Archive pour le 4 mai, 2007

Serments que font les chevaliers au Saint-Sépulcre de Notre-Seigneur à Jérusalem

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Voici les serments que font les chevaliers au Saint-Sépulcre de Notre-Seigneur à Jérusalem et que moi, Nomper, seigneur de Caumont, de Chateauneuf, de Château Cullier et de Berbéguières, ai fait pour le plaisir de Dieu le huitième jour du mois de juillet en l’an de l’Incarnation 1419 :

Premièrement, ils promettent de garder et défendre la sainte Église
Secondement, de l’aider de toute sa puissance à conquérir la Terre sainte
Tiercement, de garder et défendre son peuple et faire justice
Le quart, de garder saintement son mariage
Le quint, de ne pas être en lieu et place de faire une trahison
Le sixième, de défendre et garder les veuves et orphelins.

Après que Notre-Seigneur Jésus-Christ m’eut fait la grâce d’avoir fait et accompli les choses susdites, je fis mettre la bannière mes armes toute déployée en l’église du Saint-Sépulcre. À savoir un écu d’azur à trois léopards d’or onglés de gueules et couronnés d’or, laquelle fut mise au côté des armes du roi d’Angleterre. Et quand vint l’heure de prime, les Sarrasins vinrent à la porte de ladite église sainte et moi, ayant achevé entièrement par la grâce de Notre-Seigneur ce que je voulais et désirais ardemment, je m’en allais, m’en retournai dîner à mon logement dans la cité.

Publié dans:L'ordre des Templiers |on 4 mai, 2007 |1 Commentaire »

Baudouin IV de Jérusalem, un vrai Fils de Chrétienté…

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1161-1185, Jérusalem
Lors de la mort de son père, Amaury 1er, roi de Jérusalem, Baudouin IV, son successeur, avait 13 ans.

Ce fut le début d’un règne stupéfiant, étant donné, non seulement l’âge de l’héritier, mais surtout la maladie qui le rongeait: la lèpre. Le petit roi accepte la croix, embrasse la Passion, et porte la charge du royaume sous la constante menace musulmane.

Dès qu’il apprend à prier, on lui inculque des règles de vie qu’il devra traduire dans les faits le jour où il sera roi: aimer, être juste, généreux jusqu’à la largesse, servir les pauvres, être fidèle à la parole donnée.

En se fiant toujours à Dieu: « Fais ce que dois, advienne que pourra ».

Il était très beau, un cavalier tel qu’on en vit peu, intelligent, cultivé et grâce aux meilleurs professeurs de l’époque en tous domaine. Hélas, à l’âge de la puberté, on s’aperçut qu’il était lépreux.

Peu après, ce fut le roi chevalier, responsable de la Terre Sainte, où il était né et à 14 ans, il était à la tête de son armée (souvenons-nous qu’à 16 ans Saint Louis commandait ses troupes). Il avait 17 ans, le roi Baudouin, lorsqu’il transforma une situation désespérée en victoire, grâce à une force de caractère surhumaine, face au redoutable Saladin (Salâh ad-Din).

René Grousset a écrit: « Le règne du malheureux jeune homme ne devait donc être qu’une longue agonie. Mais une agonie à cheval, face à l’ennemi, toute raidie dans le sentiment de la dignité royale, du devoir chrétien et des responsabilités de la couronne en ces heures tragiques, où au drame du roi répondait le drame du royaume ».

Sa lèpre gagnait, affreuse, l’épuisant. Bien des conseillers lui conseillaient de se retirer et de vivre « avec de bonnes rentes ». Mais la chronique met en valeur son refus « parce que, s’il était faible de corps, il avait l’âme haute et la volonté tendue au-delà des forces humaines ».

Il faut se rappeler qu’il mena ses hommes à 1 contre 20! Ainsi le 24 novembre 1177, les forces des Turcs étaient « comme une mer » pendant la bataille de Mongisard. 26000 Turcs contre la petite armée de 400 chevaliers Francs. Michel le Syrien rapporte: « Quand le Dieu qui fait paraître sa force dans les faibles, inspira le roi infirme… Il descendit de sa monture, se prosterna la face contre terre devant la Croix (les saintes reliques) et pria avec des larmes. A cette vue le cœur de tous ses soldats fut ému. Ils étendirent tous la main sur la croix et jurèrent de ne jamais fuir et, en cas de défaite, de regarder comme traître et apostat quiconque fuirait au lieu de mourir ».

Ce jour là, quelques centaines de Francs battirent la plus grande et plus forte armée jamais vue!

Saladin avait une telle estime de la qualité du jeune roi, qu’il suffit, par exemple, qu’il fut annoncé, pour que son adversaire lève le siège de Beyrouth prête à tomber entre ses mains!

Des félonies, lors de la fin de sa courte vie, le soulevèrent de réprobation. Mais il ne céda pas. Il resta roi jusqu’à la dernière minute, alors qu’alité il était devenu aveugle, mais conservant sa lucidité jusqu’au bout, « Christ de douleur couronné d’or et d’épines ».

En décembre 1183, Saladin revient avec une puissante armée et une forte escadre égyptienne. Le roi domine alors le cadavre qu’il est devenu, convoque ses troupes et se fait porter en civière. Saladin est si effrayé qu’il choisit la fuite sans combattre. Le roi était lui-même le drapeau des Francs!

La lèpre terrasse Baudouin à 24 ans. Il fut enterré au Golgotha, sur la colline où le Christ avait été crucifié.

Publié dans:L'ordre des Templiers |on 4 mai, 2007 |Pas de commentaires »

Templiers, Notre Patrie à nous !

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« Notre patrie à nous, c’est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé avant nous. Notre patrie, c’est notre Foi, notre terre, notre Roi… Mais leur patrie à eux, qu’est-ce que c’est ? Vous le comprenez, vous ?… Ils l’ont dans le cerveau; nous l’avons sous les pieds… Il est vieux comme le diable, le monde qu’ils disent nouveau et qu’ils veulent fonder dans l’absence de Dieu… On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions ; faut rire ! Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, sommes une jeunesse, Messieurs ! Sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de la fidélité ! Et cette jeunesse veut préserver pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l’homme intérieur… « 

Publié dans:L'ordre des Templiers |on 4 mai, 2007 |Pas de commentaires »

Réflexion sur la Chevalerie……

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La Chevalerie naquit dans le trouble et la confusion de l’anarchie féodale. Des hommes hardis et loyaux se liguèrent contre la barbarie. Ils firent voeu de protéger le faible, de venger l’opprimé, et de mettre leur vaillance et leur force au service de Dieu, de la Patrie et des Dames. Ils formèrent une milice héroïque et redoutable, fidèle à son souverain et toujours prête à combattre pour la tranquillité publique. La Chevalerie devint un ordre politique. Pour conserver son esprit d’origine, elle s’imposa des règles. Une éducation mâle formait les élèves, qui dès leur septième année se pliaient à des exercices rudes tels que l’équitation, le sport de la lance et de l’épée et la chasse à courre. Ils devaient garder une image irréprochable et être un exemple de vertu. L’obéissance devait être leur premier penchant et la gloire leur première passion.

Quand il avait atteint l’âge de 21 ans (ou 15 ans avant le XIIIème siècle), l’élève était fait chevalier après avoir accompli deux formalités: l’adoubement ou remise des armes, et la colée, accolade, ou paumée, grand coup de poing que le parrain assénait sur la nuque de l’adoubé. C’est au pied des autels que le nouveau Chevalier prononçait ses voeux en recevant ses armes. La Chevalerie l’accueillait alors dans son sein et lui montrait toute l’étendue des devoirs qu’il allait contracter; le zèle pour la religion, l’amour pour la patrie, le dévouement aux dames, la valeur, la justice, la bonne foi, l’humanité, le désintéressement, la générosité, la modestie.

Le Chevalier était humain dans la fureur même des combats. Il aimait mieux être riche d’honneur que d’argent. Il n’estimait l’or que pour le distribuer aux infortunés. Il se consacrait au service de sa Dame avec une sorte de fanatisme et entreprenait de grandes choses pour lui plaire. Il avait en lui et développait autour de lui, le sentiment de l’honneur et le respect de soi-même. Il portait jusqu’au scrupule la fidélité à la parole jurée, dont la violation faisait du coupable un félon et le disqualifiait à tout jamais.

La décadence progressive de la Chevalerie est attribuée à l’inconséquence des hommes, à la lassitude des guerres et à la futilité des modes. Néanmoins, trois causes principales furent à l’origine de sa disparition.

La première est l’invention des armes à feu, qui dans un combat, rendaient la force et le courage inutiles. Le Chevalier Bayard fut blessé mortellement d’un coup d’arquebuse qui lui rompit les vertèbres. Il semble qu’il avait pressenti qu’il périrait de cette manière. Il ne pouvait souffrir cette arme à feu et ne faisait point de quartier à ceux qui en portaient « C’est une honte, disait-il, qu’un homme de coeur soit exposé à périr par une misérable friquenelle dont il ne peut pas se défendre ».

La deuxième cause est attribuée à une initiative malheureuse de François 1er. Celui-ci crut bon de créer des magistrats, qu’il appela Chevaliers ès loix. Cette distinction accordée aux savants, produisit un effet contraire à celui que ce Monarque avait espéré. Les vrais Chevaliers, tous adonnés aux armes, ne voulurent plus partager l’honneur de la Chevalerie avec des gens de robe.

La dernière cause est attribuée aux Rois. Ceux-ci n’ayant plus de terres à donner ou à concéder en fiefs, ils instituèrent des ordres militaires, soit pour reconnaître les services de la noblesse, soit pour se l’attacher plus étroitement; et le désir d’y obtenir des places fit délaisser la Chevalerie.

Si nos anciens héros sortaient tout à coup de leurs tombeaux, quel serait leur étonnement en voyant l’étrange révolution qui s’est opérée depuis qu’ils ont disparu.

Il était de notre volonté que ce récit finisse par un poème. Il nous a semblé que c’était le plus bel hommage que nous pouvions rendre à Bayard, le chevalier sans peur et sans reproche, à ses compagnons d’armes… Et tous les autres qui, hélas, ont disparu de nos livres d’histoire…

Quelle tristesse pour des hommes
Si fiers, si simples et si grands,
De voir,dans le siècle où nous sommes,
Le luxe confondre les rangs !
Aux traits de la plaisanterie
De voir le zèle assujetti;
L’amour sacré de la patrie
En paradoxe converti;
La religion en problème,
Le sophisme en raisonnement,
Et la débauche en sentiment.

Publié dans:L'ordre des Templiers |on 4 mai, 2007 |Pas de commentaires »

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