait enfoncer les rangs de l’ennemi ou le gêner assez pour que la seconde ou la troisième vague puisse y parvenir. Une fois l’ennemi mis en déroute, les captures et tueries pouvaient avoir lieu.

En réalité, les chevaliers suivaient leurs intérêts au détriment des plans des stratèges. L’intérêt principal des chevaliers était l’honneur et la gloire, et ils usaient de manigances pour être au premier rang de la première division. La victoire finale n’était qu’au second plan, derrière la gloire personnelle. Quels que fussent les plans établis, les chevaliers chargeaient dès qu’ils apercevaient l’ennemi…

Les stratèges mettaient quelquefois leurs chevaliers à pied de façon à mieux pouvoir les contrôler. Ce choix était souvent adopté par les commandants de petites armées, qui n’avaient que peu d’espoir de remporter une victoire en chargeant. Les chevaliers à pied venaient en renforts des combattants tout en soutenant le moral des troupes de roturiers fantassins. Les chevaliers et les autres soldats à pied combattaient derrière des rangées de pieux ou autres dispositifs conçus pour minimiser l’impact des charges de cavalerie.

La bataille de Crécy, en 1346 est un bon exemple de conduite indisciplinée de la part des chevaliers. L’armée française était environ quatre fois plus nombreuse que l’armée anglaise (40 000 hommes contre 10 000) et comprenait beaucoup plus de chevaliers montés. Les Anglais divisèrent leurs troupes en trois groupes de grands archers protégés par des pieux enfoncés dans le sol. Entre les trois groupes, se trouvaient deux groupes de chevaliers à pied. Un troisième groupe de chevaliers à pied fut gardé en réserve. Des arbalétriers mercenaires génois furent envoyés par le roi de France pour attaquer l’armée anglaise à pied, pendant qu’il essayait de former trois divisions de chevaliers. Toutefois, les arbalètes étaient humides et totalement inefficaces. Les chevaliers français ne tinrent pas compte des tentatives d’organisation de leur roi : dès qu’ils virent l’ennemi, ils oublièrent toute discipline et se mirent à crier «À mort ! À mort ! ». Le roi de France se montra alors impatient avec les Génois et ordonna à ses chevaliers de charger. Ceux-ci écrasèrent les arbalétriers sur leur chemin. Même si la bataille dura toute la journée, les chevaliers anglais à pied et les grands archers (qui avaient conservé leur arcs à l’abri) vainquirent les Français qui s’étaient battus en ordre dispersé.

À la fin du Moyen-Âge, le rôle de la cavalerie lourde était fortement réduit : du point de vue militaire, elle avait quasiment la même importance que les troupes de fantassins et de lanceurs. Les stratèges savaient qu’il était futile de charger des troupes d’infanterie bien implantées et disciplinées. Les règles avaient changé. Les pieux, les pièges à chevaux et les tranchées étaient couramment employées par les armées pour les protéger contre les charges de cavalerie. Les charges menées contre les rangs serrés des soldats armés de piques et les archers et/ou les tireurs se transformaient en boucherie où on avait peine à distinguer les cadavres des hommes de ceux des chevaux. Les chevaliers devaient alors combattre à pied ou attendre le moment opportun pour charger. Les charges dévastatrices restaient encore possibles, mais seulement lorsque l’ennemi était en fuite, désorganisé, ou qu’on avait réussi à le chasser de derrière ses défenses.

Tactiques des troupes équipées d’Armes à Jet

Pendant la majeure partie de cette époque, les troupes équipées d’armes à jet utilisaient toutes différents types d’arcs. Il s’agissait de l’arc court, puis de l’arbalète et du grand arc. Les archers avaient l’avantage de pouvoir tuer et blesser les ennemis à distance sans devoir engager un combat individuel. La valeur de ces troupes était bien connue des Anciens, mais leur expérience s’était perdue pendant la période d’obscurantisme. Les chevaliers médiévaux dominaient leur territoire et leur époque : leur code d’honneur exigeait qu’ils se battent au corps à corps contre un honorable ennemi. En tuer un à distance avec un arc était considéré comme un acte vil : la classe dirigeante ne fit donc que peu d’efforts pour développer cette arme et en améliorer l’efficacité.

Peu à peu, il devint toutefois évident que les archers étaient efficaces et très utiles, à la fois lors des sièges et des batailles. De plus en plus d’armées les intégrèrent à contrecœur dans leurs rangs. Il est possible que la victoire décisive de Guillaume Ier à Hastings en 1066 soit due aux archers, même si le mérite en revient traditionnellement aux chevaliers. Les Anglo-Saxons tenaient une colline et leur mur de boucliers était si dense que les chevaliers normands ne parvinrent que difficilement à le percer. La bataille resta indécise toute la journée. Les Anglo-Saxons s’aventurèrent hors de leur mur de boucliers, en partie pour essayer d’atteindre les archers normands. Lorsqu’ils furent à découverts, Guillaume le Conquérant n’eut aucun mal à les écraser. Pendant un certain temps, la victoire sembla toutefois devoir lui échapper, mais, beaucoup pensent que ce sont les archers normands qui firent pencher la balance en faveur des troupes de Guillaume : un jet de flèche chanceux blessa mortellement Harold, le roi anglo-saxon et la bataille prit fin peu après.

Les archers à pied combattaient en formation compacte de plusieurs centaines – voire de plusieurs milliers – d’hommes. À moins de cent mètres de l’ennemi, une flèche d’arbalète ou de grand arc pouvait pénétrer une armure. À cette distance, les archers visaient des cibles individuelles. Ce genre d’actions rendait l’ennemi fou de rage, surtout s’il ne pouvait pas riposter. Dans une situation idéale, les archers décimaient la formation ennemie en tirant sporadiquement sur elle. L’ennemi était certes protégé de la cavalerie derrière les pieux, mais il ne pouvait éviter toutes les flèches ou les traits qui pleuvaient sur leur tête. Si l’ennemi quittait sa protection et chargeait les archers, la cavalerie lourde intervenait pour sauver les archers. Si la formation ennemi défendait son territoire sans bouger, les pertes pouvaient atteindre une telle proportion qu’une charge de cavalerie légère suffisait alors pour anéantir l’opposant.

En Angleterre, le rôle des archers était reconnu et ceux-ci étaient bien payés, parce que les Anglais étaient désavantagés lorsqu’ils faisaient la guerre hors de leur île. Lorsqu’ils apprirent à utiliser ces grandes unités d’archers, ils commencèrent à remporter des victoires, même s’ils étaient généralement en nombre inférieur. Profitant de l’avantage que leur conférait la portée des grands arcs, les Anglais développèrent la tactique du tir de barrage. Plutôt que de viser une cible individuelle, les grands archers visaient la zone qu’occupait l’ennemi. Leur puissance de tir pouvait atteindre 6 flèches à la minute: 3 000 grands archers pouvaient donc tirer 18 000 flèches par minute sur une formation ennemie. L’effet de ce tir sur les montures et les hommes était dévastateur. Les chevaliers français qui prirent part à la Guerre de cent ans parlaient de cieux obscurcis par les nuées de flèches et du sifflement des projectiles.

Les arbalétriers devinrent incontournables dans les autres armées européennes, tout spécialement dans la milice et dans les forces armées professionnelles levées par les villes. Avec un minimum d’entraînement, un arbalétrier devenait un soldat efficace.

Vers le XIVme siècle, les premières armes à feu de poing firent leur apparition sur les champs de bataille. Lorsqu’elles devinrent efficaces, leur puissance surpassa celle des arcs.

La difficulté rencontrée avec les archers est qu’il fallait les protéger pendant le tir. Pour être efficaces, il leur fallait se trouver relativement près de l’ennemi. Les grands archers anglais emportaient des pieux sur le champ de bataille et les enfonçaient dans le sol à l’aide de maillets. Il les plaçaient devant l’endroit duquel ils désiraient tirer. Ces pieux les protégeaient de la cavalerie ennemie. Ils comptaient sur leur puissance de feu pour combattre les archers ennemis. Ils étaient en position d’infériorité en cas d’attaque de fantassins ennemis. Les arbalétriers portaient un grand bouclier, le pavois. Il était muni de supports et pouvait former de véritables murailles derrière lesquelles les hommes pouvaient tirer.

Vers la fin de cette époque, les arbalétriers et les soldats armés de piques combattaient ensemble en formations mixtes. Les piques servaient à repousser les unités de combat rapproché ennemies, pendant que les troupes équipées d’armes de jet (arbalètes) ou d’armes à poing tiraient dans les formations ennemies. Ces formations mixtes apprirent à se mouvoir et à attaquer. La cavalerie ennemie devait se retirer devant une force disciplinée constituée de soldats armés de piques, d’arbalètes et d’armes à poing. Si l’ennemi ne pouvait riposter en utilisant la même technique, il avait peu de chances de remporter la victoire.

Tactiques de l’Infanterie

La tactique des fantassins de l’Âge sombre était très simple : s’approcher de l’ennemi et donner de grands coups d’épées. Les Francs lançaient leur haches juste avant de fondre sur l’ennemi, afin d’en briser les rangs. Les guerriers se reposaient sur leur force et leur férocité pour vaincre.

L’arrivée des chevaliers éclipsa temporairement l’infanterie, surtout parce qu’il n’existait pas alors d’infanterie disciplinée et bien entraînée. Les fantassins des premières armées médiévales étaient surtout des paysans dont l’armement était d’aussi mauvaise qualité que la formation militaire.

Les Saxons et les Vikings développèrent une technique de défense appelée le mur de boucliers. Les hommes se tenaient les uns à côté des autres et plaçaient leurs boucliers devant eux, formant ainsi une véritable muraille. Ceci les protégeait contre les archers et la cavalerie dont leur armée était dépourvue.

L’infanterie connut un regain de succès dans les régions où manquaient les ressources nécessaires pour lever des armées comprenant une cavalerie lourde, tels que les pays vallonnés (Écosse ou Suisse), et dans les bourgs en pleine émergence. Il était nécessaire, pour ces deux types de populations, de mettre en place une armée ne contenant que peu ou pas de cavalerie. Ces deux groupes découvrirent que les chevaux ne pouvaient pas charger dans une barrière faite de pieux cassants ou de pointes de lance. Une force disciplinée de lanciers pouvait arrêter la cavalerie lourde de l’élite des riches nations et seigneurs pour une partie infime du coût d’une unité de cavalerie lourde.

La formation schiltron était composée d’un cercle de lanciers. Elle fut utilisée pour la première fois par les Écossais pendant les guerres d’indépendance, vers la fin du XIIIme siècle (on les voit dans le film « Braveheart »). La schiltron s’avéra être une formation défensive efficace. Robert Ier Bruce ne livrait bataille aux chevaliers anglais qu’en terrain marécageux, ce qui diminuait beaucoup l’efficacité d’une charge de cavalerie lourde.

Les Suisses devinrent réputés pour leur capacité à combattre avec des piques. En fait, ils utilisaient fondamentalement la formation de la phalange grecque et maniaient adroitement les longues piques lors des combats. Ils formaient des carrés d’hommes et les quatre rangs extérieurs tenaient leurs piques légèrement inclinées vers le sol, formant ainsi un barrage efficace contre la cavalerie. Les rangs arrières étaient armés de piques équipées de lame pour attaquer les ennemis se rapprochant de la formation. Les Suisses étaient tellement bien entraînés qu’ils étaient capables de se mouvoir avec célérité, ce qui faisait également de cette formation de défense une formation d’attaque efficace.

La réponse aux formations serrées armées de piques fut l’artillerie qui ravageait les rangs des formations denses. Il semble que ce soient les Espagnols qui l’utilisèrent efficacement pour la première fois. Ces derniers combattaient aussi les soldats armés de piques de manière efficace avec des troupes équipées d’épées et de bouclier. Les soldats portaient des armes légères et pouvaient se faufiler entre les piques et livrer combat avec de courtes épées. Leur bouclier était de petite taille et fort maniable. À la fin du Moyen-Âge, les Espagnols furent également les premiers à s’essayer aux formations mixtes composées de soldats armés de piques, d’épées, et d’armes à poing. C’était une force efficace qui pouvait affronter tout type d’opposants sur divers terrains, à la fois en défense et en attaque. À la fin de cette ère, les Espagnols représentaient la force de combat la plus efficace d’Europe.

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La guerre au Moyen age

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Dans l’imagerie populaire, le moyen âge est une époque où les batailles succèdent aux guerres, le tout entrecoupé de tournois où les chevaliers font des prouesses.

En fait, avant 1250, il était rare qu’un chevalier ait participé à plus de deux guerres dans toute sa vie. Si le haut moyen âge a du faire face aux grandes invasions barbares et vikings, le bas moyen âge a surtout été le théâtre de guerres privées entre seigneurs pour des possessions ou des questions d’honneur. Deux exceptions, cependant : Les croisades et la guerre de cent ans. Chacune d’elles a été à l’origine d’avancées dans l’art de faire la guerre.

Le personnage phare de ces combats est le chevalier, qui est au même titre que le château fort, le symbole du système féodal. Toute ma tactique guerrière était articulée autour de ce char d’assaut humain aux charges dévastatrices.

Le reste des armées, archers, piquiers, sergents et autres piétons n’étaient là que pour appuyer sa charge ou pour tenter de la briser s’il était dans le camp adverse.
L’arbalète, révolution de l’armement féodal, n’a pour seule raison d’être, la volonté de transpercer l’armure du chevalier.

L’équipement du chevalier était au départ fort simple : Un casque à nasal (1050), une cotte de maille descendant sur les cuisses, des chausses de maille, un bouclier ovale et une épée. L’armement évolua peu jusqu’aux croisades qui initièrent quelques améliorations, notamment avec l’apparition du « heaume », casque fermé offrant une bonne protection. Il restera en usage jusqu’à la fin du XV éme siècle, bien que l’armet à bec de passereau l’ait supplanté en efficacité et confort. Mais ce qui marquera le plus ces 200 ans d’évolution rapide, fut l’adoption de renforts métalliques par-dessus la côte de maille, disposés aux endroits vulnérables (épaules, coude, jambe). Ils avaient pour but d’absorber les coups de taille qui, s’ils ne traversaient pas la maille, brisaient les os qui étaient au-dessous

Ces renforts finirent par recouvrir tout le corps : »l’armure de plate ». Celle-ci bien que plus encombrante que le simple haubert de maille, restait toutefois d’un usage aisé, car parfaitement ajusté et d’une excellente facture résultant d’une grande maîtrise des techniques de forges. (Une armure complète représente en francs actuels aux environs de 6 à 900 000 francs). L’armure ne devint un handicap en raison de sa lourdeur qu’après la généralisation des armes à feu (après 1500).
Qui dit combat, dit combattants, aussi, il y avait pour le seigneur la nécessité de recruter massivement et rapidement, aussi le droit coutumier féodal prévoyait ce fait, par le biais de:

L’OST
C’était un service militaire de 40 jours que devait le vassal à son seigneur en échange d’une terre (fief). Au delà de cette période, le vassal pouvait rentrer chez lui, s’il choisissait de rester, le seigneur devait lui verser une indemnité journalière, on disait alors qu’il était stipendié.

Cependant les troupes levées par l’ost n’étaient pas toujours suffisante pour pourvoir aux effectifs nécessaires. On faisait alors appel à des chevaliers rémunérés « chevaliers soldoiés » (d’où découleras le terme soldat). Certains pouvaient même servir ainsi à titre permanent.

La solde :
(Vers 1200, un sous = 12 deniers)
Un chevalier perçoit environ 10 sous par jour
Un Sergent à cheval 5 sous
Un sergent à pied 8 à 9 deniers
Un sapeur ou un maçon lui ne touche que 2 deniers comme un simple ouvrier.
Les acteurs étant présentés, reste à expliquer comment se déroulait la guerre. En fait, il n’y avait pas une guerre, mais trois types ; similaires dans le but, mais différents dans l’esprit :

Les techniques de combat :

Les véritables batailles furent assez rares avant le 13 éme siècle. Princes et seigneurs préféraient les éviter, car le risque était alors grand de tout perdre en un instant. En effet faire la guerre n’était pas synonyme de batailles rangées. Les opérations militaires consistaient essentiellement en des sièges de forteresses destinés à se rendre maître d’un territoire en contrôlant un point stratégique ou bien en effectuant des razzias dont le but était d’affaiblir la capacité opérationnelle d’un adversaire.

Lorsque la bataille était inévitable, la chevalerie était un atout considérable. Cependant, sans le concours et l’appui des « piétons » une bataille avait peu de chance de pencher favorablement. D’ailleurs certains combats trop axés sur l’effet de la chevalerie furent perdus, se heurtant à des armées de piétons disciplinés et motivés (Hasting -1066, Azincourt – 1415). Il est toutefois indéniable qu’aucune bataille ne fut gagnée sans le concours de la chevalerie.

On estime la proportion Piétons/chevaliers à 7 à 10 piétons pour un chevalier. Le piéton le plus craint du chevalier était le Piquier qui pouvait le désarçonner à l’aide du crochet de sa guisarme et en utiliser la pointe pour perforer l’armure.

Il y avait également l’arbalétrier dont l’arme pouvait transpercer une armure de plate à plus de 150 mètres. Elle était si redoutée que l’église tenta d’en interdire l’usage entre chrétiens (pas contre les infidèles) par une bulle papale rendue lors du concile de Latran (1097/1099)

 

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Seigneuries de France et du territoire de France

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Voici une liste de seigneuries françaises. Les dates sont celles auxquelles j’ai eu confirmation de leur existence.

Baronnies

Beynac (Périgord) : 15ème; devient Marquisat de Beynac sous Louis 13
Biron (Périgord) : 15ème
Bourdeilles (Périgord) : 15ème
Cléry : 15ème. Seigneurie jusqu’en 1477.
Coarraze : 14ème, vassal du Comté de Foix
Ivry : 15ème siècle
Mareuil (Périgord) : 15ème
Joinville : 15ème
Polignac : 14ème
Semblançay : 16ème
Traynel : 15ème siècle

Comtés

Comté Aerschot (?) : 14ème siècle
Albon : 12-13-14ème
Alençon : 13-14-15ème siècle, devient Duché le 1er Janvier 1415
Amiens : 12-13ème siècle
Angers : 9ème siècle
Angoulème : 10-11-12-13-15ème siècle
Anjou : 9-10-11-12-13-15ème siècle
Anjou et Maine : 13-14ème siècle
Arles : 10-11ème siècle
Armagnac : 960 à 1607
Artois : 13-14-15ème siècle. Français, dépend du Duché de Bourgogne au 15ème
Aumale (Normandie) : 13ème siècle
Autun : 9ème siècle
Auvergne : 9-11-12-13-15ème siècle. Vassal du Duché d’Aquitaine.
Auxerre : 9ème siècle
Bar : 12-13-14-15ème siècle
Bar le Duc : 13ème
Barcelone : 8-9-10-11-12-13ème siècle
Beauce (la) : depend du roi de France au 11ème siècle
Beaumont : 12-13ème siècle
Beaumont-le-Roger : 1309
Beauvais : 14-15ème siècle
Béziers : 12-13ème siècle
Bigorre : 11ème
Blois : 9-10-11-12-13ème siècle
Blois-Champagne : 11ème siècle
Blois-Vermandois : 10ème siècle
Boulogne : 11-12-13-15ème siècle. Français, dépend du Duché de Bourgogne au 15ème
Braisne : 15ème siècle
Bretagne : 11-13ème siècle
Brie : dépend du roi de France au 11ème siècle
Brienne : 12-16ème siècle
Carcassone : 819 à 1082
Castres : 15ème siècle
Chalon : 9-10ème siècle
Champagne : 10-11-12-13ème siècle
Charny : 15ème
Charolais : 15ème, Français, dépend du Duché de Bourgogne au 15ème
Chartres : 10-12-13ème siècle
Châteaudun : 9ème siècle
Chiny : 13ème. Vassal du Comté de Bar.
Clermont : 12-13-14-15ème siècle
Comminges : 12-13ème siècle
Crépy : 10ème siècle
Dammartin/Dommartin : 12-15ème siècle
Dreux : 12-13-14-15ème siècle
Dunois : 15ème siècle
Eguisheim : 10-11ème siècle
Embrun/Embrunois : 12-13-14ème siècle
Etampes : 15ème siècle. Dépend du Duché de Bretagne au 15ème siècle.
Eu : 13-15ème siècle
Evreux : 12-13ème siècle
Fezensac : 12ème siècle, disparaît en 1140
Flandre : 9-10-11-12-13-14-15ème siècle. Français, dépend du Duché de Bourgogne au 15ème. Fondé au 9ème, en 1191 il fusionne avec le Comté du Hainaut, en 1280 il y a séparation.
Foix : 11-12-13-14-15ème siècle
Foix et de Couserans : 11ème siècle
Forcalquier : 12-13-14ème siècle
Forez : 13ème siècle
Franche-Comté : 14ème siècle
Gapençais/Gapençois : 12-13-14ème
Gien : 15ème siècle
Guines : 12-14-15ème
Harcourt : créer en 1338
Laon : 5ème siècle
Léon (Bretagne) : 9ème siècle
Ligny : 15ème siècle
Looz et Chiny : C’est le Comté de Chiny.
Lorraine : 15ème siècle
Luxembourg : 13ème
Lyonnais : 13ème siècle
Macon : 10ème siècle
Mailly le Chatel : 15ème siècle
Maine : 9-10-11-12-13-15ème siècle
Mans : 11ème siècle
Marche (la) : 11-12-13-14-15ème siècle
Marle : 15ème siècle
Maurienne : 11ème
Metz : 13ème siècle
Meulan : 15ème siècle
Montbazon : élevé en Comté en 1547, devient duché en 1588
Montfort : 14-15ème siècle. Dépend du Duché de Bretagne au 15ème siècle.
Montgoméry : 16ème
Montmorency : 13ème siècle
Montpellier : 12-13ème siècle
Montpensier : 15ème siècle
Mortain (Normandie) : 13-15ème siècle
Nantes : 9-15ème siècle
Narbonne : 10ème siècle
Nevers : 11-12-13-14-15ème siècle. Français, dépend du Duché de Bourgogne au 15ème
Nivernais : 9ème siècle
Omois : 10ème
Orange : 11-12ème siècle
Orléans : 9-10-15ème siècle
Pardiac : 15ème siècle
Paris : 8-9-10-11ème siècle
Perche : 13ème siècle
Périgord : 10-11-12-13-15ème siècle
Poitiers : 11-12-13-14-15ème siècle
Poitou : 9-10-11-12-13ème siècle
Ponthieu : 11-12-13-15ème siècle, Français, dépend du Duché de Bourgogne au 15ème
Penthièvre/Ponthièvre : 13-14-15ème siècle
Porcien : 15ème, Français, dépend du Duché de Bourgogne au 15ème
Provence : 10-11-12-13-14-15ème siècle
Rennes (Bretagne) : 9-10ème siècle
Rethel : 14-15ème siècle. Français, dépend du Duché de Bourgogne au 15ème
Richemont : 14-15ème siècle. Dépend du Duché de Bretagne au 15ème siècle.
Rodez : 10-13-14ème siècle
Rohan (Bretagne) : 14ème
Roucy : 12-15ème siècle
Rouergue : 10ème
Roussillon : 13ème siècle
Saint-Pol : 13-15ème siècle
Salm : 15ème siècle
Sancerre : 12-13ème siècle
Savoie : 10-11-12-13-14-15ème siècle, fin en 1416
Senlis : 10ème siècle
Sens : 10-11ème siècle
Soissons : 11-15ème siècle
Tancarville : 14-15ème siècle
Tonnerre : 15ème siècle
Toulouse : 8-9-11-12-13-15ème siècle
Tours : 6ème siècle
Touraine : 9-12-13ème siècle
Troyes : 11ème siècle
Troyes et Meaux : 10ème siècle. Devient le Comté de Champagne au 11ème.
Urgel : 12ème siècle
Uzès : 14ème siècle
Valois : 11ème siècle (dépend du roi de France au 11ème siècle)
Varennes (Normandie) : 13ème siècle
Vaudémont : 15ème siècle
Vendôme : 13-14-15ème siècle
Ventadour : 15ème siècle
Vermandois : 9-10-11-12-13ème siècle
Vertus : 15ème siècle. Dépend du Duché de Bretagne au 15ème siècle.

Duchés

Alençon : à partir de 1415, 15-16ème siècle
Anjou : 14-15ème siècle
Aquitaine : 8-9-10-11-12-13-15ème siècle, renait en 909
Auvergne : 14ème siècle
Bar : 14-15ème siècle
Basse Lorraine : 10-11ème siècle
Basse Normandie : 11ème siècle
Berry : 14-15-16ème siècle
Bourbon : 13-14-15ème siècle, disparaît au 16ème
Bourgogne : 15ème, Devient Français au 15ème. Fait parti du Saint Empire Romain Germanique avant cela.
Brabant (Belgique) : 12-13-15ème siècle
Bretagne : Devient français au 15ème siècle
Champsaur : 13-14ème siècle
Etampes : 16ème
Francie : 8ème siècle
Francs (des) : 10ème siècle
Frioul : 8ème siècle
Gascogne : créé en 977, 11-12-13ème siècle. Existe au 7-8ème sous Charlemagne, mais disparaît quand Charlemagne le « conquiert ».
Guyenne = Duché d’Aquitaine : 13-15ème siècle
Limoges : 12-13
Mayenne : 16ème
Mercoeur : 16ème
Montbazon : Comté devient Duché en 1588
Nemours : 15-16ème siècle
Narbonne : 12-13ème siècle
Normandie : 10-11-12-13-15ème siècle
Orléans : 14-15ème siècle
Sancerre : 13ème siècle
Savoie : à partir de 1416, 15-16ème siècle
Villars : 16ème

Marquisats

Angers : 9ème siècle
Catalogne : 10ème siècle
Cézanne : 13-14ème siècle
Gotie/Gothie : 8-10ème siècle
Montferrat : 12ème siècle
Neustrie : 9ème siècle
Provence : 11-12-13ème siècle
Pont : 15ème siècle
Pont à Mousson : 15ème siècle
Septimanie : 9ème siècle

Principautés

Seigneuries

Albret : 14-15ème siècle
Arlay : 14-15ème siècle
Bar : 14-15ème siècle
Baufremont : 15ème siècle
Béthune : 13ème siècle, dépend du Comté de Flandres
Châlus : 12-13ème. Vassale du Duché de Limoges
Chaumont : 15ème siècle
Cléry : 15ème, devient Baronnie de Cléry en 1477
Confolens et de Chabannes : 12ème siècle
Craon : 11-12ème siècle
Dampierre : 15ème siècle
Estouteville : 15ème siècle
Heilly : 15ème siècle
Joinville : 15ème siècle
Mirepoix : 13ème siècle
Mouchy : 15ème siècle
Mouy : 15ème siècle
Nesles : 15ème siècle
Saveuse : 15ème siècle
Torcy : 15ème siècle

Vicomtés

Albi : 11-12-13ème siècle
Anjou : 10ème siècle
Auge : 14ème siècle
Béarn : 12-14ème siècle
Beaumont : 11ème
Bessin : 11ème siècle
Béziers : 10-12-13ème siècle
Bourges : 11-12-13ème siècle
Carcassone : 1082 à 1247. Appartient à la famille Trencavel.
Carlat : 15ème siècle
Castelbo : 14ème
Chateaudun : 12ème
Dijon : 12ème siècle
Domfront : 14ème siècle. 40 paroisses au 14ème siècle.
Gâtinais : 11ème siècle
Limoges : 10-11-12-15ème siècle
Limousin : 13ème siècle
Lomagne : 15ème siècle. Vassal du Comté d’Armagnac en 1325.
Marseille : 11ème siècle
Melun : 13ème siècle
Minerve : 13ème siècle
Murat : 14-15ème siècle
Narbonne : 14-15ème siècle
Nimes : 11ème
Orléans : 6ème siècle
Provins : 12ème siècle
Razes : 12-13ème siècle
Rohan : 15ème siècle
Tartas : 13-14-15ème siècle
Thouars : 11ème siècle
Trencavel : 13ème siècle
Turenne : 15ème
Ventadour : 15ème

Publié dans:VALEURS DE FRANCE |on 11 mai, 2007 |1 Commentaire »

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