Archive pour le 3 mai, 2007

Les derniers Templiers de la Villedieu

postervilledieu400.jpg

Dans toutes les Commanderies du royaume, ce 13 octobre 1307, le monde allait basculer. A la Villedieu-lès-Maurepas, dans les Yvelines, ils étaient trois frères au moins dans la Maison, ce jour-là.

Le précepteur : Raoul de Taverny. A 56 ans, il a plus de trente ans d’Ordre. C’est Jean du Tour, l’ancien trésorier du Temple, qui l’a reçu dans la chapelle du Temple de Soisy, du côté de Montmorency. Il avait à peine vingt-trois ans. C’étaient alors les beaux temps de l’Ordre, avant les années noires du désastre de Saint-Jean d’Acre et de la perte de la Terre Sainte. Des Maîtres du Temple, il en a connu trois : Guillaume de Beaujeu, le grand Guillaume, le chevalier sans peur mais non point, dit-on, sans reproche, mort en héros à Saint Jean d’Acre. Puis Thibaud Gaudin, qui fut Grand Maître deux ans à peine. Et enfin celui qui tient le Temple depuis bientôt quinze ans,  Jacques de Molay, le Bourguignon.

La Maison Chêvetaine était dûment représentée pour sa réception, dans la chapelle de Soisy : aux côtés du grand trésorier se tenaient le précepteur de Paris,  Jean de Villeneuve, et le grand prieur, Jean de Montmorency. Il y avait aussi Albert d’Ivry, le précepteur de Lagny-le-Sec, la Commanderie voisine, Guillaume Normand, l’intendant de Soisy, et le frère qui s’occupait des cultures, Raynard de Charny.

Simple servant, comme la plupart des frères de son époque, Raoul de Taverny a côtoyé les plus grands. Il était présent à ces chapitres généraux, à la Maison Chêvetaine à Paris, où ils se rassemblaient plus de deux cents chevaliers. On y voyait Hugues de Pairaud, le visiteur de l’Ordre, et tous les dignitaires : Jean du Tour, le grand trésorier, Guillaume d’Herblay, l’aumônier du Roi, le récepteur de Champagne, Raoul de Gisy, les précepteurs de Normandie, de Châlons, et d’ailleurs… Raoul de Taverny a succédé à Jean de l’Oratoire à la tête de la Maison de la Villedieu-lès-Maurepas, à deux pas de Trappes, au diocèse de Chartres (à ne pas confondre avec la Villedieu en Dreugesin).

Odon de Coulon. Templier depuis plus de quarante ans, il est maître berger à la Villedieu, et son petit élevage n’est pas pour rien dans les ressources de la Maison. Cela ne l’empêche pas de vivre sa vie de frère du Temple et d’être là comme les autres quand il y a des réceptions à la Villedieu. Pierre Brocart, aujourd’hui laboureur à la Grande Maison de Paris, Thibaut de Basemont, Jean de Verrières… Dans les années 70, il avait même assisté à une réception tout à fait extraordinaire : Jean du Tour, grand trésorier du Temple, recevait Jean du Tour, futur grand trésorier du Temple.

Jean de l’Aumône. Il a trente ans à peine et tout juste cinq ans d’Ordre. C’est un homme de la région : il vient de l’Aumône, à deux pas de Pontoise. Il a été reçu à la Maison Chêvetaine par le grand trésorier lui-même. A la Villedieu, il occupe la fonction de clavaire: un poste à responsabilités, entre le gardien et l’homme de confiance.

Epilogue

Raoul de Taverny a été incarcéré pendant deux ans et demi avec sept autres Templiers (parmi lesquels Jean de l’Oratoire, l’ancien précepteur de la Villedieu) à Crépy-en-Valois, au diocèse de Senlis.

La rigueur des conditions de détention, et sans doute des interrogatoires, a eu raison de Jean de l’Oratoire, qui n’a pas survécu.

En février 1310, le groupe a été transféré à Paris, dans la maison de Robert Anverdei, rue de la Vieille-Place-aux-Pourceaux (à la hauteur de l’actuelle impasse des Bourdonnais, dans le 1er arrondissement).

Raoul de Taverny n’a jamais failli devant les juges. Depuis sa première comparution, le mardi 7 février 1310, dans la chapelle de l’Archevêché, il n’a pas varié dans sa résolution de défendre l’Ordre « jusqu’au bout ». Porte-parole de son groupe, il a fait partie des 114 Templiers qui, le 3 avril, ont déposé devant le Tribunal une cédule pour la défense de l’Ordre.

On perd définitivement sa trace trois jours plus tard, le 6 avril 1310.

Publié dans:L'ordre des Templiers |on 3 mai, 2007 |Pas de commentaires »

Hiérarchie de l’ordre du Temple en Occident

stfrancois.jpg

 Le Maître des Provinces ou Pays 
Il est aussi appelé précepteur. Le territoire qu’il administrait est assimilable à un pays. Il semble qu’il était nommé par le maître de l’ordre pour une durée de quatre ans.(article 87 des retraits de la Règle). Les provinces templières ou pays, se sont constituées progressivement selon des critères linguistiques. En voici une liste intermédiaire comprenant Tripoli, Antioche, France, Angleterre, Poitou, Aragon, Portugal, Pouille et Hongrie. (artricles 87,88). Depuis Jérusalem, le maître de l’ordre envoyait deux représentants ou visiteurs, l’un pour la péninsule ibérique, l’autre pour le reste des pays d’Occident.
 Le Maître des Baillies
il semble que ce terme désignait une sous-division d’une province. Ainsi, la province de France était elle découpée en cinq baillies appelée France en réalité l’(île-de-France), Normandie, Ponthieu-Vermandois, Champagne-Lorraine, et Bourgogne. Ces maîtres étaient réuni par le maître de leur pays lors d’un chapitre annuel du pays.
 Le Commandeur ou Précepteur des Maisons


Ils dirigeaient une maison du Temple appelée préceptorie ou commanderie dans le respect de la Règle et des décisions du chapitre. L’article 49 de la Règle précise « que vous puissiez avoir des terres, des hommes, des vilains, tenir des champs et les gouverner avec justice, et prendre votre droit de ces choses comme cela est spécialement établi. » Le commandeur était choisi par la communauté lors d’un vote du chapitre, et pour une durée variable. Il pouvait être un sergent.
 Les Frères Chapelains


En 1139, le pape Innocent II autorise l’ordre à avoir ses propres prêtres. Ceux-ci assuraient le service divin dans les chapelles, participaient à la réception de nouveaux frères et étaient les guides spirituels des frères. Ils portaient un manteau de bure et étaient tonsurés. Avant 1139, les chapelains servaient à terme.
 Les Frères Chevaliers et Frères Sergents d’Arme


Les frères chevaliers, habillés en manteau blanc, étaient tous issus de la noblesse et devaient déjà être adoubé losrqu’ils entraient dans l’ordre du Temple. C’étaient des soldats d’élite, bien équipés et bien entraînés, placés en première ligne.

Les frères sergents, habillés d’un manteau brun, étaient hommes libres. En Orient, ils étaient commandés par le turcopolier.

Dans certaines grandes commanderies, chevaliers et sergents avaient des dortoirs et des réfectoires séparés. Tous prononçaient les trois vœux : de pauvreté, chasteté et obéissance. Ils vivaient essentiellement dans les forteresses d’Orient ou d’Espagne.
 Les Frères de Métier


Ils vivaient essentiellement dans les commanderies d’Occident et étaient agriculteurs et artisans. L’article 325 de la Règle de l’ordre du Temple indique que le « frère maçon porte quelquefois des gants et on l’autorise à cause du grand travail qu’il fait et pour qu’il ne blesse, même légèrement, ses mains, mais il ne doit pas les porter lorsqu’il ne travaille pas. »
 Les Serfs et Serviteurs


Les serfs étaient des paysans attachés à un seigneur ou à une communauté de moines. Ils n’étaient pas hommes libres.

Publié dans:L'ordre des Templiers |on 3 mai, 2007 |Pas de commentaires »

Hiérarchie de l’ordre du Temple en Orient

templer14.jpg

 Le Maître
Vingt-deux articles des retraits de la règle sont consacrés au maître de l’ordre. (articles 77 à 98). Il résidait obligatoirement à Jérusalem en Terre Sainte car ce lieu était la raison d’être de l’Ordre du Temple et en fut la capitale jusqu’en 1187 (chute de Jérusalem).
Son élection se faisait par treize frères selon une procédure complexe, décrite en détail dans vingt-cinq articles des retraits.( articles 198 à 223)
Les pouvoirs du maître étaient assez limités ainsi que son rôle qui était principalement « représentatif » lors des manifestations et visites officielles. Il était souvent tributaire des décisions du chapître général.
Il était le seul à décider de l’engagement de l’Ordre dans une bataille et se trouvait accompagné de deux frères-chevaliers qui lui servaient de conseillers et qui le suivaient dans tous ses déplacements
Il était fourni au maître quatre montures dont un turcoman (destrier de guerre).
On trouvait à son service :

1 frère-chapelain
1 clerc avec trois montures
1 frère-sergent avec deux montures
1 valet avec une monture (il portait l’écu du maître et sa lance.)
1 maréchal-ferrant
1 écrivain sarrasin, c’est-à-dire un secrétaire arabe qui lui servait également d’interprète
1 turcopole
1 queux (cuisinier)
2 palefreniers qui s’occupaient uniquement du cheval de bataille du maître

Toute cette maison suivait le maître en tout lieu et tout temps.

En campagne, le maître logeait dans une tente ronde, rappelant la chapelle du Saint-Sépulcre et était toujours escorté par un chevalier et le gonfanon.
 Le Sénéchal
Il était le deuxième dignitaire de l’ordre après le maître. Les retraits de la Règle lui consacrent deux articles (articles 99 et 100). Son rôle consistait à remplacer le maître lorsque ceui-ci était absent. Mais, « en tous lieux où la maître est absent, tous les équipages des terres et des maisons et toutes les maisons et les viandes (nourritures) sont au commandement du sénéchal. »

L’ordre lui fournissait :

4 chevaux dont un palefroi
2 écuyers
1 frère chevalier pour « compagnon », (conseillé) avec trois chevaux
1 frère sergent avec deux chevaux
1 diacre-écrivain (secrétaire et prêtre)
1 turcopole (soldat arabe)
1 écrivain sarrasin avec un cheval(traducteur arabe)
2 palefreniers
Tout comme le maître, il devait avoir un compagnon de rang qui le suivait et le conseillait.
Lorsque le maître était absent, il pouvait sceller les papiers officiels et missives avec un sceau identique à celui du maître. C’était aussi lui qui portait le gonfanon.
 Le Maréchal
On connait ce grade grâce aux neufs articles des retraits qui lui sont consacrés.(articles 101 à 109)Il s’agissait de l’autorité militaire suprême surbordonnée aux décisions militaire du maître.
En temps de paix ainsi qu’en temps de guerre, il était responsable de la discipline et de l’entretien des armes et montures.
Il répartissait les tâches de la journée et faisait l’appel des chevaliers lors des messes. En campagne, le maréchal dirigeait tous les hommes d’armes du Temple et « fournissait la pointe » pour la charge qu’il exécute en portant lui-même le gonfanon.
A la mort du maître de l’ordre, c’est lui qui faisait annoncer la nouvelle dans toutes les commanderies et réunissait les dignitaires pour l’organisation de l’élection d’un nouveau maître.

L’ordre lui fournissait :

4 chevaux dont un turcoman pour les batailles
2 écuyers
1 frère-sergent monté
1 turcopole également monté

 Le commandeur de la terre et du royaume de Jérusalem  [modifier]
Les retraits de la Règle lui consacrent dix articles (articles 110 à 119). C’était le grand trésorier de l’Ordre et le chef de la province de Terre Sainte.
Il gèrait toutes les transactions financières de l’Ordre qu’elles aient été effectuées en Occident ou en Orient. Il avait la main mise sur la flotte du Temple car tous les échanges commerciaux transitaient par le port d’Acre.
Il s’occupait également de répartir les frères dans les forteresses ou les commanderies selon les besoins en hommes de celles-ci.
Il était secondé par le drapier de l’ordre.

En tant que haut dignitaire, il avait droit à :

4 chevaux dont un palefroi
2 écuyers
1 frère sergent à deux montures
1 diacre lettré
1 soldat turcopole monté
1 écrivain (secrétaire)
2 garçons à pied (palefreniers)

 Le Drapier
On connait ce grade de la hiérarchie de l’ordre du Temple grâce aux deux articles des retraits de la Règle qui lui sont consacrés (articles 130 et 131). Le rôle du drapier du couvent était de la toute première importance. C’est pourquoi il était cité comme le troisième personnage de l’ordre après le maître et le maréchal. Il y avait en orient deux autres drapiers, celui de la Terre d’Antioche et celui de la Terre de Tripoli. Le frère drapier gèrait le stock de vêtements ainsi que tout ce qui dépendait de la literie. Il surveillait lui-même l’arrivée des vêtements importés d’Europe, et destinés aux templiers d’Orient. Il contrôlait l’ouverture des colis. Il devait veiller à ce que tous les templiers aient un vêtement correct et « soient habillés honnêtement. » Il préparait également l’habit blanc ou noir des frères nouvellement reçus dans l’ordre lors de la cérémonie de réception et récupérait leurs vêtements civils.
En tant que haut dignitaire, le drapier avait à son service :

4 chevaux
2 écuyers
1 sommelier (homme de peine)
1 aiguillier (grande tente)
1 grembeleure (petite tente)
une équipe de parmentiers (ouvriers drapiers)

 Le Commandeur de la Cité de Jérusalem
Il était l’hospitalier de la Maison. Il assurait la protection et la défense des pélerins francs dans toute la Palestine, parfois leur transport, et commandait, pour se faire, un escadron de dix chevaliers.
Le commandeur de Jérusalem et ses chevaliers avaient le privilège de la garde permanente de la Sainte-Croix. Cinq articles lui sont consacrés dans les retraits de la Règle.(articles 120 à 124)
L’ordre lui fournissait :

4 montures dont 1 turcoman ou 1 bon roncin
2 écuyers
1 frère sergent avec deux montures
1 écrivain sarrasin (secrétaire arabe) avec une monture
1 soldat turcopole avec une monture
Selon, Marion Melville, ce grade a disparu à partir de la chute de Jérusalem en 1187.
 Les Commandeurs de Province
Cinq articles des retraits de la Règle nous renseignent sur ce grade. (articles 125 à 129). Les Commandeurs des Provinces de Tripoli et d’Antioche étaient des personnages importants de l’Ordre capables de remplacer le maître ou le maréchal en leur abscence. Sa fonction consistait à fournir aux forteresses templières de sa province, cuir, blé, vin, fer, acier et des sergents pour la garde des portes. A charge pour lui de fournir à ses garnisons, chevaux, mules et tout équipement. Pour cela, il pouvait ponctionner de l’argent dans les commanderies et les forterreses de sa Province.

Leur rôle était assez proche de celui du Commandeur de la Terre et du Royaume de Jérusalem sans toutefois avoir la fonction de trésorier.

Leur fonction leur permettait d’avoir droit à :

4 montures dont 1 palefroi
1 chelalier (conseiller)
1 frère sergent avec deux montures
1 diacre avec une monture
1 turcolpole avec une monture
1 écrivain sarrazin (secrétaire arabe) avec une monture
1 palefrenier
1 tente ronde
1 gonfanon baussent

 Les Commandeurs de Maisons ou Châtelains
Quatre articles des retraits de la Règle leur sont consacrés. Ils n’avaient que peu de pouvoir car celui-ci ne s’étend pas en dehors des murs de la commanderie. Même s’ils avaient toute autorité sur les frères dont ils avaient la charge, ils ne pouvaient rendre justice sans l’avis du chapitre.

Ils ne pouvaient en aucun cas faire construire de nouvelles maisons en dur (en chaux, mortier et pierre) sans l’autorisation du maître. Cependant, ils avaient le devoir de faire faire tous travaux de réparation s’imposant dans leur maison ou château.

L’ordre leur fournissait :

4 montures
2 écuyers

 Les Commandeurs des Chevaliers 
Ce grade est connu par l’article 137 des retraits de la Règle. C’était en quelque sorte les lieutenants du maréchal. Ils commandaient chacun un escadron de dix frères-chevaliers. Ils pouvaient présider le chapitre en l’abscence du commandeur de la Terre ou du maréchal.

Comme les chevaliers, le commandeur des chevaliers avait droit à :

3 montures
1 écuyer

 Les frères chevaliers et les frères sergents
Ces hommes constituaient le corps principal de l’armée du Temple. Ils étaient des combattants d’élite, généralement recrutés en Europe, formés dans les commanderies, puis envoyés en Orient. Les chevaliers étaient issus de la noblesse, tandisque les sergents provenaient de la paysannerie et de la bourgeoisie. Dix articles des retraits de la Règle précisent leur façon de vivre, de se comporter. (articles 138 à 147) Ils sont complétés par les articles révélant comment les frères devaient :

prendre l’herbage (articles 148 à 155)
aller dans la troupe ( articles 156 à 160)
aller en escadron (articles 161 à 163)
Les frères chevaliers avaient à leur disposition :

3 montures (4 avec la faveur du maître)
1 écuyer (2 avec la faveur du maître)
Le matiériel militaire qui devait leur être fourni comportait :

1 haubert, des chausses de fer, 1 heaume, 1 chapeau de fer, 1 épée, 1 écu, 1 lance, 1 masse turque, 1 jupon d’arme, des espalières, des souliers d’armes et 3 couteaux.
Le matériel complémentaire qui leur était fourni comprenait :

des couvertures de chevaux, 2 chemises, 1 petite ceinture, 1 jupon à giron, 1 pelisse, 2 manteaux blanc, l’un à pan, l’autre sans pan, 1 chape, 1 cotte.
Pour son couchage :

1 paillasse (sac rempli de paille), un linceul (drap), 1 étamine (couverture), 2 petits sacs pour ranger les chemises et le surcot et , 1 sac de cuir ou de maille pour ranger le haubert.
Pour son repas et celui de ses chevaux :

1 toile (serviette) pour manger, 1 toile pour se laver, 1 carpite (tamis pour gribler l’orge, 1 chaudron

 Les dignités exceptionnelles destinées aux frères sergents

 Le Turcopolier
Il dirigeait toute la cavalerie indigène de l’Ordre : les soldats turcolpoles. Il s’agissait d’une force supplétive locale.
En temps de guerre, en plus d’avoir les turcopoles sous ses ordres, il commandait également tous les frères-sergents.
 Le Sous-Maréchal
Les retraits de la Règle lui consacrent quatre articles. (articles 173 à 176) Il disposait de :

2 chevaux
1 écuyer
Il avait la charge de l’entretien de tous les harnais et armes telles que épées, pic, lance, écus,… Il était également responsable de la caravane de chevaux de rechange lors des batailles. En l’abscence du maréchal, il commande au gonfanonier. Il veillait à l’embauche des écuyers et à leur répartition selon les besoins. Il pouvait présider le chapitre des écuyers et rendre la justice parmi eux.
 Le Gonfanonier
Les retraits de la Règle de l’ordre lui réservent trois articles de 177 à 179. Il commandait tous les écuyers de l’ordre : il les engageait, tenait chapitre pour juger les fautes qu’ils ont commises et peut les faire fouetter en cas de désobéissance ou de faute.

Publié dans:L'ordre des Templiers |on 3 mai, 2007 |Pas de commentaires »

Templiers, Qui es-tu ?

crusades.jpg

« Quand tu es prêt,que tu as compris que le don aux autres de ta paix est le seul outil qui puisse survivre à l’enveloppe que tu occupes aujourd’hui. Quand tu as laissé tous les semblants et toutes les croyances qui ne sont pas Dieu, tu cherches comment concrétiser le cadeau de sagesse que tu as reçu.


Il est alors utile de consulter ceux qui t’entourent et de lire leurs espoirs et leurs souffrances.


Tu n’es plus alors en quête personnelle mais en mission pour l’amour et il faut donc adapter ton action à l’environnement qui est le tien en cette vie.


Alors tu prends le temps de te taire et d’écouter. Tu es alors en un état d’esprit du constructeur. Tu cherches comment apaiser les souffrances afin que l’âme de ceux que tu aides puisse trouver ensuite les conditions d’une introspection qui les rendra eux aussi constructeurs de paix.


Le temps et les circonstances de la vie te montreront que tous les hommes sont les enfants de Dieu, qu’aucun n’est supérieur à autrui mais qu’ensemble ils sont un être supérieur de la création quand seuls ils ne sont que bien peu de choses.
La difficulté sera pour eux justement de rendre cette vie en accord avec l’espoir éternel.


Nous espérons, nous aussi qui sommes dans l’espoir, que beaucoup des frères que nous appelons se mettront en route pour offrir un nouveau visage au monde.


Nous souhaitons que la terre soit respectée; la faire souffrir c’est faire souffrir vos enfants demain.


Nous souhaitons tout ce que vous savez déjà mais ne faites pas car une religion a pris le pas sur les croyances des religions de la foi; la religion des apparences et de l’argent.
Toutes sont néfastes quand il est tellement urgent d’agir.


Nous vous souhaitons oui, d’écouter et de faire.
Ne pas faire, ne pas agir, est-ce être vous, est ça l’humanité ?
Montrez à la création les beautés dont vous êtes architectes et laissez tout ce qui n’est pas compassion et amour.
On vous jettera la pierre et on se moquera de vous. On dira « qu’ils sont rêveurs ! », on dira que tout est impossible ; on dira même « à quoi bon? »


Écoutez votre coeur, écoutez plus vrai…


Découvrez les miracles dont vous êtes capables si vous vous dites
« avec mes frères et soeurs j’y arriverai ».

Publié dans:L'ordre des Templiers |on 3 mai, 2007 |1 Commentaire »

Rackam |
Unité Dharma |
Thorgrime-le-rancunier |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Mon Chemin
| l'Islam Vrai
| Blog de l'Aumônerie Secteur...