CHEVALIERS DU TEMPLE –

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Publié dans : L'ordre des Templiers | le 12 septembre, 2022 |Pas de Commentaires »

Les Armes des Compagnons et des Chevaliers du Christ

Les Armes des Compagnons et des Chevaliers du Christ

 

In Via !
« Pourrait-on se passer de symboles ? La réponse est oui. A condition, toutefois, de ne communiquer avec personne et de s’abstenir de penser. Bref, un ermite lobotomisé qui logerait au fond d’une grotte pourrait parfaitement vivre sans symbole. Enfin vivre … Pour le reste de l’humanité, c’est plus difficile, sinon impossible. L’homme est un animal social et culturel qui, pour se construire, a sans cesse besoin de recourir à la mallette d’outils des symboles. Bref, la vraie réponse est non. »

[Les Symboles pour LES NULS - Emmanuel Pierrat]

 

« La Précision de l’Ouverture d’Esprit du Compas, la Droiture de l’Équité de l’Âme de l’Équerre, le Soutien, le Tenant et le Support du Corps de la Canne »

[Les Armes du Compagnon]

 

Les Compagnos d’Armes

par Bellator

 

 

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Les Compagnons du Devoir

 

Ce sont, tous ceux, qui ont adopté [ou épousé par Amour] la Règle de Perfection et d’Élévation du Devoir, au lieu [de subir par Force ou] de se soumettre à la Loi Tyrannique et Liberticide des Droits, à l’exemple, des Compagnons du Devoir qui perpétuent, toujours, l’Esprit des Frères de Métier de l’Ordre du Temple, et dont la Règle de Vie parle d’elle-même :

 

 

 Apogée & Périgée du Chiffre de 4

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1/ Apprendre à Travailler

2/ Progresser sans cesse

3/ Rêver de faire quelque chose de sa vie

4/ Cultiver l’esprit d’ouverture

5/ Se mettre au service des autres

6/ Favoriser la qualité des rapports humains

 

Le Bourdon !

 

Les Chevaliers du Christ

 

Cette Règle Compagnonnique du Savoir, du Savoir Être et du Savoir Faire, a hérité, de la Règle Collégiale, de l’Orden des Anciens, des Ancêtres et des Aînés de la Chevalerie, dont le Cœur, bat, vit, et demeure, en Vérité,  au Sein de l’Ordre du Christ, comme en témoigne, le Manifeste des Chevaliers et Compagnons d’Armes du Christ et de la Sainte Trinité :

« Nous Chevaliers et Compagnons Militant en l’Observance du Christ et de la Sainte Trinité, agissant pour la gloire du Saint Nom, pour que, aujourd’hui, ceux qui désirent servir dans la Chevalerie du Souverain Roy des rois, le Christ Notre Seigneur, puissent le suivre, revêtent l’armure de l’obéissance, et répondant parfaitement aux besoins du temps présent : le suivre pour sa Glorification.

Nous présentons en ce manifeste les principes qui guident toujours l’action de notre Maison, afin que nul ne s’égare ou ne soit trompé ! Pour que, appuyés sur ces fondations, tous agissent en vérité, pour l’honneur de Notre Dame et la Gloire du Saint Nom.

Nous rappelons d’abord, avant tout autre considération, il faut bien discerner aujourd’hui jusqu’où va la concrétisation des symboles que nous avons toujours employés et en conséquence fixer les limites exactes entre l’utilitaire et l’idéologique. La première observation, bien évidente, en ce qui concerne notre Observance est que : son idéologie ne peut être révélée, ni par les ruines et sites archéologiques, ni par les documents publics, les chroniques ou donations, c’est la règle constitutive qui en montre l’esprit en son commencement.

Il en découle que l’idéal transcendant des Chevaliers du XIIè siècle est :  » qu’en cette Maison le membre doit se considérer comme servant en la garde rapprochée du Christ « . Chacun doit y vivre :  » Comme une hostie vivante dont le sacrifice pour la défense de ses frères, quand l’heure s’en présente, est bien reçue de Dieu à l’exemple de celui du Christ « . Principe valant pour les Chevaliers d’aujourd’hui !

Cependant compte tenu du fait que chaque stade culturel obéit à des motifs, des modes, des comportements précis et particuliers ; bien qu’un idéal de transcendance puisse s’incarner dans n’importe quel cycle historique, il importe de ne pas oublier que ce qui change ce sont les moyens d’atteindre cet idéal. Prétendre le conserver dans son contexte et le décalquer au pied de la lettre amène irrémédiablement au déséquilibre de l’idée motrice elle-même !

Agir ainsi aboutit à une obsession, une idée fixe, à une cristallisation fossilisée de la Tradition vivante; mais aussi, à manquer la réponse qu’il faut donner, au dépassement recherché par l’être humain des époques passées ou de tout temps.

C’est à cause de cette inobservation que, nous dénonçons aujourd’hui les nombreux  » ténébreux  » qui tentent de développer un prétendu messianisme solaire, alors qu’en fait, ils cherchent à établir un millénarisme lunaire nostalgique.

Sous la couverture ancienne du  » manteau  » qui ne leur appartient pas ! Ils prétendent créer un type surhumain et ils baptisent leur œuvre au noir «  édification de l’homme nouveau « . Cette manipulation spirituelle est pire que celle du clonage et des manipulations génétiques.

Nous dénonçons ces manipulateurs et naufrageurs qui falsifient l’Ordre et prétendent s’arroger le droit de nous imposer leur très  » terrestiel  »  » messie  » et leur monde paradisiaque.

Nous savons, nous, depuis les origines de notre Tradition, que ce monde, dit St-Jean :  » est dominé par une triple convoitise : le désir effréné des biens de la fortune ; l’avidité sans cesse renaissante et parfois obsédante des plaisirs de la chair et des sens ; l’ambition dans la recherche de la puissance et des honneurs « . Si nous y ajoutons ce qui en dit St-Paul dans ses épîtres :  » Certes ce monde falsifié ne nous plait pas outre mesure, aussi savons-nous que nous devons tout tenter pour participer à sa Rédemption ; car à l’origine le Créateur fit ce monde bel et bon « .

Voici quelques observations permettant de reconnaître  » l’arbre à ses fruits  » ; de plumer les geais qui se parent des plumes du paon ; de dépouiller les pirates et naufrageurs qui se déguisent des habits usurpés et de la cotte de maille en paille et plastique d’une chevalerie dont ils ignorent : le code, l’éthique et la spiritualité.

Ils espèrent à l’aide de ces oripeaux promouvoir des idéaux dangereux et contraires à l’éthique chevaleresque. Qu’il soit bien compris que cette mise à nu ne vise pas les personnes abusées, mais seulement l’esprit de ces groupements naufrageurs qui prétendent bâtir sur des idéaux traditionnels, tout en les déviant de leur finalité.

Ceci posé, voici les huit épines qu’on trouve à leur prétendue croix rayonnante octogonale qu’ils prétendent du Temple :

 

1 - La croyance en une mission providentielle.

2 - Assumer l’immédiat du passé comme une fascination nostalgique.

3 - La manie à peine voilée de la persécution.

4 - Comportement essayant d’imiter les militaires.

5 - Les manipulations de l’histoire.

6 - L’utilisation de termes supposés secrets.

7 - La déclaration qu’ils sont apolitiques, areligieux, spiritualistes, christiques et traditionnelles.

8 - L’ambiguïté entretenue par la gnose et le moyen-âge vécu par des templiers théoriques et parfaits.

 

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En opposition à ce buisson d’épines venimeuses, manifestons les principes qui régissent depuis toujours l’Observance du Temple et qui découlent de toutes les études historiques sérieuses connues :

 

1 - L’Observance des Chevaliers du Christ et de la Sainte Trinité en l’Église Notre Dame de la Présentation au Temple de Salomon en Jérusalem est de droit pontifical ce qui fonde son exemption mais aussi, que ses membres professent exclusivement la doctrine de la foi catholique [au sens universel].

2 - Qu’ayant été fondé exclusivement par des laïcs ayant juridiction indépendante comme maître souverain de principautés acquises sur l’ennemi d’alors, cette institution est souveraine, n’étant vassale que de Dieu et du Pape [au sens de Maximux Pontifex].  » De facto « , c’est un ordre du laïcat qui n’admet que des chevaliers dûment ordonnés par le sacramental. Il admit d’autres laïcs au titre des métiers en harmonie avec l’action qui, alors, était la sienne et correspondait au besoin de sa logistique ; qu’enfin pour ses besoins spirituels, il reçut des clercs qui furent soumis en tout à la Règle et eurent le Maître Général pour supérieur, il est donc nullement clérical.

3 - En vertu du principe  » Numquam renovatum qui numquam deviatum  » (ce qui n’a jamais dévié n’a nullement besoin d’être réformé) l’ordre n’a pas à être réhabilité en droit canonique, n’ayant jamais dévié, s’il se trouvait (et il s’en est toujours trouvé) quelque part dans l’Église Catholique des hommes qui désiraient se réclamer de lui – il serait toujours vivant et dans la communion de la Sainte Église Catholique, Apostolique et Romaine.

4 - L’héroïsme historique des frères composant l’Observance ancienne au service de la liberté d’accès aux Lieux Saints donne un cadre idéal à des perspectives nouvelles dépassant les lieux géographiques qui peut avoir une signification contemporaine précise relevant de l’interprétation spirituelle. Tout ceci s’harmonisant dans l’horizon de Jérusalem, sanctuaire de Paix, qui se construit sur la tranquillité dans l’Ordre, laquelle est chaque créature, à sa place dans l’harmonie des fonctions, cette dernière découlant de la concorde des diverses parties du tout ce qui est la Justice, l’une n’allant pas sans l’autre !

5 - Une entreprise qui prétendrait à la résurgence du Temple et ne veillerait pas à la priorité de ces données primitives et structurelles ferait naître une hypothèque sur son avenir spirituel.

6 - L’aspect chevaleresque ne doit pas être confondu avec l’état militaire, car la chevalerie est un don gratuit de tout son être sans esprit de récompense, alors que le militaire est une personne qui s’engage moyennant une solde ce qui en fait un  » soldat  » et non un  » Mile « .

7 - Les Chevaliers du Christ, depuis toujours, sont en guerre pour défendre et libérer le christianisme ainsi que la Sainte Terre du Royaume de Paix d’une conquête qui, par violence, s’imposait et s’impose encore en bien des lieux qui nous sont proches. Sans oublier la priorité d’hier, le combat d’aujourd’hui, porte ses coups en direction du modernisme et du subjectivisme résultant du matérialisme ambiant dont il faut commencer par libérer les chrétiens eux-mêmes. L’ennemi d’aujourd’hui c’est l’hédonisme militant en forme de gorgone échevelée aux multiples têtes de serpents venimeux.

8 - Les compagnons d’arme du Christ et de la Sainte Trinité d’aujourd’hui doivent savoir :

Que le défi des temps actuels du troisième millénaire s’adresse à notre savoir, à notre force d’âme, à notre intelligence.

Qu’il nous impose de vaincre notre peur de l’avenir, des chemins inconnus, de sortir de notre tour d’ivoire et d’oser franchir, plein d’assurance, le seuil d’un autre âge de la Foi et de la Connaissance.

Que l’esprit de croisade n’a pas à être rejeté, bien au contraire, qu’il est parfois nécessaire, à condition d’être seulement un instrument de stratégie intellectuelle qui prend en compte l’esprit de dialogue, lequel mène à la connaissance de l’adversaire et, par de là, à son respect ce qui est plus que tolérance en laquelle on peut condescendre.

Qu’au 21ème siècle – en tant que successeurs des chevaliers du 12ème siècle – ils en recueillent – bien-sûr tout l’héritage mais sans le dénaturer et qu’ils le fassent fructifier, ensemençant pour les temps à venir. Qu’ils revivent les Saintes Écritures et s’imprègnent de l’exemple du Haut Maître le Christ. Qu’ils en extraient la substantifique moelle et en distillent la  » quinte essence « , qu’ils atteignent ainsi la plus vaste plénitude qu’accorde le don d’Intelligence et de Science, et qu’enfin ils accèdent à la plus grande profondeur des mystères de la Sagesse, celle que seulement Salomon réclama – et qui n’est pleinement reçue que par Notre Dame.

Et que tous comprennent que la Chevalerie du Temple, qu’ils désirent de toute leur âme, existe mais qu’ils n’oublient par que celle-ci fut et se situe toujours – résolument – au sein de l’Église Catholique et qu’il ne peut en être autrement. Mais qu’il soit bien clair aussi, que – catholique – signifie universelle, il est encore plus certain qu’être catholique, en vérité, signifie de professer sans aucune restriction mentale les quatorze articles de la Foi, ceci dans une fidélité sans faille aux enseignements traditionnels de l’Église, à la Sainte Écriture inspirée de Dieu, à la liturgie de l’Église Catholique, dans le refus du modernisme et du subjectivisme passager contemporain.

Qu’ils doivent être conscients qu’il leur faudra se sacrifier à l’exemple des anciens croisés. Que nouveaux chevaliers crucifères et croisés de cette lutte   » pro bene et soli Deo  » (par le bien et pour Dieu) ils y risquent leur vie et qu’aujourd’hui comme hier  » glorieux sont les héros mais plus encore les martyrs « .

Qu’ils ne doutent pas aussi que s’ils sont écrasés, leurs successeurs et descendants reprendront la lutte et que leurs idées renaîtront du sang de leur martyre.

Qu’ils soient certains que Dieu se rit du nombre et de la grosseur, des divisions ou de tout moyen de puissance, car, en fin de compte, c’est lui qui donne la victoire, et hier comme aujourd’hui :  » un en vaut cent et mille (Mile ! ) peuvent en faire fuir dix milles  » à condition d’agir pour et par lui pour le bien.

Qu’ils sachent qu’en ce combat rien ne sera plus utile que la pratique des trois vertus théologales : la Foi pour rester inébranlable dans la détermination; la Charité pour commander avec Amour et être sans haine, pour traiter l’adversaire qu’il faut combattre; enfin l’Espérance pour savoir qu’enfin de compte, Dieu donnera la Victoire.

Qu’ils sachent pratiquer les quatre vertus cardinales : Prudence, Justice, Force, Tempérance sans lesquelles la pratique de la chevalerie n’existe pas, mais qu’ils pratiquent par- dessus toutes : celle de Justice pour que, dans le chaos subversif d’alors, ils évitent les tentations de violence multiforme, car la fin que nous défendons ne permet pas l’emploi de moyen blâmable; si la victoire était ainsi obtenue, elle ne serait pas celle de l’Europe de la chevalerie chrétienne, mais celle des Athées.

Qu’ils sachent aussi que dans ce combat idéologique, avec beaucoup de bonne volonté, ils peuvent grossir nos rangs du moment que leur raison et leur cœur sont droits. Bien qu’ils n’aient pas la Foi que donne le baptême, ils peuvent se joindre à notre combat car la doctrine de l’Observance que nous venons proposer reste absolument valable pour tous [les Bellatores].

Mais aussi qu’unis tous ensembles, ils travaillent à la victoire sur le Malin et ses Serviteurs. Qu’ils agissent avec le détachement des héros martyrs qui bataillaient, se sacrifiaient et proclamaient toujours : nous agissons  » Non pas pour notre gloire, non pas pour notre profit mais pour que la Gloire en revienne au Saint Nom du Seigneur  » .

Qu’ils sachent répondre, à leur exemple, l’âme en Paix :  » Notre Dieu est au Ciel et sur Terre tout ce qui existe n’est que par sa Volonté. Lui tout ce qu’il veut, où que ce soit, il le fait « .

C’est alors qu’en Vérité, ils seront les héritiers de la  » Gens  » des  » Pagani « , des  » Tous Saints  » qui ont toujours eu la fierté d’être Compagnons d’Armes du Christ et de la Sainte Trinité.

Ainsi quoiqu’il arrive, nous tous, le servons et servirons, nous le bénissons et bénirons, nous rendons et rendrons grâce à son Saint Nom  » Usque ad Finem  » (du début jusqu’à la Fin)  » Memento Finis  » (souviens-toi de la Fin). »

AMEN

 

Le Camp des Saints

 

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Publié dans : L'ordre des Templiers | le 1 septembre, 2022 |Pas de Commentaires »

La secte des Assassins : le dualisme islamique

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La secte des Assassins : le dualisme islamique

Le dualisme est profondément ancré en Orient et ne se limite pas au christianisme. En fait, le terme manichéen, attribué par certains chroniqueurs français aux Cathares, est employé par les Byzantins pour décrire les conceptions dualistes de Mani, Perse du IIIe siècle, qui ont engendré le zoroastrisme, le bouddhisme et le mandéisme babylonien, ainsi que le christianisme. Plusieurs sources ont ainsi favorisé l’émergence du dualisme dans l’islam. Bien que le dualisme soit à la base incompatible avec l’islam, selon lequel Dieu est seul, unique et bon, l’unité politique du monde musulman est depuis longtemps en déclin, autorisant l’émergence de nouveaux courants religieux.

 

Le Moyen-Orient est divisé en dynasties locales et sujet à des pressions de la part du califat abbasside, de turcs seldjoukides et des Fatimides d’Égypte, sans parler des Byzantins, mais comprend également de nombreuses sectes. Parmi les chrétiens figurent les jacobites, les maronites, les coptes et les orthodoxes et, parmi les musulmans, on trouve les sunnites et de nombreux groupes hétérodoxes issus du chiisme qui comprennent les qarmates, les alawites, les druzes et les ismaéliens, qui sont non seulement des courants de croyance mais également des sociétés secrètes initiatrices avec des objectifs politiques à tendance apocalyptique.

Les ismaéliens ont perpétué certaines croyances pré-musulmanes, en particulier le dualisme, à travers lequel ils considèrent le mal non pas comme l’absence du bien mais comme un élément du monde et de son créateur, lequel pourrait être une émanation d’un dieu ultime et inconnaissable. À l’instar des gnostiques, ils pensent que l’homme possède des éclats de l’étincelle divine qui, en raison de la possession de la connaissance secrète, peuvent réunir l’homme avec le dieu inconnu. Les ismaéliens revendiquent cette connaissance.

 

Mais, après la conquête d’Édesse par Zengi en 1144 et l’abandon de Damas au profit de son fils Nur al-Din, la dynastie zengide impose l’islam sunnite à toute la population musulmane en Syrie, refoulant les sectes chiites dans des régions inaccessibles.

 

Les Assassins

 

Les ismaéliens se retirent dans la région montagneuse du littoral, le djebel Ansarieh, encerclés par les forteresses des Templiers et des Hospitaliers de Tortose, Chastel Blanc, Margat et Krak des Chevaliers, où le mouvement assume sa forme militante et meurtrière connue sous le nom d’Assassins. Des forteresses d’al-Ullayqa, Qadmus, Qalaat al-Kahf et surtout Masyaf, quartier général du chef des Assassins, Chaykh al-Jabal (Vieux de la montagne), ils appliquent une stratégie reposant sur les assassinats afin d’asseoir leur influence, surtout sur les sunnites, mais parfois aussi sur les chrétiens, susceptibles de menacer leur indépendance.

 

Marco Polo, qui a rencontré une branche des Assassins à Alamut, en Perse, donne un aperçu de leur connaissance divine. Les Assassins utilisent des drogues (dont du haschisch, d’où est tiré le mot « assassin ») pour convaincre les novices destinées à devenir des fedayin (qui se sacrifient) qu’ils vont entrer dans un jardin rempli de joie où des fontaines coulent du lait, du miel et du vin et où les houris, ces vierges du paradis, sont facilement accessibles. On dit alors aux initiés revenus dans leur état normal qu’ils ont bien visité le paradis, dans lequel ils séjourneront éternellement s’ils obéissent aux ordres de l’imam des Assassins.

Selon les comptes-rendus de chroniqueurs européens, les chefs des Assassins dominent totalement leurs adeptes en leur ordonnant de se jeter dans un précipice, saut aboutissant à une mort certaine. Leur volonté de se sacrifier rend les attaques des fedayin très déroutantes. Leur mission est de semer la peur de la secte tout en affaiblissant la détermination de leurs ennemis en tuant des personnages importants. Les Assassins infiltrent les rangs de leurs adversaires et quand ils ont gagné leur confiance, ils les tuent, toujours à l’aide d’un couteau. Il s’agit d’attaques-suicides car, apparemment ils périssent eux-mêmes lors de l’opération.

 

Parmi les victimes chrétiennes des Assassins figurent Raymond II, comte de Tripoli, en 1152, Conrad de Montferrand, roi de Jérusalem, en 1192, et un autre Raymond, héritier des trônes d’Antioche et de Tripoli, qui, en 1213, est poignardé à mort devant la cathédrale Notre-Dame de Tortose. Mais la plus célèbre tentative de meurtre des Assassins vise Saladin, en 1176. Chantre de l’orthodoxie sunnite et chef de la résurgence musulmane, Saladin a déjà renversé les Fatimides chiites d’Egypte et s’acharne désormais contre les croisés et les Assassins. Il pénètre dans le djebel Ansarieh pour assiéger Masyaf, mais ses soldats lui rapportent de mystérieux pouvoirs, tandis que lui-même est en proie à des cauchemars terribles. Une nuit, il se réveille subitement et trouve sur son lit des pains que les Assassins sont les seuls à cuisiner, accompagnés d’un poignard empoisonné et d’un verset menaçant. Convaincu que Rashid al-Din Sianan, le Vieux de la Montagne, est entré en personne dans sa tente, Saladin craque. Il envoie un message à Sinan, implorant son pardon et lui promettant de mettre un terme à sa campagne contre les Assassins à condition qu’il dispose d’un sauf-conduit. Saladin est pardonné et s’empresse de retourner au Caire.

 

Les Templiers et le Vieux de la montagne

 

La seule organisation efficace contre les Assassins est celle des Templiers. En tant qu’entité éternelle, l’ordre du temple ne peut être intimidé par la mort de l’un de ses membres. Les Assassins avouent n’avoir jamais tué un maître par ce qu’ils savent que quelqu’un prendra immédiatement sa place.

 

Dans l’expression de leur haine des sunnites, les Assassins se retrouvent parfois alliés aux chrétiens et, même dans des circonstances éprouvantes, ils sont tolérés par les États croisés et les Templiers. Après que les Assassins ont tué Raymond II, comte de Tripoli, en 1152 (pour une raison inconnue, à moins que la femme de Raymond II ait commandité son assassinat), les Templiers menacent de les attaquer, mais les Assassins achètent facilement leur protection en acceptant de verser un tribut annuel de 2000 besants. Les Assassins et les chrétiens ont un ennemi commun et il est dans l’intérêt des deux camps de rester en paix.

 

Mais, en une occasion significative, la méfiance des Templiers vis-à-vis des Assassins les pousse à s’opposer à la politique du roi Almaric de Jérusalem, entré en pourparlers avec le Vieux de la montagne. Les ismaéliens ont toujours considéré leur chef comme l’incarnation du Dieu inconnaissable, mais, en 1164, à un moment apocalyptique, Rashid al-Din Sinan renonce ouvertement à l’islam et déclare que la résurrection s’est produite. Le chroniqueur syrien contemporain Kamal al-Din décrit des scènes de frénésie dans le djebel Ansarieh, au cours desquelles « des hommes et des femmes se mélangeaient lors des beuveries, aucun homme ne s’abstenant face à sa sœur ou sa fille, les femmes portaient des vêtements d’homme et l’une d’elle déclara que Sinan était Dieu ». En fait, selon le voyageur espagnol musulman Ibn Jubayr, tout le monde accorde ce statut divin au Vieil Homme de la montagne car tous ses disciples le considèrent comme Dieu.

C’est neuf ans après ces événements, en 1173, qu’Almaric de Jérusalem tente de négocier une alliance avec Sinan. L’une des conditions est que les Assassins se convertissent au christianisme. Mais, alors que l’émissaire de Sinan repart de Jérusalem à destination de Masyaf, portant un sauf-conduit du roi Almaric, il tombe dans une embuscade tendue par des chevaliers templiers, qui le tuent. Almaric ne parvient que très difficilement à convaincre Sinan qu’il n’a rien à voir avec cette attaque. Dans l’intervalle, il accuse les Templiers de trahison et de mener le royaume au bord de la ruine en réduisant à néant l’espoir d’une alliance prometteuse. Pour le chroniqueur Guillaume de Tyr, ce meurtre a un mobile financier, car la paix aurait signifié la fin du tribut versé par les Assassins aux Templiers. Un autre chroniqueur, Gautier Map, écrit que les Templiers ont tué l’émissaire pour la raison suivante : « Si la paix s’installe, que deviendra le glaive ? Pour cette raison on dit qu’il leur est déjà arrivé d’éviter la paix ». Autrement dit, la guerre justifie l’existence des Templiers, lesquels craignent que la paix s’installe.

 

L’argument de la cupidité des Templiers est caractéristique de Guillaume de Tyr, l’Ordre n’ayant pas besoin du tribut payé par les Assassins. Cependant, les Templiers s’inquiètent vraisemblablement que le roi Amalric de Jérusalem ne se fasse berner. Ils ont conscience que, quelle que soit la religion prônée par les Assassins, il ne s’agit que d’une apparence, comme l’a été l’islam. Les Assassins voient ce monde comme une simple illusion et, même s’ils se convertissent au christianisme, leurs croyances intérieures et secrètes resteront. Les Templiers contrôlent des châteaux importants à proximité immédiate de l’enclave des Assassins, châteaux qui dominent les cols donnant sur l’intérieur des terres contrôlé par les Sunnites, encore plus dangereux. Baisser la garde face au discours d’une telle secte serait particulièrement irresponsable et coûterait aux Templiers leur crédibilité en Occident. En l’occurrence, les négociations n’ont jamais repris. Après la mort d’Almaric de Jérusalem en 1174, Raymond III, comte de Tripoli, est nommé régent et, comme son père a été tué par les Assassins, il partage la méfiance des Templiers.

 

Source : http://www.templedeparis.fr/

Publié dans : L'ordre des Templiers | le 29 septembre, 2014 |Pas de Commentaires »

« Les templiers : Chevaliers du Christ ou hérétiques ? » d’Arnaud de la Croix

 

 

HISTOIRE DES TEMPLIERS ET DES CROISADES

On oublie souvent que l’histoire du Temple se confond avec celle des croisades. L’ordre est né en même temps que la prise de Jérusalem par les croisés en 1099. Mais il a été fondé par Hugues de Payns. C’est un ordre religieux original adapté aux besoins de l’époque, conciliant la prière et la guerre. On trouve des formules comme » la mort donnée ou reçue pour le Christ ne comporte rien de criminel, au sein de l’idéologie des templiers. On trouve de tout dans l’ordre des combattants et des personnes qui travaillent, on les  appelle alors des frères de métier. Ses jours sont comptés lorsqu’en 1291, Saint Jean d’Acre, le dernier bastion des états latins tombe aux mains des musulmans.

LE PROCES DES TEMPLIERS

L’affaire des templiers est l’un des gros dossiers du règne de Philippe le Bel, mais ce n’est pas le plus important. Le 13 octobre 1307, les templiers sont arrêtés sur ordre de Philippe le Bel, dans toute la France. Rares sont ceux qui réussissent à s’échapper. Les aveux furent recueillis sous la contrainte. Au cours de leur procès ordonné par Philippe le Bel, il a été dit que les templiers, lorsqu’ils étaient reçus dans l’ordre étaient contraints de renier le Christ en crachant sur la croix ? Est que ce fait est vrai… ?

LES TEMPLIERS SONT DEVENUS UN MYTHE

Après sa disparition, le Temple est devenu pour partie un mythe. Il aurait laissé un trésor, et il y aurait un lien avec la franc maçonnerie. « Même après la ruine des templiers, le Temple subsiste au moins comme tradition dans les enseignements d’une foule de sociétés secrètes, jusqu’au rose croix » Michelet 1837. Des considérations mystico prophétiques sont revenues parasitées, les enjeux strictement politiques de l’affaire, mêlant l’irrationnel aux froids calculs de dirigeants réalistes. Cela n’a pas contribué à la compréhension du problème. « La vie revient dans les traces de la mort comme la lumière revient dans les pas de la nuit » Bernard de Clairvaux Cantique des Cantiques.

Les templiers chevaliers du Christ ou hérétiques, Arnaud de la Croix, éditions Tallandier, mai 2014, 336 pages, 20,90 euros.

Publié dans : Non classé | le 5 août, 2014 |Pas de Commentaires »

SAR François 1er, père de la langue Française

SAR François 1er, père de la langue Française

En 1539, par l’ordonnance de Villers-Cotterêts, François Ier impose la pratique du français à la place du latin dans tous les actes juridiques et administratifs. Il donne ainsi une impulsion décisive à une langue qui est déjà celle de la cour et de la ville. Les humanistes et les poètes parachèveront sa victoire.

Quel rôle a joué le roi dans l’affirmation, la diffusion, le perfectionnement de la langue française ? S’agit-il d’une intervention officielle, directe, institutionnelle en quelque sorte, dont la fondation de l’Académie française en 1635 serait la manifestation la plus achevée et la plus éclatante ?

L’acte fondateur, dans cette relation privilégiée entre le roi et la langue, fut le choix par l’État monarchique du parlé de l’Ile-de-France comme mode d’expression.

CXI. Et pource que telles choses sont souventeffois ad-venues sur l’intelligence des motz latins contenuz esdictz arrestz, nous voulons que doresenavant tous arretz ensemble toutes autres procédeures, soyent de noz cours souveraines ou autres subalternes et inférieures, soyent de registres, enquestes, contractz, commissions, sentences, testamens et autres quelzconques actes et exploictz de justice, ou qui en dépendent, soyent prononcez, enregistrez et délivrez aux parties en langage maternel françois, et non autrement.

 

Ordonnance du Roy sur le faid de justice

francois, par La grâce de dieu, Roy de France,

Sçavoir faisons, à tous présens et advenir, que pour aucunement pourvoir au bien de notre justice, abréviation des procès, et soulagement de nos sujets, avons, par édit perpétuel et irrévocable, statué et ordonné, statuons et ordonnons les choses qui s’ensuivent.

Art. 1. – C’est à savçoir que nous avons défendu et défendons à tous nos sujets, de ne faire citer, ni convenir les laïcs pardevant les juges d’église, ès actions pures personnelles, sur peine de perdition de cause et d’amende arbitraire.

Art. 2. – Et avons défendu à tous juges ecclésiastiques, de ne bailler ni délivrer aucunes citations verbalement, ou écrit, pour faire citer nosdits sujets purs lays, èsdites matières pures personnelles. sur peine aussi d’amende arbitraire.

Art. 3. – Et ce, par manière de provision, quant à ceux dont le fait a été reçu sur la possession d’en connoître, et jusqu’à ce que par nous, autrement en ait été ordonné, et sans en ce comprendre ceux qui en auroient obtenu arrêt, donné avec notre procureur-général, si aucuns y a.

Art. 4. – Sans préjudice toutefois de la jurisdiction ecclésiastique ès-matières de sacrement et autres pures spirituelles et ecclésiastiques, dont ils pourront connoître contre lesdits purs laïcs selon la forme de droit, et aussi sans préjudice de la jurisdiction temporelle et séculière contre les clercs mariés et non mariés, faisans et exerçans états ou négociations, pour raison desquels ils sont tenus et ont accoutumé de répondre en cour séculière, où ils seront contraints de ce faire, tant ès-matières civiles que criminelles, ainsi qu’ils ont fait par ci-devant.

Art. 5. – Que les appellations comme d’abus interjettées par les prêtres et autres personnes ecclésiastiques, ès-matières de discipline et correction ou autres pures personnelles, et non dépendantes de réalité, n’auront aucun effet suspensif ; ains nonobstant lesdites appellations, et sans préjudice d’icelles pourront, les juges d’église, passer outre contre lesdites personnes ecclésiastiques.

Art. 6. – Que les appelans comme d’abus qui se départiront en jugement de leurs appellations relevées, payeront l’amende ordinaire du fol appel ; et hors jugement, la moitié de ladite amende ; et plus grande si métier est, à l’arbritation de nosdites Cours souveraines, eu égard à la qualité des matières et des parties.

Art. 7. – Et amende envers la partie pour leurs subterfuges et délais, et procès retardé; c’est à scavoir, de vingt livres parisis en jugement ; et hors icelui, de dix livres parisis.

Art. 8. – Et quant aux appellations plaidées et soutenues par lesdits appellans, ils soient condamnés, outre l’amende ordinaire, en une amende extraordinaire envers nous et la partie, selon l’exigence du cas, si la matière y est trouvée disposée.

Art. 9. – Que suivant nos anciennes ordonnances, tous ajournemens seront faits à personne ou domicile, en présence de recors et de témoins qui seront inscrits, au rapport de l’huissier ou sergent, sur peine de dix livres parisis d’amende, contre ceux qui seront trouvés en faute.

Art. 10. – Quand les récusations proposées ou baillées par écrit, seront frivoles et non-recevables, le juge récusé les pourra telles déclarer, et ordonner que nonobstant icelles, il passera outre selon la forme de droit.

Art. 11. – Et s’il y a appel, sera nonobstant icelui passé outre, non par le juge récusé, mais par celui qui a accoutumé tenir le siége en son absence, soit lieutenant particulier, ou le plus ancien avocat : tellement que pour la proposition de ladite récusation, et appellation sur ce interjeté, la poursuite et procédure ne soient aucunement retardées ou délaissées.

Art. 12. – Et s’il a été sur ce frivolement appelé, et la partie veuille acquiescer; si c’est hors jugement, sera condamnée à quarante livres parisis d’amende, moitié à nous et moitié à partie, et la moitié plus si c’est en jugement; et s’il plaide et succombe, en l’amende ordinaire, qui ne pourra être modérée, et en la moitié d’icelle envers la partie.

Art. 13. – Et si lesdites causes de récusation sont trouvées légitimes, sera baillé un seul délai pour les prouver et vérifier : non pas par le juge récusé, mais par icelui qui doit tenir le siége en son lieu, comme dit est, lequel à faute de ladite vérification, ou dedans ledit délai, et après icelui échu et passé, et sans autre déclaration ni forclusion, déboutera les proposans desdites causes de récusation.

Art. 14. – Et lequel proposant, sera pour chacun fait de récusation calomnieusement proposé en nos cours souveraines, condamné en vingt livres parisis d’amende, la moitié vers nous, l’autre moitié vers la partie, et de dix livres aussi par moitié, comme dessus, en nos justices inférieures.

Art. 15. – Et voulons en outre que nonobstant ladite récusation et délai baillé pour la vérifier, soit passé outre au principal pardevant le juge non récusé, qui aura baillé ledit délai; et qui a accoutumé tenir ledit siége au lieu dudit récusé.

Art. 16. – Que tous ajournemens pour faire et intenter nouveau procès, seront libellés sommairement, la demande et moyens d’icelle en brief, pour en venir prêt à défendre, par le défendeur, au jour de la première assignation.

Art. 17. – Ce qu’il sera tenu de faire, sinon que pour grande et evidente cause, lui fut baillé un délai pour tous, pour y venir défendre.

Art. 18. – Et défendons tous autres délais accoutumés d’être pris auparavant la contestation, soit d’avis, absence, attente de conseil, ou autres ; fors seulement le délai d’amener garant si la matière y est disposée, auquel cas y aura un seul délai pour amener ledit garant, qui sera ajourné à cette fin, par ajournement libellé comme dessus.

Art. 19. – Et si ledit garant compare et veut prendre la garantie, il sera tenu de ce faire au jour de la première assignation, et contester, sinon qu’il voulût amener autre garant, pour quoi lui serait pourvu d’un autre seul délai, et de commission libellée comme dessus.

Art. 20. – Que les sentences et jugemens donnés contre les garantis seront exécutoires contre les garants, tout ainsi que contre les condamnés, sauf les dépens, dommages et intérêts, dont la liquidation et exécution se feront contre le garant seulement.

Art. 21. – Qu’en vertu de deux défauts bien et duement obtenus contre le garant, sera donnée sentence ou arrêt après la vérification duement faite par le demandeur, en matière de recours de garantie, du contenu en sa demande.

Art. 22. – Que de toutes commissions et ajournemens, seront tenus les sergens, laisser la copie avec l’exploit aux ajournés, ou à leurs gens et serviteurs, et les attacher à la porte de leurs domiciles, encore qu’ils ne fussent point demandés, et en faire mention par l’exploit, et ce, aux dépens des demandeurs et poursuivans, et sauf à les recouvrer en la fin de cause.

Art. 23. – Nous ordonnons que tous plaidans et litigans, seront tenus au jour de la première comparition, en personne ou par procureur suffisamment fondé, déclarer ou élire leur domicile au lieu où les procès sont pendans, autrement faute de ce avoir duement fait, ne seront recevables, et seront déboutés de leurs demandes, défenses ou oppositions respectivement.

Art. 24. – Qu’en toutes matières civiles et criminelles, où l’on avait accoutumé user de quatre défauts, suffira d’y avoir deux bien et duement obtenus par ajournement fait à personne ou à domicile, sauf que les juges, (ex officio) en pourront ordonner un troisième si lesdits ajournements n’ont été fait à personne, et ils voient que la matière y fût disposée.

Art. 25. – Qu’ès matières criminelles par vertu du premier défaut donné sur ajournement personnel, sera décerné prise-de-corps, et s’il y a deux défauts, sera dit qu’à faute de pouvoir apprèhender le défaillant, il sera ajourné à trois briefs jours, avec annotation et saisie de ses biens, jusqu’à ce qu’il ait obéi.

Art. 26. – En toutes actions civiles où il y aura deux défauts, sera par vertu du second, le défendeur débouté des défenses, et par même moyen permis au demandeur de vérifier sa demande, et après l’enquête faite, sera la partie ajournée, pour voir produire lettres et billets, et bailler contredits si bon lui semble, et prendre appointement en droit, sans ce qu’il soit nécessaire ordonner que le défaillant, soit ajourné pour bailler son ny.

Art. 27. – Qu’auparavant que donner aucunes sentences contre les défaillans contumaces, et non comparans, le demandeur sera tenu de faire apparoir du contenu en sa demande.

Art. 28. – Que les vrais contumaces ne seront reçus appellans; ainçois, quant par la déduction de leur cause d’appel, et défenses au contraire, il appert que par vraie désobéissance et contemnement de justice, ils n’aient voulu comparoir, seront déclarés non-recevables comme appellans, et ordonné que la sentence dont a été appelé, sortira son plein et entier effet, et sera exécutée nonobstant oppositions quelconques.

Art. 29. – Et s’il y avait quelque doute sur la contumace, et que l’appellant alléguât aucunes défenses péremtoires, dont il fit promptement apparoir, à tout le moins sommairement, lui sera donné un seul délai pour informer plainement de sesdites défenses, tant par lettres que par témoins, et sa partie au contraire à ses dépens, pour le tout rapporté, leur être fait droit sur la cause d’appel, sans autre délai ni forclusion.

Art. 30. – Que les sentences par contumace données après vérification de la demande, seront exécutoires nonobstant l’appel, ès cas èsquels elles sont exécutoires selon nos ordonnances, quand elles sont données parties ouïes.

Art. 31. – Et quant aux sentences données par forclusion, ne seront mises au néant, mais se vuideront les appellations (an benè vel malé) par appellations verbales ou procès par écrit, selon ce que la matière sera disposée.

Art. 32. – Que tous délais pour prouver et informer, seront péremptoires pour tous, ainsi qu’ils seront arbitrés par les juges, tant de nos cours souveraines qu’autres, selon la qualité des matières et distances des lieux, lorsque les parties seront appointées à informer.

Art. 33. – Et il n’y aura qu’un seul délai pour informer, ainsi modéré et arbitré comme dit est, fors que si dedans ledit délai, il étoit trouvé que les parties eussent fait leur devoir et diligence, et n’eussent été en contumace et négligence, on leur pourra encore donner et modérer autre délai pour tous, faisant préalablement apparoir, à tout le moins sommairement et en première apparence, de leurs susdites diligences, et purgeans leursdites contumaces et négligences.

Art. 34. – Après le dit second délai passé, ne sera permis aux parties de faire aucunes preuves par enquètes de témoins, et ne leur en pourra être baillé ni donné délai, pour quelque cause ni occasion que ce soit, par relièvement ou autrement.

Art. 35. – Et défendons à tous gardes des sceaux de nos chancelleries, de bailler aucunes lettres, et à tous nos juges, tant de nos cours souveraines, que autres, d’y avoir aucun égard; ains voulons, les impétrans, être promptement déboutés, et condamnés en l’amende ordinaire, telle que du fol appel envers nous, et en la moitié moins envers la partie.

Art. 36. – Qu’il n’y aura plus de réponses par credit vel non credit, ni contredicts, contre les dicts et dépositions des témoins, et défendons aux juges de les recevoir, et aux parties de les bailler, sur peine d’amende arbitraire.

Art. 37. – Et néanmoins permettons aux parties de se faire interroger, l’une l’autre, pendant le procès, et sans retardation d’icelui, par le juge de la cause, ou autre plus prochain des demeurances des parties, qui à ce sera commis sur faicts et articles pertinens et concernans la cause et matière dont est question entr’elles.

Art. 38. – Et seront tenues, les parties, affirmer par serment les faicts contenus en leurs escritures et additions, et par icelles, ensemble par les réponses à leurs interrogatoires, confesser ceux qui seront de leur science et cognoissance, sans les pouvoir dénier ou passer par non sçavance.

Art. 39. – Et ce, sur peine de dix livres parisis d’amende pour chacun fait dénié calomnieusement en nos cours souveraines, et cent sols parisis ès-jurisdictions inférieurss : èsquelles amendes seront lesdites parties condamnées envers nous et en la moitié moins envers les parties pour leurs intérêts.

Art. 40. – Et semblable peine, voulons encourir ceux qui auront posé et articulé calomnieusement aucuns faux faits, soit en plaidant ou par leurs escritures ou autres pièces du procès.

Art. 41. – Que pour chacun fait de reproches calomnieusement proposé, qui ne sera vérifié par la partie, y aura condamnation : c’est à sçavoir, en nos cours souveraines, de vingt livres parisis d’amende, moitié à nous et moitié à la partie, ou de plus grande peine pour la grandeur de la calomnie desdits proposans à l’arbitration de la justice, et en la moitié moins en nos justices inférieures.

Art. 42. – Nous défendons aux parties, leurs avocats et procureurs, d’alléguer aucunes raisons de droit par leurs interdits, escritures, additions et responsifs fournis ès matières réglées en preuves et enquêtes, mais seulement leurs faits positifs et probatifs, sur lesquels ils entendent informer et faire enquête.

Art. 43. – Et que lesdits faits soient succintements posés et articulés sans redicte et superfluité.

Art. 44. – Les parties ne répondront que par une seule addition ou deux au plus, en quelque manière que ce soit.

Art. 45. – Et voulons que les avocats et procureurs contrevenans à ce que dessus, soient pour la première fois, punis envers nous d’une amende de dix livres parisis : pour la seconde fois de la suspension de leur état pour un an : et pour la troisième fois privés à toujours de leur état et office de postulation et sans déport.

Art. 46. – Qu’ès matières possessoires bénéficiales, l’on communiquera les titres dès le commencement de la cause, pour quoi faire le juge baillera un seul délai compétent, tel qu’il verra être à faire selon la distance des lieux : et par faute d’exhiber, se fera adjudication de recréance ou de maintenue sur les titres et capacité de celuy qui aura fourny : qui sera exécutée nonobstant l’appel quand elle sera donnée par nos juges ressortissans sans moyens en nosdites cours souveraines.

Art. 47. – Et après que les parties auront contesté et été appointées en droit, leur sera baillé un seul brief délai pour escrire et produire, qui ne pourra être prorogé pour quelque cause que ce soit.

Art. 48. – Et auront communication de leurs productions dedans trois jours, et de huictaine en huictaine après, pourront bailler contredicts et salvations, autrement n’y seront plus reçus, ainçois sera le procès jugé en l’estat sans autre forclusion ne signification de requête, et sans espérance d’autre délai par lettres de relièvement, n’autrement.

Art. 49. – Après le possessoire intenté en matière bénéficiale, ne se pourra faire poursuite pardevant le juge d’église sur le pétitoire, jusqu’à ce que le possessoire ait été entièrement vuidé par jugement de pleine maintenue, et que les parties y aient satisfaicts et fourny, tant pour le principal que pour les fruicts, dommages et intérêts.

Art. 50. – Que des sépultures des personnes tenans bénéfices, sera faict registre en forme de preuve, par les chapitres, colléges, monastères et cures, qui fera foi, et pour la preuve du temps de la mort, duquel temps sera fait expresse mention esdicts registres, et pour servir au jugement des procès où il seroit question de prouver ledit temps de la mort, au moins, quant à la récréance.

Art. 51. – Aussi sera fait registres, en forme de preuve, des baptêmes, qui contiendront le temps et l’heure de le nativité, et par l’extrait dudict registre, se pourra prouver le temps de majorité ou minorité, et sera pleine foy à ceste fin.

Art. 52. – Et afin qu’il n’y ait faute auxdits registres, il est ordonné qu’ils seront signés d’un notaire, avec celui desdicts chapitres et couvents, et avec le curé ou vicaire général respectivement, et chacun en son regard, qui seront tenus de ce faire, sur peine des dommages et intérêts des parties, et de grosses amendes envers nous.

Art. 53. – Et lesquels chapitres, couvents et cures, seront tenus mettre lesdicts registres par chacun an, par devers le greffe du prochain siège du baillif ou séneschal royal, pour y estre fidèlement gardés et y avoir recours, quand mestier et besoin sera.

Art. 54. – Et afin que la vérité du temps desdicts décès puisse encore plus clairement apparoir, nous voulons et ordonnons qu’incontinent après le décès desdicts bénéficiers, soit publié ledict décès, incontinent après icelui advenu par les domestiques du décédé, qui seront tenu le venir déclarer aux églises, où se doivent faire lesdictes sépultures et registres, et rapporter au vrai le temps dudict décès, sur peine de grosse punition corporelle ou autre, à l’arbitration de la justice.

Art. 55. – Et néantmoins, en tout cas, auparavant pouvoir faire lesdites sépultures, nous voulons et ordonnons estre faicte inquisition sommaire et rapport au vrai du temps dudit décès, pour sur l’heure, faire fidèlement ledict registre.

Art. 56. – Et défendons la garde desdicts corps décédés auparavant ladicte révélation, sur peine de confiscation de corps et de bien contre les laïz qui en seront trouvés coupables, et contre les ecclésiastiques, de privation de tout droit possessoire qu’ils pourroient prétendre ès bénéfices, ainsi vacans, et de grosse amende àl’arbitration de justice.

Art. 57. – Et pour ce qu’il s’est aucunes fois trouvé par cy-devant ès matières possessoires bénéficiales, si grande ambiguité ou obscurité sur les droits et titres des parties, qu’il n’y avoit lieu de faire aucunes adujdications de maintenue, à l’une ou l’autre des parties : au moyen de quoy estoit ordonné que les bénéfices demeureroient séquestrés, sans y donner autre jugement absolutoire ou condamnatoire sur l’instance possessoire, et les parties renvoyées sur le pétitoire pardevant le juge ecclésiastique.

Art. 58. – Nous avons ordonné et ordonnons, que d’oresnavant, quand tels cas se présenteront, soit donné jugement absolutoire au profit du défendeur et possesseur contre lequel a été intentée ladicte instance possessoire, et le demandeur et autres parties déboutés de leurs demandes et oppositions respectivement faictes, requestes et conclusions sur ce prinses, sans en ce cas ordonner aucun renvoi pardevant le juge d’église sur le pétitoire, sur lequel pétitoire, se pourvoyeront les parties, si bon leur semble, et ainsi qu’ils verront estre à faire et sans les y astreindre par ledit renvoi.

Art. 59. – Nous défendons à tous nos juges de faire deux instances séparées sur la recréance et maintenue des matières possessoires ; ains voulons être conduicts par un seul procez et moyen, comme il est contenu ès anciennes ordonnances de nos prédécesseurs, sur ce faictes.

Art. 60. – Nous défendons à tous nos subjets prétendans droict et titre, ès bénéfices ecclésiastiques de nostre royaume, de commettre aucune force ne violence publique esdicts bénéfices et choses qui en dépendent, et avons dès à présent comme pour lors déclaré et déclarons, ceux qui commettent lesdictes, force et violences publiques, privés du droict possessoire qu’ils pourroient prétendre esdicts bénéfices.

Art. 61. – Qu’il ne sera reçu aucune complainte après l’an, tant en matières prophanes que bénéficiales, le défendeur mesme n’ayant titre apparent sur sa possession.

Art. 62. – Que les sentences de recréances et réintégrandes en toutes matières, et de garnison, seront exécutoires nonobstant l’appel, et sans préjudice d’icelui en baillant caution, pourveu qu’elles soient données par nos juges ressortissans sans moyen, assistans avec eux, jusqu’au nombre de six conseillers du siège, qui signeront le dictum avec le juge, dont il sera faict mention au bas de la sentence, et ce pour le regard desdictes recréances et réintégrandes.

Art. 63. – Et seront toutes instances possessoires de complainte ou réintégrande vuidées sommairement les preuves faictes, tant par lettres que par tesmoins, dedans un seul délai, arbitré au jour de la contestation, et sans plus y retourner par relièvement de nos chancelleries, n’autrement.

Art. 64. – Si pendant un procès en matière bénéficiale, l’un des litigans résigne son droict, il sera tenu faire comparoir en cause, celui auquel il aura résigné, autrement sera procédé contre le résignant, tout ainsi que s’il n’avoit résigné, et le jugement qui sera donné contre lui, sera exécutoire contre son résignataire.

Art. 65. – Que les lettres obligatoires faictes et passées sous scel royal, seront exécutoires par-tout notre royaume.

Art. 66. – Et quant à celles qui sont passées sous autres sceaux authentiques, elles seront aussi exécutoires contre les obligés ou leurs héritiers, en tous lieux où ils seront trouvés demeurans lors de l’exécution, et sur tous leurs biens quelque part qu’ils soient assis ou trouvés, pourveu qu’au temps de l’obligation, ils fussent demourans au-dedans du destroit et jurisdiction où lesdits sceaux sont authentiques.

Art. 67. – Et à cette fin, tous notaires et tabellions, seront tenus mettre par leurs contrats, sur peine de privation de leurs offices et d’amendre arbitraire, les lieux des demeurances des contractans.

Art. 68. – Et si contre l’exécution desdites obligations y a opposition, sera ordonné que les biens prins par exécution, et autres, (s’ils ne suffisent) seront vendus, et les deniers mis ès mains du créancier, nonobstant oppositions ou appellations quelsconques, et ce, par provision, en baillant par le créancier bonne et suffisante caution, et se constituant acheteur de biens de justice.

Art. 69. – Et où le créancier n’auroit commencé par exécution, mais par simple action ; si l’exploit est libellé, et porte la somme pour laquelle on veut agir, y aura gain de cause par un seul défaut, (avec le sauf, selon la distance des lieux) en faisant apparoir par le créancier du contenu en sa demande, par obligation authentique comme dessus.

Art. 70. – Et si l’exploit n’est pas libellé, par deux défaux y aura pareil profit, pourveu que par le premier défaut soit insérée la demande et conclusion du demandeur, et qu’il informe, comme dessus par obligation authentique.

Art. 71. – L’héritier ou maintenu estre héritier de l’obligé adjourné par exploit libellé deuement fait et recordé, pour voir déclarer exécutoire l’obligation passée par son prédécesseur, s’il ne compare, sera par un défaut (avec le sauf selon la distance du lieu) ladite obligation déclarée exécutoire par provision, sans préjudice des droits dudict prétendu héritier au principal : et si l’exploit n’est libellé, sera exécutoire par deux défaux, pourveu que par le premier soit insérée la demande et libelle du demandeur, comme dessus.

Art. 72. – Et pourra néanmoins le créancier, si bon lui semble, faire exécuter lesdictes obligations ou condemnations, contre le maintenu héritier, sans préalablement faire faire ladicte déclaration de qualité d’héritier, de laquelle suffira informer par le procez, si elle est déniée, à la charge des dépens, dommages et intérêts, si ladicte qualité n’est vérifiée.

Art. 73. – Et aussi d’une amende envers nous et la partie, que nous voulons être imposée pour la calomnie des demandeurs en matière d’exécution, s’ils succombent : comme aussi contre les obligés qui n’ont fourny et satisfaict calomnieusement et sans cause, au contenu de leur obligation, dedans le temps sur ce par eux promis et accordé.

Art. 74. – Qu’en toutes exécutions, où il y a commandement de payer, ne sera besoin pour la validité de l’exploit des criées, ou autre, saisie et main mise de personnes ou de biens, faire perquisition de biens meubles, mais suffira dudict commandement deuement faict à personne ou à domicile.

Art. 75. – Et encore ne sera disputé de la validité ou invalidité du commandement ou exploit, quand il y aura terme certain de payer par les obligations ou par les sentences, jugemens ou condemnations suffisamment signifiées.

Art. 76. – Que par faute de paiement de moissons de grain, ou autres espèces deues par obligations, ou jugement exécutoire, l’on pourra faire faire criées, encores qu’il n’y ait point eu d’appréciation précédente, laquelle se pourra faire aussi bien après lesdites saisies et criées comme devant.

Art. 77. – Que toutes choses criées seront mises en main de justice, et régies par commissaires qui seront commis par le sergent exécuteur desdictes criées, lorsqu’il commencera à faire lesdictes criées, nonobstant les coutumes contraires.

Art. 78. – Et défendons aux propriétaires et possesseurs sur lesquels se feront lesdites criées, et toutes autres, de troubler et empêcher lesdits commissaires : sur peine de privation de droit et autre amende arbitraire à l’arbitration de justice.

Art. 79. – Que le poursuivant des criées, sera tenu incontinent après icelles faites, les faire certifier bien et deuement selon nos anciennes ordonnances, et faire attacher la lettre de la certification, à l’exploit des criées sous le scel du juge qui l’aura faite auparavant que s’en pouvoir aider, ni pouvoir faire aucune poursuite desdictes criées, et ce, sur peine de nullité d’icelles.

Art. 80. – Tous opposans calomnieusement à criées, déboutés de leur opposition, seront condamnés en l’amende ordinaire, tel que du fol appel en nos cours souveraines, et de vingt livres parisis ez-autres jurisdictions inférieures, et plus grande à la discrétion de justice, si la matière y est trouvée disposée, et autant envers les parties.

Art. 81. – Que pour les oppositions afin de distraire, ne sera retardée l’adjudication par décret, s’ils ont été six ans auparavant que d’intenter leurs actions sur lesquelles ils fondent leurs distractions, à commencer depuis le temps que prescription aura peu courir. Et néantmoins, en vérifiant leurs droicts, seront payez de leursdits droicts, sur le prix de l’enchère, selon leur ordre de priorité et postérieure.

Art. 82. – Que tous sequestres, commissaires et dépositaires de justice, commis au gouvernement d’aucunes terres ou héritages, seront tenus les bailler à ferme par authorité de justice, parties appellées au plus offrant et dernier enchérisseur, qui sera tenu de porter les deniers de la ferme jusques à la maison des commissaires, et d’entretenir les choses en l’estat qu’elles leurs seront baillées, sans y commettre aucune fraude ni malversation, sur peine d’amende, à la discrétion de justice.

Art. 83. – Que lesdits sequestres et commissaires seront tenus le jour dudit bail à ferme, faire arrêter par justice la mise et despense qui aura esté faite pour le bail d’icelle ferme, en la présence des parties ou elles dument appelées.

Art. 84. – Et ne pourront sur les deniers de la ferme faire autres frais et mises, sinon qu’il leur fût ordonné par la justice, par parties appelées, et partant recevront tous les deniers de la ferme sans aucune déduction, fors de ce qu’ils auront ainsi frayé comme dessus, et de leurs salaires raisonnables, après ce qu’ils auront été taxés par la justice.

Art. 85. – Qu’ès arrêts ou sentences d’adjudication de décret, ne seront doresnavant insérés les exploits des criées, ne autres pièces qui ont accoutumé, par ci-devant y être insérées, mais sera seulement fait un récit sommaire de pièces nécessaires, comme il se doit faire ez-arrêts et sentences données, et autres matières.

Art. 86. – Qu’en matières civiles il y aura par tout publication d’enquêtes, excepté en nostre cour de parlement, et requêtes de nostredit parlement à Paris, ou il n’y a accoustumé et avoir publication d’enquestres, jusques à ce qu’autrement en soit ordonné.

Art. 87. – Qu’en toutes matières civiles, y aura communication d’inventaires et productions.

Art. 88. – Qu’en toute matières réelles, personnelles, possessoires, civiles et criminelles, y aura adjudication de dommages et intérêts procédans de l’instance, et de la calomnie, ou témérité de celui qui succombera en icelles ; qui seront, par ladite sentence et jugement, taxés et modérés à certaine somme, comme il a esté dit ci-dessus, pourveu toutesfois que lesdits dommages et intérêts aient été demandés par la partie qui aura obtenu, et desquels les parties pourront faire remonstrance sommaire par ledit procez.

Art. 89. -Qu’en toutes condamnations de dommages et intérêts, procédant de la qualité et nature de l’instance, les juges arbitreront une certaine somme, selon qu’il leur pourra vraisemblablement apparoître par le procès, et selon la qualité et grandeur des causes et des parties, sans qu’elles soient plus reçues à les bailler par déclaration, ni faire aucune preuve sur iceux.

Art. 90. – Quand un procès sera en état d’être jugé, le juge pourra procéder au jugement, et prononcer la sentence, nonobstant que l’une ou l’autre des parties soit décédée, sauf à ceux contre lesquels on voudra la faire exécuter, à se pouvoir, si bon leur semble, par appel autrement fondé, que sur nullité de sentence comme donné contre un décédé.

Art. 91. – Que les sentences de provisions d’alimens et médicamens, données par les juges subalternes jusqu’à la somme de vingt livres parisis, seront exécutées nonobstant l’appel, et sans préjudice d’icelui, ne baillant caution, comme juges royaux.

Art. 92. – Que toutes parties qui seront ajournées en leurs personnes, en connoissance de cédule, seront tenues icelle reconnoître ou nier en personne ou par procureur spécialement fondé, pardevant le juge séculier en la jurisdiction duquel seront trouvées sans pouvoir alléguer aucune incompétence, et ce, avant que partir du lieu où lesdites parties seront trouvées, autrement lesdites cédules seront tenues pour confessées par un seul défaut, et emporteront hypothèque du jour de la sentence, comme si elles avaient été confessées.

Art. 93. – Si aucun est ajourné en connoissance de cédule, compare ou conteste déniant sa cédule ; et si par après est prouvée par le créancier, l’hypothèque courra et aura lieu du jour de ladite négation et contestation.

Art. 94. – Qu’en toutes matières réelles, pétitoires et personnelles, intentées pour héritages et choses immeubles, s’il y a restitution de fruits ils seront adjugés, non-seulement depuis contestation en cause, mais aussi depuis le temps que le condamné a été en demeure et mauvaise foi auparavant ladite contestation, selon, toutesfois, l’estimation commune qui se prendra sur l’extrait des registres au greffe des jurisdictions ordinaires, comme sera dit ci-après.

Art. 95. – Qu’en matière d’exécution d’arrêt ou jugement passé en force de chose jugée, donné en matière possessoire ou pétitoire, si le tout est liquidé par ledit jugement ou arrêt ; qu’en ce cas dans trois jours précisément, après le commandement fait au condamné, il sera tenu obéir au contenu dudit jugement ou arrêt, autrement à faute de ce faire, sera condamné en soixante livres parisis d’amende envers nous, ou plus grande selon la qualité des parties, grandeur des matières, et longueur du temps : et en grosse réparation envers la partie, à l’arbitration des juges, selon les qualités que dessus.

Art. 96. – Et où le condamné sera trouvé appelant, opposant, ou autrement, frivolement et induement, empeschant l’exécution dudit jugement ou arrêt, par lui ou par personne suscitée ou interposée, il sera condamné en l’amende ordinaire de soixante livres parisis ; et en outre, en autre amende extraordinaire envers nous, et en grosse réparation envers sa partie, empeschant induement ladite exécution, condamné à faire exécuter ledit jugement ou arrêt à ses propres coûts et dépens dans un bref délai, qui pour ce faire lui sera préfix, sur ces grosses peines, qui à icelui seront commuées ; et en défaut de ce faire dans ledit délai, sera contraint par emprisonnement de sa personne.

Art. 97. – Et si sur l’exécution dudit jugement ou arrêt, étoit requis connoissance de cause pour méliorations, réparations ou autre droits qu’il conviendra liquider, le condamné sera tenu vérifier et liquider lesdites réparations, méliorations ou autres droits pour lesquels il prétend retention des lieux, et chose adjugées, dedans certain bref délai seul et péremptoire, qui sera arbitré par les exécuteurs, selon la qualité des matières et distance des lieux : autrement à faute de ce faire dedans ledit temps, et icelui échu, sans autre déclaration ou forclusion, seront contraints les condamnés, eux désister et départir de la jouissance des choses adjugées, en baillant caution par la partie, de payer après la liquidation, ce qui serait demandé par le condamné, laquelle liquidation, et il sera tenu de faire dedans un autre bref délai qui lui sera préfixé par les juges, et néanmoins sera condamné en amende envers nous, et en réparation envers la partie, pour réparation de ladite exécution, selon les qualités que dessus.

Art. 98. – Et sur la liquidation des fruits, nous ordonnons que les possesseurs des terres demandées, ou leurs héritiers, seront tenus apporter pardevant les exécuteurs des jugements et arrêts, au jour de la première assignation en ladite exécution, les comptes, papiers et baux à ferme desdites terres, et bailler, par déclaration, les fruits pris et perçus, compris en la condamnation, et affirmer par serment icelle contenir vérité, et dedans un mois après pour tous délais, seront tenus payer les fruits selon ladite information.

Art. 99. – Et néanmoins pourra, la partie qui aura obtenu jugement à son profit, et qui prétend y avoir plus grands fruits ou de plus grande estimation, informer de plus grande quantité et valeur desdits fruits : et la partie condamnée, au contraire ; le tout dedans certain délai seul et péremptoire, qui sera arbitré par l’exécution.

Art. 100. – Et où il se trouveroit par lesdites informations et preuves, ladite partie condamnée avoir mal et calomnieusement affermé, et lesdits fruits se monter plus que n’avoir esté par elle affermé, sera condamnée en grosse amende enver nous, et grosse réparation envers la partie.

Art. 101. -Et pareillement où il se trouveroit lesdits fruicts ne se monter plus que ladite affirmation, celui qui a obtenu jugement, et qui auroit insisté calomnieusement à ladite plus grande quantité et valeur desdits fruicts, sera semblablement condamné en grosse amende envers la partie, à la discrétion des juges, selon les qualités des parties et grandeurs des matières.

Art. 102. – Qu’en tous les sièges de nos juridictions ordinaires, soient généraux ou particuliers, se fera rapport par chacune semaine de la valeur et estimation commune de toutes espèces de gros fruicts, comme bleds, vins, foins, et autres semblables, par les marchands faisant négociations ordinaires desdites espèces de fruicts, qui seront contraints à ce faire, sans en prendre aucun salaire, par mulctes et amendes, privation de négociation, emprisonnement de leurs personnes, et autrement à l’arbitration de justice.

Art. 103. – Et à cette fin, seront tenus lesdits marchands d’envoyer par chacun jour de marché, deux ou trois d’entr’eux, qui à ce seront par eux députés, et sans estre autrement appelés, ou adjournés au greffe de nosdites jurisdictions, pour rapporter et enregistrer ledit prix par le greffier ou son commis, qui sera incontinent tenu faire ledit registre, sans aucunement faire séjourner ni attendre lesdits députés, et sans en prendre aucun salaire.

Art. 104. – Et par l’extraict du registre desdits greffiers et non autrement, se verra d’oresnavant la valeur et estimation desdicts fruits tant en exécution d’arrests, sentences, ou autres matières, où il gist appréciation.

Art. 105. – Et quant aux sequestres ordonnés par justice, seront tenus les parties, dedans trois jours après la sentence, convenir de commissaires, après lesdits trois jours passés, soit qu’ils aient convenu ou non, seront tenus les possesseurs ou détenteurs des choses contentieuses, laisser la détention des choses sequestrées, sur peine de perdition de cause.

Art. 106. – Et pour le rétablissement des fruits, sera tenu le condamné rapporter par serment la quantité de ce q’il aura prins desdits fruits, et selon ledit rapport, en faire restablissement promptement, sur peine semblable de perdition de cause.

Art. 107. – Et sera néanmoins permis à la partie qui aura obtenu ledit sequestre, informer de la quantité et valeur desdits fruits, outre ledit rapport par serment, et le condamné au contraire, au pareil toutefois de l’amende ordinaire envers nous, et autant envers la partie contre celui qui succombera.

Art. 108. – Que les tiers opposants contre les arrêts de nos cours souveraines, s’ils sont déboutés de leurs oppositions, seront condamnés envers nous en l’amende ordinaire du fol appel, et la moitié moins envers la partie, et plus grande si mestier est, selon la qualité et malice des parties, et contre l’exécution des sentences non suspendues par appel, seront condamnés en vingt livres parisis d’amende envers nous, et la moitié moins envers la partie, et plus grande si métier est, comme dessus.

Art. 109. – Semblables condamnations seront faites contre ceux qui sans cause baillent requestes pour faire corriger et interprêter, changer ou modifier les arrests donnés par nos dites cours, qui seront déboutés de l’entérinement de leursdites requestes.

Art. 110. – Et afin qu’il n’y ait casue de douter sur l’intelligence desdits arrêts, nous voulons et ordonnons qu’ils soient faits et écrits si clairement, qu’il n’y ait ni puisse avoir aucune ambiguité ou incertitude ne lieu à demander interprétation.

Art. 111. – Et pour ce que telles choses sont souvent advenues sur l’intelligence des mots latins contenus esdits arrests, nous voulons d’oresnavant que tous arrests, ensemble toutes autres procédures, soient de nos cours souveraines et autres subalternes et inférieures, soient de registres, enquestes, contrats, commissions, sentences, testaments, et autres quelconques, actes et exploicts de justice, ou qui en dépendent, soient prononcés, enregistrés et délivrés aux parties en langage maternel françois et non autrement.

Art. 112. – Nous voulons que les impétrants de lettres, pour articuler calomnieusement faicts nouveaux, s’il est trouvé qu’ils ne servent à la décision du procez, seront condamnés envers nous en l’amende ordinaire du fol appel en nos cours souveraines, et vingt livres parisis ès-inférieures, et moitié moins aux parties, et sous grosses si métier est comme dessus.

Art. 113. – Que nos conseillers exécuteurs des arrests de nos cours souveraines, ne pourront estre refusés sur les lieux, ains nonobstant les récusations qu’on pourroit proposer contr’eux, passeront outre jusques à la perfection desdictes exécutions, mais bien pourront nosdicts conseillers, estre recusés auparavant leur partement, si bon semble aux parties, et s’il y ait matière de ce faire.

Art. 114. – Qu’ès-appellations des sentances des procez par escrit où il y aura plusieurs chefs et articles, seront les appellans tenus par la conclusion, déclarer ceux desdits chefs et articles pour lesquels ils voudront soustenir leur appel, et consentir que quant au surplus la sentence soit exécutée, autrement, et faute de ce faire, seront en tout et partout, déclarés non-recevables, comme appellans sans espérance de relief.

Art. 115. – Et pour chacun desdits chefs et articles séparés, y aura amende, sinon q’ils fussent tellement conjoincts, que la décision de l’un portast la décision de l’autre.

Art. 116. – Que les appellans de droit écrit seront condamnés en l’amende de fol appel, comme les appellans du pays coutumier.

Art. 117. – Nous déclarons et ordonnons, qu’il ne sera besoin ci-après aux appellans de droit escrit de demander apostres, ainsi qu’il a été fait ci-devant, ains seront receus les appellans à faire poursuite de leursdites appellations sans avoir demandé lesdits apostres, et sans qu’il soit besoin en faire aucunement apparoir, relever ne faire poursuite desdites appellations.

Art. 118. – Que toutes matières où il y aura plusieurs appellations, y aura pour chacun appel, sans le pouvoir aucunement réduire ou modérer, sinon en nos cours souveraines, s’il se trouvoit qu’il se deust ainsi faire pour très-grande et très-urgente cause, dont nous chargeons l’honneur et conscience de nosdites cours.

Art. 119. – Qu’ès-causes et matières d’appel, où il aura deux significations de requestes deuement faites au procureur de la partie, et l’un seulement des procureurs soit prest au jour de l’audience, lui sera donné exploit tout ainsi que la cause estoit au roolle qui ne pourra estre rabattu par relievement de nos chancelleries, ni autrement, en quelque manière que ce soit.

Art. 120. – Qu’il ne sera doresnavant baillé aucunes lettres de relievement de désertion ni présomption d’instance pour quelque cause et matière que ce soit, et si elles estoient baillées, défendons d’y avoir aucun esgard, ains les instances dessusdictes estre jugées, tout ainsi que si lesdictes lettres n’avoient esté obtenues ni empétrées.

Art. 121. – Que les conseillers de nos cours souveraines, ne donneront point de défaux à la barre ni ailleurs, si non aux procureurs des parties, et non aux clers ne solliciteurs.

Art. 122. – Nous voulons que les présidens et conseillers des chambres des enquêtes de nos cours souveraines, jugent les procès par escrit, dont le jugement est poursuivi, selon l’ordre du temps et de la réception, dont il sera fait rôle, qui sera publié et attaché au greffe, de trois mois en trois mois, auquel seront rayés par le greffier, ceux qui seront jugés incontinent après le jugement conclu et arrêté.

Art. 123. -Et voulons ladite ordonnance estre étroitement gardée, et sans y faillir ni mesprendre en quelque manière que ce soit : ordonnons néanmoins à nostre procureur-général d’y avoir l’oeil et la faire garder sur peine de s’en prendre à lui : et néanmoins nous advertir incontinent de la faute qui y seroit faite, pour y pourvoir comme il appartiendra.

Art. 124. – Nous défendons à tous présidens et conseillers de nos cours souveraines, de ne solliciter pour autrui les procez pendant ès-cours où ils sont nos officiers, et n’en parler aux juges directement ou indirectement, sur peine de privation de l’entrée de la cour, et de leurs gages pour un an.

Art. 125. – Qu’il ne se fera d’oresnavant aucun partage ès-procez pendans en nos cours souveraines, ains seront tenus nos présidens et conseillers convenir en une mesme sentence et opinion, à tout le moins en tel nombre qu’il s’en puisse ensuivre arrest et jugement auparavant de vacquer et entendre à autre affaire.

Art. 126. – Et à ceste fin, pour empescher lesdits partages, voulons et ordonnons que quand il passera d’une voix, soit le jugement et arrest conclu et arresté.

Art. 127. – Que tous impétrans de lettres royaux, en forme de requeste civile, relievement ou restitution contre les arrests de nos cours souveraines, s’ils sont déboutés de leursdites lettres, ils seront condamnées envers nous, en une amende arbitraire qui ne pourra être moindre que l’ordinaire du fol appel, et en la moitié moins envers la partie, et plus grande si métier est, selon la qualité et matière des parties.

Art. 128. – En toutes appellations, sera jugé an benè velmalé, sans mettre les appellations au néant, ne modérer les amendes du fol appel, sinon en nos cours souveraines, si pour très-grande et urgente cause, ils voyent que ainsi se deust faire, dont nous chargeons leur honneur et conscience.

Art. 129. – Nous défendons à tous les présidens et conseillers, et autres officiers de nos cours souveraines, que durant la séance du parlement, ils ne puissent désemparer ni soi absenter de nosdites cours, sans expresse licence et permission de nous : et s’il y a cause, ils nous en pourront advertir, pour en ordonner comme verrons estre à faire, sinon que pour grande et urgente cause il se peust autrement faire, dont nous chargeons l’honneur et conscience de nosdites cours souveraines.

Art. 130. – Nous ordonnons que les mercuriales se tiendront de mois en mois ; sans y faire faute, et que par icelles soient pleinement et entièrement déduites les fautes des officiers de nosdites cours de quelque ordre et qualité qu’ils soient. Sur lesquelles fautes sera incontinent mis ordre par nosdites cours, et sans aucune retardation ou délai, dont nous voulons estre advertis, et lesdites mercuriales, et ordres mises sur icelles, nous estre envoyées de trois mois en trois mois : dont nous chargeons nostre procureur-général d’en faire la diligence.

Art. 131. – Nous déclarons toutes dispositions d’entrevifs ou testamentaires qui seront ci-après, faictes par les donateurs ou testateurs, au profit et utilité de leurs tuteurs, curateurs, gardiens, baillistes, et autres leurs administrateurs estre nulles et de nul effet et valeur.

Art. 132. – Nous voulons que toutes donations qui seront faites ci-après, par et entre nos sujects, soient insinuées et enregistrées en nos cours et jurisdictions ordinaires des parties, et des choses données, autrement seront reputées nulles, et ne commenceront à avoir leur effect que du jour de ladite insinuation, et ce quant aux donations faites en la présence des donataires et par eux acceptées.

Art. 133. – Et quant à celles qui seront faites en l’absence desdits donataires, les notaires, et stipulans pour eux, elles commenceront leur effet du temps qu’elles auront esté acceptées par lesdits donataires, en la présence des donateurs et des notaires, et insinuées comme dessus, autrement elles seront réputées nulles, encores que par les lettres et instrumens d’icelles, y eust cause de rétention d’usufruit ou constitution de précaire, dont ne s’ensuit aucun effet, sinon depuis que lesdites acceptions ou insinuations auront esté faites comme dessus.

Art. 134. – Nous voulons oster aucunes difficultés et diversités d’opinions, qui se sont trouvéez par ci-devant sur le temps que ce peuvent faire casser les contracts faits par les mineurs ; ordonnons qu’après l’age de trente-cinq ans parfaits et accomplis, ne se pourra pour le regard du privilège ou faveur de minorité, plutost déduire ne poursuivir la cassation desdits contrats, en demandant ou en défendant par lettres de relievement ou restitution ou autrement, soit par voie de nullité (pour aliénation des biens immeubles faite sans décret ni authorité de justice) ou pour lésion, déception, ou circonvention, sinon, ainsi qu’en semblables contracts, seront permis aux majeurs d’en faire poursuite par relievement ou autre voie permise de droit.

Art. 135. – Qu’auparavant que recevoir les articles d’erreur par nos amés et féaux les maistres des requestes de notre hostel, ils verront les faits avec les inventaires des productions des parties.

Art. 136. – Que ceux qui voudront proposer erreur sont tenus de consigner la somme de douze vingt livres parisis, et au lieu des deux ans qu’ils avoient par les anciennes ordonnances, auront seulement un an pour satisfaire à ce qu’ils estoient tenus fournir et satisfaire, dedans les deux ans ordonnés par lesdites ordonnances.

Art. 137. – Que pour vuider lesdites instances de proposition d’erreur, ne sera besoin assembler les chambres, ainsi qu’il est contenu par lesdites anciennes ordonnances : mais seront jugées, lesdites propositions d’erreur, en telle chambre de nosdites cours, et en telle compagnie et nombre de juges, qu’il sera advisé et arbitré par nosdites cours, selon la grandeur et qualité des matières.

Art. 138. – Et seront tenues les parties de les faire juger dedans cinq ans, autrement n’y seront plus reçues.

Art. 139. – Nous enjoignons à tous nos juges, qu’ils aient à diligemment vaquer à l’expédition des procès et matières criminelles, préalablement et avant toutes autres choses, sur peine de suspension, de privation de leurs offices, et autres amendes arbitraires, où ils feront le contraire : dont nous chargeons l’honneur et conscience de nosdictes cours souveraines.

Art. 140. – Ausquels semblablement nous enjoignons de procéder aux chambres criminelles, à l’expédition des prisonniers et criminels, sans ce qu’ils puissent vaquer au jugement d’aucuns autres procès, où il soit question d’intérêt civil, ores qu’il dépendist de criminalité, jusques à ce que tous les prisonniers et criminels aient esté despéchés.

Art. 141. – Et pour ce que plusieurs juges subalternes, tant de nostres que autres, ont par ci-devant commis plusieurs fautes et erreurs en la confection des procez criminels, qui ont esté cause que nos cours souveraines ont plusieurs fois donné arrests interlocutoires pour la réparation desdictes fautes, dont s’est ensuivie grande retardation de l’expédition desdits procez, et punition des crimes.

Art. 142. – Que les juges qui seront trouvés avoir fait fautes notables en l’expédition desdits procez criminels, seront condamnés en grosses amendes envers nous pour la première fois, et pour la seconde seront suspendus de leurs offices pour un an, et pour la troisième, privez de leursdits offices, et déclarez inhabiles à tenir les offices royaux.

Art. 143. – Et néantmoins seront condamnés en tous les dommages et intérests des parties qui seront taxés et modérés comme dessus, selon la qualité des matières.

Art. 144. – Et afin que lesdits juges subalternes ne tombent ci-après en si grandes fautes, nous voulons que tous procez criminels se fassent par leurs juges ou les lieutenans, et accesseurs, et non par nos procureurs et advocats, les Greffiers, ou leurs clers, commis, tant aux interrogatoires, récollemens, confrontations, ou autres actes et endroits desdits procez criminels, et ce sur peine de suspension de leurs offices, et de privation d’iceux, ou plus grande peine et amende, s’ils estoient costumiers de ce faire.

Art. 145. – Et sitost que la plainte desdits crimes, excez et maléfices aura esté faiste ou qu’ils en auront autrement esté advertis, ils en informeront ou feront informer bien et diligemment, pour incontinent après informations faites, les communiquer à nostredit procureur, et veuës ses conclusions (qu’ils sera tenu promptement mettre au bas desdites formations, sans aucun salaire en prendre) être décerné par le juge telle provision de justice qu’il verra estre à faire selon l’exigence du cas.

Art. 146. – Seront incontinent lesdits délinquants, tant ceux qui seront enfermez, que les adjournés à comparoir en personne, bien et diligemment interrogés, et leurs interrogatoires réitérés et répétés selon la forme de droict de nos anciennes ordonnances, et selon la qualité des personnes et des matières, pour trouver la vérité desdits crimes, délicts et excez par la bouche des accusés si faire se peut.

Art. 147. – Et après lesdicts interrogatoires parfaicts et parachevez et mis en forme, seront incontinent montrés et communiqués à nostre procureur, qui sera tenu les voir à toute diligence, pour avec le conseil de son advocat, prendre les conclusions pertinentes.

Art. 148. – Et si on trouve les confessions de l’accusé estre suffisantes, et que la qualité de la matière soit telle qu’on puisse et doive prendre droit par icelles, on communiquera lesdites confessions à la partie privée, si aucun en y a, pour veoir si elle veut semblablement prendre droit par icelles, pour ce faire bailler leurs conclusions par escrit, tant le procureur du roi ou fiscal que la partie à leurs fins respectivement, et icelles estre communiquées à l’accusé, pour y respondre par forme d’atténuation tant seulement.

Art. 149. – Et s’ils ou l’un d’eux ne vouloit prendre droict par lesdites confessions, sera incontinent ordonné que les tesmoins seront amenés pour estre récollés et confrontés audit accusé dedans délai, qui sur ce sera ordonné par justice, selon la distance des lieux et qualité de la matière et des parties.

Art. 150. – Sinon que la matière fust de si petite importance, qu’après les parties oyes en jugement, l’on deust ordonner qu’elles seroient reçeuës en procez ordinaire, et leur préfiger un délai pour informer de leurs faits, et cependant eslargir l’accusé à caution limitée, selon la qualité de l’excez et du délict, à la charge de se rendre en l’estat au jour de la réception de l’enqueste.

Art. 151. – Et si dans le délai baillé pour amener tesmoins, et les faire confronter, ou pour informer comme dessus, n’avoit esté satisfait et fourni par les parties respectivement, sera le procez jugé en l’estat qu’il sera trouvé après ledit délai passé, et sur les conclusions qui sur ce seront promptement prinses, et baillées par escrit de chacun costé, chacun à leurs fins, sinon que par grande et urgente cause l’on donnast autre second délai pour faire ce que dessus : après lequel passé ne pourront jamais retourner par relièvement, ne autrement.

Art. 152. – En matières sujettes à confrontation, ne seront les accusés eslargis pendant les délais qui seront baillés pour faire ladite confrontation.

Art. 153. – Quand les tesmoins comparoistront pour estre confrontés, ils seront incontinent récollés par les juges, et par serment, en l’absence de l’accusé ; et ceux qui persisteront en ce qui sera à la charge de l’accusé, lui seront incontinent confrontés séparément et à part, et l’un après l’autre.

Art. 154. – Et pour faire la confrontation, comparoistront, tant l’accusé que le tesmoin, pardevant le juge, lequel, en la présence l’un de l’autre, leur fera faire serment de dire vérité : et après icelui fait, et auparavant que lire la déposition du tesmoin en la présence de l’accusé, lui sera demandé s’il a aucuns reproches contre le tesmoins illec présent, et enjoint de les dire promptement : ce que voulons qu’il soit tenu de faire : autrement n’y sera plus reçeu, dont il sera bien expressément adverti par le juge.

Art. 155. – Et s’il n’allègue aucun reproche, et déclare ne vouloir faire, se voulant arrester à la déposition des tesmoins, ou demandant délai pour bailler par escrit lesdicts reproches, ou après avoir mis par escrit ceux qu’il verroit promptement allégués, sera procédé à la lecture de la déposition dudit tesmoin, pour confrontation, après laquelle ne sera plus reçeu l’accusé à dire ne alléguer aucuns reproches contre ledit tesmoin.

Art. 156. – Les confrontations faites et parfaites, sera incontinent le procez mis entre les mains de nostre procureur, qui le visitera bien et diligemment pour voir quelles conclusions il doit prendre, soient déffinitives ou péremptoires, et les bailler promptement par escrit.

Art. 157. – Et s’il trouve que l’accusé aye allégué aucuns faits péremptoires servans à sa décharge, ou innocence, ou aucuns faits de reproches légitimes et recevables, nostredit procureur requerra que l’accusé soit promptement tenu de nommer les tesmoins par lesquels il entend prouver lesdits faicts, soient justificatifs ou de reproches, ou sinon prendra les conclusions diffinitives.

Art. 158. – Et sur lesdites conclusions, verra le juge diligemment le procès, et fera extrait des faits recevables, si aucun en y a, à la décharge de l’accusé, soit pour justification ou reproche : lesquels il monstrera audit accusé, et lui ordonnera nommer promptement les tesmoins, par lesquels il entend informer desdits faicts, ce qu’ils sera tenu faire, autrement n’y sera plus reçeu.

Art. 159. – Et voulons que les tesmoins qui ainsi seront nommés par lesdits accusés, soient ouïs et examinés, ex officio, par les juges ou leurs commis et députés, aux dépens dudit accusé, qui sera tenu consigner au greffe la somme qui pour ce lui sera ordonnée, s’il le peut faire, ou sinon aux dépens de partie civile si aucune y a, autrement à nos dépens, s’il n’y a autre partie civile qui le puisse faire.

Art. 160. -Et à ceste fin, se prendra une somme de deniers suffisante et raisonnable, telle que sera délibérée et arbitrée par nos officiers du lieu, sur le receveur de nostre domaine, auquel ladite somme sera allouée en la despense de ses comptes, en rapportant l’ordonnance de nosdits officiers, et la quittance de la délivrance qu’il aura faite desdits deniers.

Art. 161. – Le surplus des frais des procez criminels se fera aux despens des parties civiles, si aucunes y a, et sauf à recouvrer enfin de cause, et s’il n’y en a point, ou qu’elle ne les puisse notoirement porter, sur les deniers de nos receptes ordinaires, comme dessus.

Art. 162. – En matières criminelles, ne seront les parties aucunement ouïes et par le conseil ne ministère d’aucunes personnes, mais répondront par leur bouche des cas dont ils seront accusés, et seront ouïes et interrogées comme dessus, séparément, secrètement et à part, ostant et abolissant tous styles, usances ou coutumes, par lesquels les accusés avoient accoutumés d’être ouïs en jugemens, pour sçavoir s’ils devoient être accusés, et à cette fin avoir communication des faits et articles concernant les crimes et délits dont ils étoient accusés, et toutes autres choses contraires à ce qui est contenu ci-dessus.

Art. 163. – Si par la visitation des procès, la matière est trouvée subjette à torture, ou question extraordinaire, Nous voulons incontinent la sentence de ladite torture estre prononcée au prisonnier, pour estre promptement exécutée s’il n’est appelant. Et s’il y en a appel, estre tantost mené en nostre cour souveraine du lieu où nous voulons toutes appellations en matières criminelles ressortir immédiatement, et sans moyen, de quelque chose qu’il soit appelé dépendant desdictes matières criminelles.

Art. 164. – Et si par la question ou torture, l’on ne peut rien gaigner à l’encontre de l’accusé, tellement qu’il n’y ait matière de le condamner : nous voulons lui estre fait droit sur son absolution, pour le regard de la partie civile, et sur la réparation de la calomnieuse accusation : et à ceste fin les parties ouïes en jugement pour prendre leurs conclusions, l’un à l’encontre de l’autre, et estre réglées en procès ordinaire, si mestier est, et si les juges y voyent la matière disposée.

Art. 165. – Que contre les délinquans et contumaux fugitifs, qui n’auront voulu obéir à justice, sera foi adjoustée aux dépositions des tesmoins contenus ès-informations faites à l’encontre d’eux, et récollés par authorité de justice, tout ainsi que s’ils avoient esté confrontés, et sans préjudice de leurs reproches : et ce, quant aux tesmoins qui seroient décédés, ou autres qui n’auroient peu estre confrontés lorsque lesdits délinquans se représenteront à justice.

Art. 166. – Qu’il n’y aura lieu d’immunité pour debtes ni autres matières civiles, et se pourront toutes personnes prendre en franchise, sauf à les réintégrer quand y aura prinse de corps décerné à l’encontre d’eux, sur les informations faites de cas dont ils sont chargés et accusés, qu’il soit ainsi ordonné par le juge.

Art. 167. -Le surplus des ordonnances de nous et de nos prédécesseurs, ci-devant faictes sur le faict desdites matières criminelles, demeurant en sa force et vertu, en ce qu’il ne seroit trouvé dérogeant ou préjudiciable au contenuu en ces présentes.

Art. 168. – Nous défendons à tous gardes des sceaux de nos chancelleries et cours souveraines, de ne bailler aucunes grâces ou rémissions, fors celles de justice ; c’est à sçavoir aux homicidaires, qui auraient esté contraints faire des homicides pour le salut et défense de leurs personnes, et autres cas où il est dit par la loi, que les délinquans se peuvent ou doivent retirer par devers le souverain prince pour en avoir grâce.

Art. 169. – Et si aucunes grâces ou rémissions avoient esté par eux données hors les cas dessusdits; nous ordonnons que les impétrans en soient déboutés, et que nonobstant icelles, ils soient punis selon l’exigence des cas.

Art. 170. – Nous défendons auxdits gardes des sceaux de ne bailler aucuns rapeaux de ban, ne lettres pour retenir par nos cours souveraines, la cognoissance des matières en première instance, ni aussi pour les oster hors de leurs juridictions ordinaires, et les évoquer et commettre à autres, ainsi qu’il en a esté grandement abusé par ci-devant.

Art. 171. – Et si lesdites lettres estoient autrement baillées, défendons à tous nos juges de n’y avoir aucun esgard, et condamner les impétrans en l’amende ordinaire, comme du fol appel, tant envers nous que la partie, et néantmoins qu’ils nous advertissent de ceux qui auroient baillé lesdites lettres, pour en faire punition selon l’exigence des cas.

Art. 172- Défendons auxdits gardes des sceaux, de ne bailler aucunes grâces ne rémissions des cas pour lesquels ne seroit requis imposer peine corporelle, et si elles étoient données au contraire, défendons à tous nos juges de n’y avoir aucun regard comme dessus, et en débouter les parties avec condamnation d’amende.

Art. 173 – Que tous notaires et tabellions, tant de nostre chastelet de Paris, qu’autres quelconques, seront tenus faire fidèlement registres et protocoles de tous les testamens et contrats qu’ils passeront et recevront, et iceux garder diligemment, pour y avoir recours quand il sera requis et nécessaire.

Art. 174 – Esquels registres et protocoles, seront mises et insérées au long les minutes desdits. contrats, et à la fin de ladite insertion sera mis le seing des notaire ou tabellion qui aura reçeu ledit contract.

Art. 175 – Et s’ils sont deux notaires à passer un contract ou recevoir un testament, sera mis et escrit au dos dudit testament ou contract, et signé desdits deux notaires, le nom de celui, ès livres duquel aura esté enregistré ledit contract ou testament, pour y avoir recours quand mestier sera.

Art. 176 -Et ne pourront lesdits notaires, sous ombre dudit registre, livre ou protocolle, prendre plus grand salaire pour le passement desdits contrats, réception desdits testamens ; bien seront-ils payés de l’extrait de leursdits livres, si aucun en étoit fait en après par eux, auxquels lesdits contrats appartiennent, ou auxquels ils auroient été ordonnés par autorité de justice.

Art. 177 – Et défendons à tous notaires et tabellions, de ne monstrer ni communiquer leursdits registres, livres et protocoles, fors aux contractans, leurs héritiers et successeurs, ou à autres ausquels le droict desdits contracts appartiendroit notoirement, ou qu’il fust ordonné par justice.

Art. 178 – Et que depuis qu’ils auront une fois délivré à chacune des parties, la grosse des testamens et contracts, il ne la pourront bailler, sinon qu’il soit ordonné par justice, parties ouyés.

Art. 179 – Le tout de ce que dessus, sur peine de privation de leurs offices, laquelle nous avons dès-à-présent déclaré et déclarons par cesdites présentes, ès cas dessusdits, et à chacun d’eux et des dommages et intérests des parties : et outre d’estre punis comme faussaires, quant à ceux qu’il apparoistroit y avoir délinqué par dol évident, et manifeste calomnie, dont nous voulons estre diligemment enquis par tous nos juges et chacun d’eux, si comme à lui appartiendra, sur peine de s’en prendre à leurs personnes.

Art. 180 – Nous défendons à tous notaires, de quelque jurisdiction q’ils soient, de ne recevoir aucuns contracts d’héritages, soit de venditions, échanges, ou donations, ou autres, sans estre déclaré par les contractans en quel fief ou censives sont les choses cédées et transportées, et de quelles charges elles sont chargées envers les seigneurs féodaux ou censuels, et ce sur peine de privation de leurs offices quant aux notaires, et de la nulltié des contracts quant aux contractans, lesquelles déclarons à présent, comme dès-lors, au cas dessusdits.

Art. 181 – Et défendons à tous contractans en matières d’héritages, de ne faire scientement aucune faute sur le rapport ou déclaration desdites tenues féodales ou censuelles qui seront apposées en leurs contracts, sur peine de privation de l’émolument desdits contracts contre les coupables : c’est à sçavoir contre le vendeur de la privation du prix, et contre l’acheteur, de la chose transportée : le tout appliquable à nous quant aux choses tenues de nous, et aux autres seigneurs, de ce qu’il en serait tenu d’eux.

Art. 182 – Que les taxations de despens et jugements de défaux, ne se feront d’oresnavant par les greffiers, mais par les conseillers et autres juges ordinaires, ou délégués, ausquels la cognoissance en appartient.

Art. 183 – Que par manière de provision, et jusques à ce qu’autrement en ait esté ordonné, le salaire des sergens royaux, taxé par nos ordonnances à douze sols parisis, sera augmenté de quatre sols parisis, qui font seize sols parisis par jour.

Art. 184 – Et où ils prendront aucune chose davantage, nous les déclarons dès à présent privés de leurs offices et subjets à punition corporelle, encore qu’il leur fust volontairement offert par les parties, ausquelles néantmoins défendons de non le faire, sur peine d’amende arbitraire.

Art. 185 – Que suivant nos anciennes ordonnances et arrests de nos cours souveraines, seront abattues, interdites, et défendons toutes confrairies de gens de mestier et artisans par-tout notre royaume.

Art. 186 – Et ne s’entremettront, lesdits artisans et gens de mestier, sur peine de punition corporelle, ains seront tenus dedans deux mois après la publication de ces présentes, faire en chacune de nosdites villes, apporter et mettre pardevers nos juges ordinaires des lieux, toutes choses servans, et qui auroient esté députées et destinées pour le fait desdites confrairies, pour en estre ordonné, ainsi que verront estre à faire.

Art. 187 – Et à fante d’avoir faict dedans ledit temps, seront tous les maistres du mestier constitués prisonniers, et jusques à ce qu’ils auront obéi, et néantmoins condamnés en grosses amendes envers nous, pour n’y avoir satisfaict dedans le temps dessusdict.

Art. 188 – Et pour passer les maistres desdits mestiers, ne se feront aucunes disnées, banquets, ni convis, ni autres despens quelconques, encore qu’on le vousist faire volontairement, sur peine de cent sols parisis d’amende, à prendre sur chacun qui auroit assisté audict disner ou banquet.

Art. 189 – Et sans faire autre despense, ne prendre aucun salaire par les maistres du mestier, voulons qu’ils soient tenus recevoir à maistrise icelui qui les requerra incontinent après qu’il aura bien et duement fait son chef-d’oeuvre, et qu’il leur sera apparu qu’il est suffisant.

Art. 190 – Lequel toutesfois nous déclarons inhabile et incapable de la maistrise, au cas qu’il auroit fait autre despense que celle de son chef-d’oeuvre pour parvenir à ladite maistrise, et l’en voulons estre privé et débouté par nos juges ordinaires des lieux ausquel la cognoissance en appartient.

Art. 191 – Nous défendons à tous lesdits maîtres, ensemble aux compagnons et serviteurs de tous mestiers, de ne faire aucunes congrégations ou assemblées grandes ou petites, et pour quelque cause ou occasion que ce soit, ni faire aucunes monopoles, et n’avoir ou prendre aucune intelligence les uns avec les autres du fait de leur mestier, sur peine de confiscation de corps et de biens.

Art. 192 – Et enjoignons à tous nos officiers de faire bien et estroitement garder ce que dessus contre lesdits maistres et compagnons, sur peine de privation de leurs offices.

Si donnons en mandement par cesdites présentes, à nos amés et féaux les gens de nos cours de parlement à Paris, Tholose, Bordeaux, Dijon, Rouen, Dauphiné et Provence, nos justiciers, officiers et tous autres qu’il appartiendra ; que nosdictes présentes ordonnances ils fassent lire, publier et enregistrer : icelles gardent entretiennent et observent, facent garder, entretenir et observer de point en point selon leur forme et teneur, sans faire ne souffrir aucune chose estre faicte au contraire : car tel est nostre plaisir.

Donné à Villiers-Cotterets au mois d’aoust, l’an 1539, et de nostre règne, le 25.

François.

A costé, Visa.

Et au-dessous, par le roi, Breton.

Et scellé du grand scel du roi, en cire verte, pendant à laqs de soye

Publié dans : VALEURS DE FRANCE | le 10 juillet, 2014 |Pas de Commentaires »

Les Templiers et la Maçonnerie Ecossaise

Les Templiers et la Maçonnerie Ecossaise

 

Quel est le devoir en Loge d’un bon Maçon?
Cette question est souvent posée dans notre rituel, et si il existe des bons Maçons, n’exercent-ils leur devoir qu’en Loge?
Existe-t-il une règle Maçonnique copiée sur celle des Templiers?
Si oui, il serait souhaitable de bien connaître l’origine d’un rite que bon nombre de profanes assimilent aux Templiers.
Ce qui est certainement étrange, pour tous ceux qui frappent à la porte du Temple, c’est la pratique d’un rite dit « chevaleresque » et d’origine « écossaise ».
D’où vient ce mystère et peut-on trouver un lien entre les moines soldats de l’Ordre du Temple et la Maçonnerie Ecossaise.
Car il s’agit bien d’un mystère pour celui qui porte l’épée en Loge et qui prête serment sur l’Evangile de Saint-Jean. Peut-on s’imaginer être des descendants d’un Ordre, dont ses actes guerriers ont marqué à tout jamais la Chrétienté.
Cette question appelle des réponses, même si elles sont supposées. Et si l’histoire y répond en partie, il serait bon d’en faire un inventaire afin de comprendre la complexité du Régime Ecossais Rectifié.
Bien sûr, ce travail n’est qu’approximatif et restera inachevé, cependant je vais essayer de remonter le temps et de découvrir la trame de ce que j’appellerai « le mystère du Temple ».
Si les Templiers étaient connus à cause des Croisades en Terre Sainte, bon nombre de personnes pensent qu’ils ont disparu après leur arrestation.
Mais qu’en est-il exactement?
Officiellement baptisée « Ordre des Pauvres Chevaliers du Temple de Salomon » l’Organisation fut fondée en 1118 par HUGUES DE PAYNS pour escorter les pèlerins qui se rendaient en Terre Sainte. Pendant les 9 premières années, les chevaliers restèrent 9, puis l’Ordre s’ouvrit et ne tarda pas à devenir une force considérable au Moyen Orient et dans toute l’Europe.
HUGUES DE PAYNS entreprit alors un voyage en Europe pour solliciter des terres et de l’argent auprès des rois et des nobles. Il visita l’Angleterre en 1129 où il fonda le premier site Templier à Londres.
Comme tout moine, un Templier faisait voeux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, et il était contraint au besoin de tirer l’épée contre les ennemis du Christ. L’image des Templiers devint inséparable des croisades organisées pour chasser les infidèles de Jérusalem et maintenir la ville sous domination Chrétienne.
C’est en 1128 que le Concile de TROYES déclara officiellement le Temple Ordre religieux et militaire. L’artisan principal de ce mouvement, BERNARD DE CLAIRVAUX, dirigeait l’Ordre Cistercien et il fut canonisé. Il rédigea la « Règle des Templiers », qui s’inspirait de celle des Cisterciens.
La richesse du Temple résulte en partie de sa Règle : tout nouveau membre devait céder ses biens à l’Ordre, qui s’enrichit parallèlement grâce aux donations massives de terres et d’argent de nombreux rois et de nobles. Ils devinrent les premiers banquiers internationaux, malgré le fait que leurs hommes de troupe étaient impécunieux.
Les Templiers étaient aussi célèbres pour leur vaillance au combat jusqu’à la témérité. Leur Règle leur interdisait de se rendre en combat si l’adversaire n’était pas au moins 3 fois plus nombreux. Ils constituaient des forces spéciales, un corps d’élite avec Dieu et l’argent dans leur camp. Malgré leurs efforts, la Terre Sainte tomba peu à peu aux mains des Sarrasins. En 1291, la ville d’ACRE, ultime territoire Chrétien était perdue à son tour.
Sans emplois, mais toujours riches et arrogants, les Templiers suscitaient un vif ressentiment car ils étaient exemptés de taxes et ne devaient allégeance qu’au Pape. En 1307, s’amorça leur déclin. Le Roi de France PHILIPPE LE BEL orchestra la destruction du Temple avec la complicité du Pape. Des ordres secrets furent transmis aux émissaires du Roi et le Vendredi 13 Octobre 1307 les Templiers, cernés de toutes parts, furent arrêtés, torturés et brûlés vifs, mais en fait peu d’entre eux furent exécutés.
Leur Grand Maître, JACQUES DE MOLAY, fut brûlé sur l’Ile de la Cité, à l’ombre de Notre-Dame de Paris, et sur les milliers d’autres, seuls ceux qui refusèrent de passer aux aveux, ou qui se rétractèrent, furent tués.
Malgré ce qu’on a pu leur faire avouer sous la torture, il semble quand même que les Templiers aient bel et bien été engagés dans des activités mystérieuses, voire occultes. Parmi ces confessions forcées, un certain FOULQUES DE TROYES aurait eu des déclarations énigmatiques, notamment en ce qui concerne Jésus et un grand secret (??).
Les Templiers vénéraient JEAN LE BAPTISTE, et l’Agneau de Dieu était un de leurs symboles essentiels, qui devint d’ailleurs l’un de leurs sceaux officiels, surtout dans le midi. On leur avait octroyé, au début de leur règne, une aile complète du Palais Royal de Jérusalem, qui aurait été construit sur les fondations du Temple de Salomon, dont les Templiers tiraient leur nom.
Certains disent que les Templiers espéraient trouver en Terre Sainte l’Arche d’Alliance et qu’ils auraient découvert des documents cachés provenant de la même source que les manuscrits de la Mer Morte.
Le Symbole Templier le plus connu était une croix rouge sur fond blanc, qu’ils portaient toujours sur eux, ils étaient considérés comme les chevaliers dévoués du Christ et les gardiens de l’idéal chrétien.
Les Commanderies qu’ils construisirent avaient la particularité d’être toutes à moins d’une journée de cheval les unes des autres, facilitant ainsi leurs communications.
L’aspect ésotérique de l’histoire du Temple est important et le Languedoc-Roussillon était la patrie de l’Ordre, en dehors de la Terre Sainte, comme les Cathares.
Certains documents prouvent qu’au plus fort de la Croisade Albigeoise, les Templiers hébergeaient des Cathares en fuite, allant même jusqu’à leur prêter main forte contre les croisés. Les inquisiteurs en avaient connaissance puisqu’ils firent déterrer des Cathares en Terres Templières, ceux-là mêmes qui torturèrent les Templiers par la suite. Certains pensent que Templiers et Cathares partageaient une connaissance secrète aux implications explosives.
Beaucoup de Templiers eurent néanmoins la vie sauve lors de ce sinistre Vendredi 13 Octobre 1307, et ils furent même autorisés à reformer l’Ordre sous un nom différent, alors que tous leurs biens avaient été confisqués.
Deux pays offrirent asile aux chevaliers en fuite : l’ÉCOSSE et le PORTUGAL, et dans ce dernier, ils prirent le nom de « Chevaliers du Christ ».
Pour les historiens et les exégètes, les Templiers existent toujours malgré plusieurs schismes, et ouvreraient désormais au sein de différentes organisations.
L’Ordre du Temple était en fait composé de 7 cercles « extérieurs », consacrés aux petits mystères, et de 3 cercles « intérieurs », correspondant à l’initiation aux grands mystères. Le « noyau », lui, rassemblait les 70 Templiers interrogés par CLEMENT V, après les arrestations de 1307. Ce qui fait dire que le Pape avait certainement infiltré le noyau dur et secret des Templiers, sinon la coordination des inquisiteurs n’aurait pas pu être possible.
Un groupe intérieur pouvait demeurer occulte parce que les Templiers formaient essentiellement une école de mystères, reposant sur l’initiation. La plupart des Chevaliers du Temple n’étaient que de simples soldats chrétiens, alors que le cercle intérieur favorisait l’étude active de sujets ésotériques et religieux. Ils cherchaient les secrets de l’univers et eurent accès à une sagesse traditionnelle fort ancienne.
Ce mode de fonctionnement protégeait les véritables dirigeants de l’Ordre, car les Templiers des cercles inférieurs ne connaissaient pas les secrets des cercles supérieurs, un peu comme en maçonnerie où le mystère est souvent savamment entretenu entre les différents niveaux de la hiérarchie.
Les Templiers pratiquaient aussi l’alchimie et la légende rapporte que leur fortune ou leur trésor serait issu du plomb transformé en or.
Ce qui est curieux, c’est cette vénération que les Templiers portaient à « MARIE-MADELEINE ». Dans leur règle, ils devaient allégeance à Béthanie, le Château de MARIE et de MARTHE. L’absolution Templière disait ceci : « Je prie Dieu qu’il pardonne vos péchés, comme il les a pardonné à Sainte Marie-Madeleine et au larron sur la croix ».
Autre particularité, durant son premier siècle d’existence, l’Ordre acceptait des femmes qui prêtaient serment, surtout dans le Languedoc, alors qu’une modification ultérieure de la Règle interdisait spécifiquement aux Templiers de les accepter dans leurs rangs, afin de respecter le code chevaleresque et le célibat imposé aux moines soldats.
Ce qui est le plus étonnant, c’est que les Templiers marchèrent vers l’abattoir comme des agneaux, lors de leur arrestation, sans demander de renforts à l’étranger et sans vraiment se défendre contre les inquisiteurs, ce qui n’était pas coutumier dans la pratique de leur règle.
Certains, comme le Trésorier de l’Ordre, glissèrent à travers les mailles du filet, comme s’ils avaient bénéficié de complicités. Même la célèbre flotte Templière disparut et ne fut pas mentionnée lors des confiscations infligées par le Roi de France. Sans doute existait-il un complot prévu par le Pape et certains Templiers, afin d’éviter les débordements de l’Ordre et le rendre clandestin. Il n’existe à ce jour aucune trace de ces éventuels accords secrets, sauf peut-être dans les archives du Vatican.
Les Templiers avaient des connaissances secrètes et employaient un Code connu sous le nom d’ATBASH, qui, appliqué au nom de la mystérieuse idole templière à tête coupée appelée « BAPHOMET », on obtient le terme grec « SOPHIA », qui signifie « sagesse », en hébreu on dit « HOKMAH ». La Sophia a été présentée par les Juifs et les chrétiens comme la « compagne de DIEU », qu’elle influence et conseille.
La Sophia se situait au centre de la cosmologie gnostique. Dans le texte de NAG HAMMADI, découvert en 1947 en Egypte, intitulé « PISTIS SOPHIA », elle est intimement associée à Marie Madeleine. En tant que HOKMAH, elle est la clé de la compréhension gnostique de la KABBALE, système occulte influent à la base de la magie médiévale et renaissante. Chez les gnostiques, elle correspondait à la déesse grecque ATHENA et à l’égyptienne ISIS, parfois appelée SOPHIA. Ce qui fait dire que les Templiers croyaient fermement en un principe féminin.
Les églises bâties par les Templiers étaient le plus souvent circulaires, parce qu’ils croyaient que tel était le Temple de Salomon. Peut-être le symbole d’un univers rond, mais plus probablement celui de la féminité. Cercles et cycles sont toujours associés aux déesses et au principe féminin, tant en ésotérisme qu’en biologie.
Le cercle est un archétype universel, les tertres funéraires préhistoriques étaient déjà circulaires car ils représentaient le ventre de la Terre, permettant ainsi une renaissance en esprit. Les hommes faisaient le lien entre la rondeur du ventre d’une femme enceinte et la pleine lune, qui en vint à symboliser la « maternité » de la déesse. Quoi qu’il en soit, l’Eglise Romaine déclara officiellement hérétiques les églises circulaires.
Les Templiers furent aussi les principaux instigateurs de la construction des grandes cathédrales gothiques, en particulier celle de Chartres. On les trouve aussi à l’origine des Guildes de Bâtisseurs, notamment celles des maçons, et leur écriture codée correspondait à une connaissance ésotérique templière.
SAINT-BERNARD, Patron des Templiers, avait défini Dieu comme étant « longueur, largeur, hauteur et profondeur », et les Templiers étaient eux-mêmes de grands bâtisseurs et de grands architectes.
Le plan des Cathédrales était conçu pour prendre en compte les principes d’une géométrie sacrée, dont certaines proportions géométriques sont en résonance avec l’harmonie divine. Voilà qui éclaire la déclaration de PYTHAGORE : « tout est nombre » et conforte l’idée que les mathématiques sont le langage par lequel Dieu ou les Dieux s’adressent à l’homme. Cette architecture ésotérique utilisait « la proportion dorée », c’est-à-dire la proportion parfaite, étant en quelque sorte une forme de panacée. Il y avait donc un sens dans la forme et une harmonie dans la proportion.
Le légendaire Temple de Salomon était pour les Templiers, comme aujourd’hui pour les Maçons, le plus beau fleuron de la géométrie sacrée. Il provoquait une réaction qui transcendait les 5 sens. Il était en résonance unique avec l’harmonie céleste. Sa longueur et sa largeur, sa hauteur et sa profondeur reproduisaient les proportions idéales de l’univers, le nombre d’or. Le Temple de Salomon était, en d’autres termes, l’âme même de Dieu, burinée dans la pierre.
Les Templiers étaient des êtres pragmatiques, qui recherchaient toujours l’application pratique d’une connaissance ésotérique. D’après eux, Dieu avait véritablement enseigné l’application pratique de la géométrie sacrée par le biais de l’architecture. Ils gravaient ainsi des messages codés dans la pierre afin de rappeler les principes hermétiques des maçons et des chevaliers.
SALOMON, fils du ROI DAVID, le légendaire héros Juif, construisit donc un temple d’une beauté inégalée, en utilisant les matériaux les plus fins et les plus riches, par l’intermédiaire de HIRAM ABIFF. Du marbre, des pierres précieuses, des bois aromatiques et les tissus les plus délicats furent utilisés pour que DIEU lui-même se sente chez lui. En son cour se trouvait le Saint des Saints, la mystérieuse « ARCHE D’ALLIANCE », qui devait répandre de grandes bénédictions sur les « justes », mais aussi détruire les « pécheurs ». Les Templiers ont peut-être vu là l’arme ultime, et sont-ils partis à sa recherche?
La décoration des Cathédrales nous fournit des indications sur l’idée que les Templiers se faisaient de « l’Arche ». Les allusions bizarres de ces constructions gothiques nous renvoie à l’Alchimie, pratiquée par les Templiers.
L’Alchimie nous viendrait des anciens égyptiens, via les arabes dont le mot dérive. Il englobait un ensemble d’activités et des modes de pensée : « magie, chimie, philosophie, hermétisme, géométrie sacrée et cosmologie ».
Elle s’intéressait aussi à la recherche génétique et à des méthodes visant à ralentir le processus de vieillissement voire même à reproduire l’immortalité physique, sans doute est-ce là l’ancêtre de la chimie moderne et de la science actuelle.
Pour l’Eglise Romaine, tout Alchimiste était par définition hérétique, et cette pratique devint « l’Art noir ».
L’Alchimie d’alors comptait plusieurs niveaux : « l’exotérique », qui consistait en un travail et une expérimentation sur les métaux, pour atteindre le Grand Ouvre en transmutant un métal vil en or. Et « l’ésotérique », où l’individu accède à l’illumination spirituelle et se trouve physiquement revitalisé grâce à un processus magique, qui l’amène au Grand Ouvre, acte d’initiation suprême.
Le symbole alchimique du Grand Ouvre est l’hermaphrodite, qui est littéralement la fusion du Dieu HERMES et de la Déesse APHRODITE. Certains imaginent que la réussite alchimique produirait une transformation si profonde, que celui qui y parviendrait risquerait de changer de sexe, ce qui est une pure légende médiévale.
Les cathédrales gothiques abritent nombre de curieux personnages, des démons aux hommes végétaux. Une sculpture de la cathédrale de Nantes représente une femme qui se regarde dans un miroir, l’arrière de sa tête étant le visage d’un vieillard. A Chartres, la pseudo Reine de SABA porte la barbe. On trouve ainsi des symboles alchimiques dans toutes les cathédrales associées aux Chevaliers du Temple.
Les Templiers connaissaient les propriétés de la terre et choisissaient un lieu en raison de la nature spécifique de son sol. Ils gravaient des symboles alchimiques dans ses pierres et laissaient des traces d’influences cathares et musulmanes. Ils fondèrent ainsi un hôpital pour Templiers en un lieu où le sol avait des propriétés curatives, et bien sûr on y trouvait des symboles alchimiques. En France, les anciennes propriétés templières sont d’ailleurs devenues des centres alchimiques majeurs.
Pour les Templiers, toute démarche alchimique débute par la quête du GRAAL, qui est l’allégorie du voyage spirituel du Héros vers sa propre transformation intérieure. L’expérience du GRAAL était exclusivement réservée aux plus grands initiés, dont l’objet, quel qu’il soit, était toujours gardé par des femmes. Aujourd’hui, le SAINT GRAAL désigne souvent un objectif illusoire et représente un symbole de perfection. Le GRAAL est un objet mystérieux, un trésor gardé dans une caverne, dit-on. Dans la légende, le GRAAL est une coupe dans laquelle JESUS aurait bu lors de la Cène. JOSEPH D’ARIMATHIE, un riche ami de JESUS, recueillit dans cette coupe le sang versé lors de la crucifixion, et qui se révéla posséder des propriétés miraculeuses.
La quête du SAINT GRAAL s’accompagne d’innombrables dangers tant physiques que spirituels. Dans toutes les versions de l’histoire, la coupe est à la fois objet concret et symbole d’éternité; le quêteur devant affronter toutes sortes d’ennemis et notamment des êtres surnaturels. Les plus anciennes versions de cette légende s’inspirent des mythes Celtes du ROI ARTHUR et de sa Cour. La première romance du GRAAL est une oeuvre inachevée de CHRETIEN DE TROYES datant de 1190, dont la ville qui porte son nom était le siège de la première commanderie templière et un centre kabbalistique connu.
Les Templiers vouaient aussi un culte à JEAN BAPTISTE. Dans la version de CHRETIEN DE TROYES, le Héros se nommait PEREDUR et le GRAAL était un plateau ou un plat sur lequel se trouvait une tête coupée. Rappelons que JEAN BAPTISTE fut décapité par HERODE ANTIPAS , celui-là même à qui il reprochait d’avoir épousé l’ex-femme de son demi-frère. Pour certains Juifs de cette époque, JEAN BAPTISTE était considéré comme le vrai messie et JESUS son disciple. Le moment critique de cette version, donc, est le moment où le Héros ne pose pas la question qui s’impose, ce péché d’omission le mettant alors en danger extrême.
Une autre version datant de 1205 laisse apparaître un Chevalier nommé GAWAIN, qui cherche l’épée qui a tranché la tête de JEAN BAPTISTE, et qui, par magie, saigne tous les jours à midi. Dans PERLESVAUS, écrit par un moine de l’abbaye de GLASTONBURY, les servants d’élite du GRAAL portent des vêtements blancs marqués d’une croix rouge, comme les Templiers.
Dans PARZIVAL, datant de 1220, le Château du GRAAL est un lieu secret gardé par les Templiers qualifiés d’hommes baptisés. Pour les gardiens du SAINT GRAAL, qui était le sang royal, le grand secret renvoie à une filiation sacrée liée à JESUS et MARIE MADELEINE. Ce Château aurait été identifié comme étant celui de MONTSEGUR, alliant ainsi Templiers et Cathares, gardiens d’un trésor inestimable. Le GRAAL étant ici symbolisé par une pierre, aussi appelée « pierre de mort » ou « pierre philosophale ».
Les templiers sont donc à l’origine de nombreuses légendes et d’un symbolisme chrétien très poussé. Ils étaient censés posséder un reliquaire d’argent en forme de crâne de femme du nom de « CAPUT » qui veut dire « tête ». Ils auraient aussi possédé l’index droit de JEAN BAPTISTE, souvent représenté avec l’index droit levé rituellement et peint par LEONARD DE VINCI.
Il faut rappeler qu’un mythe tenace fait état d’une relique détenue par les Templiers, contenant la tête du BAPTISTE, qu’ils auraient exhumé du Temple d’HERODE à Jérusalem. Les Templiers seraient ainsi liés à la décapitation et au fléau, 2 éléments majeurs du cycle du GRAAL.
Une autre tradition, semble-t-il plausible, indique que les romances du GRAAL furent inspirées par une « Eglise cachée » liée aux Templiers. La tradition JOHANNITE fait état d’une école mystique chrétienne fondée par JEAN L’EVANGELISTE et reposant sur des enseignements secrets transmis par JESUS. Cette connaissance ésotérique ne transparaissant pas dans les enseignements de l’Eglise de PIERRE.
Cette connaissance secrète basée sur l’Alchimie et la sexualité sacrée, incarnée par MARIE MADELEINE, connue aussi par les Cathares, a-t-elle été enfouie dans l’oubli? Toute survivance templière implique la transmission de grands secrets à travers une tradition occulte toujours active. Des secrets concernant le savoir scientifique des anciens alchimistes et des traditions ésotériques orientales, qui seraient toujours disponibles aujourd’hui.
Le mouvement Templier ne s’est pas éteint et certains Chevaliers ont réussi à fuir, notamment en Grand Bretagne. En Angleterre, par exemple, EDOUARD II refusa de croire les Templiers coupables des crimes dont on les accusait, s’engageant même dans un débat fiévreux avec le Pape et s’opposant à l’emploi de la torture.
En Allemagne, HUGO DE GUMBACH, Maître Templier, fit une entrée spectaculaire au Concile ouvert par l’Archevêque de Metz. Revêtu de son armure et accompagné de 20 Chevaliers triés sur le volet, il déclara que le Pape était un suppôt de Satan et qu’il devait être déposé. Il déclara que ses hommes étaient prêts à se soumettre à la justice divine en combattant l’ensemble des participants au Concile. Les charges furent abandonnées et les Chevaliers allèrent clamer partout leur innocence.
En Aragon et en Castille, les Archevêques qui présidaient le procès des Templiers, les ont déclaré innocents en 1312, malgré les ordres du Pape quant à la dissolution de l’Ordre. En France, peu d’entre eux furent exécutés et la plupart furent libérés après avoir abjuré. Ils reformèrent l’Ordre dans d’autres pays et certains rejoignirent les Ordres existants, comme les « Chevaliers Teutoniques ». La plupart de leurs terres furent distribuées à leurs rivaux les « Chevaliers Hospitaliers ». En Ecosse et en Angleterre, les propriétés templières restèrent aux mains des mêmes familles jusqu’en 1650.
La Franc-maçonnerie s’est ainsi développée en Ecosse sous l’influence de Templiers isolés, avant de se répandre en Angleterre en 1603, après l’accession au trône du Roi Ecossais JACQUES IV. Les Templiers seraient ainsi à l’origine de la révolte des paysans en 1381 qui s’en prirent aux biens de l’Eglise et des Chevaliers Hospitaliers. Néanmoins, la Maçonnerie des débuts était une école de mystères avec des initiations solennelles s’inspirant de traditions occultes anciennes ; visant ainsi à provoquer une illumination transcendantale et à tisser des liens intimes entre les Frères.
JOHN ROBINSON affirme détenir des preuves de l’existence de loges maçonniques dès les années 1380, un traité alchimique datant de 1450 utilise le terme « Franc-maçon », les premières références connues datant de 1614. Lors de la création de la ROYAL SOCIETY en Angleterre, il est fait état d’un « Collège invisible » original des Franc-maçon, formé en 1645.
L’actuelle Maçonnerie est apparue le 24 Juin 1717, jour de la Saint-Jean Baptiste, et constituée par la Grande Loge.
Il est avéré que la Maçonnerie était déjà une véritable société secrète avant sa fondation officielle. Certains prétendent descendre des guildes médiévales anglaises de tailleurs de pierres, qui utilisaient des gestes et des signes de reconnaissance secrets, ainsi que la géométrie sacrée.
Ces tailleurs de pierres auraient hérité leur connaissance secrète des bâtisseurs du Temple de Salomon.
Par contre les Templiers écossais actuels affirment descendre des Chevaliers fugitifs, qui avaient hérité de la flotte templière. Ils se battirent contre les anglais à la bataille de BANNOCKBURN le 24 Juin 1314, jour de la Saint-Jean Baptiste ; un contingent de Chevaliers du Temple assurant la victoire à la 11ème heure. Certains édifices portent les traces de cette tradition templière et maçonnique comme la chapelle de ROSSLYN à côté d’Edimbourg, qui fut bâtie entre 1450 et 1480.
Cependant en 1329, l’ombre de l’autorité Papale plana une nouvelle fois sur les Templiers lorsqu’il fut question de lever une croisade contre l’Ecosse. Les Templiers écossais jugèrent alors plus prudents de rentrer dans la clandestinité comme leurs Frères européens. Ce serait là une origine de la Franc-Maçonnerie.
Un écossais, ANDREW MICHAEL RAMSAY, Chevalier de l’Ordre de Saint-Lazare, fit un discours mémorable en 1737 à Paris, lors d’une réunion maçonnique où il fit la première allusion officielle au fait que les Francs-maçons descendraient des Templiers. Peut-être est-ce la raison de l’excommunication de l’ensemble de la Fraternité Maçonnique par le Pape l’année suivante.
L’inquisition n’hésitât pas à arrêter et torturer des Francs-maçons suite à la publication de cette bulle papale.
Par la suite, un certain Baron VON HUND affirma avoir été initié dans un Ordre Maçonnique du Temple à Paris en 1743, il ouvrit des Loges fondées sur une tradition qu’il nomma « STRICTE OBSERVANCE TEMPLIERE », plus connue en Allemagne sous le nom de « CONFRERIE DE JEAN BAPTISTE ». L’histoire précisait que lors de la condamnation du Temple, certains chevaliers s’étaient enfuis en Ecosse et avaient poursuivi l’idéal Templier tout en élisant régulièrement leurs Grands Maîtres. Le Baron VON HUND disait détenir une liste recensant tous les Grands Maîtres successeurs de JACQUES DE MOLAY dans la clandestinité, ce que les historiens n’ont jamais pu découvrir. Il se disait aussi détenteur de la patente Templière héritée des descendants de ces Grands Maîtres Templiers.
En fait la « STRICTE OBSERVANCE TEMPLIERE » était essentiellement un réseau alchimique de pure tradition templière. La Franc-maçonnerie Templariste se trouva alors établie des 2 côtés de l’Atlantique, ce qui influença certainement la pratique du RITE ECOSSAIS, dont le RITE ECOSSAIS RECTIFIE et le RITE ECOSSAIS ANCIEN ET ACCEPTE sont particulièrement actifs en France. Certains ont même suggéré que les Templiers s’étaient cachés dans les hauts grades de la Maçonnerie, ce qui est difficile à vérifier quand on connaît l’hermétisme des Rites Ecossais.
Les Maçons Français, par contre véhiculaient une curieuse légende relative à « MAITRE JACQUES », personnage mythique et Saint Patron des guildes de tailleurs de pierres Français au Moyen Age. Il aurait été l’un des Maîtres Maçons qui ouvrèrent à la construction du Temple de Salomon. Après la mort d’HIRAM ABIFF, il quitta la Palestine avec 13 Compagnons et fit voile vers MARSEILLE. Les partisans de son pire ennemi, le Maître Maçon « FRERE SOUBISE », ayant décidé de le tuer, il se retira dans la caverne de la SAINTE BAUME, celle-là même qui aurait abrité MARIE MADELEINE. En vain, il fut trahi et assassiné. Aujourd’hui encore, bon nombre de Maçons vont en pèlerinage sur le site le 22 Juillet, jour de la Sainte Marie Madeleine, ainsi que certains Compagnons du Devoir, que l’on peut considérer comme des Maçons opératifs de l’ancienne tradition.
Un autre candidat au titre d’héritier de la connaissance ésotérique des Templiers est le mouvement de la « ROSE-CROIX ». L’hermétisme serait à l’origine de la renaissance et des Rose-Croix, alors que le gnosticisme donna naissance à l’hérésie Cathare. Tous 2 découlent des mêmes idées cosmologiques. Dans la hiérarchie des « mondes » et des « sphères », la matière occupe l’échelon le plus bas, le plus élevé revenant à Dieu. L’homme étant un être divin « emprisonné » dans une enveloppe matérielle, mais renfermant toujours une étincelle divine. Les hermétistes disaient souvent : « ne savez-vous pas que vous êtes des Dieux ? ». Les gnostiques expriment cette notion en termes religieux, ils prônent que « la réunion avec le Divin serait le salut ».
Le gnosticisme et l’hermétisme s’inspirent tous 2 des idées développées en Egypte, et plus particulièrement à Alexandrie aux 1er et 2ème siècles avant notre ère. Les Evangiles gnostiques découverts à NAG HAMMADI en 1947 comprennent des dialogues d’HERMES TRISMEGISTE. Il s’agirait d’une cinquantaine d’Evangiles rejetées par l’Eglise de PIERRE lors du Concile de NICEE devant ordonner le nouveau testament, et cachés en Egypte jusqu’à leur découverte.
La cosmologie de la PISTIS SOPHIA, l’Evangile gnostique qui attribue un rôle si important à MARIE MADELEINE, ne diffère guère de celle des mages de la renaissance. Les mêmes idées, la même culture, la même époque et le même lieu ont donné naissance à l’Alchimie, qui est née dans l’Egypte des premiers siècles de notre ère.
HERMES TRISMEGISTE aurait écrit : « quel miracle que l’Homme ! » cette exclamation sous-entend que l’Humanité renfermerait une étincelle divine. Contrairement aux Catholiques, les gnostiques et les hermétistes ne se considèrent pas comme des créatures inférieures et perdues, vouées au purgatoire, sinon à l’enfer. De la conscience de leur étincelle divine découlait le respect de soi et la confiance, l’ingrédient magique permettant à l’Homme de réaliser son potentiel, telle était la clé de la renaissance.
La naissance de l’hermétisme, quant à lui, était attribuée à HERMES TRISMEGISTE , auteur du légendaire « CORPUS HERMETICUM » et à sa table d’émeraude, sur laquelle étaient gravés des secrets profonds.
Les Rosicruciens par contre devaient leur nom à leur fondateur mythique « CHRISTIAN ROSENKREUZ », qui serait mort en 1484 à l’âge de 106 ans. Il aurait voyagé à travers l’Egypte et la Terre Sainte en quête d’une connaissance secrète qu’il aurait transmis à ses adeptes, ceux-là mêmes qui auraient joué un rôle important dans le développement de la Franc-Maçonnerie. Les 2 premiers Maçons Anglais connus : « ELIAS ASHMOLE » et l’alchimiste « ROBERT MORAY », auraient été liés au mouvement de la Rose-Croix. Ainsi donc, dans certaines formes de Maçonnerie, on vit apparaître les grades de « Chevalier du Temple » et de « Rose-croix ».
Les branches de la Franc-maçonnerie « occulte » remontant à la « Stricte Observance Templière » du Baron VON HUND, se développèrent surtout en France, et la clé en est fournie par le « RITE ECOSSAIS RECTIFIE », spécifiquement consacré aux études occultes dont certains insistent sur ses origines templières. Cette forme de Maçonnerie entretiendrait les liens les plus étroits avec les sociétés Rosicruciennes. Sa création remonte à 1778 lors d’un convent de Maçons Templaristes à Lyon.
En 1782, toutes les obédiences européennes se réunirent à Wilhelmsbad, dans la Hesse, sous la présidence du DUC DE BRUNSWICK, afin de régler la question de la relation maçonnique avec l’Ordre du Temple. Ce fut la fin de la Stricte Observance Templière du Baron VON HUND, mais les Templaristes firent reconnaître le RITE ECOSSAIS RECTIFIE, succédant ainsi au dernier rite templier.
Tous les Maçons se réfèrent au mystérieux « fils de la veuve ». Dans les rites égyptiens cette veuve n’est autre qu’ISIS. JACQUES-ETIENNE MARCONIS DE NEGRE fonda en 1838 le rite de MEMPHIS qui se prétendait descendre de la tradition templariste du Baron VON HUND.
Par contre, un peu avant, en 1804 BERNARD RAYMOND FABRE-PALAPRAT fonda « l ‘ORDRE MILITAIRE DU TEMPLE DE JERUSALEM » et celui-ci prétendait détenir son autorité de la « Chartre de transmission de JOHANNES MARCUS LARMENIUS, nommé Grand Maître Templier par JACQUES DE MOLAY en 1324 ».FABRE-PALAPRAT a utilisé le « LEVITIKON » pour fonder son Eglise JOHANNITE néo-Templière, qui est une version de l’Evangile de JEAN aux accents nettement gnostiques remontant au 11° siècle.
Le « LEVITIKON » comprend 2 parties : la 1ère reprend les doctrines religieuses communicables aux initiés, que l’on retrouve dans le rituel des 9 grades de l’Ordre du Temple, et la 2ème est identique à l’Evangile de JEAN sans les 2 derniers chapitres.
Le « LEVITIKON » évoque une tradition du Moyen Orient utilisée par la secte JOHANNITE. JESUS y est présenté comme un initié aux mystères d’OSIRIS, il serait un simple mortel et non le fils de Dieu, mais le fils illégitime de MARIE. D’après cette secte le dogme de l’Immaculée Conception aurait été l’invention des Evangélistes pour occulter l’illégitimité de JESUS et le fait que sa mère ignorait l’identité de son père. Tous les chefs Johannites adoptèrent le titre de CHRIST, selon le terme grec original « CHRISTOS », qui pouvait désigner tout initié gnostique.
Rappelons que la légende d’OSIRIS, à laquelle fait allusion le LEVITIKON est une pure tradition égyptienne. OSIRIS était l’époux de sa soeur ISIS, la belle déesse de l’amour, de la guérison et de la magie. Leur frère SETH, qui désirait ISIS, complota pour assassiner OSIRIS. Ses complices surprirent ainsi OSIRIS, le démembrèrent et dispersèrent les morceaux de son corps. Désespérée, ISIS sillonna le monde pour les retrouver avec l’aide de NEPTHIS, elle aussi déesse et épouse de SETH. Toutes les 2 retrouvèrent les membres d’OSIRIS, à l’exception du phallus. Après les avoir rassemblé, ISIS utilisa un phallus artificiel pour concevoir HORUS, puis elle aurait eu ensuite une relation avec SETH, semblant ainsi obéir à un désir de vengeance.
HORUS, alors adolescent, prit ombrage de cette liaison, y voyant une trahison à la mémoire de son père OSIRIS. Il s’opposa alors en duel à SETH qu’il tua, mais y perdit un oil dans le combat. Il fut guéri et l’oil d’HORUS devint l’un des talismans magiques les plus appréciés en Egypte.
D’après FABRE-PALAPRAT, JESUS, initié au culte d’OSIRIS aurait transmis sa connaissance à JEAN « le bien-aimé » et ces enseignements secrets auraient influencé les Chevaliers du Temple.
HUGUES DE PAYNS et les Chevaliers fondateurs du Temple auraient donc été des initiés Johannites. Les Templiers se laissèrent ensuite corrompre par l’amour du pouvoir et de la richesse. Le Roi de France et le Pape ne pouvant tolérer que la vraie nature des Templiers soit connue, inventèrent-ils les accusations « d’idolâtrie, d’hérésie et d’immoralité ». Cependant, avant son exécution, JACQUES DE MOLAY aurait organisé et institué la Maçonnerie occulte selon ELIPHAS LEVI. Ce que contestent les partisans du « RITE ECOSSAIS ANCIEN ET ACCEPTE », en prétendant que les Rosicruciens n’auraient pas adopté des doctrines templières, mais qu’ils se seraient fondus aux groupes templiers survivants en prenant JEAN L’EVANGELISTE comme Patron.
A l’origine, lorsque GODEFROY DE BOUILLON aurait rencontré des représentants d’une mystérieuse « EGLISE DE JEAN » appelés « les Frères d’ORMUZ », il aurait constitué un gouvernement secret auquel l’Ordre du Temple se conforma. Les Templiers auraient donc été créés pour épouser les idéaux de cette mystérieuse EGLISE DE JEAN.
Les Chevaliers du Temple et les Maçons ont adopté 2 traditions, celle de JEAN BAPTISTE et celle de JEAN L’EVANGELISTE. Les 2 « JEAN » comptent ainsi beaucoup pour la fraternité. Cette double vénération s’est établie au fil des ans, alors que cette allégeance à 2 Saints Chrétiens a complètement occulté le nom de JESUS. D’après la Maçonnerie Ecossaise, les initiés se sont transmis les secrets des premiers Templiers, et l’Evangile de JEAN, sur laquelle est prêté serment, renfermerait des secrets occultes.
Une légende plus récente nous renvoie à RENNES LE CHATEAU où l’ABBE SAUNIERE aurait fait une découverte liée aux secrets occultes des Templiers et des Cathares, ce que revendique un mystérieux Ordre : « LE PRIEURE DE SION », à l’origine semble-t-il de la création de l’Ordre du Temple et dont ses illustres Grands Maîtres auraient été ISAAC NEWTON, LEONARD DE VINCI ou encore ANDRE MALRAUX.
Cet Abbé aurait pratiqué le RITE ECOSSAIS RECTIFIE suivant une branche de la Maçonnerie occulte descendant des Templiers. Le Temple qu’il aurait d’ailleurs construit rassemble tous les symboles du Temple de Salomon ainsi que des rites écossais.
Le mystère du RITE ECOSSAIS RECTIFIE, hérité de la lignée des Templiers, renferme-t-il un enseignement secret lié à l’Evangile de JEAN, dont l’un est exotérique et l’autre ésotérique, réservé uniquement au cercle des initiés ?
La résurrection n’est semble-t-il pas un miracle, mais une épreuve initiatique au cours de laquelle le profane vit une mort et une renaissance symbolique avant de recevoir les enseignements secrets, composés avant tout de traditions orales et d’éveil à la spiritualité.
Les écoles de mystères remontent aux Grecs, aux Romains, aux Babyloniens et aux Egyptiens. En fait le Temple et les Maçons en ont repris le principe, en proposant un enseignement gradué pour ceux qui gravissent les échelons abrupts de l’initiation. La sagesse n’y étant accessible que d’après le mérite, un disciple ne reçoit l’illumination que si ses maîtres spirituels le jugent prêt.
JEAN LE BAPTISTE, prônait un acte initiatique unique, transcendant, avec lequel l’individu devait se confesser et se repentir. Le baptême, en tant que symbole extérieur et visible d’un renouveau spirituel intérieur, fait appel à la régénérescence du corps et de l’esprit. Ainsi, les 2 Saints JEAN font parti d’un cycle de mort et de renaissance.
Dans le prologue de l’Evangile de JEAN il est dit : « au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu ». Le concept de Verbe « LOGOS » semble féminin et le fait d’aller vers Dieu suggère la démarche d’un Homme cherchant l’unité avec la Femme. Ce principe peut être Alchimique si l’Homme conscient de son état, cherche son salut en retrouvant l’unité philosophique et primordiale. Ce que les Templiers pratiquaient d’une façon initiatique pour atteindre la connaissance, en passant par tous les stades intermédiaires.
Le Temple de Salomon fut bâti sur le modèle des temples phéniciens, lesquels se calquaient sur ceux de l’ancienne Egypte. Pour certains, les gravures sur l’Arche d’Alliance représenteraient YAHVE et une divinité féminine. « La Sagesse », en grec « SOPHIA » et en hébreu « CHOKMAH », est représentée par une femme, dont il est dit qu’elle coexista avec YAHVE avant le commencement. Cette allégorie de la Sagesse Divine influence l’Homme en quête de sa propre sagesse, telle qu’elle était au commencement.
Si le RITE ECOSSAIS ANCIEN ET ACCEPTE vit le jour en 1804 à Charleston aux USA, MARTINES DE PASQUALLY fonda en 1761 l’ORDRE DES ELUS COHENS, d’origine Espagnole, il aurait été lié à l’ORDRE DES DOMINICAINS dont il aurait eu accès à ses archives. Il possédait une patente accordée à son père CHARLES EDWARD STUART, le rattachant à la Maçonnerie Ecossaise que soutenait le Baron VON HUND.
Son secrétaire, LOUIS CLAUDE DE SAINT-MARTIN, philosophe et occultiste, fonda un nouveau rite : « le RITE ECOSSAIS REFORME » affilié à la STRICTE OBSERVANCE TEMPLIERE, lors du Convent de Lyon en 1778, convoqué par JEAN BAPTISTE WILLERMOZ, Membre des ELUS COHENS. Ces Rites Ecossais s’unirent pour devenir le RITE ECOSSAIS RECTIFIE, dont les 3 premiers grades furent mis en place jusqu’en 1782 et jusqu’en 1805 pour la finition des derniers.
JOSEPH DE MAISTRE, un proche de WILLERMOZ, était un Chevalier de l’ORDRE DE SAINT-LAZARE de la branche Italienne. Ainsi le Chevalier RAMSAY était lui aussi un Chevalier de SAINT-LAZARE dont les rituels remonteraient à 1649. Il fut le précurseur de l’Ecossisme en France dans la première moitié du 18ème siècle. Il serait aussi à l’origine de la création d’un rite maçonnique chevaleresque vers 1728, qui aurait pris le nom de RITE DE BOUILLON, ce qui nous ramène au symbolisme du Saint-Sépulcre et de Saint-Lazare, ainsi qu’aux bases de la Chevalerie hiérosolomitaine des années 1097 à 1100.
Sur le plan ethnologique et sociologique, les racines des Chevaleries occidentales sont issues de la distribution des castes dans la mouvance indo-européenne aux alentours de 1500 ans avant J.C.
Au 8ème siècle, dans les rites Germains, des traces de rituels faisaient des jeunes mâles de la tribu des « Chevaliers », lorsqu’ils avaient prouvé leurs qualités de cavaliers et de combattants. Au 12ème siècle, plusieurs Ordres s’attribuent le concept de la « Chevalerie » : l’ORDRE SOUVERAIN DE MALTE, l’ORDRE DU SAINT-SEPULCRE ou l’ORDRE DE SAINT-LAZARE. Mais ce sont surtout les Templiers, dont leur filiation serait antérieure à leur création officielle, qui développèrent la Chevalerie religieuse.
La Chevalerie médiévale ne pouvait être que catholique, apostolique et romaine, et réservée qu’à des initiés. Mais d’autres Chevaleries se sont développées, comme celle du ROI ARTHUR au cours du 6ème siècle.
Au moyen âge, SAINT-BERNARD fut le promoteur des Chevaleries médiévales dont les adeptes auraient été surnommés « FILS DE LA VALLEE ». La milice du Temple adopta d’abord la règle de SAINT-AUGUSTIN lors de sa création en 1118. Puis en 1128, lors du Concile de Troyes, SAINT-BERNARD leur donna une règle définitive issue de la règle Cistercienne, et il bâtissait toujours ses monastères dans les vallées, contrairement à la règle de SAINT-BENOIT qui construisait en haut des collines. L’Ordre des moines soldats se développa jusqu’au 16ème siècle avec la mise en place de la Compagnie de Jésus de SAINT-IGNACE DE LOYOLA : « les JESUITES ».
Si les Chevaliers du Christ, appelés aussi Fils de la Vallée, à cause du mélange de la foi en l’idéal monastique et du code de la Chevalerie sur fond de structure féodale, n’avaient qu’un seul but : « que le Saint-Sépulcre soit Chrétien », ils devaient tout abandonner pour l’Ordre. Les bases de la Chevalerie occidentale sont avant tout axées sur la valeur et le dévouement, et un « Chevalier » était sélectionné surtout pour ce qu’il était. Ce concept se retrouve d’ailleurs dans le RITE ECOSSAIS RECTIFIE.
Les qualités de la plus belle Chevalerie sont : le courage et la vaillance, mais aussi la foi profonde, le respect des valeurs ainsi que l’élévation spirituelle nécessaire à la relativisation des choses matérielles, comme le pouvoir, l’argent et les honneurs. L’exemple archétypal étant GODEFROY DE BOUILLON.
Néanmoins, on peut considérer que le RITE ECOSSAIS RECTIFIE est Chrétien, dans le sens le plus large et le plus élevé. Le Rite est Chevaleresque comme dans l’archétype de GODEFROY DE BOUILLON : aptitude à l’engagement, respect de l’Etat, respect de la hiérarchie, etc. Il est aussi Hospitalier, au travers de la notion de bienfaisance, car le Maçon doit s’impliquer, dans la mesure de ses moyens, pour soulager les malheurs des autres. Il est aussi marqué par l’illuminisme du 18ème siècle suivant l’héritage de MARTINEZ DE PASQUALLY. Le RER n’est pas tenu pour une vérité et sa profondeur appelle aussi l’humilité.

CONCLUSION :
L’Ordre du Temple était un Ordre militaire et féodal, il ne fut jamais un Ordre Hospitalier basé sur la bienfaisance et la charité Chrétienne dans son sens large et indéfini. Selon DANIEL LIGOU, auteur du « dictionnaire de la Franc-Maçonnerie », le Templarisme Maçonnique est donc une pure légende, et il convient de la considérer comme telle.
L’Ordre de SAINT-LAZARE fait référence à LAZARE : Seigneur de Béthanie, frère de MARTHE et de MADELEINE, qui employait ses biens à soulager les pauvres. Il exerçait l’hospitalité envers les Chrétiens et il trouva une terre de refuge en Provence, après la mort du Christ , en compagnie de ses deux sœurs et d’autres personnages légendaires. Cet Ordre était donc Hospitalier et la bienfaisance était l’axe fondamental de ses actions dans le monde.
Cet Ordre se rapproche du RER actuel, mais le symbolisme employé aux 3 premiers grades fait aussi référence aux symboles des Compagnons du Devoir ainsi qu’aux Guildes des constructeurs de Cathédrales.
On peut aussi considérer que le Maçons Ecossais devient un Chevalier dans l’Ordre intérieur, après avoir construit son propre Temple de Salomon, symbole de base de bon nombre de mouvements Chrétiens.
A la mort de WILLERMOZ, en 1824, le RER qui était surtout pratiqué au sein du GODF, fut mis en sommeil, mais néanmoins récupéré par le PRIEURE D’HELVETIE en Suisse. Lors de sa réactivation en France, en 1913 par CAMILLE SAVOIRE, EDOUARD DE RIBAUCOURT et BALTARD, le Rite avait reçu une impulsion nettement Templière qu’il n’avait pas auparavant.
Le GRAND PRIEURE INDEPENDANT DES GAULES, fondé en 1935 , fut donc à l’origine de la réinsertion du RER en France. Il s’incorpora ensuite à la GLNF, qui se scinda en deux en 1958, donnant naissance à la GLTS OPERA et à son Prieuré : « LE PRIEURE DE FRANCE ».
Aujourd’hui, le RER est surtout pratiqué au GO, à la GLNF et à la GLTSO, mais il a le choix de ses options, compte tenu des différents Prieurés dont il dépend. La Maçonnerie Ecossaise a donc une spécificité nettement Hospitalière et Chevaleresque, influencée par différents courants liés à son histoire mouvementée, dont à l’origine se trouve l’ORDRE DU TEMPLE et la STRICTE OBSERVANCE TEMPLIERE, sans oublier les symboles des constructeurs de Cathédrales.
Ce passé riche est certainement à la base d’une tradition solide dont le rituel est l’aboutissement sacramentel. Peut-être devrait-il s’ouvrir à la modernité et s’impliquer davantage dans des tâches plus charitables et bienfaisantes. La devise des CBCS n’est-elle pas : « MELIORA PRAESUMO » ?

Publié dans : L'ordre des Templiers | le 10 juillet, 2014 |Pas de Commentaires »

Clément V le pape gascon et les Templiers

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Le 18 mars 1314, le supplice des Templiers, brûlés vifs après sept années d’un procès inique, inscrivait dans les pages les plus noires de l’Histoire les noms du pape Clément V, du roi Philippe IV le Bel et de Guillaume de Nogaret, associés dans le naufrage de l’ordre le plus puissant de la chrétienté.

Bertrand de Got est né vers 1260 à Villandraut (Gascogne) et mort le 20 avril 1314 à Roquemaure (Provence). Il est évêque de Comminges en 1295 et devient archevêque de Bordeaux en 1299. Élu pape à Pérouse le 5 juin 1305 grâce à l’influence du roi de France Philippe IV le Bel, il est intronisé le 14 novembre 1305 sous le nom de Clément V.

En nommant une majorité de cardinaux français, il assure à la France une lignée de papes français. Son propre pontificat est semé d’épisodes difficiles, dus en grande partie aux manœuvres de Philippe le Bel.

Homme intelligent, juriste confirmé, très attaché à sa Gascogne natale, il déploya d’abord des qualités de diplomate, pacifiant les rapports orageux entre les rois de France et d’Angleterre. Lorsqu’il devint pape, il envoya des missionnaires en Orient et en Chine. Après avoir hésité à s’installer à Rome, il fut le premier à préférer Avignon, pour un exil qui devait durer un siècle.

Clément V fut d’abord le pape du procès de l’Ordre du Temple. Philippe le Bel, le 17 novembre, avait fait parvenir à Clément V les aveux de hauts dignitaires templiers. En Guyenne, le pape, malade, malgré ces premiers aveux et la promesse royale de lui remettre tous les coupables, manquait d’enthousiasme.

Cela était insupportable à Guillaume de Nogaret. Le Garde des Sceaux pensa avoir trouvé la parade en faisant prononcer par Pierre Dubois, avocat de Coutances, une violente diatribe en place publique « contre ceux qui refusaient de faire manger le pain du roi » aux chevaliers du Temple.

Son rôle dans l’affaire des Templiers firent de lui l’un des pontifes les plus vilipendés et les plus détestés. Mais méritait-il un tel opprobre ? Après sept cents ans, il est plus que temps de faire la lumière sur la vie de cet homme juste, si malmené par l’Histoire.

L’Auteur : Monique DOLLIN DU FRESNEL

Monique Dollin du Fresnel est conservatrice et directrice des bibliothèques de Sciences-Po Bordeaux. Elle y est aussi chargée d’enseignements, ainsi qu’aux universités Bordeaux III et Bordeaux IV. Elle manifeste depuis longtemps un intérêt pour la vie et l’oeuvre de personnages de sa famille hors du commun  comme Henry Russell et Pierre-Paul Riquet.

Jusqu’en avril 2015 nous sommes en en année clémentine, correspondant à la commémoration de la disparition du Pape Clement V, il a 700 ans (plus d’infos sur : http://www.annee-clementine.com/).

Publié dans : L'ordre des Templiers | le 22 juin, 2014 |Pas de Commentaires »

1314 : DERNIER EPISODE DE LA LUTTE MENEE PAR PHILIPPE LE BEL CONTRE LES TEMPLIERS

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Bibliothèque nationale de France
direction des collections
Mars 2014
département Philosophie, histoire, sciences de l’homme
1314 : DERNIER EPISODE DE LA LUTTE MENEE PAR PHILIPPE LE BEL CONTRE LES TEMPLIERS
Bibliographie sélective
L’ordre du Temple est un ordre religieux et militaire fondé à Jérusalem vers 1118 et organisé par le Concile de Troyes en 1128. Il connaît une grande prospérité aux XIIe et XIIIe siècles, notamment en Terre sainte et devient également un important acteur économique et financier de l’Occident chrétien. Son influence dans l’Orient latin cesse avec la perte de Saint-Jean d’Acre et la chute du royaume latin de Jérusalem en 1291. Le refus du grand maître Jacques de Molay de réformer l’ordre du Temple, indispose à la fois le pape Clément V et le roi de France Philippe le Bel. Ce dernier fait arrêter les Templiers le 13 octobre 1307 et l’ordre est aboli par le pape sur sa demande en 1312. Le grand maître Jacques de Molay et le précepteur de Normandie Geoffroy de Charny, rejetant en bloc toutes les accusations portées contre le Temple, sont condamnés au bûcher le 18 mars 1314. Cette même année voit également la disparition du roi Philippe le Bel, et du pape Clément V.
La bibliographie ci-dessous recense des documents présents en libre accès dans la salle J de la bibliothèque d’étude, des documents numérisés et accessibles sur les postes d’accès aux ressources électroniques des salles de lecture de la BnF et sur la bibliothèque numérique Gallica, pour ceux qui sont libres de droits, ainsi que des articles de périodiques accessibles en ligne.
En présence de Philippe le Bel, Jacques de Molay, grand-maître des Templiers et ses compagnons sont livrés au bücher – Bibliothèque de l’Arsenal – Banque d’images de la BnF
Contexte politique et religieux
Ouvrages généraux
BARTHÉLÉMY, Dominique
Nouvelle histoire de la France médiévale. 3, L’ordre seigneurial : XIe-XIIe siècle. Paris, Ed. du Seuil, 1990. 318 p.. (Points. Histoire, 203)
Salle J – Histoire, archéologie – [944.01 NOUV 3]

BOURIN, Monique
Nouvelle histoire de la France médiévale. 4, Temps d’équilibres, temps de ruptures : XIIIe siècle. Paris, Ed. du Seuil, 1990. 318 p.. (Points. Histoire, 204)
Salle J – Histoire, archéologie – [944.01 NOUV 4]
DEMURGER, Alain
Nouvelle histoire de la France médiévale. 5, Temps de crises, temps d’espoirs : XIVe-XVe siècle. Paris, Ed. du Seuil, 1990. 318 p.. (Points. Histoire, 205)
Salle J – Histoire, archéologie – [944.01 NOUV 5]
BALDWIN, John W.
Philippe Auguste et son gouvernement : les fondations du pouvoir royal en France au Moyen âge. Paris, Fayard, 1991. 717 p.
Salle J – Histoire, archéologie – [944.021 092 PHIL2 p]
BARTHÉLÉMY, Dominique
Nouvelle histoire des Capétiens 987-1214. Paris, Ed. du Seuil, 2012. 372 p. (L’Univers historique)
Salle J – Histoire, archéologie – [944.021 BART n]
BLOCH, Marc
La France sous les derniers capétiens, 1223-1328. 2e ed. Paris, A. Colin, 1964. 129 p. (Cahiers des Annales, 13).
Salle J – Histoire, archéologie – [944.021 BLOC f]
Poste d’accès aux ressources électroniques – [NUMM- 24464]
CASSARD, Jean-Christophe
L’âge d’or capétien : 1180-1328. Paris, Belin, 2011. 776 p. (Histoire de France)
Salle J – Histoire, archéologie – [944 CORN h3]
LANGLOIS, Charles-Victor
Saint Louis, Philippe le Bel : les derniers Capétiens directs : 1226-1328. Paris, J. Taillandier, 1978. 448 p. (Monumenta historiae, 2)
Poste d’accès aux ressources électroniques – [NUMM- 9797]
LE GOFF, Jacques
Saint-Louis. Paris, Gallimard, 1996. 976 p.. (Bibliothèque des histoires)
Salle J – Histoire, archéologie – [944.021 092 LOUI9 s]
Bibliogr. p. 907-922. Index
MENANT, Françoise, dir.
Les Capétiens : histoire et dictionnaire, 987-1328. Paris, R. Laffont 1999. LXXIX-1220 p. (Bouquins)
Salle J – Histoire, archéologie – [944.021 MENA c]
Philippe le Bel et Clément V
CHEVALIER, Ulysse
Passage du pape Clément V à Valence au retour du concile de Vienne. [s.l.], ca. 1898. P.113-129.
Poste d’accès aux ressources électroniques – [NUMM- 91136]
Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k91136b
DIGARD, Georges
Philippe le Bel et le Saint-Siège de 1285 à 1304. Aalen : Scientia, 1972. 2 vol. (XLIII-403, 389 p.)
Salle J – Histoire, archéologie – [944.01/320 DIGA p1] : vol.1
Salle J – Histoire, archéologie – [944.01/320 DIGA p2] : vol.2

DOLLIN DU FRESNEL, Monique
Clément V (1264-1314) : le pape gascon et les Templiers. Bordeaux, Sud-Ouest, 2014.
Salle J – Histoire, archéologie – [En commande]
FAVIER, Jean
Cartulaire et actes d’Enguerran de Marigny. Paris, Bibliothèque nationale, 1965. 315 p. (Collection de documents inédits sur l’histoire de France. Série in-8°, 2).
Poste d’accès aux ressources électroniques – [NUMM- 6251678]
Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6251678d
FAVIER, Jean
Un conseiller de Philippe le Bel : Enguerran de Marigny. Paris, Presses universitaires de France, 1963. (Mémoires et documents de l’Ecole de Chartes)
Salle J – Histoire, archéologie – [944.021 092 MARI c]
FAVIER, Jean
Philippe le Bel. Paris, Fayard, 1988.
Salle J – Histoire, archéologie – [944.021 092 PHIL4 p]
RABANIS, Joseph-François
Itinéraire de Clément V pendant l’année qui précède son avènement au Saint-Siège. Bordeaux, impr. de P. Coudert, 1850. 50 p.
Poste d’accès aux ressources électroniques – [NUMM- 35141]
Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k35141n
Les ordres religieux et militaires au Moyen-Âge
BÉRIOU, Nicole, ed. ; JOSSERAND, Philippe, ed.
Prier et combattre : dictionnaire européen des ordres militaires au Moyen âge. Paris, Fayard, 2009. 1029 p.
Salle J – Histoire, archéologie – [940.1/200 BERI p]
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ORDRE DU TEMPLE. COMMANDERIE (RICHERENCHES, VAUCLUSE). RIPERT-MONCLAR, FRANÇOIS DE, éd.
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Cartulaire de la Commanderie de Richerenches de l’Ordre du Temple (1136-1214). Paris, H. Champion, 1907. CLXIV-307 p. (Mémoires de l’Académie de Vaucluse. Documents inédits pour servir à l’histoire du département de Vaucluse, 1)
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Publié dans : L'ordre des Templiers | le 6 mai, 2014 |Pas de Commentaires »

Dominion de Templiers Le blog de Barbara FRALE. Histoire et Légende

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Vivre à Rome dans la famille de Pierre, jeta les rapports de ses discours qui ne suivent pas un ordre chronologique précis, un peu comme s’ils étaient des incidents isolés de la vie et de la prédication du Nazaréen.
Comme le pêcheur de Galilée était vieux, Mark lui a demandé de retirer ces épisodes dans un ordre écrit, qui serviraient la jeune génération Simon-Pierre était allé; Cependant, Pierre était opposé: la puissance du témoignage vivant n’avait pas son pareil, et aussi un témoin oculaire n’a pas couru le risque de dénaturer enseigner de mauvaises choses.
Certains experts estiment que le Nouveau Testament une première version de l’Evangile de Marc, fait comme une sorte de croquis, a été écrit avant l’année 36-37: c’est parce que le texte contient des dispositions spéciales qui n’ont de sens que si certains caractères sont précis encore en vie, bien connu de tous, et peut causer des problèmes à la communauté des chrétiens.
Dans l’Evangile de Marc, par exemple, il est dit que Jésus a été capturé et remis à Ponce Pilate, sans préciser que Pilate était le gouverneur romain: ce fait devrait être si évident à tout le monde que vous pourriez entendre, sinon ceux qui lisent ne rien comprendre.
Parlant aussi de la capture de Jésus fait sur la trahison, il est dit qu’il a été amené devant le grand prêtre, qui éclos un simulacre de procès, afin de lui trouver une culpabilité pure qui était passible de mort, cependant, n’est jamais le nom, ni Anna, dirigeant d’une aristocratique puissant lobby qu’il tenait dans son poing et le sanhédrin de Jérusalem, déjà grand-prêtre lui-même, ni de son fils de Caïphe, qui était grand prêtre au moment de la mort de Jésus
Les deux leaders de la phrase, en bref, ne sont jamais mentionnés explicitement, comme si l’auteur avait peur de leur vengeance. Lorsque plus tard, les trois autres biographies ont été écrites (Luc et Matthieu 80, John, 90 environ), maintenant tous ceux puissants étaient morts depuis longtemps, et le problème n’a pas plus surgissent.
Le brouillon de l’interprète Jean-Marc a été placé dans un vrai livre que trente ans plus tard, et probablement pour des raisons de force majeure.
Selon l’historien romain Tacite Gaius, le 19 Juillet de l’année 64 ont éclaté dans la ville de Rome un feu terrible: favori de la chaleur torride et le vent, le feu a détruit la majorité du capital.
Immédiatement après la dévastation de l’empereur donna l’ordre de reconstruire son palais le plus magnifique et mégalomane que jamais, les gens ont commencé à répandre des rumeurs pleins de rage, l’accusant d’avoir voulu détruire la moitié de Rome afin de donner de l’espace à ses rêves fous.
Afin de se débarrasser de cette horrible soupçon, Nero a ordonné le blâme sur les chrétiens de Rome au cours de son règne étaient maintenant beaucoup. Il a été développé un grand spectacle de nuit au cirque que Néron avait construit à l » ager Vaticanus , une région du pays qui avait été épargnée par les flammes.
Beaucoup de chrétiens sont morts crucifié, brûlés vifs ou données aux bêtes, d’une manière que même ceux qui sont remplis de compassion, comme Tacite-n’aimaient pas du tout.
Selon la tradition et les sources anciennes, le spectacle est aussi mort dans le pêcheur de Galilée, Simon-Pierre, qui a été condamné à la crucifixion.
Parallèlement dans le contenu mais aussi différents les uns des autres à bien des égards, les quatre biographies de Jésus de quatre célèbres chrétiens de Nazareth.
Deux ont été faites dans le Moyen-Orient par des hommes qui avaient connu et suivi du Nazaréen en personne.
Le plus jeune s’appelait Jean de Zébédée, provenait d’une famille aisée de la région de Galilée et au moment de la crucifixion de Jésus était un garçon d’une quinzaine d’années, avait pu suivre le Nazaréen sous la tutelle de son frère aîné James, qui était également un suiveur.
Le texte de John lui a donné une vision de Jésus riches que d’autres, qui le considéraient comme un véritable image du Père céleste, une sorte de portrait du Dieu vivant visible, mais qui est invisible.
Le sens de la vue est très prononcée dans son écriture: en raison de la nature particulière de Jésus, voir qu’il est un peu comme un coup d’oeil à l’intérieur de la dimension du divin.
L’idée que l’homme a été créé à l’image et à la ressemblance de Dieu dans l’âme est la plus ancienne de la religion juive, et il a été écrit dans le livre de la Genèse; mais ici il y avait plus.
Le nom du deuxième auteur était Matthieu Lévi et était un publicain, qui est l’un des détestaient et souvent des fonctionnaires malhonnêtes assoldava Rome pour collecter les impôts de ses sujets quand il a rencontré le Nazaréen, il avait fermé sa taxe bancaire et avait commencé à le suivre.
Les deux autres biographies portaient la signature de deux hommes qui n’avaient pas connu Jésus personnellement, mais pour des raisons différentes, ils étaient en charge de l’enregistrement de sa vie le plus fidèlement possible.
L’un s’appelait Jean-Marc, et était le fils d’une riche veuve qui vivait à Jérusalem. En approchant de la communauté chrétienne, était entré familiariser avec le vieux pêcheur de Bethsaïde Simon, fils de Jean, l’un des premiers disciples de Jésus avait appelé Pierre.
Peter aimait comme un enfant, et d’avoir à aller à Rome pour aider la communauté chrétienne de la capitale qui était dans la tourmente, a pris avec lui: Mark a agi comme son interprète, car Simon / Pierre, comme la plupart de ceux qui venaient de Moyen-Orient, ne comprenait pas un mot de latin.
Un autre biographe, était un médecin d’Antioche en Syrie et appelé Lucan, même si tout le monde le savait par Luke diminutif. Un homme de culture et une connaissance approfondie, comme d’ailleurs démontré par son utilisation habile de la langue grecque, Luc a travaillé dans le service d’un noble chrétien Théophile nommé qui lui a donné commission chargée de rédiger un compte rendu précis de la vie et les enseignements de Jésus-Christ, par qui tiré son religion.
Après avoir fait des recherches sur diverses sources et interrogé des témoins oculaires, a écrit un ouvrage en deux livres sur la vie de Jésus soit aussi exposé l’histoire des premiers chrétiens après sa mort.
Pour les premiers chrétiens transmis de personne les enseignements et les faits de la vie de Jésus, raccontandoli de la voix de ceux qui avaient tout vu; mais les deux dernières générations, c’est à dire l’espace d’environ 30-40 ans, ces souvenirs et ces événements ont été mis par écrit.
Les quatre plus anciennes biographies de Jésus avaient été composés en grec, parce que c’était la langue internationale de l’Empire romain, qui s’étendait sur la majeure partie du monde alors connu, occupant le bassin de la Méditerranée et de l’Asie Mineure aux frontières de l’Inde .
Ayant à se prononcer sur de nombreux peuples et de cultures différentes, besoin d’un langage mondial commun à tous: depuis la culture grecque s’était fixé pour sa sophistication et sa valeur, Rome absorbé et utilisé le grec pour toutes les communications officielles.
La communauté chrétienne a rapidement élargi le territoire de l’Empire romain et également inclus des personnes différentes: alors les quatre biographies de Jésus ont été écrits en grec, précisément parce qu’il est devenu international.
Ils sont devenus célèbres sous le nom de «évangiles» (du grec euangelion , «bonnes nouvelles») parce qu’il a servi à transmettre les nouvelles que la mort et le péché des hommes venaient d’être vaincus par la crucifixion de Jésus de Nazareth, qui a été remis volontairement à la Décès d’ouvrir les portes de la vie éternelle à tous les autres.
Les quatre évangiles a donné le portrait de Jésus-Christ, du point de vue de la propriété intellectuelle et spirituelle, mais ils étaient très laconique sur son apparence physique.
Le Nazaréen était censé être un homme normal à la vue: la présence de grandiose, et avait une apparence harmonieuse, pas fragile, et agréable.
Lc 2, 40, 52 . L’Évangile de Luc nous dit que le garçon «grandissait et se fortifiait» ( eùxanen Kai ekrataiùto ), et qu’il avait « la faveur de Dieu et des hommes » ( parachutistes Charité Theo Kai anthròpois ). Le mot  kratos  indique la robustesse physique et le mot  charis  dénote la beauté extérieure, ainsi que l’intérieur.
En bref, l’ensemble semble être un bel homme.
Le Saint Suaire et les Evangiles

Quatre écrit pour dépeindre la Parole

L’histoire de l’enveloppe commence dans les Evangiles: ce sont eux qui nous informe de l’existence de cet objet. Pour mettre le monde et l’époque que nous allons discuter, il sera utile de faire un bref aperçu de ces textes, vu à travers l’œil de l’historien et sans aucune prétention de se plonger dans les problèmes complexes de l’exégèse et de la théologie.
Entre les années 60 et 90 de notre ère, sous le règne de la Rome impériale, ils ont été écrits quatre biographies qui parlaient d’un homme connu sous le nom de Jésus de Nazareth.
Crucifié à Jérusalem par le gouverneur romain Ponce Pilate près de la fête juive de Pâques, un jour que nous appellerions aujourd’hui 7th Avril années 30, a été condamné à mort après un procès-éclair très controversé, au cours de laquelle il avait risqué une émeute du peuple.
A la base de quatre rapports était une expérience concrète, disons sensorielle y avait des gens qui avaient tout vu.
Contre toute attente, le personnage n’a pas pu éliminer ce mal à l’aise jetés dans la mêlée, la communauté des personnes qui l’avaient suivi depuis environ trois ans d’écoute de ses enseignements spirituels, qui l’invite à une conversion radicale du mode de vie et prédit la venue du Royaume du ciel.
Les disciples, au contraire, avaient formé une grande espèce de confraternta religieux dans lequel les riches qui mettaient leurs biens à la disposition des pauvres, et ils aidé un avec l’autre dans les différentes nécessités de la vie.
La pierre angulaire de la communauté, qu’ils ont appelé «l’église» (du grec Ecclesia , à savoir la réunion), une réunion a été fixée le septième jour de la semaine juive (maintenant appelé dimanche de la latine meurt dominique , « Jour du Seigneur »). Nous avons dîné ensemble, qui accompagne le repas avec des bénédictions pour les participants possédaient une valeur fondamentale; rappeler quelques-uns des enseignements du Maître aussi considérées comme vitales pour gagner la vie éternelle, le salut de l’âme et la résurrection du corps lorsque le dernier jour viendrait.
Les membres de ce groupe étaient connus comme «chrétiens», car ils ont identifié leur fondateur, Nazareth, le Christ annoncé par les prophètes qui avaient parlé au peuple d’Israël pendant des siècles.
Le nom Christ était la traduction grecque du mot hébreu masiach qui signifie «oint avec l’huile sainte, » et dans la culture juive du premier siècle montrait un homme avec un M majuscule, physionomie très particulière, né d’une femme, cependant, étroitement liée à la sphère divine. En termes simples, un personnage qui avait un pied sur la terre et au Ciel.
Convaincus qu’ils avaient rempli les anciennes prophéties dans la personne des disciples de cet homme avait ajouté à son nom de naissance, Jésus, Yeshua en hébreu, également le titre de Christ, après seulement dix ans a été maintenant communément appelé Jésus-Christ, oubliant presque le nom de Jésus de Nazareth qui a été enregistré à Jérusalem par les autorités romaines qui a sanctionné la mort.
Procès contre les Templiers – Vatican 2007 (1)

Ce qui suit est le discours lu par moi avant que le Secrétaire d’Etat du Vatican en Octobre 2007, quand Elder a eu lieu à la Salle du Synode de la présentation officielle des documents du procès des Templiers.

***

Le 18 Mars 1314 le dernier Grand Maître de l’Ordre du Temple, Jacques de Molay est mort sur le bûcher à Paris, une petite île de la Seine. Il est mort après avoir été séduit par une ordonnance du roi de France Philippe IV le Bel: en fait, avait été volé aux mains du clergé qui l’attendaient à la suite de la soumettre à un nouvel interrogatoire.
Malgré avoir été acquitté par l’autorité du pape et recevoir les sacrements régulièrement, mourir à une condamnation pour hérésie. De cette façon, le roi a rejeté la petite une affaire longue, impliqués et complexe qui avait choqué l’ensemble de la société chrétienne.
Le 18 Mars 1314 le dernier Grand Maître de l’Ordre du Temple, Jacques de Molay est mort sur le bûcher à Paris, une petite île de la Seine. Il est mort après avoir été séduit par une ordonnance du roi de France Philippe IV le Bel: en fait, avait été volé aux mains du clergé qui l’attendaient à la suite de la soumettre à un nouvel interrogatoire.
Malgré avoir été acquitté par l’autorité du pape et recevoir les sacrements régulièrement, mourir à une condamnation pour hérésie. De cette façon, le roi a rejeté la petite une affaire longue, impliqués et complexe qui avait choqué l’ensemble de la société chrétienne.
Il fut le dernier acte d’un processus qui a duré sept ans, qui a fermé tout comme il a commencé: c’est sous le signe de la violence et de l’anarchie.
Le 13 Octobre 1307, le pape Clément V est situé dans la campagne près de Poitiers, où la Curie romaine résidait à l’époque. A terminé un traitement de purification des laxatifs à base et les eaux thermiques selon ses médecins lui avaient prescrit.
Le pape, qui était près de quatre-vingts ans, souffrait d’une maladie très grave de temps qui est difficile à trouver aujourd’hui, nous le savons, toutefois, que lui a causé des épisodes violents de fièvre et même des saignements.
Le remède serait terminée à la fin d’Octobre; alors le pape aurait commencé un temps de travail prévu, ou d’une enquête papale sur l’état de l’Ordre des Templiers. Il ne pourrait jamais le réaliser: les Templiers brusques et injustifiés par le roi de France avaient volé aucun contrôle sur la question.
Mais revenons en arrière pour voir qui ils étaient, les Templiers.

Documents du Vatican du processus – 2

Le Clément V et technique

En plus de la célèbre parchemin de Chinon, il ya un autre document qui est crucial dans le processus des Templiers.
Le fichier fusionné dans le registre Avignonnais 48, contenant des documents de Benoît XII (1334-1342) provient en fait d’un autre registre le plus ancien datant du pontificat de Clément V, le pape qui a dû faire face le procès des Templiers.
Le code original a été démembré, et juste avant la papauté est retourné en Italie après la captivité d’Avignon (1309-1377), les différents éléments sont liés à d’autres matières étrangères.
Ces feuilles forment un brouillon ou un ordinateur portable de travail.
Ils ont été écrits à l’automne de 1311, quand le Pape Clément V se retira avec quelques collaborateurs de confiance dans l’abbaye de Maucène à discuter de la question épineuse et complexe du procès des Templiers.
Il incombe, en effet, l’ouverture du Conseil de Vienne, au cours de laquelle ils devaient rendre un verdict en faveur ou contre l’ordre.
Après quatre ans de procès, il était clair que l’ensemble de manœuvre transcendé les défauts réels des Templiers, et que la couronne française avait monté un complot contre l’ordre est besoin urgent d’argent, et parce que le Grand Maître Jacques de Molay entravée certains projets de Philippe le Bel à la politique de la Méditerranée.
Clément V avait son Chancellerie emballer une transcription synthétique ( de rubrice ) dérivée de la formulation des différentes enquêtes, formant ainsi un dossier plus court et plus facile à voir, cependant, qui contiendrait le jus complète des aveux faits par l’accusé; la rubrice ont été accompagnés par une sorte de classement final ( concordancie ) qui a été utilisé pour recueillir les réclamations en les ordonnant selon le contenu, le type et la sévérité de la réponse aux questions posées.
Ce permis vous avez quelque chose de rapide et immédiate les Templiers avaient admis accusation pour accusation.
La partie la plus intéressante de l’ébauche sont des notes marginales que le pape et les enquêteurs ont écrit au cours de l’examen, de commenter ce que les Templiers avaient dit. A propos des actions étranges qui leur sont imposées lors de la cérémonie d’entrée, que les mots de nier le Christ et cracher vers la croix, ont donné des réponses comme celle-ci: notre modus est Ordinis , ou « est une utilisation de notre ordre. » C’était un test, un rituel militaire et en même temps créer un goliardic personnalisé pour humilier les nouvelles recrues devant les anciens, quand vous avez eu une obéissance absolue.
Sur la base de ces discussions menées à huis clos, Clément V au prochain Conseil de Vienne a décidé de suspendre le Temple, mais ne l’a pas condamné, et expressément indiquant que le processus n’avait pas révélé des preuves de l’hérésie à la charge des frères.
Un des plus grands, des processus complexes et chronophages du Moyen Age, il a donc été conclu sans verdict.

Documents du Vatican du processus – 1

L’enquête pontificale de Poitiers
(Juin 28-Juillet 2, 1308)

La pièce marquée Archivum Arcis, Armarium D 208 , avec deux autres similaires (209 et 210) est un parchemin qui contient la transcription de l’enquête menée par le pape Clément V et une commission de cardinaux de la ville de Poitiers, du 28 Juin au 2 Juillet 1308.
L’ordre du Temple était soumis uniquement à la suprême Pontife romain, la seule autorité en mesure de mettre à l’étude; Cependant, après l’arrestation Prise le 13 Octobre, 1307 sur l’initiative du roi français Philippe IV le Bel, a déclaré avec le soutien de l’inquisiteur de son règne, tous les interrogatoires ont été menées illégalement par de vrais soldats, et l’Eglise avaient été le tous éliminés.
A Poitiers, bien huit mois après des mois de violence, les Templiers ont pu enfin rencontrer le Pape. L’enquête est le résultat d’une longue guerre diplomatique: Clément V, Philippe le Bel avait menacé d’excommunication s’il ne permet pas la tenue d’une enquête régulière sur les Templiers du pape. Il avait également suspendu les pouvoirs de l’inquisiteur de France, exploités par le souverain, censurandolo explicitement pour abus de pouvoir.
Soixante-dix Templiers étaient ainsi en mesure d’atteindre Poitiers; Pape voyait avec indignation qui a manqué son Grand Maître et les membres de l’état-major général, que les personnes les plus importantes: ils avaient été détenus dans le château royal de Chinon sur la Loire, sous prétexte qu’ils étaient dans un tel mauvais état de santé de ne pas à monter.
C’était un mouvement conçu par Guillaume de Nogaret, Garde des Sceaux de la France et stratège de l’attaque du Temple, de boycotter la validité du pape d’enquête: Clément V avait pas demandé si le Grand Maître et ses plus proches collaborateurs, son enquête serait trouvé mutilé et incomplet, contrairement à celle de Paris avait déjà conduit le chercheur, le dominicain Guillaume Imbert.
Le pape lui-même constaté que les frères, bien que soumis à la torture ou la pression d’aucune sorte, cependant, admis certaines allégations, comme le fait qu’ils nient le Christ en paroles et cracher sur la croix lors de la cérémonie d’entrée: ils ont dit, mais des gestes simples extérieur une sorte de «coutume» en vigueur dans l’ordre, observe sans réelle conviction intérieure.
À l’issue de l’enquête 2 Juillet 1308 Clément V avait conférer l’absolution sacramentelle des Templiers qui avaient demandé le pardon de l’Eglise. Il restait toutefois exclus de cette absolution de leur Grand Maître Jacques de Molay et d’autres dirigeants du Temple, toujours détenu par la force dans les cachots du château de Chinon.
Le « Templiers de problème »

Le 29 Janvier 1129, dans la ville de Troyes, un groupe de puissants seigneurs religieux et laïques dirigé par Saint Bernard de Clairvaux a élaboré un document écrit qu’il avait, dans la société de l’époque, un caractère révolutionnaire correctement: c’est une règle monastique destinée à l’occasion de la vie, les coutumes et les droits de certaines pratiques des hommes, alors liés par des vœux religieux perpétuel, à qui est confiée la tâche de répandre le sang, mais humain, qui est armé pour lutter contre les ennemis de la foi chrétienne.
Le cinquième commandement dit: Tu ne tueras point . Les pères du concile réunis ce jour à Troyes déterminé que le précepte divin pourrait être levée dans le cas de l’assassiner frappé les Sarrasins, les adeptes de la religion islamique; et l’exception semblait d’autant plus frappant que les bénéficiaires de ce «privilège», si j’ose dire, à toutes fins utiles, étaient membres de l’Église.
Ainsi est né officiellement l’ordre des Templiers, qu’il transformait dans la confrérie de l’institution laïcs militaire fondée sur une décennie avant les chevalier Hugues de Payns avec quelques compagnons, désireux pour expier leurs péchés en offrant leur propre armée pour la défense du Saint-Sépulcre et le Terre Sainte. Né à la seule initiative privée, dictée par la foi personnelle, le groupe de soldats appelé les compatriotes pauvres soldats du Christ avait bientôt obtenu la protection de Baudouin II, souverain de la ville sainte.
Pour comprendre la « Templiers problème», de comprendre pourquoi le projet d’une milice religieuse a été soutenue par le patriarche de Jérusalem et les pontifes, vous devez s’immerger dans la société de l’époque, qui a été marquée par la violence généralisée: à la fin du XIe siècle, le pape Gregory a dénoncé les cas fréquents de nobles qui éclataient dans l’église armé, a attaqué le prêtre sur l’autel même de venir à mutiler. En Terre Sainte, le royaume chrétien fondé gisait encore sous la menace d’attentats islamistes. En 1119, un convoi de pèlerins a été attaqué et tué par des Sarrasins en quittant Jérusalem; peu de temps après que les dirigeants chrétiens réunis à Naplouse pour enrayer la grave situation d’urgence. Le canon 20 de la conférence qui s’est tenue à Naplouse a déclaré ceci: Si un clerc prend les armes pour se défendre, n’est pas considéré comme coupable .
C’était la première étape de ce processus historique qui rendrait les pauvres camarades du Christ, un ordre religieux de l’Église latine.
Moines dans les bras

 » Le soldat qui joue dans le même temps son âme de la cuirasse de la foi et son corps d’un bouclier de fer, qui ne peut pas être sans peur, dans sa sécurité absolue: double protégés par une armure, il ne craint ni homme ni diable  »

Avec ces mots, le grand mystique Bernard de Clairvaux, patron spirituel des Templiers, a attiré double profil de l’ordre qu’ils étaient des hommes armés contre le mal, à la fois vers l’extérieur et vers l’intérieur, c’est l’âme. Dans un autre passage de son traité à la louange de la nouvelle milice , ils disent avoir à appeler indécis si des moines ou des guerriers; à son avis, sont à la fois. Probablement une double mission incarnée par le sceau énigmatique du Temple, qui montre deux guerriers à cheval le même cheval.
Le concept de moines armés était révolutionnaire: une longue tradition en fait vu l’utilisation d’armes comme un péché impardonnable, même quand ils ont été mis au défi de devoir, qui est de servir dans l’armée.
Qui ferise épée, mourra par l’épée, Jésus dit à Pierre, le gronder parce qu’il s’en est pris contrio les soldats sont venus arrêter le Maître.
Les communautés monastiques, en particulier, ont vu la sainteté comme une évasion du monde, renonce à la corruption et à la violence; qui n’a pas laissé d’armes, il ne serait pas sauvé: Isaac de l’Etoile, face à Saint-Bernard, a exprimé ses états d’âme sur le modèle des Templiers en l’appelant « un ordre de la Cinquième Evangile. »
Le succès de cette étrange institution, un corps de moines pour le combattre, était due au caractère pénitentiel que le fondateur Hugues de Payns voulait imposer l’: contrairement aux seigneurs restés dans le siècle, brandissant des épées à gagner pour la fierté et la puissance, Templiers se sont battus pour défendre les chrétiens sans défense et pour expier leurs péchés.
Donc, Hugues de Payns a écrit dans une lettre à ses frères, à apaiser les scrupules de leur fortune après certaines critiques:

«Juda est tombé du sommet de l’Etat et l’apostolique publier, s’accusant, était justifiée. Si la position permettrait de sauver le diable n’aurait pas tombé du ciel. D’autre part, si vous décidez de la position de la damnation, l’emploi dans son fumier ne gagnerait pas le diable Considérez:. avec Dieu n’ont aucune valeur ni l’emplacement, ni la robe « .

Mots admirables, qui sera toutefois pas empêcher les Templiers, au fil du temps, pour atteindre une position de leader dans la société beaucoup envié et Christian.
Les Hospitaliers

Autour de l’année 1050 certains commerçants du sud de l’Italie, dirigée par un homme du nom de Gérard, fondé un hospice à Jérusalem pour guérir les fidèles sont tombés malades pendant le pèlerinage aux Lieux Saints. Aggregate monastère bénédictin de Santa Maria Latina, le centre était dirigé par des laïcs qui avaient pris un engagement religieux, et que, selon la Chronique d’Amalfi, vécu comme une pratique de moines. En vertu de la mission noble et généreux accompli, ils ont été appelés Fratres sacré Hospitalis Ierosolimitani . Après la conquête des Croisés de Jérusalem (1099), le centre a grandi très noble de recevoir des dons de la Terre Sainte et aussi de l’Occident; Pape Pascal II en a fait une institution de bienfaisance indépendant avec le privilège postulatio Voluntatis Pie (1113), et ses membres ont commencé à vivre selon la règle de saint Augustin.
A l’origine, les Hospitaliers possédaient une chapelle pour le culte dédié à Saint Jean l’Aumônier, une figure exemplaire de noble vécu entre VIe et VIIe siècles, qui avait consacré sa vie et tous ses actifs pour aider les pauvres.
Bien-aimés dans l’Est, Saint-Jean est apparu mais peu connue en Europe; alors l’ordre associé à ce saint patron, dont le culte n’a jamais été abolie, la figure d’un autre John, plus familier pour les chrétiens occidentaux: Jean-Baptiste, aussi appelé le «précurseur» du Christ, que Jésus avait dite, est le Le plus grand parmi ceux qui sont nés de femmes .
Image parfaite du Messie, ascétique, se consacre à sauver la prochaine repentir de prédication et le baptême comme le signe extérieur d’un changement irréversible de la vie, Baptiste incarne pleinement la volonté des Hospitalières de l’amélioration de la société en paix avec leur mission d’assistance inconditionnelle à ceux qui souffrir de corps et d’âme.
Sous sa protection, l’Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem deviendrait un organe supranational propager dans tout le bassin méditerranéen, et sur l’année 1136 ou si, certains des frères serait prendre les armes formant ensemble les Templiers ont choisi un corps militaire armée chrétienne de la Terre Sainte. Le soin des pauvres malades, cependant, est resté sa mission de base; selon les sources, l’hôpital de Jérusalem est venue à détenir 200 patients, traités avec des thérapies de pointe pour l’époque, grâce à la médecine arabe le plus avancé.
Lion

Alors, le piège de l’ennemi. C’est la ruse du diable, qui veut vous faire tomber. Alors résister à votre adversaire, qui ressemble à un lion et un serpent. Comme le lion, et déchirer vous voulez; comme le serpent, c’est tendre la tromperie.

Ces mises en garde prudentes contenues dans la Lettre au premier Maître des Templiers Hugues de Payns écrit aux frères, s’est inspiré d’une longue tradition: Le Lion, dévoreuse d’hommes, c’était une utilisation très efficace du diable.
La tradition qui en a fait un symbole du mal est venu de l’Écriture Sainte dans Psaumes utilise la bête que le mal qui déchire la chair, pour indiquer les ennemis prêts à attaquer avec la haine et la malveillance, en utilisant la calomnie, comme une bête sauvage qui se jette sur sa proie; Le prophète Daniel a été jeté dans une fosse aux lions, l’image du danger auquel on ne peut échapper, mais sort indemne d’un miracle dû à l’intervention divine.
Également de la Bible, cependant, était une tradition parallèle, qui a attribué au lion de la signification positive de la royauté: le trône de Salomon donna deux lions sculptés sur les côtés, un symbole qui sera adopté par les empereurs byzantins.
Une légende d’origine ancienne voulait que la ville de Rome a été fondée sur un périmètre qui avait la forme d’un corps de lion, indiquant son destin en tant que souverain sur les autres nations; quand, au XIIe siècle, la papauté va commencer à prendre des symboles traditionnellement associés à la puissance impériale, même l’enseignement du pape sera orné d’images de lions rugissants.
Dans le Moyen-Orient du XIIe siècle, la présence des lions a été un réel danger, et les Templiers ont été autorisés à aller à la chasse pour accompagner les seigneurs laïques à des fins défensives. La chasse était strictement interdit aux moines du temple, comme l’activité typique de la noblesse qui le considéraient comme une occasion de pompe, un moment important de l’affirmation dans laquelle sociale arborait les meutes de chiens, des chevaux de race, de beaux oiseaux, de proie experte par des maîtres fauconniers à leur service; Pourtant, dans le cas de la règle de lion accordé une exemption spéciale pour les Templiers:

Certes, la tâche et le devoir spécifique est de mettre vos vies au service des frères, et supprimer les infidèles de la terre, qui toujours se tenir contre les ennemis du Fils de la Vierge Marie; par conséquent, la première cette interdiction ne s’applique pas au lion, car il erre toujours, cherchant qui il dévorera, sa main contre tous, et la main de tous sera contre lui.
Dragon

Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre avec lui et ses anges furent précipités.
(Apocalypse 12: 9)

Le message du Nouveau Testament du Dragon a une absolument sombre, l’identifiant avec le diable. Dépeint comme un serpent, a attiré le serpent de la Genèse, qui a trompé Eve en condamnant la race humaine à l’exil de l’Eden.
Avec le lion, représentant la double nature du mal: le premier incarne la force brute irrationnel et se sont rués sur la victime, le serpent à la place, rampant invisible, représente la puissance destructrice de la tromperie que des poisons.
Christianisme dans l’ancien personnage maléfique du dragon-serpent était clair: Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur ​​toute la puissance de l’ennemi , Jésus dit à ses disciples dans l’évangile de Luc (10, 19).
Pendant le Moyen Age cette bête surnaturelle apparaît dans de nombreuses légendes de saints, le visage et sa défaite à la force de leur foi; est généralement admis que incarnait les forces hostiles de la nature, ou le paganisme vaincu par la nouvelle foi. Elle était une créature liée aux quatre éléments: la terre, parce qu’il a vécu dans les grottes profondes; le feu, qui dans de nombreuses légendes sortit de sa bouche; air, ailée et capable de voler; l’eau, parce que dans certains cas (comme celui de Poitiers, où il a été nommé Grand-Goule , « grande gueule ») a été pensé pour hanter les eaux de la rivière.
Tout comme il est arrivé à la symbolique du lion, au fil du temps l’importance du dragon en partie changé.
Vers la fin du Moyen Age, l’image du monstre est apparu sur les sceaux de différents ordres de chevalerie, tels que les Chevaliers de Saint-Michel fondé par le roi de France Louis XI en 1460. Il était encore dragons vaincus et blessés par un saint, mais le caractère démoniaque a été assouplissement. Au XVIe siècle, l’animal mythique apparaît comme un emblème héraldique de certains papes, comme Grégoire XIII (Ugo Boncompagni, 1572-1585) et Paul V (Camille Borghèse, 1605-1621); partie du blason de la famille, était un symbole de force et de supériorité, icône plus exécrable de mal.

La Sainte Face

Quel est celui qui avanture de la Croatie
Vient à contempler notre Veronica,
que son ancienne gloire n’est jamais rassasié,
Mais dit dans la pensée, alors qu’elle est affichée:
« Mon Seigneur Jésus-Christ, vrai Dieu,
ou s’est-il fait sur votre apparence?  »

(Dante, Paradiso , XXXI, 103-108)

Au cours de l’ascension du Golgotha ​​une femme miséricordieux, avoir pitié pour le condamné qui a traîné la croix, Jésus est venu et essuya la sueur de son front; puis l’image de la face serait transférée sur le tissu. Ainsi, une tradition très ancienne, a fusionné avec le rite chrétien de la Via Crucis , a expliqué la formation mystérieuse du visage du Christ sur ​​une serviette, un portrait Acheropita (en grec, « pas fait de main d’homme »).
Les Évangiles ne pas raconté ce détail, qui a été à la place inclus dans des écrits apocryphes de la deuxième à la quatrième siècles connu sous le nom du cycle de Pilate ; la femme avait le nom grec de Bérénice, et a été identifié avec la femme de l’hémorragie qui a été guérie en touchant le manteau de Jésus dont parle l’Evangile de Luc. Dans l’Est de l’Antiquité tardive, il y avait plusieurs variantes de cette tradition, décrivant en fait une empreinte du visage ( ekmaghèion ), pas une peinture; beaucoup plus tard, au XIIe siècle, ont été recueillis sous le nom de mandylion (en grec, «mouchoir»). Tous ont fait référence à l’ancienne légende du roi Abgar, roi d’Edesse, qui a écrit une lettre à Jésus mentionné par l’historien Eusèbe dans son Histoire ecclésiastique ; Écrivains occidentaux ont pris l’histoire en changeant ou en ajoutant de nouveaux détails, et si elle trouve un écho même dans la célèbre Légende dorée par Jacques de Voragine.
En ce qui concerne l’Europe, la mémoire sacrée est entré dans le culte populaire qui a dénaturé le nom de Bérénice et attribué directement au portrait miraculeux, à partir de là appelé « Veronica ».
Beaucoup d’images de la Sainte Face attiré la dévotion des pèlerins médiévaux, différents les uns des autres, mais tous issus d’un seul archétype, qui avait les traits d’un jeune homme aux cheveux longs et la barbe divisée en deux pics selon l’ancienne coutume juive. Ce qui a gardé dans le sanctuaire de Manoppello, selon l’historien d’art Heinrich Pfeiffer pourrait identifier avec le célèbre Veronica que les papes gardés dans la basilique Saint-Pierre de Rome, volés dans sa chapelle en l’an 1608. Il était le plus célèbre et aimé du Christ relique de l’Occident médiéval, en mesure de fournir à ceux qui se rendraient dans la prière indulgence extraordinaire de tous les péchés, même étendus à dix mille jours.

le Temple de Jérusalem

Une chose que je demande à l’Éternel,
une chose que je cherche:
habiter dans la maison de Dieu
tous les jours de ma vie.
(Psaume 26)

Le Temple que Jésus avait connu à l’époque de la édomite roi Hérode le Grand (73 BC-4 BC); était le troisième sanctuaire, dans la longue histoire de Jérusalem, après le plus ancien construit par David et Salomon environ mille ans avant au même endroit, la grande esplanade de la Moria. Composé de cours et de terrasses superposées concentriques, le Temple d’Hérode a été affectée à la fois par l’art de l’époque hellénistique babylonien, orné d’une profusion de colonnes à chapiteaux corinthiens, un pignon de fronton et un second modèle grec.
Sources soulignent la grandeur et le faste. Franchir le seuil, nous sommes entrés dans une grande enceinte rectangulaire (plus de 200 mètres de chaque côté), délimitée par de magnifiques arcades: le Royal Portico (sud) avait trois nefs dans le centre atteint 28 mètres de hauteur, et les colonnes de la tige si grand qui-selon l’historien Josèphe-trois hommes ne pouvaient pas embrasser. Ce fut l’espace public ouvert aux femmes, aux Gentils, les gens de impur; ici sont les vendeurs d’animaux pour les sacrifices, et les changeurs d’argent qui ont provoqué l’indignation de Jésus
A l’intérieur, beaucoup plus petite, une seconde cour a conduit dans la zone sacrée réservée aux Juifs; et puis au-delà, à travers des zones de plus en plus haut, vous êtes venus au sanctuaire réelle réservée à la caste sacerdotale, un bijou de matériaux précieux: une balustrade de marbre blanc a couru autour du toit, qui était couvert de feuilles de métal doré et parsemé de flèches et clochetons, car il est posassero oiseaux. Il dit toujours Josèphe: Quand il frappe le soleil levant, vous penseriez que de voir l’éclat de la neige .
Dans la partie la plus haute, inaccessible à l’intérieur des chambres, se tenait la galerie ornée d’un beau voile brodé: ce qui a été déchiré à la mort de Jésus, selon l’Evangile de Matthieu. Il y avait là le Debir , ou Saint des Saints: une pièce complètement vide où le grand prêtre, le jour de l’expiation, l’offre est venu de laisser la présence de la présence invisible.
Le Temple a été détruit par Titus en 70 après JC lors de la Guerre des Juifs; plus tard l’empereur Hadrien détruisit Jérusalem, et de la 135 construit à sa place une ville hellénistique appelé Aelia Capitolina.
Chrétiens sont venus à Jérusalem à la première croisade trouvé dans le domaine de la Moria quelques ruines majestueuses; les croyant être les vestiges du Temple du Seigneur, appelés les membres de la confrérie militaire religieux installés dans un bâtiment voisin comme Milites temples , puis, plus communément, Templarii.

Traverser

Pendant le Concile de Nicée (325), l’empereur Constantin a réuni les prières de Macaire, évêque de Jérusalem, la ville sainte était enterré sous la chaussée d’une métropole païens, plein de temples dédiés aux idoles. Les chrétiens de l’endroit, cependant, connaissait les endroits exacts où ils avaient effectué les événements de la Passion; vouloir, Calvaire ainsi que le jardin de Joseph où Jésus avait été déposé pourraient revenir à la lumière.
Constantine a envoyé sa mère Hélène de faire des recherches. En suivant les instructions des chrétiens de Jérusalem, les fouilles sous le temple d’Aphrodite rinvennero la tombe de rocher où il a été mis le corps de Jésus rasé le sanctuaire païen a été construit un magnifique basilique appelée Anastasis (en grec, «résurrection» ): Une rotonde monumentale entourant le lieu où Jésus fut ressuscité des morts. Couvert par voûte souterraine, à l’intérieur d’une ancienne citerne, ont été trouvés les restes de trois croix avec quatre longs ongles dans son temps utilisés pour exécuter; que le Christ était reconnaissable parce qu’elle portait encore coincé un morceau de bois, le titulus mentionné dans l’Evangile de Jean, écrit en trois langues (grec, latin, hébreu).
Selon l’historien Sozomen Gaza (400-450 environ), même les ennemis les plus acharnés du christianisme pourraient réfuter cette conclusion. Elena ne se divisent en trois parties le bois sacré: un est resté à Jérusalem, les deux autres ont atteint Constantinople et Rome. Depuis lors, il ya eu une prolifération de ces fragments évêques et les nobles saints ont été transmises en multipliant les chrétiens souvent éclats minces, cependant, venant de vraie croix du Rédempteur, ont été cloué dans les gros morceaux de bois pour reconstruire la matérialité de l’objet vénéré. Lady Egeria, un pèlerin en Terre Sainte entre 381 et 384, raconte un fidèle malhonnête, feignant d’embrasser la Vraie Croix à Jérusalem, et emporté un morceau avec une morsure.
Constantin avait également créé une révolution culturelle: une statue à Paris (Bibliothèque Nationale, Cabinet des Médailles) le montre avec l’armure marquée d’une croix visible sur sa poitrine, un symbole de la puissance et de l’élection. Jusqu’à son temps, même les chrétiens avaient rejeté ce symbole, associé à la mort ignominieuse des esclaves et des criminels. L’histoire de l’Occident médiéval sera réalisé entièrement sous le signe de la croix, pas la potence plus infâmes, mais en bois de la vie , comme il l’écrit saint Bonaventure (1220-1274).

Reliques

Reliques

Derrière le second voile était le tabernacle appelée le saint des saints, contenant un encensoir d’or, et l’arche de l’alliance, entièrement recouverte d’or, dans laquelle étaient une urne d’or contenant la manne, la verge d’Aaron qui bourgeonné, et les tables de l’alliance.
Juifs, 9, 4.

L’antiquité juive avait conservé certains éléments exceptionnels, capables de sentir le contact physique avec Dieu; choses tangibles, même si la manipulation et le transport de l’arche qui les contenait ont été réservés seulement pour les prêtres consacrés. La sensibilité chrétienne a hérité de cette du patrimoine religieux et culturel, et a souligné à la lumière d’un fait: le cœur de la nouvelle foi était la venue du Messie, qui avait pris une chair parfaitement humaine; passé à travers une histoire de naissance, la mort et la résurrection, donc, avait laissé derrière lui un certain nombre d’objets ayant appartenu. Reliquiae , en latin, ou «ce qui reste»; le monde médiéval les appellera également exclut sainte (engagements sacrés).
La première relique de Jésus mentionné dans les évangiles sont ces linceul resté que Pierre et Jean peuvent voir le tombeau vide; selon un texte apocryphe du IVe siècle (la Vie de saint Nino ) de l’épouse de Ponce Pilate aurait recueilli et stocké.
Dans les Actes des Apôtres (19, 12) se lit comme suit: Dieu quant à lui a fait des miracles par les mains de Paul, afin qu’ils mettent sur ​​les mouchoirs malades ou tabliers ont été loin de son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits mauvaise fui .
A Rome, déjà à l’époque des premiers chrétiens, les fidèles faisaient des pèlerinages à la tombe de Pierre enterré dans une humble tombe de terrain à côté de la place du martyre sur la colline du Vatican; plus tard, quand le tombeau a été enfermé dans les plus beaux monuments progressivement, cependant, laisser une communication de poste de pilotage à long dans lequel les clercs descendaient la brandea (mouchoirs) à consacrer par le contact avec le corps adoré. Pendant les persécutions du goût romain pour les spectacles violents offerts scènes horribles quand il a été décapité évêque saint Cyprien (Septembre 14, 258), les chrétiens mettent des morceaux de tissu sous la potence parce s’impregnassero de son sang.
Comme l’impur pour les Juifs a pu contaminer des choses ou des personnes que vous entrez en contact, dans la pensée chrétienne les écarts sacrés par une sorte de divine « contagion », multipliant les chances de guérir de dommages physiques ou spirituels. La relique, l’inventaire et la maison à une vérité supérieure, il a été le véhicule.

Templiers et pèlerins sur l’affichage à Gênes

La Commanderie des Templiers à la légende de l’armée de Dieu
Un chemin au Moyen âgés de sept cents ans après la mort du dernier Grand Maître, dans l’ancienne destination accueillante pour les pèlerins et les croisés
Bettina de BUSH

Personnages charismatiques, entourés par une forte aura de charme, comme le légendaire et dernier Grand Maître Jacques de Molay, qui est mort sur le bûcher le 18 Mars 1314, essentiellement des moines et guerriers antiascetici anti-héroïque, comme Simonetta Cerrini les décrit dans son livre La révolution des Templiers (Knopf) vient de sortir: unis dans la défense des faibles, sans suivre affiliations géographiques définies, constamment à la recherche de valeurs universelles qui ont été en mesure de réévaluer l’importance du travail, et le rôle des femmes, le développement d’une économie efficace lié sur le territoire, et d’organiser une défense militaire globale à la base du développement de nouvelles identités nationales. Mention élogieuse à chaque visiteur peut dessiner un chemin d’accès personnalisé dans les 8 sections thématiques (chacun étant identifié par un symbole, l’histoire et les personnages, lectures): le joint, la règle, Saint-Bernard, Innocent II et Anaclet II, Jérusalem, les relations entre l’Europe et les croisades, entre l’Italie et les Templiers, le Graal, leur iconographie, la fleur de lys. Le dernier chapitre se concentre sur la relation entre Clément V et Philippe le Bel, qui a suivi les Chevaliers du Temple, maintenant trop mal à l’aise et le respect de soi à tout pouvoir, parce que les hommes à la recherche de l’essence et non la forme. Grâce à leur fin a commencé la taille de leur mythe qui continue à attraper la fantaisie d’un large public pendant sept siècles, pas un peu, pas par hasard.

Narrative: La réserve Blutrot inestimable
(Ce qui suit est une histoire courte, j’ai présenté au concours « Giallobirra » il ya quelques années Celui qui veut le lire aussi, mais avec un avertissement en raison:. C’est parmi les derniers!)

***
Les cloches de la cathédrale sonnaient plat dans l’obscurité la nuit de Mars de l’an de Dieu 1560. Un essaim de tuniques rouges versé sur le palais de l’évêque de Trente, le surpeuplement dans les rues, tout à coup semblait former un vaste champ de coquelicots tissés de soie brillant, floraison tous ensemble comme par magie. Il y avait beaucoup de cardinaux et évêques se sont réunis pour célébrer le Conseil, d’où il devait sortir d’une Église unie, forte, réformé. L’un d’eux, sur le banc de touche, au lieu portaient la robe noire des prêtres séculiers communes. Ce soir-là, en attente d’un lieutenant militaire à l’évêque de Trente, de la protection de l’ordre public dans la ville et son territoire. Ils devaient se rendre à la brasserie Holste, certainement pas le meilleur de la ville, mais l’officier insisté, disant qu’il y avait tout au long de Trento meilleur endroit pour traiter de la question difficile qui devait être discuté. Les espèces qui jour, qui était un dimanche. Ils marchèrent en silence côté par côté, jusqu’à ce que l’objectif. Ils entrèrent et s’assirent. Le cardinal, un petit homme et non des traits fins, des yeux noirs vivant avec intelligence et honnête, il s’est félicité de la grande tasse ivre de bière qui a été apporté. Origine milanaise, a vécu à Rome depuis des années: elle avait oublié combien il était bon à couler de son nez dans la mousse douce et parfumée tandis que le palais s’inondava goût sucré d’abord, puis amer, et l’odeur exultait taquiné par des senteurs aromatiques. Moitié goûté de sa boisson, qui semblait excellente. Mais ce n’était pas juste de venir à la réunion de jouir d’une bonne bière et une cuisine allemande médiocre. Selon son tempérament et fidèle dirigé, allait bientôt clé douloureux qui a été lié au toucher. -Lieutenant, je dois passer une réprimande, malheureusement. Et cette fois, je vous parle pas en tant que cardinal, mais comme un simple prêtre. Ici, nous faisons au nom de nous dans le secret de la confession. Comme si cela ne suffisait pas, les ennuis sans fin que le conseil nous fait tomber sur lui, j’apprends qu’il ya un mois a été tué comme un chien, le comte von Müllberg, un des nobles les plus illustres de Trento. Il a été trouvé avec la gorge ouverte, le cadavre nu même, empalé, juste en dehors des murs de la ville. Et personne ne sait rien. Personne n’a rien vu. Comment peut-il être, je me demande? La Cour de criminelle, cause que vous le plomb a été négligente. Donc impardonnable – tonné strict, mais essayant de ne pas élever la voix trop. L’officier était, maigre, mince, le visage blanc de haut et cheveux poils complètement gris. Ses yeux étaient bleu-vert, transparent, l’expression du visage grave, mais pas sans repos qui fait un devoir ingrat avec une conscience claire. Elle le regarda assis en face de la noble figure de Carlo Borromeo, neveu de Sa Sainteté le Pape Pie IV, qui avait accepté de le rencontrer ce soir-là dans le déguisement, sur la table d’un humble brasserie populaire. Le cardinal était venu de Rome, déjà surchargé par un poids écrasant. Réformer l’Église, les mœurs du clergé. En arrivant à Trento, en plus de ces tâches ingrates, il avait été devant les pires situations d’urgence. Mettre un terme au fléau de la vendetta privés que la population s’est attribué volontiers, modérer la violence de la noblesse, vaincre la superstition qui se développe encore dans l’ignorance du vulgaire donnant naissance à des résultats horribles. Surveillance douanière suspectes des Juifs sur ces terres qui sont censées faire le rituel même hideuse avec la puissance du sang humain. L’officier écoutait humblement, doucement; regarder plein de remords, il ne serait pas ouvrir la bouche jusqu’à ce que le cardinal n’avait pas cessé rovesciargli lui, comme un fleuve en crue, les projets louables infinies qu’il avait en tête pour le bien de la chrétienté. Il regarda le cardinal habillé comme prêtre d’admiration, même avec tendresse. Un honnête homme, que même la Curie romaine avait été en mesure de vous gâter avec ses nombreuses tentations de la richesse et de la puissance. Un saint, peut-être. Mais combien naïveté sur la scie! Elle avait travaillé comme un fou à écrire des montagnes de papier. Et avec ces nombreux documents écrits, fournis avec des copies certifiées conformes et des joints, une foule de secrétaires qui travaillent dur, s’était levé à Trento, prêt à se battre avec l’esprit de sacrifice pour la victoire de sa cause. -Eminence, en fonction de vos doutes douloureux, il n’est pas vrai que les Juifs boivent le sang de ces diocèses humaine prélevée sur les morts dans les rites odieux et abominables. Articles similaires dissuasif sur la consommation de sang se sont répandus dans notre ville, c’est vrai. Je ne suis pas surpris qu’ils sont susceptibles atteint jusqu’à Rome. Cependant, les Juifs semblent mondes à cette accusation. Ils ne touchent même pas le sang des animaux, et pour cette interdiction solennelle de l’Écriture. Quant à l’assassiner de qui vous me dites … est complexe, le révérend. Et si je l’ai pris à cet endroit-étaient attendant entré trois hommes habillés en grande pompe. Une femme plus jeune, qui portait un profil vert pourpoint de soie en broderie d’argent sur une jupe orange taffetas lumière, et de porter une belle lumière chapeau de feutre gris, le bord de qui adagiavano deux plumes, encombrants souples autruche. Un jeune homme de trente peut-être, vêtu de velours noir de la meilleure qualité, sur la poitrine d’un collier rigide amidonné lin blanc et plissé à la perfection. Enfin, un notaire, ou peut-être un apothicaire, comme déclaré sa longue robe de soie rouge vif, faites entièrement de damas cher, et le chapeau plat, mettre un peu de côté selon la mode. L’hôte les a accueillis avec beaucoup de fierté, les fit asseoir à la meilleure table, où il y avait une nappe blanche brodée tissu de Flandre. Les messieurs riaient, discutaient aimablement quelque chose qui semblait leur donner un sens profond de satisfaction. Ils sont nobles-Trent, non? Ils célèbrent une occasion joyeuse, nous comprenons que l’atmosphère de lumière qu’ils ont en face-dit le cardinal, distrait par l’apparition. Les trois hommes ont ordonné un somptueux dîner: puis l’aubergiste leur apportaient trois grandes jarres de verre transparent, rempli de bière mousseuse, qui ont été accueillis avec une émeute d’applaudissements. -C’est une bière spéciale Réserve dit le lieutenant en voix lente, grave, solennelle – appeler Blutrot. C’est parce que sa couleur n’est pas blond commun. Différente, cependant. Légèrement rosé-Si, le cardinal avait remarqué. La bière a une teinte rougeâtre chaud, miel, ambre. Il devait être un de ces variétés spéciales qui sont fabriqués dans les anciennes abbayes de Belgique, avec une double dose de saveurs de malt et de nombreux recette spéciale qui est jalousement gardée secrète. Une fois qu’il avait reçu comme cadeau un tonneau par les moines de Schlumberger. Il faisait sombre, dense, sombre. Doux, comme par hasard vous aviez renversé en une mesure de sucre brun. Son long nez frémit avec un étrange chatouillement, et a été le point de curiosité de cardinal. -Appelez le propriétaire, s’il vous plaît. Je veux goûter une pinte Mais j’ai décidé l’officier secoua la tête. -Non, Votre Eminence. Vous ne pouvez pas boire une seule goutte de cette bière. Il est là. Il est réservé à ces trois messieurs seulement. Pour eux, la réserve est inestimable. Il ya seulement un baril fait. Très petite conclu gravement. Agacé, Carlo Borromeo fronça les sourcils. Pendant un moment, il a été tenté d’être reconnu, et révèlent que l’aubergiste était un prince de l’Église, même neveu du pape. Et puis vous auriez vu si ce satané bière de réserve spécial lui a donné ou non! Mais une telle action serait le péché d’orgueil, fierté impulsion qui ne pouvait pas plaire à Dieu, puis abandonné. Résigné, il a bu le contenu de la étain pinte qui avait été prise. Eglises, cependant, si ces trois messieurs si privilégiés se vantaient un degré de noblesse si élevé pour mériter un traitement tout exceptionnelle. L’homme vêtu de noir était peut-être un électeur de l’Empire? La femme de son épouse, et le notaire peut-être leur directeur? L’officier secoua la tête. Non, il vient de paraître. Elle était couturière, célèbre pour compétence à Trento. Il a gardé toute la famille avec son travail. Jusqu’à ce que, malheureusement, il avait été écrasé par un accident grave. Prosterné dans le corps et dans l’esprit, n’avait pas été en mesure de travailler. Jusqu’à il ya un mois, à peu près quand, pour une raison quelconque, la vue de celui-ci a été abattu comme un retour à vivre. Cette femme avait un fils employé dans la maison du comte von Müllberg. Il était juste un garçon, mais il semble que le comte avait pris d’affection pour lui. Très veux bien, si le cardinal a compris ce qu’il voulait dire. Il l’a gardé à ses côtés en tant que page, il n’est pas jamais séparé. Et puis, un jour, a été retrouvé mort dans la rivière. Poignardé. Le cardinal fronça les sourcils, regarda avec une lueur dans les yeux, puis fait le signe de la croix. Vous voulez me dire qui était le comte? Parce que le garçon l’a dénoncé à l’Inquisition pour le crime de sodomie – Question dans la consternation. Le lieutenant ne dit rien. Au lieu de cela, avec un clin d’œil des yeux souligné l’élégant gentleman vêtu de velours noir. C’était un teinturier de tissu, ce qui prouve. À l’aise, mais pas riche, et même noble. Il ya deux ans, la femme était morte. La pauvre fille a été envoyé dans les bois avec un serviteur à la recherche de ces délicieux champignons dans la langue locale sont dit steinpilz, tandis qu’à Rome avoir le nom de cèpes. Il n’a pas été retourné. On savait seulement après deux semaines qu’elle avait été enlevés par les sbires du comte von Müllberg. Si le joint était, pendant un certain temps. Et puis, fatigué de la nouveauté, avait fait à son mari. Tout le monde savait d’infamie, et l’homme avait également trouvé le courage de dénoncer le noble. -Pouvez-vous imaginer, mon seigneur, quelle punition sévère a été infligée à un aristocrate de son rang – Question lieutenant de sarcasme picotements. Cependant, peu de temps après son retour chez elle, elle avait réalisé qu’elle était enceinte. Le fils qui portait était le résultat de la violence subie par ce seigneur, qui avait profané des pratiques humiliantes plus communs. Bouleversé par la honte, la pauvre fille s’est suicidé. Charles Borromée à nouveau fait le signe de la croix, le plus abattu que jamais. Le dernier des trois hommes, l’un vêtu de rouge, était un apothicaire. Il était le médecin le plus estimé de Trente, de dire la vérité. Mais jusqu’à ce que il ya quelques mois. Avant la venue du Noël passé, en fait, avait été accablé infamie publique. Accusé d’avoir causé la mort par le poison de la femme du comte von Müllberg, quand ils ont dit le roi lui avait donné sa pleine confiance parce que le guérir. En fait, le comte fut bientôt reconstruite par le deuil, alambiquée mariés avec une fille de vingt ans plus jeune que lui juste une quinzaine de jours après avoir enterré la première épouse. Charles Borromée le regardait avec de grands yeux. -Eh bien … vous me dire qui était le comte lui a demandé d’empoisonner sa femme, pour se débarrasser d’elle? Et puis lui dénoncé comme une meurtrière, de rester loin de toute accusation -?! Même cette fois l’officier n’a donné aucune réponse. En effet, pour net évité le thème de leur dialogue. La réforme de l’Eglise. Éliminer les vendettas privés, corriger les abus, briser la superstition et l’ignorance du clergé. Mais le cardinal était trop rude pour l’écouter. -Lieutenant, vous m’avez décrit dans ces trois messieurs là-bas le profil de trois persécuté, misérable, offensé par la vie, trahi par les institutions … et pourtant ils sont riches, vous voyez la robe. Et être heureux, aussi. Célébrer, discuter calme, et, en outre, que la dégustation de la bière de pain grillé Réserve Spéciale – L’officier poussa un long, triste soupir. Il l’a mis, il est vrai. Les trois messieurs pour environ un mois viennent ici chaque dimanche soir dans la bière. Habillé comme si c’était le jour le plus propice de leur existence. Ils se sont assis ensemble et ont demandé que la bière spéciale que le propriétaire a eu lieu en Serbie pour seulement eux. Personne dans le monde, était l’empereur, fut même le pape avait le droit de boire une seule goutte. -Ils se réunissent pour célébrer en ce lieu plus ou moins depuis le jour où il est mort en moyen formidable que vous savez le comte von Müllberg, Votre Eminence. Attaqué alors qu’il rentrait à son palais avec un grand sac d’argent reçu en dot de sa nouvelle épouse. Nu, empalé. Sa gorge déchirée, de sorte que le cadavre n’est même pas le plus coulé une goutte de sang … de circonstance étrange, cela, cependant. Vraiment. Parce que le sang n’a pas été trouvé du tout dans le corps. Ni la chair ni versé dans le sol. En bref, comme si quelqu’un avait ramassé. Savez-vous comment faire avec des porcs, avez-vous, Votre Eminence – Conclue l’officier avec un soupçon d’ironie amère. Charles Borromée pâlit lamentablement. C’était maintenant qu’il ne se sentait plus une seule goutte de sang dans ses veines. Les yeux hébétés, il ne pouvait pas trouver les mots. Un dégoût violent avait serré sa gorge. Justice divine se déplace parfois des chemins sombres, Votre Eminence. Routes impénétrable, que notre pauvreté des êtres humains nous laisse incapable de comprendre. Vos projets pour guérir la société Église chrétienne et de ses maux sont louables. Seulement, s’il vous plaît, regarder le monde. Levez les yeux de vos articles scientifiques, écrites soigneusement, sans aucun défaut. Hommes Scrutate, venir dans leurs misères, souffrances quotidiennes. Et de retour au reproche que j’ai déménagé il ya un peu de temps … dans le cas du comte von difficile Müllberg, la Cour de Trente a été très négligent, malheureusement. Mais vous n’avez pas trouvé partout dans la ville un homme qui ne savait rien. Qu’est-ce qu’il voulait dire, témoigner. Nous pourrions peut-être entamer un processus sans avoir à entrer ou témoins, ou des preuves? Qui nous devrions blâmer? Vous comprenez bien qu’il ne peut pas être un crime, boire une réserve spéciale de bière … Prosit, Votre Eminence. Et que Dieu vous guidera d’une main ferme dans le travail ardu du Conseil – L’armée a déclaré solennellement, en regardant vers le ciel sa bonne bière, mousseux et parfumé, de buon’augurio.

4 – Le Conseil de Troyes (1129)

Initialement, Saint Bernard avait probablement beaucoup de réserves sur les Pauvres Chevaliers du Christ.
Il est né dans une famille de la noblesse guerrière, la même famille noble Hugues de Payns, et selon certains historiens les deux étaient liés.
Pendant sa jeunesse, il a décidé de devenir un moine qu’il était convaincu que la seule façon de servir Dieu était de mener une vie de prière et de retraite loin des tentations, la brutalité et les idées du monde de l’époque.
Dans un premier temps, l’abbé n’a pas répondu aux nombreux appels du roi de Jérusalem et le chef de l’ Milites Templi qui lui sont adressées. Puis, quelque chose s’est passé. Quelque chose que les sources historiques ne peuvent pas expliquer.
Autour de 1126-1127, le chef Hugues de Payns gauche l’Est et voyage en Europe pour mener une campagne véritable et propre à promouvoir ses idées dans les principaux tribunaux chrétiens.
Il n’y avait pas suffisamment de chevaliers en Terre Sainte, et de nouveaux ont dû être recrutés en Europe; mais pour atteindre cet objectif, toutes les classes de chevaliers guerriers nobles devaient être mis au courant du problème.
Une organisation prestigieuse et spirituellement stable comme un ordre religieux de l’Église ne peut être mis en place si un consensus a été obtenu à partir des principales autorités de l’époque, et l’approbation du pape a été donné; mais ce fut loin d’être facile.
Ainsi, impliquant Bernard était un bon moyen d’atteindre ces objectifs que l’abbé était en contact étroit avec des personnalités religieuses les plus importantes et avait le soutien des puissants de la Curie romaine.
Entre 1127 et la fin de 1128, pour des raisons que les historiens n’ont pas pleinement compris à ce jour, l’abbé de Clairvaux a radicalement changé sa position précédente au sujet de la confrérie de la Templarii.
Cette fois, Bernard a soutenu l’idéal des Templiers avec ferveur.
Il a abandonné son silence réticents et énergiquement soutenu le plan. Il a consulté les principales autorités du monde monastique qu’il était en bonnes relations avec, essayé de les convaincre du bien d’un nouveau modèle de vie religieuse et garant pour elle.
Il est indéniable grâce à son patronage spirituel que le cardinal Matteo d’Albano, le légat apostolique, fait part de l’approbation du pape de la nouvelle ordonnance militaire du Temple, et a approuvé la règle dans le nom du pape Honorius II dans le cadre du concile œcuménique tenue à Troyes.

3 – Participation Saint Bernard de Clairvaux

L’expérience de Hugues de Payns était une véritable innovation dans le monde chrétien: des formes similaires de confréries militaires et religieux ont été mis en place pour mener une guerre défensive.
Par exemple, dans la péninsule ibérique, il y avait des groupes spontanés de chevaliers qui avaient juré de défendre des sanctuaires célèbres contre les attaques des Sarrasins, en échange de prières pour le salut de leurs âmes.
Nous savons que la population de la Terre Sainte a vécu sous la menace constante d’une attaque par les puissances islamiques voisins. Les caractéristiques particulières de la confrérie de la Milites Templi en ont fait un outil précieux dans l’économie politique et militaire de la France chrétienne.
En réalité, c’était une sorte de corps de cavalerie professionnel cueillies à la main, à une époque où les chevaliers (en latin, «miles») appartenaient généralement à l’aristocratie: le coût de leurs armes et un entraînement militaire élevé leur statut social plus loin, et mis en eux au-dessus du reste de la population.
Le roi Baudouin II de Jérusalem a favorisé la croissance de ce groupe et a essayé de le transformer en une organisation militaire réel et bon respect de ses principes religieux pour défendre son royaume.
Selon certaines sources historiques, le roi a demandé expressément de Saint Bernard de Clairvaux à l’appui de son projet par l’élaboration d’une règle religieuse où le service de Dieu »n’est pas contradictoire à la clameur de la guerre».
Bernard était un leader charismatique du monachisme cistercien, mais il avait un lien étroit à la cour papale, trop. Le moine était un homme très influent, et un allié précieux, pour le roi.
Impliquant la célèbre abbé de communication, pieux et charismatique semblait être un bon moyen de surmonter la forte opposition, en particulier dans le monde monastique, à la création d’un ordre des soldats-frères.
L’idéal chrétien n’avait jamais été favorablement disposé à l’égard d’une profession militaire, même si l’idée d’une «milice» religieux avait été chaudement soutenue par les autorités de l’Église divers, y compris le pape Grégoire VII.
Ce pontife avait examiné menant l’armée de Dieu, mais des chevaliers de laïcs, pour libérer les chrétiens de Jérusalem après les massacres perpétrés par les Turcs pendant la période de la bataille de Manzikert (1071).

2 – Le Conseil de Naplouse (AD 1120)

Les terribles nouvelles du massacre des pèlerins qui s’est passé dans l’année 1119 près de la rivière Jordan, a donné un nom horrible à la place: il a été appelé Ager sanguinis , c’est-à-dire, en latin, « le champ du sang ».
Peu de temps après, le roi Baudouin II de Jérusalem convoqué tous les seigneurs de son règne dans un grand conseil à Naplouse: ils ont dû faire face à l’urgence. Le Conseil de Naplouse ainsi déclaré:
« Si un clerc va utiliser les armes pour défendre, il ne sera pas coupable».
Probablement le fait tragique au champ du sang alimenté la confrérie de la détermination de la tombe de servir la foi chrétienne et de protéger les pèlerins chrétiens qui voyagent le long des routes dangereuses de la Terre Sainte.
L’année suivante, 1120, Hugues de Paynes et ses camarades s’est engagé à défendre les pèlerins chrétiens avant le Patriarche de Jérusalem.
Il est le résultat d’un acte spontané de dévotion, selon les besoins de la Terre Sainte.
En fait, il semble mai comme un paradoxe, à nous: les hommes religieux qui luttent contre d’autres hommes, une partie de l’Église formée par des guerriers permis de tuer. Dans le XII siècle, il n’était pas si choquant, mais parfaitement en accord avec les idées qui sous-tendent les croisades, et totalement en ligne avec la spiritualité de la période.
Après avoir choisi de renoncer aux commodités de la vie de leur statut noble origine, et après avoir embrassé le vœu de pauvreté pour montrer leur conversion et expier leurs péchés, ils vivaient de l’aumône par le peuple.
Peu de temps après, le roi de Jérusalem leur a donné un bâtiment à proximité des ruines de ce qui était considéré comme le temple du Seigneur.
Cela a créé un lien très fort entre eux et l’ancien sanctuaire; ainsi, les gens ont commencé à les appeler Milites Templi, et plus tard Templarii.

1 – Le début de l’Ordre

Les Pauvres Chevaliers du Christ
et l’Ordre militaire du Temple

Qui étaient les Templiers?
Que deviendra plus tard l’ordre religieux-militaire la plus puissante du Moyen-Age, était à ses débuts une organisation bénévole humble. Le fondateur était Hugues de Payns, un noble chevalier français de l’entourage de Hugues di Champagne, et dont le fief était près de Troyes.
Peu de temps après la prise de Jérusalem à la suite de la première croisade (l’année 1099), il a créé une confrérie de laïcs soldats qui vivaient frères laïques avec les canons du Saint-Sépulcre. Ils ont utilisé pour se dire que «le pauvre homme-soldat du Christ».
Ils étaient des guerriers, mais résolus à déposer les armes pour un wow de l’obéissance, de vivre comme des moines. Mais Jérusalem et la Terre Sainte besoin de leurs épées.
En 1119 une bande de maraudeurs sarrasins massacré un convoi de pèlerins chrétiens voyage aux Lieux Saints; ils n’étaient pas soldat, mais les gens tout simplement pauvres, les femmes et les enfants aussi, qui voulaient prier près du Saint-Sépulcre de Jésus-Christ.
Les nouvelles de ce massacre était si frappante qui a atteint l’Ouest. La chrétienté devait faire quelque chose.

Publié dans : L'ordre des Templiers | le 6 avril, 2014 |Pas de Commentaires »

JACQUES DE MOLAY, DERNIER GRAND MAITRE DES TEMPLIERS ; DE LA GLOIRE AU BUCHER

 

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Il y a précisément sept siècles, Jacques de Molay, dernier Grand Maître de l’Ordre du Temple, périssait sur un bûcher. La vie de Jacques de Molay, templier, donc moine et soldat, a été celle que le temps des croisades réservait aux blancs manteaux dans la discrétion et le devoir de modestie. Mais elle lui a offert l’élévation à la plus haute distinction lorsqu’il fut élu Grand Maître. Il y affirma ses qualités d’honnêteté, de fraternité, d’intelligence et de diplomatie, qui lui valurent le respect des chefs d’État autant que des templiers. Il en récolta aussi les jalousies et la haine de la part de ceux dont les ambitions se heurtaient à sa droiture et à sa volonté. L’auteur nous présente Jacques de Molay confronté aux intrigues, aux mensonges et aux crimes, face à la froideur de Philippe le Bel, à la ruse sournoise de son conseiller Guillaume de Nogaret, et à la pitoyable personnalité du pape Clément V ; tous trois utilisaient les sinistres services des inquisiteurs. Héritier des secrets et des trésors de diverses natures détenus par l’ordre du Temple depuis près de deux siècles, Jacques de Molay hérita aussi des accusations qui pesaient sur cette organisation. Elles furent utilisées dans un honteux procès, où des aveux furent extorqués par de cruelles tortures. Il partagea l’horrible sort de bon nombre de ses compagnons, tandis que, hors de France, des templiers se dispersaient pour peut-être conserver leur idéal et poursuivre le mystérieux dessein d’un ordre dont certains ont annoncé la possible résurgence. Charly Samson anime par son livre la personnalité et les péripéties de la vie du dernier Grand Maître, au terme de l’épopée templière, dont aujourd’hui encore les historiens s’efforcent en vain de dénouer les fils volontairement enchevêtrés. Effectivement, les Templiers ont cultivé à l’extrême la notion du « secret ». C’est par des recherches personnelles, qui le passionnent depuis des années, que l’auteur nous livre quelques réponses qui ne manquent pas de surprendre.

Publié dans : L'ordre des Templiers | le 25 mars, 2014 |Pas de Commentaires »
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