Archive pour décembre, 2006

T.E.M.P.L.I.E.R

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Le Test composé de deux barres : une verticale, supportant l’autre horizontale. Le schéma global forme une balance, symbolisant l’équilibre. Le T exprime, je cite : la Tenue par le Verbe, la Potence du Pouvoir faire,l’équilibre… Cette lettre est associée fondamentalement au pouvoir Divin.Pour entrer dans le détail, la barre horizontale représente le divin qui descend, contrôlé, par la barre verticale sur le sol, c’est à dire la matière.On retrouve tragiquement cette signification dans la potence de Jésus, qui était un T et non une croix. 

Le Ta une autre signification liée à la première : il représente un pouvoir divin matriciel : le Temps. Un aspect des capacités, des pouvoir des Dieux évolués, est de savoir manipuler les Temps, d’où leur omnipoTEMPSce. En recoupement de cette affirmation, voyez le mot Temple (dérivé de Tempus,le Temps). Nous vivons dans le Temple de Dieu, c’est à dire un Temps créé par lui, qui Tient en équilibre par son Verbe (voir première signification du T) nos modestes vies humaines

E Cette 5ème lettre représente le moyen,l’Energie nécessaire, l’Esprit directement donné par Dieu, à notre humain en périple.

5ème lettre, car à l’image du pentagramme elle symbolise l’homme et ses 5 sens, c’est à dire les facultés pour chercher le divin à travers la matière et la vie… ». Ces 5 sens sont censés se répercuter sur les trois axes : Matières Esprit Science,symbolisés par les trois lignes horizontales de la lette E ; le tenons de la mortaise principale, axe central, est naturellement l’Amour. Le Eest souvent associé avec le messager de Dieu, Hermès ou Mercure, confirmant qu’il symbolise l’Esprit de Dieu.

Vous avez en recoupement le symbolisme du E dans le trident de Neptune, E inversé, identiquement à la lettre Schin hébreux ou la lettre Ma du Verbe Originel.

Le M est fondamentalement associée à l’Amour. La forme de la lettre représente deux êtres qui se donnent la main ou deux 1 qui se regardent, symbole de l’androgyne (et que nous retrouvons d’ailleurs dans le mot : âMe)

C’est donc l’initiale choisie spécialement pour former les Mots : Marie ou Matière,dérivée du mot Mère, l’Amour absolue. On peut comprendre à ce niveau que le M en son centre supérieur est un vase contenant, le V central,supporté par deux piliers, désignant ainsi la Matière comme contenant duVerbe et de la Vie.
Les deux piliers, identiquement à la lettre H, sont l’assise de la vie,la stabilité : symbole d’éternité. Ils symbolisent aussi la Porte du Temple de l’Espace infini.

Vous pouvez d’ailleurs remarquer que l’initiale du « Mot » est aussi un M, cachant à peine l’utilisation obligatoire de ceux-ci…

Ne vous étonnez pas non plus que le mot »Mort » utilise aussi cette initiale. La mort n’existe pas en tant que telle, car elle est aussi une transmutation… de son vivant à susciter ou plutôt à re-susciter ! C’est donc fondamentalement un acte d’amour,malgré les apparences. Regardez ce recoupement sur la Mort : le Mest la 13ème lettre, symbole traditionnel du passage de la mort (voir la lame du Tarot) vers un autre état, somme de vies accumulées. (Le M couché sur la gauche exprime aussi la somme mathématique)

LeP est dans sa forme un D dont la barre verticale se prolonge verticalement vers le bas. Nous savons tous que la lettre D signale le Dieu. La prolongation de sa rectitude signale son implication, son action dans la matière. C’est donc la symbolique du Pater,du Père. Vous pouvez assimiler le P dans sa forme à la crosse Papale, symbole du Pouvoir (faire) du Père. 

Un autre recoupement sur l’assimilation du P en Père : renversez simplement la lettre et vous retrouvez le « d » minuscule du dieu en accomplissement, c’est à dire du père s’auto générant en processus humain. Jésus ne disait il pas « Je suis le premier et le dernier »

Le L est une équerre posée au sol, un angle droit. « Il mesure l’angle de l’aplomb idéal, de la solidité dans la Matière. « Il symbolise la rectitude et la franchise de l’homme.

L’équerre permet de rectifier les contacts afin qu’ils s’épousent, toujours unis et forts quand leur cumul permet l’ampleur d’un Temple inébranlable. Ce Temple est l’Homme.
Le L exprime sa rectitude et sa précision dans sa schématique mathématique,où un point est défini par des coordonnées sur une échelle d’abscisses et d’ordonnées, branches horizontale et verticale de la lettre.

Le L est associé à la racine Indo-européenne Leuk- « être lumineux, éclairer », qui a donné Lumière,Lucidité, et même Lucifer ! Faites tourner le L et vous avez en recoupement la croix X, symbole entre autre de la Lumière!

Pourquoi le L est associé à la Lumière? Et bien parce que la manifestation d’une évolution est reconnaissable par sa lumière dégagée. Voyez l’auréole des saints chrétiens. Ce n’est pas par hasard non plus que la prononciation L soit « aile », signalant la capacité de déplacement dans les dimensions. Effectivement, pour en revenir à l’équerre, seule une observation stricte des lois de la Vie permet de prog resser dans cette Lumière qui attire les « Papillons »,symbole important de transmutation…

Contrairement au G qui était une auto insémination, la lettre I correspond à une insémination extérieure.Le symbole phallique est clair, le symbole restant pur dans son origine.

Le i signale l’Insémination de l’Esprit. L’Homme doit se vouloir inséminé et inséminateur pour évoluer.Regardez le mot : initié !
Ce n’est toujours pas par hasard que la position du i dans l’alphabet soit la 9ème. Le neuf représentant le FOEtUs (OEUF), la germination après fécondation. L’homophonie du chiffre 9 et du qualificatif »neuf » dans le sens de nouveau, atteste le caractère de mise au monde par insémination. On retrouve à nouveau le symbole de la naissance perpétuelle.

Si le principe phallique pour l’homme correspond à la VERGE, amusez vous à lui rajouter la lettre i après le V et vous comprendrez mieux le véritable symbole céleste de la ViERGE qui s’auto féconde par son propre Esprit (pur) et reste donc immaculée et vierge.

E Cette 5ème lettre représente le moyen,l’Energie nécessaire, l’Esprit directement donné par Dieu, à notre humain en périple.

5ème lettre, car à l’image du pentagramme elle symbolise l’homme et ses 5 sens, c’est à dire les facultés pour chercher le divin à travers la matière et la vie… ». Ces 5 sens sont censés se répercuter sur les trois axes : Matières Esprit Science,symbolisés par les trois lignes horizontales de la lette E ; le tenons de la mortaise principale, axe central, est naturellement l’Amour. Le Eest souvent associé avec le messager de Dieu, Hermès ou Mercure, confirmant qu’il symbolise l’Esprit de Dieu.

Vous avez en recoupement le symbolisme du E dans le trident de Neptune, E inversé, identiquement à la lettre Schin hébreux ou la lettre Ma du Verbe Originel.

LeR est un P avec une barre oblique dirigée vers le bas ou qui remonte à lui. Le P devient stable par ce deuxième pilier. Vous avez deviné ? Le père est devenu Papa ! LeR signale le Retour, le « Ré » étymologique est l’idée de retour en arrière, dans l’espace ou dans le temps. Le P est devenu Réel pour ses enfants qui ont su le reconnaître et le féconder en retour pour sa véritable paternité (par la barre oblique). En effet, le père fécondant n’acquière son statut de Papa que lorsque l’enfant le reconnaît. Identiquement pour Dieu, il n’acquière son statut de Père Mère que lorsque ses enfants humains auront fait un Retour aux sources pour le découvrir et l’aimer. 

Pourrésumer, le R signale un Retour, une Reconnaissance (connaissance en arrière) de l’origine. 

Publié dans:L'ordre des Templiers |on 30 décembre, 2006 |1 Commentaire »

BONNE ANNEE 2007

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Paix à ceux qui sont proches,
Paix à ceux qui sont loin !
Paix à vous tous qui êtes de sang divin !
Paix par le sang de la croix !
Et paix à tout ce qui commence
et s’achève et recommence
dans la douleur de vos mains nues.
Paix à la terre qui est à Dieu !
Paix à tout homme sur la terre,
à tous la paix de Dieu !

Publié dans:L'ordre des Templiers |on 30 décembre, 2006 |2 Commentaires »

L’épouse du Croisé

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L’épouse du Croisé   (Maurice Maeterlinck 1862-1949)

 
    1.
    Et s’il revenait un jour
    Que faut-il lui dire ?
    – Dites lui qu’on l’attendit
    Jusqu’à en mourir !

 
 
2.
Et s’il m’interroge encore
Sans me reconnaître ?
- Parlez-lui comme une soeur
Il souffre peut-être

 
    3.
    Et s’il demande où vous êtes
    Que faut-il lui répondre ?
    – Donnez-lui mon anneau d’or       
    Sans rien lui répondre

 
4.
Et s’il veut savoir pourquoi
La salle est déserte ?
Montrez-lui la lampe éteinte
Et la porte ouverte…

 
5.
Et s’il m’interroge alors
Sur la dernière heure ?
- Dites-lui que j’ai souri
De peur qu’il ne pleure…
Publié dans:L'ordre des Templiers |on 28 décembre, 2006 |1 Commentaire »

Quelques Croisés et Templiers….

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  • Les Croisés :

Guillaume III d’ALENÇON. Fit le voyage de la Terre Sainte l’an 1147.

Thierry d’ALSACE. Passa en la Terre Sainte l’an 1139.

Amaury d’ANJOU. Roi de Jérusalem en 1163.
Fouques V d’ANJOU.
Roi de Jérusalem en 1131.

Etienne d’AUMALE. Assista au couronnement de Godefroy de Bouillon.

Renaud I de BAR. Fit le voyage de la Terre Sainte l’an 1147.

Raoul I de BAUGENCY. suivit en 1096. Godefroy de Bouillon.

Humbert V de BEAUJEU. Était en Terre Sainte l’an 1239.

Thibaud I de BLOIS. Mourut de maladie au siège d’Acre l’an 1190.

Archambaud VI de BOURBON. Se croisa l’an 1147.

Etienne II de BOURGOGNE. Fit le voyage de la Terre Sainte en 1171.
Hugues III de BOURGOGNE.
Fit le voyage de la Terre Sainte en 1171.

André de BRIENNE. Tué à Acre l’an 1191.
Gauthier II de BRIENNE. Se croisa l’an 1147.
Jean de BRIENNE. Roi de Jérusalem, empereur de Constantinople.

Guillaume II de CHALON. Fit le voyage de la Terre Sainte l’an 1189.

Henri I de CHAMPAGNE. Se croisa l’an 1147.
Henri II de CHAMPAGNE. Mourut au château d’Acre l’an 1197.
Estienne surnommé Henry de CHAMPAGNE. Participa à deux croisades.
Etienne I de CHAMPAGNE. Mourut au siège d’Acre en 1191.

Gaucher II de CHASTILLON. Tué par les Sarrasins le 19. janvier 1147.
Gaucher III de CHASTILLON.
Se signala au siège d’Acre en 1191.

Robert Ier de COURTENAY. Mourut en la Terre Sainte vers 1239.
Guillaume de COURTENAY. Fit le voyage en 1270.

Gérard de CRÉQUY. Fit le voyage de la Terre Sainte à la croisade de l’an 1096.

Guy II de DAMPIERRE. Fit le voyage d’Outremer en 1189.

Robert de DREUX. Passa en la Terre Sainte en 1248.
Robert II de DREUX. se trouva au siège & à la prise de la ville d’Acre en 1191.

Pierre de FRANCE. Se croisa l’an 1147.

Baudouin II de HAINAUT. Mourut en Terre Sainte l’an 1098.

Eudes II de HAM. Servit avec 25. chevaliers au siège d’Andrinople en 1205.

Florent I de HANGEST. Mourut au siège d’Acre en 1191.

Balian II d’IBELIN.

Hugues VII de LUSIGNAN. Fit le voyage de la Terre Sainte en 1147.
Hugues VIII de LUSIGNAN.
Était en la Terre Sainte en 1165.

Gilles de MAILLY. Alla en 1248. au voyage d’outre-mer.
Nicolas de MAILLY. Se croisa en 1199.

Guillaume I de MELUN. Était en Terre Sainte l’an 1098.

Dreux IV de MELLO. Fit le voyage de la Terre Sainte en 1191.

Hilduin II de MONTDIDIER. Était en Terre Sainte l’an 992.

Amaury VI de MONTFORT. Envoyé outre-mer en 1239.
Guy de MONTFORT. Se signala au siège d’Acre & à celui de Japhe en 1191.
Simon III de MONTFORT. Fit le voyage de la Terre Sainte.

Miles de MONTLHÉRY. Se croisa l’an 1096. & mourut à Jérusalem.

Bouchard IV de MONTMORENCY. Prit la croix l’an 1189.
Mathieu III de MONTMORENCY. Se croisa l’an 1269.

Bernard III de MOREUIL. Se trouva à la prise de Constantinople en 1204.

Berthout de NÉDONCHEL. Chevalier croisé en 1217.

Raoul III de NESLE. Fit le voyage de la Terre Sainte l’an 1190.

Guillaume IX de POITIERS. Se croisa à Limoges l’an 1100. pour la Terre Sainte.

Guy II de PONTHIEU. Fit le voyage de la Terre Sainte l’an 1147 où il mourut.
Jean I de PONTHIEU. Mourut au siège d’Acre en 1191.

Baudouin II de RETHEL dit du Bourg. Roi de Jérusalem en 1118.

Mathieu de ROYE. Accompagna S. Louis en 1248. & 1270.

Ithier III de TOUCY. Se croisa l’an 1147.
Anséric de TOUCY. Fit le voyage de la Terre Sainte l’an 1218.

Guillaume dit Aiguillon de TRIE. Se croisa l’an 1147. & mourut en Terre Sainte.

Jean I de VENDÔME. Fit le voyage de la Terre Sainte.

  • Les Templiers

Hugues de CHAMPAGNE, qui fut fait chevalier du temple de Jérusalem l’an 1125.
Robert de CRAON, Maître des Templiers de 1136 à 1149.
Guillaume de BEAUJEU, Maître des Templiers de 1273 à 1291.

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Les Églises Chrétiennes en Terre Sainte

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Les Églises Chrétiennes
en Terre Sainte

 Église Catholique
Église Latine (29.000)
Église Greque-Melkite (70.000)
Église Maronite (7.500)
Église Arménienne (500)
Église Syrienne (400)
Église Chaldéenne (50)
 Église Orthodoxes
Église Grecque (74.000)
Église Arménienne (4.200)
Église Syrienne (2.500)
Église Copte (2.800)
Église Éthiopienne (400)
Église Assyrienne (900)

 Église Protestantes
Église Anglicane (2.000)
Église Luthérienne (1.500)

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La Custodie

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HISTOIRE

La présence des Franciscains en Terre Sainte remonte aux origines même de l’Ordre. Fondé par Saint François en 1209, il s’ouvrit dès les débuts à l’évangélisation missionnaire. Le Chapitre Général de 1217 partagea l’Ordre en Provinces. C’est à ce Chapitre que fut créée la Province de Terre Sainte. Elle s’étendit à toutes les régions qui gravitent autour du bassin sud-oriental de la Méditerranée, de l’Egypte jusqu’à la Grèce.

La Province de Terre Sainte comprenait donc le pays de Jésus, avec tous les lieux où se réalisèrent les Mystères de l’Incarnation et de la Rédemption. C’est pourquoi la Terre Sainte fut considérée comme la perle de toutes les Provinces et aussi, après les autres fondations missionnaires de l’Ordre à travers le monde, comme la perle de toutes les Missions.

François lui-même y séjourna quelques mois en 1219-1220, quand il alla rencontrer le « frère Sultan », Melek el-Kamel, à Damiette. Cette rencontre ne fut pas sans importance. Certes François ne convertit pas le sultan, mais sa démarche marqua d’un esprit nouveau la présence des chrétiens en Terre Sainte.

En 1263, pour une plus grande efficacité de l’évangélisation, la Province de Terre Sainte fut réduite à Chypre, à la Syrie, au Liban, à la Palestine, et comprit ainsi les Custodies (subdivisions d’une province) de Chypre, de Syrie, et de la Terre Sainte. La Custodie de Terre Sainte comprenait les couvents de St Jean d’Acre, d’Antioche, de Sidon, de Tyr, de Jérusalem et de Jaffa. L’apostolat des Frères s’exerçait alors auprès des Croisés.

Avec la chute de St Jean d’Acre en 1291 s’imposa la suprématie musulmane. Réfugiés à Chypre, les Franciscains s’efforcèrent d’assurer une présence en Palestine. Le pape Jean XXII (1316-1334) autorisa le Provincial à envoyer chaque année deux frères dans les Lieux Saints pour y assurer une présence et toute forme possible d’apostolat.

Le retour définitif des Franciscains en Terre Sainte se fit en 1333. Le roi de Naples, René d’Anjou, et son épouse, Sanche, obtinrent du Sultan d’Egypte pour les Frères Mineurs la possession du Cénacle et le droit d’officier au Saint Sépulcre, au nom et pour le compte de la chrétienté. Le pape Clément VI , en 1342, approuva l’entreprise des souverains de Naples et fixa les dispositions pour cette nouvelle entité de l’Ordre. Les religieux pouvaient provenir de toutes les Provinces de l’Ordre et se trouvaient sous la juridiction du « Gardien du Mont Sion à Jérusalem » qui dépendait lui même du Ministre Provincial de Terre Sainte résidant à Chypre. Quelques années après, en 1347, les Frères ouvrent une nouvelle fraternité à Bethléem, près de la Basilique de la Nativité.

La présence constante des Franciscains en Terre Sainte et leurs efforts pour l’évangéliser et y promouvoir les valeurs évangéliques a été déterminante pour le développement de l’Eglise locale, jusqu’à rendre possible la restauration du Patriarcat Latin en 1847. Depuis lors la Custodie, tout en conservant son rôle spécifique, avec ses responsabilités précises, pour lesquelles elle fut mandatée, collabore à l’action pastorale à Jérusalem ainsi que dans les autres pays où elle travaille.

Actuellement, la Custodie de Terre Sainte est une Province autonome de l’Ordre Franciscain. Elle regroupe des frères appartenant à une trentaine de nationalités différentes. Le Custode de Terre Sainte est élu pour six ans, après consultation de tous les religieux de la Custodie. Son élection doit être approuvée par le Saint Siège.

A l’occasion du 650ème anniversaire de la Custodie, le Pape Jean-Paul II a adressé une lettre autographe au Ministre Général de l’Ordre des Frères Mineurs . Il y rappelle l’attribution de la garde des Lieux Saints à l’Ordre, en même temps qu’il encourage les Fils de St François à persévérer dans l’accomplissement du mandat qui leur fut conféré en son temps par le Siège Apostolique. Les Franciscains sont donc les gardiens officiels des Lieux Saints par la volonté et le mandat de l’autorité de l’Eglise.

LES ACTIVITÉS DE LA CUSTODIE

1 – La Garde des Lieux Saints Le Saint Siège a confié à la Custodie la Garde des Lieux Saints, au nom de l’Eglise Catholique. Avec Nazareth, Bethléem et le Saint Sépulcre, les sanctuaires confiés aux soins des Franciscains atteignent 74, d’importance inégale. La plupart se situent sur le territoire actuel d’Israël ou de l’Autorité Palestinienne. Quelques-uns se trouvent en Jordanie ou en Syrie. Certains sanctuaires sont dépendent aussi des Grecs orthodoxes et des Arméniens apostoliques. Les relations ont été parfois difficiles, car les Eglises n’ont pas toujours eu le souci de l’œcuménisme.

2 – Une mission pastorale La  » garde des lieux saints  » déborde largement l’entretien des vieilles pierres. Comme le dit Mgr Sabbah, Patriarche latin de Jérusalem, « c’est à travers les pierres vivantes que les lieux saints et archéologiques prennent vie « .La  » garde des lieux saints « , c’est aussi et d’abord la vitalité des communautés chrétiennes, car le  » lieu saint  » par excellence n’est-il pas l’Eglise, faite de pierres vivantes  » où vit aujourd’hui le Christ ressuscité ? Les Franciscains ont en charge 29 paroisses, et leurs annexes, où ils participent à l’animation de mouvements et d’œuvres diverses.

3 – Une assistance aux pèlerins. Au cours des siècles précédents, les Franciscains allaient prendre en charge les pèlerins à leur arrivée au port de Jaffa. Ils les accompagnaient au long de leur périple et les accueillaient dans leurs Communautés. C’est pour les pèlerins qu’ils ont construit des  » Casa Nova « , des hôtelleries religieuses, qui existent toujours . Aujourd’hui, beaucoup de frères sont encore à la disposition des groupes de pèlerins pour les accompagner dans leur visite des lieux saints, qui sont, comme on le dit souvent,  » le cinquième Evangile « .

4 – Le ministère de la charité L’Eglise, servante et pauvre, est au service de tout homme et de tous les hommes. Il s’agit d’aider les communautés locales à faire grandir en humanité tous les hommes vivant sur la Terre de l’Incarnation, en créant ou en soutenant les institutions éducatives, sociales, médicales, culturelles. La Custodie a créé orphelinats, écoles et collèges, hospices, dispensaires, ateliers d’artisanat (le travail du bois d’olivier et de la nacre à Bethléem…). Elle a aussi institué  » l’œuvre des maisons et loyers  » pour contribuer de son mieux à la solution du problème épineux de l’habitat. Dans la vieille ville de Jérusalem, la Custodie met 392 logements à la disposition des chrétiens. Elle a fait construire aussi des immeubles à Beit Hanina (Jérusalem Est), à Béthanie, a des projets pour Bethphagé, Nazareth, Jéricho…Cette initiative veut favoriser l’enracinement des chrétiens, particulièrement des jeunes couples, et endiguer l’émigration des fidèles.

5 – Une activité œcuménique La Custodie a créé, à Jérusalem, le  » Christian Information Center « , qui permet de découvrir les différentes Eglises chrétiennes et leurs activités. Grâce à la générosité de Paul VI, elle a construit à Damas le  » Mémorial de St Paul « , centre de retraites et de rencontres inter-confessionnelles. L’  » Oeuvre Orientale de la Terre Sainte d’Aide aux Coptes  » s’emploie à secourir indifféremment Catholiques et Orthodoxes des classes les plus pauvres du Delta du Nil « . Mais l’œcuménisme n’est pas de la seule responsabilité de ces institutions… c’est à longueur de jour, dans les multiples rencontres de la vie quotidienne, que les Frères ont à le vivre.

6 – Une activité scientifique Le  » Studium Biblicum Franciscanum « , situé sur la Via Dolorosa à Jérusalem, est un centre de re cherches et d’enseignement. Il se consacre à la redécouverte des Lieux Saints du Nouveau Testament et de l’Eglise primitive en Terre Sainte, à l’étude des sources littéraires (textes juifs anciens…), à la recherche exégétique. Il prépare à la Licence et au Doctorat en Théologie Biblique ainsi qu’à un Diplôme supérieur en Sciences Biblico-Orientales. Au Studium se trouve le Musée archéologique où l’on peut voir quantité de pièces découvertes au cours des fouilles effectuées par les archéologues franciscains, en Judée et en Galilée, et qui se poursuivent surtout actuellement en Jordanie. Le  » Centre d’Etudes Orientales  » du Caire a pour but de développer la connaissance des communautés chrétiennes du Proche Orient. Il possède une bonne collection de manuscrits orientaux en arabe, en syrien, en copte, en arménien, en turc, en persan….

Publié dans:L'ordre des Templiers |on 28 décembre, 2006 |Pas de commentaires »

Guy de Lusignan (1129-1194)

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Guy de Lusignan est né en 1129 à Lusignan. Il est le fils du seigneur Hugues VIII de Lusignan (v.1110-v.1165) et de Bourgogne de Rançon ( morte en 1169). On ne sait que peu de choses sur le début de sa vie, excepté le fait qu’en 1163 il accompagne son père et ses frères en Terre Sainte, où il va vivre à la cour du roi Amaury de Jérusalem.

A la mort du roi, en 1174, son fils Baudouin IV lui succède. Cependant, étant trop jeune, un régent est mis en place : Millon de Plancy en 1174 puis Raymond III de Tripoli de 1174 à 1176, année de la majorité du roi. Mais, atteint de la lèpre depuis son jeune âge, il ne fait aucun doute qu’il ne vivra longtemps. Le problème de sa succession se pose donc dès son accession. C’est la raison pour laquelle, la même année, il marie sa sœur Sybille à Guillaume, fils du marquis Guillaume V de Montferrat. Malheureusement, il meurt trois mois plus tard de la malaria, laissant son épouse enceinte d’un fils, Baudouin (né en 1177).

En 1179 ou 1180, le roi remarie sa sœur à Guy de Lusignan, qui devient alors Comte de Jaffa et d’Ascalon. En 1183, devenu aveugle et paralysé, il abdique en faveur de son neveu, tout en gardant son titre de roi. Il confie d’abord le gouvernement à Guy mais, constatant son absence de sens politique, il lui ôte ses titres et nomme régent Raymond de Tripoli. La situation ne change pas lorsque le roi meurt deux ans plus tard. Guy ne devient réellement important qu’en 1186, quand son beau-fils, le jeune Baudouin V, décède à Acre. En effet, il destitue immédiatement le régent et, en septembre, se fait discrètement couronner avec son épouse par le patriarche Héraclius.

La situation du royaume est alors des plus graves. Si la courageuse lutte de Baudouin IV, vainqueur de plusieurs batailles contre Saladin, le sultan d’Egypte, a permis de sauver l’état croisé, Renaud de Châtillon, ancien prince d’Antioche, a plusieurs fois attaqué et pillé des caravanes, au détriment des trêves, ce qui a fortement dégradé le fragile équilibre entre les musulmans et les chrétiens. De plus, ayant appris le couronnement de Guy, Raymond, déçu et outré, a refusé de lui prêter hommage et a fait alliance avec le sultan, étant sûr de son soutien.

Fin 1186, Châtillon, reprenant ses pillages, attaque une caravane de Damas, s’empare du butin, et jette les voyageurs et les marchands en prison, rompant ainsi la trêve signée par le régent en 1185. Saladin demande immédiatement la restitution des biens à Guy. Mais ce dernier, faible et dénué d’autorité, ne parvient pas à faire plier le brigand. Le sultan mobilise alors ses troupes de Syrie et d’Egypte afin d’envahir le royaume. Faisant une nouvelle fois preuve de sa faiblesse politique, Guy, ne se rendant que peu compte du danger, ne pense alors plus qu’à aller attaquer Raymond, pour le forcer à combattre à ses côtés. Ses barons parviennent heureusement à empêcher une guerre intestine, qui n’aurait que facilité l’entreprise de Saladin.

En mai 1187, 150 templiers, dirigés par leur grand-maître, Gérard de Ridefort, sont défaits par plusieurs milliers de musulmans à Séphorie, près de Nazareth. Peu de temps après, les forces musulmanes, envahissant la Galilée, assiègent et prennent rapidement la basse ville de Tibériade, laissant encore la forteresse aux francs . Suite à ce désastre, Raymond décide de rejoindre Guy, afin de combattre ensemble l’immense armée qui envahit le royaume.

Ainsi, réunissant 2 000 chevaliers, dont 1 200 templiers et hospitaliers, 13 000 fantassins et 40 000 mercenaires musulmans, Guy, malgré les réticences de Raymond, se dirige vers l’armée de Saladin, composée de plus de 60 000 soldats. Souffrant de la chaleur, assoiffés et harcelés par les archers montés musulmans, les forces franques tentent, le 3 juillet, de rejoindre le point d’eau de Hattin, au nord-ouest du lac de Génésareth. Saladin, comprenant leur projet, leur coupe l’accès et les force à camper sur le sable et les pierres brûlantes, tout en continuant de les harceler. Raymond, depuis longtemps hostile aux plan d’attaque du roi, tente alors d’apaiser les esprits, maintenant qu’une attaque serait de la folie, et qu’une paix, même désavantageuse, serait meilleure. Mais Guy, suivant les mauvais conseils de Renaud de Châtillon et du grand-maître des templiers, rescapé de la bataille de Séphoris, choisit d’engager le combat. Le 4 juillet, alors que Saladin l’a déjà partiellement encerclé durant la nuit, il fonce tête baissée dans la mêlée, avec des troupes assoiffées et fatiguées. Raymond, comprenant vite que la bataille serait perdue, parvient à s’enfuir vers Séphorie avec le fils du prince d’Antioche, quelques barons et leurs chevaliers.

En effet, le sultan donne bientôt l’ordre d’incendier les herbes sèches pour affoler les chevaux francs : en peu de temps, toute la chevalerie de Terre Sainte, repoussée, est décimée. Il y a plus de 30 000 morts, la majorité du côté franc, et autant de blessés. Guy de Lusignan, ses frères Amaury, devenu connétable, et Geoffroy, Renaud de Châtillon, Gérard de Ridefort, Onfroy IV de Toron, mari d’Isabelle, la sœur de Sybille et de Baudouin IV, et Guillaume V de Montferrat parviennent à se réfugier dans la forteresse de Tibériade. Cependant, assiégés et sans espoir de secours, il se rendent le 5 juillet, contre la promesse d’épargner la population. Saladin les fait alors prisonniers et les emmène dans ses prisons de Damas, à l’exception de Renaud, de 300 templiers et des mercenaires musulmans, qu’il exécute sur place.

Les mois suivants sont terribles pour les chrétiens : en juillet, Saladin emporte Acre, Jaffa, Césarée et Sidon, puis, le 6 août, il prend Beyrouth, suivie de peu par Ascalon et Gaza, le 5 septembre. Enfin, le 20 septembre, il met le siège devant Jérusalem, défendue uniquement par 6 000 soldats. Le 2 octobre, après quelques négociations, les chevaliers chrétiens parviennent à négocier la reddition de la ville : ainsi, comme il l’avait déjà fait pour ceux d’Acre et d’Ascalon, Saladin laisse sortir les soldats francs, qu’il escorte jusqu’à Tyr, et épargne la population chrétienne. Il veut ainsi démontrer la supériorité des musulmans sur les chrétiens, qui, eux, n’avaient pas hésité à faire des massacres lors de la prise de Jérusalem, en 1099.

Poursuivant sa conquête du royaume franc, il assiège Tyr, défendue par Conrad de Montferrat, frère du défunt Guillaume, en novembre 1187. Mais, la ville étant considérablement renforcée par les milliers de soldats épargnés venus s’y réfugier, il lève rapidement le siège, après avoir perdu une partie de sa flotte. Puis, l’hiver approchant, il démobilise son armée, emportant encore Lattaquié, Tartous et Safed en rentrant en Syrie.

En 1188, il libère Guy de Lusignan, contre la promesse qu’il n’attaquera plus les musulmans. Mais ce dernier, à qui Conrad a refusé d’ouvrir les portes de Tyr, ignore bientôt sa parole, assiégeant Acre avec ce qu’il lui reste d’armées dès août 1189.

Pendant ce temps, le pape Grégoire VIII a lancé un appel à la croisade pour reconquérir le royaume de Jérusalem. Il a rapidement emporté l’adhésion des trois principaux souverains d’Europe occidentale : le roi Philippe II de France, le roi Richard Ier d’Angleterre et l’empereur germanique Frédéric Barberousse. Ce dernier, le premier parti, se noie en Asie Mineure le 10 juin 1190, après avoir pris Iconium aux turcs seldjoukides. Le gros de son armée se dissout rapidement et ce qu’il en reste, dirigé par le duc Léopold V d’Autriche, est vaincu dès son arrivée en Syrie.

Richard, tout comme Philippe, fait le voyage par la mer. Mais, tandis que le roi de France gagne Tyr sans problèmes, Richard est pris dans une tempête et se réfugie en Crète et à Rhodes. Gagnant ensuite Chypre, territoire byzantin dirigé par l’usurpateur Isaac Doukas Comnène, il est outré par l’accueil offert par les habitants et par le maître des lieux, qui n’hésite pas à insulter la sœur du roi et à faire piller un de ses navires. Demandant des dédommagements, il essuie un refus. Ainsi, en mars 1191, Richard entreprend la conquête de l’île, qu’il voit déjà comme un poste avancé pour la reconquête des Etats latins d’Orient.

Face à des soldats mal équipés, il n’a aucune difficulté à vaincre Comnène avec ses chevaliers en armure et ses archers longs. Attaquant le camp ennemi par surprise, il met Isaac en fuite, puis reçoit l’hommage des nobles chypriotes. Quelques jours plus tard, Guy et quelques uns de ses barons, dont le prince d’Antioche, viennent rencontrer Richard, laissant le soin de mener le siège d’Acre au roi de France. Isaac, s’avouant vaincu, envoie alors une ambassade, promettant de verser 20 000 marks d’or et d’envoyer des troupes en Terre Sainte. Il vient alors rendre hommage au roi mais s’enfuit peu après. Guy est chargé de poursuivre et de capturer celui qui s’intitulait « empereur de Chypre ». Il est capturé dans l’abbaye du cap Saint Andrea et sera emprisonné en Syrie jusqu’à son assassinat, en 1195.

Le roi part alors pour la Palestine mais, peu de temps après, les chypriotes se soulèvent et proclament empereur de Chypre un simple moine. Le lieutenant du roi, Robert de Tornham, sentant venir le danger à temps, défait alors rapidement les insurgés, capture leur chef et le fait pendre. Apprenant cela, Richard se rend compte qu’il va être difficile de tenir l’île une fois la croisade finie. C’est pourquoi, toujours en 1191, il la vend aux Templiers pour la somme de 100 000 besants. Cependant, confrontés à une rébellion des habitants le 5 avril 1192, les Templiers en massacrent un grand nombre à Nicosie mais réalisent qu’ils ne peuvent tenir l’île. C’est pourquoi, cette même année, ils la rendront à Richard.

Pendant ce temps, en Palestine, Philippe avait fait alliance avec Conrad de Montferrat, qui convoitait la couronne de Jérusalem. En effet, depuis la mort de Sybille, en 1190, sa sœur Isabelle et son mari contestent la légitimité du titre porté par Guy, plongeant ainsi ce qu’il reste du pauvre royaume dans des luttes intestines. Richard arrive peu de temps après et, aidé du reste des forces allemandes et du roi de France, il prend Acre le 12 juillet 1191. Ne parvenant pas à s’entendre, les trois chefs chrétiens entrent bientôt en désaccord et, lassés de ces luttes, Léopold V d’Autriche et Philippe II repartent pour l’Europe, laissant Richard seul à la tête des armées croisées.

Début 1192, il parvient à trouver un terrain d’entente entre Guy de Lusignan et Conrad de Montferrat : Guy renonce officiellement à la couronne de Jérusalem en échange de Chypre, qu’il achète au roi, et Conrad reçoit la couronne tant convoitée. Ceci fait, Richard, ayant pris Jaffa mais ne parvenant pas à s’emparer de la Ville Sainte, signe un traité de paix le 2 septembre 1192 avec Saladin. Il quitte ensuite à son tour la Terre Sainte pour regagner son royaume.

Quand il arrive à Chypre avec ses trois cent chevaliers et leurs deux cents écuyers, Guy trouve un pays ravagé par la tyrannie d’Isaac, la conquête de Richard et les massacres des Templiers. Son premier objectif est donc de le reconstruire et, surtout, de le réorganiser. Tout d’abord, il offre à tous les hommes qui l’ont suivi, pour leur grande majorité des anciens nobles du royaume de Jérusalem dépossédés par la conquête de Saladin, de nouvelles terres héréditaires. Ainsi, il redistribue les domaines confisqués par Isaac en échange d’un serment de vassalité, comme il est de coutume dans la féodalité.

Comprenant également qu’il est nécessaire de gagner rapidement la sympathie de ses sujets, Guy fait de son mieux pour remédier à la dépopulation dont a souffert l’île les dernières décennies. Pour cela, il lance un appel aux anciens chypriotes exilés et leur promet de rendre les domaines qui leur ont été confisqués. Il fait également appel à des colons venus de Syrie et des zones environnantes.

Guy recompose ainsi la noblesse de l’île, à présent composée de 300 chevaliers et de 200 châtelains, assistés de nombreux paysans. D’autres habitants, marchands, citoyens et artisans, viennent bientôt rejoindre le nouveau royaume. Seule sa paysannerie demeure inchangée et peut alors se diviser en cinq classes : les Parici, les plus nombreux et les plus pauvres, obligés de rester sur les terres de leur seigneur et n’ayant aucun droits ; les Perpiriarii, moins nombreux, attachés à leur terre mais libres ; les Lefteri, des Parici émancipés et libres après un paiement ou par la bonne volonté de leur seigneur ; les Albanais, des descendants de soldats venus d’Albanie pour défendre l’île ayant un salaire mais aucune valeur militaire ; les Vénitiens, descendants de soldats croisés menés par le doge de Venise qui se sont établis à Chypre en 1123, devant verser une somme d’argent à leur seigneur mais relevant légalement d’un noble vénitien résidant à Nicosie avec le titre de consul.

Guy met également en place une sorte de constitution, modelée sur celle du royaume de Jérusalem. Le royaume de Chypre devient officiellement une monarchie limitée, où les pouvoirs royaux se limitent théoriquement à la direction militaire. Malgré cela, Guy n’a toujours été que seigneur de Chypre ou roi en Chypre et non pas roi de Chypre puisque le titre royal ne sera accordé qu’en 1195, à son frère Amaury.

Cette constitution met en place deux cours : la Haute-Cour et la Cour des Citoyens. La première, présidée par le roi et composée de la noblesse, des propriétaires de fiefs et des ministres civils du royaume, traite les affaires d’Etat importantes. Sans son consentement, aucune loi ne peut être décrétée. Quant à la seconde, elle prend en charge les affaires impliquant directement les citoyens de l’île et est présidée par un fonctionnaire appelé vicomte. Il s’agit en réalité d’un simple tribunal, qui n’a donc aucune puissance législative réelle.

Quant aux anciennes coutumes locales, elles demeurent la plupart du temps en place, à condition qu’elles ne soient pas opposées à la loi féodale. Ce système, nouveau pour les chypriotes, est donc similaire à celui des cours occidentales du Moyen-Age.

Guy de Lusignan meurt sans descendance en 1194, laissant le royaume de Chypre à son frère Amaury. Malgré son absence de sens politiques et militaires, il ne s’en est pas moins montré comme un brillant administrateur, fondant l’organisation d’un royaume qui subsistera trois siècles.

Publié dans:L'ordre des Templiers |on 26 décembre, 2006 |2 Commentaires »

LES COMTES DE TRIPOLI,LES COMTES D’ EDESSE

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LES  COMTES   DE  TRIPOLI
 

BERTRAND  DE  TOULOUSE
1er comte de Tripoli Fils de  RAYMOND de St Gilles et de Elvire de Castille

PONS  DE  TRIPOLI
mort en 1138 Fils du précédent

RAYMOND II  DE  TRIPOLI
mort en 1152 maria Hodierne de Jérusalem, fut assassiné par un ismaélien

RAYMOND III  DE  TRIPOLI
mort en 1187 épousa ECHIVE (comtesse de Tibériade)

BOHEMOND IV
deviendra également prince d’Antioche après la capture
de son père et de son frère aîné.

 LES  COMTES  D’ EDESSE

BAUDOUIN  DU BOURG  DE  BOULOGNE
épousa Morfia la fille du prince Gabriel d’Arménie. Etant prisonnier des syriens
Son neveu Tancrède Hauteville administra le comté de 1104 à 1108

JOCELIN  DE  COURTENAY
cousin de Baudouin du Bourg . Comte d’Edesse : 1118 à 1131
Jocelin fut capturé par Balak

BEAUDOUIN II  - Régent du Comté
Etant à son tour également capturé par les syriens c’est Eugène Garnier
qui fut nommé Régent à la place des 2 princes prisonniers de Jérusalem et Antioche

JOCELIN II  DE  COURTENAY
Comte d’Edesse 1131 – 1143 , il épousa Béatrix

JOCELIN III  DE  COURTENAY
prince déchu de l’héritage d’Edesse

Publié dans:L'ordre des Templiers |on 24 décembre, 2006 |Pas de commentaires »

Princes d’Antioche durant les Croisades d’Orient

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BOHEMOND  DE  TARENTE
Fils de Robert Guiscard (1098 – 1111) Prisonnier de 1100 à 1103
Retourna en Occident et épousa Marie De Constance du Roi de Philippe 1er

TANCREDE  DE  HAUTEVILLE
Neveu de Bohémond 1er – Prince normand de Sicile
Prince d’Antioche de 1101 à 1103 et de 1104 à 1111
Epousa Cécile de France fille de Philippe 1er et de Bertrade Montfort

ROGER DE  SALERNE
Prince d’Antioche de 1112 à 1119 Fils de Richard de Salerne

BOHEMOND II
Prince d’Antioche de 1126 à1131 –
Maria Alix de Jérusalem (fille de Baudouin II) - Mort au combat avec  les syriens

RAYMOND DE POITIERS
Fils de Guillaume IX d’Aquitaine
et Prince d’Antioche de 1136 à 1149

RENAUD  DE  CHATILLON
Prince d’Antioche 1153 – 1160 - (Prisonnier de 1164 à 1176)
(Seigneur du Krak de Moab)

AIMERY  DE  LIMOGES
Patriarche d’Antioche -
assura la régence sous la minorité de Bohémond III

BOHEMOND III
Prince d’Antioche de 1163 à 1201
Nur al-Din le fit prisonnier en 1164

BOHEMOND IV
Prince d’Antioche et comte de Tripoli 1201 – 1233

Publié dans:L'ordre des Templiers |on 24 décembre, 2006 |Pas de commentaires »

Royaume de Jerusalem

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GODEFROI DE BOUILLON
Chef des armées de Meuse et du Rhin – Fils d’Eustache comte de Boulogne
Premier Roi élu de Jérusalem, mais  préféra plutôt le titre d’Avoué du St sépulcre
mais resta le chef durant son court règne de 1099/1100

BAUDOUIN 1er DE BOULOGNE
D’abord comte d’Edesse en 1098 il devint Roi de Jérusalem. Régna de 1100 – 1118
Frère de Godefroi,  il épousa Godvère de Tosny puis Adelaïde de Sicile.

BAUDOIN DU BOURG
Ancien Comte d’Edesse (1100 à 1118) prit le nom de Baudouin II
Roi de Jérusalem de 1118 à 1131 -  Prisonnier des turcs de 1122 à 1124
Guillaume de Bures fut nommé régent durant sa captivité

FOULQUES V
Comte d’Anjou et Roi Jérusalem de 1131 à 1143
Il épousa Mélisende (fille de Baudouin II)
Elle assurera la régence pour son fils né en 1129

BAUDOIN III
(fils de Foulques V) Roi de Jérusalem de 1143 à 1163 – Suscita la 2è Croisade
Epousa Théodora  la nièce de Manuel Comnène, empereur de Byzance

AMAURY 1er
(frère du précédent) Roi de Jérusalem de 1163 à 1173
Epousa  Marie Comnène, puis Agnès de Courtenay

BAUDOUIN IV
Fils d’Amaury 1er dit le roi lépreux Roi Jérusalem de 1174 à 1185
Désigna Baudouin V comme successeur

BAUDOUIN V
Roi de Jérusalem de 1185 à 1186 (L’enfant roi )- tutelle par Jocelin III comte d’Edesse
Fils de Guillaume de Montferrat  et de Sybille, soeur de Baudouin IV

GUY DE LUSIGNAN et SYBILLE
Roi de Jérusalem de 1186 à 1192 Prisonnier à Hattin, libéré en 1188.

CONRAD DE MONTFERRAT
Avr. 1192 assassiné en quinze jours

HENRI II
comte de Champagne et roi de Jérusalem de 1192 à 1197
par son mariage avec Isabelle d’Anjou Reine de Jérusalem : 1192 – 1205

AMAURY II de Lusignan
Roi de Chypre de 1194 à 1205 et Jérusalem de 1198 à 1205
par son mariage avec la veuve d’Henri II de Champagne mais ne put en prendre possession

Publié dans:L'ordre des Templiers |on 24 décembre, 2006 |1 Commentaire »
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